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- Paris a surtout besoin d'un service public fiable de la piscine municipale !
Oui, nos villes doivent se réapproprier leurs fleuves . Oui, la qualité de l'eau est un enjeu majeur. Mais dès mai 2024, j'avais tiré la sonnette d'alarme . Dans une tribune prémonitoire, "Un plongeon qui valait 1,4 milliard" , je dénonçais la course effrénée de la Maire de Paris pour rendre la Seine baignable avant les Jeux Olympiques. Un pari risqué, coûteux et vulnérable aux caprices de la météo. Aujourd'hui, mes craintes sont confirmées . Le 6 juillet 2025, à peine 24 heures après l'ouverture officielle de la baignade, c'est la douche froide. La Seine est interdite pour cause de pollution, victime des orages. Le fameux "Plan baignade" à 1,4 milliard d'euros, censé moderniser notre système d'assainissement, a montré ses limites dès la première grosse averse. Ce que nous redoutions est arrivé : la réalité a rattrapé la promesse . Ce plongeon, symbole d'une reconquête fluviale, est devenu la preuve d'un pari politique fragile, exorbitant et déconnecté des vrais besoins des Parisiens. Car pendant que la baignade dans la Seine est suspendue, une dizaine de nos 41 piscines municipales sont fermées pour maintenance, et ce tout l'été ! Les familles parisiennes, celles qui ne partent pas en vacances, sont ainsi privées de points de fraîcheur vitaux en pleine canicule. C'est inacceptable ! Je dénonce cette contradiction flagrante dans la hiérarchie des priorités municipales : d'un côté, une promesse politico-médiatique à 1,4 milliard d'euros pour quelques semaines d'une baignade incertaine dans le fleuve ; de l'autre, nos équipements de proximité, utiles toute l'année, mais qui sont délaissés au point de devenir inutilisables quand on en a le plus besoin. Ce projet secondaire de baignade dans la Seine aurait dû attendre. Il aurait même pu être ainsi plus solide, plus durable, plus crédible. Paris n'a pas besoin d'un nouveau symbole. Paris a besoin d'un service public de la piscine municipale à la hauteur pour répondre aux besoins et aux attentes des Parisiens ! Une baignade interdite à la moindre pluie, des piscines fermées en plein été : c'est l'histoire d'un été parisien absurde de plus, un été qui fait plouf… Vous pouvez compter sur mes convictions et sur mon énergie pour contribuer à ce que ce soit le dernier.
- Questionnaire | Ensemble, plaçons la famille au cœur de nos priorités à Paris et dans le 8e !
Paris perd continuellement des habitants, notamment des familles , qui fuient une ville devenue trop chère et moins accueillante. Le cadre de vie se dégrade : insécurité, saleté, nuisances, manque d’espaces verts et logements inadaptés rendent l’installation des familles difficile. La politique de logement social ne répond pas à leurs besoins. Les services publics se détériorent malgré une fiscalité croissante : pénurie de places en crèche, manque d’animateurs à l’école, accès limité à la culture et au sport. Le mérite scolaire est éclipsé par une vision dogmatique de la mixité sociale. Paris manque d’une vraie politique familiale, pensée pour tous les foyers . L’Exécutif parisien privilégie une population mobile et temporaire, au détriment des familles qui s’enracinent dans la ville. Je veux remettre les familles au centre des priorités : sécurité, logements adaptés, soutien à la parentalité, environnement scolaire de qualité et services publics renforcés. Vos réponses à ce questionnaire sont essentielles pour construire un Paris et un 8e arrondissement à hauteur de famille !
- Un espace vert rue de Constantinople pour adapter le quartier aux vagues de chaleur
Saviez-vous que Paris est la capitale européenne la plus mortelle en cas de grande chaleur ? Une récente étude du Lancet le confirme. Chaque année, 400 décès directement liés à la chaleur endeuillent notre ville. Ce sont nos aînés, nos enfants, les personnes malades ou sans abri qui en souffrent le plus. Paris est particulièrement vulnérable . Sa densité urbaine, ses immeubles haussmanniens et une population âgée souvent isolée y contribuent. Mais il y a aussi une autre réalité : la ville ne s'est pas suffisamment adaptée. Pire, contrairement à ce qu'elle prétend, Anne HIDALGO a davantage bétonné qu'elle n'a végétalisé ! Pourtant, végétaliser massivement notre capitale est une solution essentielle pour faire face aux vagues de chaleur . À côté de l'isolation des bâtiments et des toitures, de la création d'îlots de fraîcheur et d'ombrières, les espaces verts sont indispensables. La gauche nous avait promis que chaque Parisien habiterait à moins de 500 mètres d'un jardin. Une promesse, hélas, non tenue… Paris est très loin d'être une ville-jardin comme Berlin, Londres ou Rome ! Je suis aujourd'hui devant la parcelle en friche du 25-27 rue de Constantinople. C'est un quartier qui manque cruellement d'espaces verts . Le Parc Monceau et le Square Marcel Pagnol sont à plus de 700 mètres à pied. C'est pourquoi je propose d'y créer un nouvel espace vert. Le nouveau Plan Local d'Urbanisme bioclimatique encourage justement le développement d'espaces verts en cœur d'îlot . De plus, au vu des contraintes environnementales et sanitaires de cette parcelle, il serait judicieux d'y envisager des aménagements pour des usages temporaires plutôt que permanents. Et le meilleur dans tout ça, compte tenu des finances municipales ? La création d'un espace vert est l'une des solutions les moins coûteuses pour améliorer la qualité de vie de ce quartier. Alors, agissons ensemble ! Si vous aussi, vous soutenez la création d'un espace vert au 25-27 rue de Constantinople, je vous invite à signer ma pétition en ligne dédiée . Ensemble, agissons pour un Paris plus vert et plus résilient face aux défis climatiques !
- Lettre ouverte aux parlementaires de la droite et du centre réunis le 24 juin pour trouver un compromis sur la révision de la loi PLM
Si le texte de compromis est rejeté par l’une ou l’autre assemblée, il y a échec de la procédure de conciliation. Le Gouvernement a alors la possibilité de donner le dernier mot à l’Assemblée nationale. Cette procédure comporte 3 étapes : nouvelle lecture par l’Assemblée, nouvelle lecture par le Sénat et lecture définitive par l’Assemblée. Mise à jour du 24 juin 2025 : après l'échec de la commission mixte paritaire du 24 juin, le Gouvernement a inscrit une nouvelle lecture à l'ordre du jour du Parlement, le 7 juillet à l'Assemblée nationale puis le 10 juillet au Sénat. Si besoin, une lecture définitive par l'Assemblée nationale pourrait se tenir le 11 juillet, dernier jour de la session extraordinaire du Parlement. Mesdames et Messieurs les Parlementaires, Ce 24 juin, vous êtes appelés à trouver un compromis sur la révision de la loi PLM (Paris-Lyon-Marseille), texte fondateur d’un mode de scrutin profondément inéquitable pour les citoyens parisiens, lyonnais et marseillais. Il ne s’agit pas d’un simple ajustement institutionnel, mais d’ un enjeu de justice démocratique et de clarté républicaine . Depuis plus de deux décennies, Paris subit une mauvaise gestion idéologique qui a causé un endettement massif, l’explosion des dépenses de fonctionnement, la fuite des classes moyennes et des familles, une insécurité croissante et une détérioration évidente de la qualité de vie. Les Parisiens n’ont plus le sentiment d’être écoutés ni représentés équitablement. La droite et le centre, qui ont depuis longtemps porté la revendication d’une réforme de la loi PLM, se trouvent aujourd’hui face à un moment de vérité . Les électeurs ne comprendraient pas que cette promesse historique soit abandonnée au moment même où une majorité nationale pourrait enfin permettre sa mise en œuvre. La fidélité aux engagements doit primer sur toute forme de calcul politique à courte vue ! En créant des élus d'arrondissement et des secteurs électoraux dans la loi PLM de 1982, le législateur qui vous a précédé avait privilégié une logique territoriale sur une logique démocratique. Il en a résulté des distorsions territoriales de la démocratie locale . Première distorsion territoriale : un Maire de Paris peut être élu en étant minoritaire en voix et / ou minoritaire en arrondissements remportés . Ce mode de scrutin favorise dès lors les campagnes électorales fondées sur une stratégie de sectorisation et de mobilisation d'une géographie et d'un camp, avec des arrondissements "à mobiliser", d'autres "à basculer", d'autres encore "à délaisser", suivant qu'ils sont plus ou moins favorables aux candidats. Seconde distorsion territoriale, la plus préjudiciable d'un point de vue démocratique : les citoyens n'ont pas tous "la même voix au chapitre" électoral . La voix d'un Parisien qui vote pour la liste perdante d'un arrondissement, ou bien qui vote pour la liste largement gagnante d'un arrondissement, sera peu ou pas représentée au Conseil de Paris. Elle est "perdue". C'est l'exemple classique d'un électeur de droite qui peut légitimement hésiter à voter dans un arrondissement largement acquis à la droite (son vote ne permettra pas de gagner un Conseiller de Paris de droite supplémentaire...) comme dans un arrondissement largement acquis à la gauche (son vote ne suffira pas à gagner un Conseil de Paris de droite). Ce raisonnement vaut bien sûr pour la gauche, ainsi que pour Lyon et Marseille. L'intérêt à voter étant moindre pour ces électeurs localement "trop minoritaires" ou "trop majoritaires", un effet démobilisateur entraîne une abstention plus élevée que la moyenne pour les élections municipales. Réformer la loi PLM, c’est adresser un message fort à cet électorat : votre voix compte, votre engagement est utile, l'alternance est possible . Soyons clairs : cette réforme ne sera pas suffisante pour permettre l'alternance politique à droite que les Parisiens attendent et méritent. Mais elle est nécessaire. Elle constitue une première étape, indispensable, pour rétablir l’équité démocratique et permettre enfin aux Parisiens d’espérer un changement de cap. Pour Paris, le 24 juin peut marquer un tournant . Il peut être le jour où la droite et le centre auront tenu parole, où les principes auront prévalu sur les petits arrangements, et où la capitale aura enfin une chance de se redresser. Faites le choix des convictions. Faites le choix de plus de démocratie et moins de clientélisme pour Paris et pour les Parisiens.
- Retour sur les Assemblées plénières des Conseils de quartier du 8e arr. du printemps 2025
La carte des 7 Conseils de quartier du 8e arrondissement. Les sept Conseils de quartier du 8e arrondissement ont tenu leurs Assemblées plénières du printemps 2025 du lundi 28 avril au lundi 2 juin . Vous trouverez ci-après un compte rendu synthétique de ces réunions . Tenues en présence d'un public la plupart du temps clairsemé, ces Assemblées plénières ont été l'occasion d'une présentation des principaux projets d'aménagement de l'espace public en cours et à venir, ainsi que d'un bilan local de l'activité de la police municipale. Sommaire Les informations et sujets communs à plusieurs Conseils de quartier Conseil de quartier Hoche-Friedland Conseil de quartier Europe Conseil de quartier Saint-Augustin Conseil de quartier Monceau Conseil de quartier Elysée-Madeleine Conseil de quartier Triangle d'or Conseil de quartier Saint-Philippe-du-Roule Les informations et sujets communs à plusieurs Conseils de quartier Une brève présentation a été faite du rapport de la Chambre régionale des comptes "Ville de Paris - Les terrasses implantées sur le domaine public" . Le 8e arrondissement accueille sur son domaine public 1 400 des 28 000 terrasses autorisées à Paris, soit 5%. S'il n'accueille pas le plus de terrasses, le 8e possède le ratio superficie / habitant le plus élevé de la capitale avec 37 m² de terrasses par habitant. La piscine du centre sportif Jacqueline Auriol sera fermée le 20 juin ainsi que - et surtout - l'intégralité des mois de juillet et août afin de réaliser une opération de maintenance. La piscine sera fermée en juillet et août, période sans groupes scolaires ni créneaux associatifs. Compte tenu du nombre croissant de campements et de tentes dans l'arrondissement, vous trouverez ci-après des informations utiles sur les personnes à la rue et les modalités de signalement . Informations sur les personnes à la rue et les modalités de signalement. Conseil de quartier Hoche-Friedland La carte du Conseil de quartier Hoche-Friedland. L'Assemblée plénière du Conseil de quartier Hoche-Friedland s'est tenue le 28 avril à l'école Louis de Funès. L'Assemblée plénière du Conseil de quartier Hoche-Friedland s'est tenue le 28 avril à l'école Louis de Funès. Vous trouverez ici la présentation des projets d'aménagement locaux en cours et à venir et ici la présentation du bilan de l'activité locale de la police municipale . Conseil de quartier Europe La carte du Conseil de quartier Europe. L'Assemblée plénière du Conseil de Quartier Europe s'est tenue le 6 mai à l'école maternelle Moscou. L'Assemblée plénière du Conseil de Quartier Europe s'est tenue le 6 mai à l'école maternelle Moscou. Alors que ce Conseil de quartier faisait jusqu'à présent "salle comble", à peine une dizaine de personnes ont participé le 6 mai. Vous trouverez ici la présentation des projets d'aménagement locaux en cours et à venir et ici la présentation du bilan de l'activité locale de la police municipale . L'essentiel de la réunion a été consacré à la 2nde phase du projet d'aménagement de la rue de Saint-Pétersbourg , laquelle avait fait l'objet d'une première présentation lors de la précédente Assemblée plénière du 4 décembre 2024 . Au lieu du 1er semestre initialement prévu, les travaux de la 2nde phase devraient finalement démarrer en août pour s'achever au début de l'automne. Pour mémoire, la réalisation du projet était dès l'origine prévue en 2 phases, l'une avant les JO et l'autre après. Les trottoirs vont être élargis , du côté des numéros pairs ou du côté des numéros impairs suivant les sections de la rue. Le trottoir sera notamment élargi au droit de l'église Saint-André de l'Europe. Des plateaux surélevés vont être créés pour sécuriser les traversées piétonnes aux intersections avec les rues de Florence et de Berne. Les passages pour piétons de la place de Dublin vont être eux aussi sécurisés. Le couloir de bus montant va être affiché comme tel, permettant aux riverains d'y accéder pour la dépose et la reprise de personnes ou de marchandises . Cette option finalement retenue permet de ne pas lister les nombreuses exceptions " sauf bus, vélos, livraisons, taxis et véhicules de propreté ", liste qui aurait encouragé un trafic de transit non souhaité. Les représentants de la Mairie du 8e ont rappelé que tout riverain de la rue de Saint-Pétersbourg qui se fait sanctionné par la vidéo-verbalisation pendant qu'il charge ou décharge son véhicule au droit de son domicile peut faire annuler son amende en prouvant sa qualité de riverain. Je m'en félicite. J'étais moi-même intervenue à de nombreuses reprises pour que la Ville garantisse le droit d'accès des riverains à leur domicile avec leur véhicule , après que plusieurs habitants résidant sur le trottoir pair de la rue de Saint-Pétersbourg, du côté du nouveau contresens "bus", m'aient saisie car ils ne pouvaient plus accéder à leur domicile avec un véhicule, même pour un simple arrêt de chargement ou déchargement, sans encourir le risque d'une contravention. Depuis le tronçon Sud de la rue de Turin, il sera désormais interdit de tourner à droite pour rejoindre le tronçon Nord de la même rue , de sorte de prévenir le risque d'un trafic de transit dans le quartier. Les cheminements cyclables sur la partie Nord de la place de Dublin vont être revus afin de réduire le risque de conflit entre les piétons et les cyclistes sur les rues de Turin et Clapeyron. Nous avons appris la présence d'une caméra de vidéo-verbalisation installée sur la place de Dublin. Enfin, l'arrêt de bus va être repositionné au droit du n°43 de la rue de Saint-Pétersbourg. Je maintiens l'une des craintes déjà exprimées par les participants en décembre dernier : celle que l'élargissement du trottoir du côté impair dans la partie Nord de la rue de Saint-Pétersbourg empêche les voitures en provenance de la place de Clichy de doubler les bus à l'arrêt , accentuant ainsi l'embolie existant déjà en provenance de la place Clichy. Conseil de quartier Saint-Augustin La carte du Conseil de quartier Saint-Augustin. L'Assemblée plénière du Conseil de quartier Saint-Augustin s'est tenue le 14 mai à la Mairie du 8e arrondissement. Vous trouverez ici la présentation des projets d'aménagement locaux en cours et à venir et ici la présentation du bilan de l'activité locale de la police municipale . Les travaux de la "rue aux écoles" rue de Naples sont en voie d'achèvement. Ceux de la "rue aux écoles" rue du Rocher , entre la rue de Vienne et la rue de Laborde, devraient démarrer en août. Le projet de "rue aux écoles" rue de Monceau , sur sa partie haute, est toujours bloqué en raison de l'opposition de l'Architecte des bâtiments de France. Le projet de "rue aux écoles" rue du Rocher. S'agissant de l'avenir de la parcelle en friche des 25-27 rue de Constantinople, la Maire du 8e arrondissement a récemment adressé un courrier aux riverains , accompagné du rapport d'expertise "synthèse de données environnementales et calcul sanitaire, analyse critique des interprétations émises" demandé par Elogie-Siemp pour l'ancien garage automobile du 25-27 rue de Constantinople. De mon côté, j'ai réussi à obtenir non sans mal l'avis émis le 19 mars 2024 par l'Agence régionale de santé (ARS) d'Île-de-France au Directeur de l'urbanisme de la Ville de Paris . A la lecture de ces documents, les différentes mesures tendent à démontrer que le risque de pollution est plutôt faible et contenu . Autrement dit, l'ARS a réalisé une interprétation stricte des campagnes de mesures pour s'opposer au projet initial d'une école et de logements. Dans ces conditions, je maintiens ma demande originelle de création d'un espace vert sur la parcelle des 25-27 rue de Constantinople , a minima dans l'intervalle des travaux de la création d'un EHPAD, si c'est ce projet qui devait finalement aboutir. La rénovation de l'aire de jeux du square Marcel Pagnol doit être terminée à la fin de l'année . D'un montant de 90 000 €, cette rénovation de l'aire de jeux créée en 2008 sera adaptée pour les enfants en situation de handicap. Dans le cadre du budget 2026, des crédits pourraient être mobilisés pour la réalisation de travaux sur les serrureries, les grillettes et les portails des entrées Vienne et Laborde, de sorte d'empêcher les intrusions nocturnes. Le tourner à gauche depuis le boulevard Haussmann vers l'avenue de Messine le long de la place du Pérou devrait être bientôt rétabli . Je m'en réjouis puisque je m'étais mobilisée sur ce dossier par des courriers et une question orale lors de notre Conseil du 8e arrondissement du 5 novembre dernier . Conseil de quartier Monceau La carte du Conseil de quartier Monceau. L'Assemblée plénière du Conseil de quartier Monceau s'est tenue le 21 mai à l'école primaire Fénelon. L'Assemblée plénière du Conseil de quartier Monceau s'est tenue le 21 mai à l'école primaire Fénelon. Vous trouverez ici la présentation des projets d'aménagement locaux en cours et à venir et ici la présentation du bilan de l'activité locale de la police municipale . La végétalisation de la rue de Monceau est en cours . 15 arbres ont été plantés, 7 jardinières ont été installées et 55 arceaux vélos ont été posés. Les travaux pourront être achevés lorsque le chantier du 52 rue de Monceau sera lui-même terminé. La rénovation des grilles extérieures, des portails monumentaux et des grilles intérieures (déplombage, remise en peinture, rénovation des dorures, remise en état des éclairages) du parc Monceau a démarré avec la phase de diagnostic, en cours. 400 000 € ont été provisionnés pour les études et les travaux préparatoires. La phase des travaux sera financée avec le recours au mécénat sous l'égide de la Fondation du Patrimoine. Je me réjouis que les choses avancent, même si j'aurais préféré un calendrier accéléré . La reprise du mur de soutènement de la piste à patins et la réfection des marches du rocher sont prévues au cours de ce mois de juin. La réfection de la chaussée de l'avenue Ruysdaël et la mise aux normes du stationnement ont été réalisées. Le renouvellement de la chaussée de l'avenue Van Dyck et la reprise de ses pieds d'arbres ont aussi été réalisés. Concernant les premières semaines d'expérimentation d'un espace de liberté pour les chiens sans laisse au parc Monceau , la Mairie du 8e arrondissement les a qualifiées de " positives ". L'expérimentation devrait s'achever le 30 juin. Pour ma part, je continue de plaider pour la création d'un espace canin . Un projet de sécurisation du tronçon de la rue de Monceau entre la rue de Courcelles et le boulevard Haussmann est envisagé afin de répondre à une demande présentée comme celle des parents d'élèves . En effet, l'étroitesse et l'encombrement des trottoirs obligent parfois à cheminer sur la chaussée alors que la rue en descente favorise la vitesse et qu'elle génère par ailleurs un trafic de transit en tant qu'itinéraire malin. La proposition d'aménagement est la suivante : fermeture de la rue au droit de l'école, fonctionnement en double impasse de chaque côté de l'école, suppression du stationnement afin de permettre la circulation à double sens, les riverains conservent leurs accès habituels, les livraisons et la dépose des taxis sont toujours possibles, les barrières au droit de l'école peuvent être librement manœuvrées par les riverains. Le calendrier serait le suivant : une expérimentation dès la rentrée 2025 puis un retour d'expérience et une réflexion avec les riverains pour élaborer un aménagement définitif - avec une végétalisation sous réserve des contraintes de sol. Le projet d'aménagement de la place de Narvik a été quant à lui retoqué par l'Architecte des bâtiments de France en raison du positionnement des arbres. A noter : de plus en plus d'usagers de l'espace public se plaignent de sa "privatisation" , tantôt par des coachs sportifs qui l’utilisent comme un terrain de sport, tantôt par des écoliers d'établissements privés qui en ont l'usage d'une cours de récréation. Conseil de quartier Elysée-Madeleine La carte du Conseil de quartier Elysée-Madeleine. L'Assemblée plénière du Conseil de quartier Elysée-Madeleine s'est tenue le 22 mai à l'école élémentaire Surène. Vous trouverez ici la présentation des projets d'aménagement locaux en cours et à venir et ici la présentation du bilan de l'activité locale de la police municipale . Le projet lauréat pour le réaménagement de la place de la Concorde a été retenu à l'unanimité du jury moins 1 voix . Les symétries de la place, issues des aménagements menées par GABRIEL au 18e siècle, puis par HITTORFF au 19e siècle, seront enfin consolidées. Les éléments fondant l'identité de la place seront tous restaurés : les 6 guérites qui n'ont pas encore été restaurées en 2023, les colonnes rostrales (2 seront recréées) et les balustrades (les morceaux détruits seront reconstruits). Les réverbères seront réimplantés suivant le plan de 1835. Près de 3 hectares vont être végétalisés pour diminuer l'effet "îlot de chaleur" sur la place : la végétalisation fera baisser de 7 à 8 degrés la température au sol. Les fossés-jardins vont être recréés , sans être toutefois aussi profonds qu'originellement en raison de l'encombrement du sous-sol. L'emprise des anciens parterres sera transformée en pelouses. Une charte pour le bon usage et entretien des pelouses sera établie avec la volonté de limiter les occupations à celles qui s'inscrivent dans le cadre de la place, à savoir le Tour de France et le Défilé militaire du 14 juillet. Depuis l'origine du projet, je demande l'interdiction des occupations événementielles commerciales de la place de la Concorde. J'espère donc que la fan zone Roland-Garros qui a été récemment installée sur la place de la Concorde était la dernière occupation événementielle indésirable du site... Le budget de l'opération est estimé à 38 millions € HT. Des fouilles étant toujours en cours, les travaux seront menés entre 2027 et 2030 . Les nuisances sonores et vibratoires générées par le passage des Roissybus rue des Mathurins ont été évoquées . Malgré de nombreuses démarches effectuées entre 2015 et 2023 (notamment auprès du service clientèle de la RATP, de la Mairie du 8e arrondissement et par des représentants des Conseils de quartier), aucune mesure correctrice n’a été apportée à ce jour. En mars 2023, une solution avait pourtant été discutée : la pose d’un ralentisseur ou d’un plateau surélevé en amont immédiat du carrefour, afin d’obliger les conducteurs à ralentir dès le début de la rue. De mon côté, je suis montée au créneau en écrivant un courrier au Directeur de RATP Réseaux de surface . Conseil de quartier Triangle d'or La carte du Conseil de quartier Triangle d'Or. L'Assemblée plénière du Conseil de quartier Triangle d'Or s'est tenue le 26 mai à l'école Robert Estienne. L'Assemblée plénière du Conseil de quartier Triangle d'Or s'est tenue le 26 mai à l'école Robert Estienne. Vous trouverez ici la présentation des projets d'aménagement locaux en cours et à venir et ici la présentation du bilan de l'activité locale de la police municipale . Les participants ont exprimé avoir été très choqués par les violences urbaines et les troubles à l'ordre public qui ont suivi la demi-finale de football de la Ligue des Champions le 7 mai dans le quartier des Champs-Élysées . Bien qu'elles se soient déroulées à Munich, la finale et la victoire du PSG n'en ont pas moins donné lieu à de nombreuses violences, atteintes aux biens, agressions de policiers, actes de pillage et de vandalisme à Paris, commis par des bandes organisées et des jeunes délinquants, notamment sur l’avenue des Champs-Élysées, rue La Boétie, avenue George V, rue de Ponthieu... Le bilan est lourd : 4 commerces pillés, une vingtaine de magasins vandalisés et 570 interpellations sur l'ensemble du week-end des 31 mai et 1er juin, un policier gravement blessé. C'est pourquoi, après avoir publié une tribune dès le 8 mai , j'ai déposé un vœu que je défendrai lors de notre Conseil du 8e arrondissement le 17 juin pour que la Préfecture de police et la Ville de Paris mettent un terme aux troubles à l’ordre public récurrents dans le secteur des Champs-Élysées . Il est temps de restaurer l’autorité de la République dans la capitale ! La rue Christophe Colomb devrait faire prochainement l'objet d'un aménagement de type "rue aux écoles" au droit de l'école Saint-Pierre de Chaillot. Enfin, les travaux de sécurisation de la place du Canada pour les cyclistes , décidés à la suite d'un accident mortel survenu en janvier 2024, devraient être réalisés durant l'été. Le projet d'aménagement de sécurisation de la place du Canada. Conseil de quartier Saint-Philippe-du-Roule La carte du Conseil de quartier Saint-Philippe-du-Roule. L'Assemblée plénière du Conseil de quartier Saint-Philippe-du-Roule s'est tenue le 2 juin à l'école Paul Baudry. L'Assemblée plénière du Conseil de quartier Saint-Philippe-du-Roule s'est tenue le 2 juin à l'école Paul Baudry. Vous trouverez ici la présentation des projets d'aménagement locaux en cours et à venir et ici la présentation du bilan de l'activité locale de la police municipale . Les travaux d'aménagement de la rue de Ponthieu, toujours en attente de validation à la date de rédaction de ces lignes, devraient démarrer en août . Une végétalisation dans le cadre de l'aménagement n'est pas envisageable en raison de la saturation du sous-sol par divers réseaux de concessionnaires et de la nécessité de maintenir l'accès des pompiers. Des arceaux vélos vont être installés au droit du n°62. La rue de Berri devrait être mise à double sens de circulation entre la rue de Ponthieu et l'avenue des Champs-Elysées. Les travaux de la "rue aux écoles" rue Paul Baudry devrait eux aussi pouvoir démarrer , après que la Mairie de Paris les a autorisés. Le sujet du campement installé sur la place Georges Guillaumin , avec la présence d'enfants, a été évoqué. Plusieurs participants se sont plaints des contre-sens cyclables . Depuis le décret du 30 juillet 2008, puis le décret du 12 novembre 2010 (modifiant l'article R110-2 du Code de la route), les doubles-sens cyclables sont généralisés dans les zones 30 et les zones de rencontre . Cela signifie que, par défaut, dans ces zones, les cyclistes sont autorisés à circuler à contresens dans les rues à sens unique pour les véhicules motorisés, sauf disposition contraire prise par l'autorité de police (le maire, par exemple, pour des raisons de sécurité). Pour qu'une rue soit officiellement en double sens cyclable, elle doit être signalée de manière appropriée . Panonceau "sauf vélos" : le plus courant est un panneau de sens interdit pour les véhicules motorisés, accompagné d'un petit panonceau rectangulaire blanc (M9v2) portant la mention "sauf vélos" ou un pictogramme de vélo. Panneau carré bleu avec pictogramme de vélo et flèches : Un panneau bleu carré avec un pictogramme de vélo et deux flèches (une vers le haut, une vers le bas) peut également indiquer un double sens cyclable. Marquage au sol : bien que ce ne soit pas toujours obligatoire, un marquage au sol peut venir compléter la signalisation verticale, notamment sous forme de pictogrammes de vélo avec des flèches ou de bandes en pointillés. A Paris, l'essentiel des rues de sont désormais en zone 30 . Bien que généralisé dans les zones 30 et de rencontre, un maire peut, par arrêté municipal, interdire le double-sens cyclable dans certaines rues de ces zones si des raisons de sécurité le justifient (ex: étroitesse de la voie, virage dangereux, trafic dense, etc.). Ces arrêtés doivent être dûment motivés. Enfin, aucune information chiffrée n'est toujours disponible sur les flux que générera l'espace de logistique urbaine "Bright House" projeté sur l'ancien parking du 66 avenue des Champs-Elysées - avec une porte d'entrée des véhicules au 49 rue de Ponthieu et une rampe de sortie des véhicules au 128 rue La Boétie. Le projet date pourtant déjà plusieurs années et a nécessairement donné lieu à une étude sur les flux. La Mairie du 8e arrondissement doit obtenir maintenant la transparence complète de la part des porteurs du projet. Les intérêts des commerçants et des habitants du quartier des Champs-Elysées ne sauraient être une nouvelle fois sacrifiés sur l'autel des intérêts des seuls acteurs économiques de la plus belle avenue du monde !
- Tribune | BALTARD contre HIDALGO : deux visions opposées de Paris
BALTARD a conçu l'église Saint-Augustin en 1859 pour répondre au désir d’HAUSSMANN de voir une coupole couronnée sur le boulevard Malesherbes. TRIBUNE - A l'occasion des 220 ans de la naissance de l'architecte du Second Empire, la Conseillère du 8e arrondissement Catherine LÉCUYER (groupe Changer Paris) appelle à retrouver de la cohérence, de l'élégance et une vision d'ensemble pour l'aménagement de Paris. Le 19 juin marque les 220 ans de la naissance de Victor BALTARD, architecte emblématique du Second Empire, à qui l’on doit entre autres les Halles centrales et l’église Saint-Augustin. Ce n’est pas qu’une date d’anniversaire : c’est l’occasion de mesurer le chemin parcouru - ou perdu - entre le Paris du XIXe siècle, bâti pour durer, et le Paris d’aujourd’hui, transformé à coups d’expérimentations éphémères. Du beau fonctionnel au laid dysfonctionnel Avec Napoléon III et HAUSSMANN, BALTARD a dessiné une capitale fonctionnelle et harmonieuse, où le progrès technique servait l’esthétique, et où la beauté répondait à un besoin concret : nourrir la ville, la rendre saine, fluide, vivable. Paris était pensé comme un tout, avec des lignes, des volumes, des matériaux durables. C’était une vision, pas un bricolage. Aujourd’hui, ce Paris-là s’efface sous une accumulation de mobilier urbain hétéroclite : pots de fleurs en plastique aux couleurs criardes, barrières, plots en béton brut. Ces éléments, loin d’embellir la ville, viennent briser l’élégance des perspectives haussmanniennes et rompent l’harmonie des matériaux anciens. Là où les bâtisseurs du XIXe siècle cherchaient la beauté dans la cohérence, on impose désormais un désordre visuel permanent. L’écologie de façade a remplacé l’esthétique réfléchie. L’esthétique haussmannienne - lisible, majestueuse, cohérente - est remplacée par une esthétique de la contrainte. À force de sanctuariser l’espace, on le rend impraticable. À force de vouloir végétaliser dans l’urgence, on multiplie ces aménagements provisoires qui défigurent la ville. À force de déconstruire au nom du climat, on oublie que le durable, c’est aussi ce qui a déjà fait ses preuves. Construire pour demain sans abîmer ce qui tient BALTARD ne sacralisait pas le passé. Il inventait un futur - mais un futur ancré dans la forme, dans la matière, dans la continuité du récit parisien. Aujourd’hui, on préfère le provisoire : un été, une expérimentation, une installation. Le temps long n’intéresse plus. Le patrimoine est vu comme un frein, non comme un socle. Et pourtant, c’est cette alliance du beau et de l’utile qui a fait la force de Paris. Ce que BALTARD avait compris, c’est que l’urbanisme est un langage, qu’il structure le quotidien et dit quelque chose de nous. Là où le Paris du XIXe siècle offrait des repères, celui d’aujourd’hui brouille tout. À vouloir faire de la ville un terrain d’idéologie, on oublie que c’est d’abord un espace à vivre, à aimer, à transmettre. Redonnons à Paris ce qu’on lui enlève trop souvent aujourd’hui : de la cohérence, de l’élégance, une vision d’ensemble. Honorer BALTARD, ce n’est pas regarder en arrière. C’est réapprendre à construire pour demain, sans abîmer ce qui tient encore debout.
- Tribune | Paris n’est pas une ONG : cap sur ses missions fondamentales !
TRIBUNE - Alors que de nombreuses subventions aux associations sont à nouveau à l'ordre du jour du Conseil de Paris de juillet, Catherine LÉCUYER (groupe Changer Paris) dénonce une dérive et appelle à recentrer l’action municipale sur son cœur de métier. Comme chaque année depuis 10 ans, la Mairie de Paris accorde en 2025 près de 270 millions d'euros de subventions à une kyrielle de plus de 2 500 associations. Rien ne saurait l'empêcher de continuer de dépenser sans compter, ni un budget rectificatif rendu obligatoire dès le mois de juin, ni une dette qui culmine à 9,3 milliards d'euros, ni un service de la dette qui dépasse 525 millions d'euros. Le temps est venu de tirer la sonnette d'alarme ! Afin d'assainir ses finances, la Ville doit maintenant faire le tri dans ses missions et se concentrer sur son cœur de métier : faire vivre la démocratie et les services publics de proximité. Bref, moins de superflu et plus d'essentiel ! La Mairie se prend pour une ONG militante Depuis plusieurs années, la municipalité parisienne semble oublier sa mission première : être une administration locale au service des habitants. À force de vouloir incarner des causes universelles - SOS Méditerranée, soutien à Gaza, sommets climatiques, coopérations décentralisées - elle agit de plus en plus comme une ONG. Ce mélange des genres est loin d'être anodin : une collectivité locale incarne l’intérêt général, là où une ONG ne défend que des intérêts particuliers, aussi nobles et légitimes soient-ils. Heureusement, une collectivité est elle aussi mue par un certain nombre de valeurs et d'idéaux. Mais elle les fait vivre concrètement sur le terrain, en rénovant les écoles, en garantissant la sécurité, en nettoyant les rues, en assurant l'accès au logement ou aux transports, etc. Ce n’est pas moins ambitieux. Aujourd'hui, la Ville de Paris finance donc des actions davantage symboliques qu’utiles : subventions sans lien avec les urgences locales, soutien à des causes extérieures et parfois bien lointaines, dépenses motivées par des postures idéologiques plus que par l’efficacité. Résultat : des dépenses et une dette qui explosent - cette dernière a déjà triplé depuis 2001 - sans que les Parisiens ne retirent parfois le moindre bénéfice de ces investissements. Opacité, clientélisme et gaspillage en question Chaque année, des centaines de millions d’euros sont versés à un tissu associatif dynamique mais dont une partie des financements échappe à toute logique. Subventions redondantes avec les services publics existants, absence de critères objectifs, manque d’évaluation : la gestion actuelle repose sur un modèle clientéliste, non concurrentiel, souvent déconnecté des compétences municipales propres. Des structures sont financées sans contrôle et même en contradiction avec le Contrat d'engagement républicain prescrit par la loi du 24 août 2021, notamment l'abstention de toute action portant atteinte à l'ordre public… De plus, à la différence de nombreuses grandes villes européennes, la Ville de Paris tend à reconduire telles quelles les subventions déjà allouées, sans appel à projets ni mise en concurrence. Cela nuit à la qualité du service, à la neutralité du service public, et à la bonne gestion des deniers des Parisiens. Servir les Parisiens, pas se servir de Paris Cette dérive n’est pas une fatalité ! Priorité doit être donnée au retour aux fondamentaux : urbanisme, propreté, petite enfance, sécurité locale, équipements et services publics, etc. Priorité doit être aussi donnée à l'évaluation du processus de subventionnement afin de restaurer de la transparence et de prévenir certains réflexes clientélistes ou militants. Bien sûr, je ne prétends pas que tout ce qui est subventionné serait inutile - parfois, d'ailleurs, la mission est tellement importante que la Ville de Paris ne devrait pas la sous-traiter à des associations... Mais j'affirme que tout ce qui est subventionné ne relève pas de la compétence municipale et ne sert pas toujours l'intérêt général de Paris et des Parisiens. Or, dans la conjoncture économique atone et le climat politique incertain que la Ville connaît, sans oublier la volatilité géopolitique, chaque euro doit être dépensé de façon utile, mesurée et justifiée. C’est ce cap que la Droite devra bientôt proposer aux Parisiens : une politique municipale moderne, digne et rigoureuse, recentrée sur les vrais besoins des Parisiens, à commencer par la sécurité, la propreté, l'environnement, la mobilité et le logement.
- L'essentiel du Conseil de Paris de juin 2025 - en moins de 5 minutes
Le dernier Conseil de Paris s'est tenu du mardi 3 au vendredi 6 juin . Je veux ici vous rendre très brièvement compte des débats et sujets les plus emblématiques à l'ordre du jour . Mes combats inspirent ! Je me félicite que plusieurs de mes combats locaux et parisiens aient été largement relayés au cours de ce Conseil de Paris : D'abord, la renaissance des marionnettes du théâtre de Guignol des Champs-Élysées a fait l'objet de 3 vœux différents , de la part des groupes "Changer Paris", "Les Républicains, les Centristes et Indépendants" et "MoDem et Indépendants". En conséquence, l'Exécutif municipal a déposé son propre vœu, par lequel il s'est engagé à financer la restauration du théâtre. Ce vœu a été adopté par le Conseil de Paris. De même, le projet d'une refonte ambitieuse et équilibrée d'Affelnet a fait l'objet de 2 vœux différents , de la part des groupes "Changer Paris" et "Les Républicains, les Centristes et Indépendants". L'Exécutif a réagi de façon dogmatique et sectaire en niant le problème de l'inaccessibilité des lycées de leur quartier pour certains collégiens des 1er, 2e, 3e, 4e, 8e, 9e en dépit d'excellents résultats scolaires , ainsi que l'opacité persistante des règles, qu'il s'agisse du barème complexe ou des algorithmes non publiés. Enfin, plusieurs amendements et vœux ont été déposés et défendus concernant les erreurs de "pastillage" des parcelles dans le cadre de la révision du Plan local d'urbanisme (PLU). A ce sujet, retrouvez ma tribune "mettons un terme à l'urbanisme municipal du dogme et de l'amateurisme" . Budget : les chiffres parlent, les masques tombent Les comptes 2024 ( ici et ici ) et le budget supplémentaire 2025 de la Ville de Paris ont confirmé que la gestion budgétaire municipale est en roue libre, sans la moindre vision ni réforme d'ampleur . L'Hôtel de Ville bricole et fait des économies dérisoires sans qu'aucune solution de fond ne soit envisagée. Pour la première fois, la section de fonctionnement est en déficit. En d'autres termes, la Ville de Paris n'a plus les moyens de payer ses dépenses quotidiennes et elle ne peut investir qu'en creusant encore plus sa dette. Se heurtant au mur de la réalité, l'Exécutif ne trouve rien de mieux que d'augmenter la pression fiscale , en augmentant hier la taxe foncière et aujourd'hui les frais de notaire. Les 270 millions d'euros de subventions versés chaque année aux associations illustrent le gaspillage de l'argent des Parisiens. Trop des actions et des projets subventionnés n'apportent rien, ou trop peu, aux Parisiens. Stop !
- Tribune | Mettons un terme à l’urbanisme municipal du dogme et de l'amateurisme
TRIBUNE | La Conseillère du 8e arrondissement Catherine LÉCUYER considère que la correction du Plan local d'urbanisme bioclimatique (PLUb) est la reconnaissance de la fragilité d'une démarche entachée de dogmatisme sur le fond et d'amateurisme sur la forme. Son encre à peine sèche, le PLUb adopté en novembre 2024 vire au cauchemar pour la Ville de Paris. Le Conseil de Paris doit adopter dès ce mois de juin une délibération pour corriger plusieurs emplacements réservés, espaces verts et prescriptions patrimoniales. Il faut dire que de nombreux propriétaires attaquent en justice les "pastilles" qui frappent leurs parcelles : erreurs grossières, contradictions internes au PLUb, projets purement irréalisables… Le "pastillage" apparaît pour ce qu'il est : une démarche ternie par le dogmatisme sur le fond - elle vise principalement les arrondissements de droite pour atteindre son objectif de 40%, voire 60%, de logements publics - et l'amateurisme sur la forme - avec un ciblage arbitraire de parcelles soudainement grevées de prescriptions d’urbanisme qui piétinent la cohérence urbaine, la faisabilité des projets et le droit de propriété. Idéologie et bricolage Une fois acté le principe de viser les arrondissements de droite, l'Hôtel de Ville a pastillé au "pifomètre", sans visite de terrain ni connaissance du bâti existant : cours d'immeubles privées, inaccessibles et non cessibles, soudainement transformées en "espaces verts à créer" sur plan ; bâtiments en parfait état fléchés pour devenir des équipements publics, sans aucune étude de faisabilité ni consultation des propriétaires ; immeubles d'habitation occupés pastillés pour du logement social alors qu'aucune transformation réaliste n'est envisageable… Ce pastillage à l'aveugle pour accélérer à marche forcée la politique municipale du logement social plonge les propriétaires dans une profonde insécurité juridique. Certains découvrent le sort de leur bien en consultant… le site de la Ville ! Dans son rapport de juillet 2024 , la commission d'enquête publique avait pourtant fustigé l'opacité des critères de sélection des pastilles, avec de nombreuses prescriptions "mal justifiées ou difficilement applicables", édictées à l'aveugle, et suggéré la suppression d'une centaine d'emplacements réservés. Elle s'était fortement élevée contre la chasse aux sorcières visant les établissements privés catholiques. Plusieurs écoles avaient en effet été pastillées pour du logement social ou des équipements publics, sans que la Ville ait mesuré l'impact dévastateur sur leur fonctionnement. La levée de boucliers médiatique et politique fut telle qu'elle dut retirer ses pastilles en urgence. Épée de Damoclès financière Sous le vernis de l'ambition écologique et sociale, le PLUb est un document instable, truffé de contradictions. La commission d'enquête elle-même avait posé des conditions drastiques à son approbation, exigeant la suppression des pastilles non nécessaires, inadaptées, disproportionnées ou inopérantes et une clarification impérative sur les parcelles sensibles. Plus grave encore, l'enquête publique avait déploré un dialogue quasi inexistant avec les riverains impactés, réclamant une concertation digne de ce nom et une transparence des intentions. Face aux restrictions dans l'utilisation de leur propriété, les propriétaires ne restent pas les bras croisés : nombre d'entre eux font jouer leur droit de délaissement et exigent de la Mairie de Paris qu'elle achète sous 2 ans leurs parcelles réservées. En pastillant tous azimuts, non seulement la Ville a créé inutilement une insécurité juridique potentielle dont l'effet réel est de dévaloriser ipso facto les parcelles pastillées, mais encore elle se place sous une épée de Damoclès financière puisqu'elle n'a pas les moyens d'assumer une généralisation de l'exercice du droit de délaissement par les propriétaires pastillés. A fortiori en l'état dégradé de ses finances ! Une révision complète des pastilles Les Parisiens n'attendent pas de leur Ville un urbanisme dogmatique et amateur, mais un cadre lisible, stable et juridiquement sûr de la transformation de Paris pour les décennies à venir. Il convient donc de redonner au PLU parisien sa vocation première : être un outil réglementaire et stratégique qui trace les perspectives du Paris des années 2030-2040… et non une carte à corriger régulièrement ! C'est pourquoi il faut prévoir une révision complète de l'ensemble des pastilles, notamment celles pour la création de logement social, trop souvent inadaptées et disproportionnées. C'est la condition sine qua non pour regagner la confiance des Parisiens et des propriétaires. La prochaine majorité municipale devra l'assumer pour rebâtir, enfin, un urbanisme crédible, durable et partagé.
- Lettre ouverte à la Maire de Paris | Pour que la magie de Guignol renaisse sur la plus belle avenue du monde
" Nous vous demandons, Madame la Maire, de ne pas laisser mourir cette scène discrète. De lui redonner les moyens d’exister. Et de permettre à Guignol, encore et toujours, de faire rire les enfants de Paris et d'ailleurs ." LETTRE OUVERTE - Catherine LÉCUYER, Alexandre JARDIN, Jean-François LEGARET et Alain MALRAUX appellent la Maire de Paris à redonner au théâtre de Guignol les moyens d'exister pour transmettre " la joie simple du spectacle vivant, l'émotion d'un moment partagé, la magie d'un rideau qui se lève ". Madame la Maire, Il existe à Paris, niché dans un recoin des jardins des Champs-Élysées, un lieu modeste en apparence, mais infiniment précieux pour la mémoire collective des Parisiens : le théâtre de Guignol des Champs-Élysées. Ce petit théâtre de plein air, à deux pas de la place de la Concorde, du rond-point des Champs-Élysées et de l’Arc de Triomphe, n’a ni le classement patrimonial ni les fastes des grands monuments. Et pourtant, il est de ces petits joyaux discrets, joyeux, enracinés dans la tradition populaire parisienne que l’on n’a pas le droit de laisser disparaître. Il est de ces petits joyaux discrets, joyeux, enracinés dans la tradition populaire parisienne que l'on n'a pas le droit de laisser disparaître. Car ce théâtre a vu défiler des générations de jeunes enfants sur ses bancs de bois depuis… 1818 ! Il a éveillé des rires, suscité des émotions et transmis, à sa manière, une part de la culture populaire française. Guignol, ce personnage facétieux né au XIXe siècle, n’est pas qu’un divertissement pour enfants : il est un héritage, un trait d’union entre les âges, un théâtre populaire au sens noble du terme . Aujourd’hui, ce lieu s’efface doucement, à l’ombre des grands projets urbains et des priorités patrimoniales , sans que personne ou presque ne s’en émeuve. Les monuments célèbres bénéficient, à juste titre, de la vigilance d’amoureux du patrimoine, d’institutions et de mécènes. Le théâtre de Guignol, lui, n’a pour protecteurs que ceux qui s’en souviennent encore. Or le sort de ce théâtre n’est pas anecdotique. Chaque lieu, aussi modeste soit-il, participe à l’identité sensible d’une ville. Il est un révélateur : il montre ce qu’on perd, à force de vouloir réinventer Paris sans ses Parisiens. Le renoncement à ces petits lieux du quotidien affaiblit plus sûrement l’âme de la capitale qu’on ne veut bien le croire . Ce n’est pas seulement un rideau qui tombe. C’est une part de notre mémoire qui s’efface, doucement, silencieusement. Un Paris sans Guignol, c’est un Paris qui oublie ce qu’il est . Restaurer ce théâtre, c’est refuser cette amnésie organisée. C’est offrir un sursaut. Un Paris sans Guignol, c'est un Paris qui oublie ce qu'il est. Restaurer ce théâtre, c'est refuser une amnésie organisée. C'est offrir un sursaut. Nous vous écrivons aujourd’hui pour que ce théâtre ne disparaisse pas dans l’indifférence. Pour qu’il soit reconnu comme un élément vivant du patrimoine parisien . Pour qu’il retrouve un souffle, une programmation, une attention municipale. Sauver ce théâtre, ce n’est pas seulement restaurer quelques planches. C’est préserver un lien entre Paris et ses habitants. C’est transmettre à nos enfants ce que d’autres enfants, avant eux, ont reçu en héritage : la joie simple du spectacle vivant, l’émotion d’un moment partagé, la magie d’un rideau qui se lève . Nous vous demandons, Madame la Maire, de ne pas laisser mourir cette scène discrète. De lui redonner les moyens d’exister . Et de permettre à Guignol, encore et toujours, de faire rire les enfants de Paris et d'ailleurs. Signataires : Catherine LÉCUYER , conseillère du 8e arrondissement de Paris Alexandre JARDIN , écrivain et habitant du 8e arrondissement Jean-François LEGARET , président de la Commission du vieux Paris Alain MALRAUX , homme de lettres, dramaturge, traducteur et habitant du 8e arrondissement
- Réunion publique avec Thibault de MONTBRIAL : oui, la sécurité sera bien un enjeu des prochaines élections !
Plus d'une centaine de personnes ont participé au "Dialogue" que j'ai organisé jeudi 15 mai au Maresquier avec Maître Thibault de MONTBRIAL sur le thème "La sécurité sera-t-elle un enjeu des élections municipales à Paris ?". Avant de donner la parole à mon invité, j'ai souhaité partager quelques chiffres pour comprendre les tenants et les aboutissants de la situation . Si l'on met de côté la "parenthèse enchantée" des Jeux olympiques, pendant laquelle les moyens exceptionnels mobilisés par l’État ont permis de maintenir l’ordre public, la délinquance reste " structurellement élevée " dans la capitale , selon les propres mots du Préfet de police de Paris. Certains actes de délinquance explosent même ! Entre avril 2024 et avril 2025, d'après les statistiques de la Direction territoriale de la sécurité de proximité (DTSP) de la Préfecture de police de Paris, les vols à main armée ont augmenté de 60% à Paris, les violences physiques de 11% à Paris et de 21% dans le 8e arrondissement, les violences sexuelles de 19% à Paris et de 44% dans le 8e, les vols à la roulotte de 3% dans Paris et de 8% dans le 8e, les destructions, dégradations et incendies volontaires de 4% dans Paris et plus de 111% dans le 8e ! J'ai ici une pensée pour Lola, Philippine et Elias, lâchement assassinés. J'ai ici une pensée pour Claire GÉRONIMO, violée rue Vézelay en 2023 en plein après-midi. J'ai enfin une pensée pour la famille récemment victime d'une spectaculaire tentative d’enlèvement par la criminalité organisée au cœur de Paris dans le 11e arrondissement ! Ces chiffres confirment que le 8e arrondissement n'est pas en reste . Nous l’avons encore vu le 7 mai avec les nombreuses dégradations et violences qui ont été commises dans le quartier des Champs-Elysées à la suite de la victoire du PSG. Je suis moi-même régulièrement intervenue ces dernières années afin de demander un "plan Marshall" pour la sécurité dans le quartier Ponthieu. La France et Paris ont besoin d’un sursaut d’autorité et de civisme , pour en finir avec la banalisation de la délinquance, la multiplication des zones de non-droit et tous ces comportements qui empoisonnent la vie quotidienne des Parisiens. C’est dans ce contexte que j'ai souhaité inviter Maître Thibault de MONTBRIAL , dont l’expertise sur les questions de sécurité intérieure est largement reconnue et qui apporte une voix essentielle au débat public sur les enjeux régaliens en France. M. de MONTBRIAL est un acteur engagé dans la réflexion stratégique sur la sécurité publique. Il préside le Centre de Réflexion sur la Sécurité Intérieure , le CRSI , qu'il a fondé, un think tank indépendant qui travaille sur les politiques publiques en matière de sécurité, de justice et de souveraineté. Ses analyses, souvent relayées dans les médias, sont toujours claires, argumentées, et reposent sur une connaissance fine du terrain et de l’appareil judiciaire. Il défend une approche lucide et républicaine des questions sécuritaires, tout en appelant à un renforcement des moyens alloués à la protection des citoyens. Avocat au barreau de Paris de profession, Thibault de MONTBRIAL est spécialisé en droit pénal et en sécurité intérieure . Il dirige un cabinet qui intervient notamment aux côtés des forces de l’ordre, des militaires et des victimes du terrorisme. Il a été l’avocat de nombreuses parties civiles dans les procès liés aux attentats terroristes les plus marquants survenus en France ces dernières années, parmi lesquels les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, l'attentat de Magnanville en 2016, l'attentat de Trèbes en 2018 au cours duquel est décédé le colonel Arnaud BELTRAME, l'attentat de la Préfecture de police de Paris en 2019 ou encore l’assassinat du professeur Samuel PATY en 2020. Je veux retenir de l'intervention de Thibault de MONTBRIAL et de ses réponses aux questions des participants les 10 principales observations, positions et recommandations suivantes : La sécurité ne devrait être ni de droite ni de gauche puisqu'elle est un besoin essentiel et prioritaire de tout être humain, à commencer d'ailleurs par les plus modestes qui en sont les premières victimes. L'explosion de la violence se caractérise par une violence qui se déclenche de plus en plus vite, avec une intensité de plus en plus élevée, pour des faits de plus en plus futiles . Il n'y a plus un seul endroit en France où l'on est en sécurité , même si l'insécurité est plus aiguë dans certains lieux. Paris est directement concerné par cette explosion de la violence compte tenu de la concentration de richesses, avec notamment une multiplication des enlèvements et des home-jackings. L'une des causes de cette explosion de la violence est "l'ubérisation" des équipes qui commettent ces violences à la "tâche" ou au "contrat" et pour quelques centaines ou milliers d'euros. La réponse pénale à la délinquance des jeunes doit être plus certaine, rapide et ferme , de sorte que le jeune délinquant rencontre une "butée" dès son 1er délit, avec une peine d'emprisonnement dès lors qu'il s'agit de violences et d'atteintes aux personnes. Il existe un lien de cause à effet entre l'immigration et la délinquance , comme les chiffres officiels l'attestent régulièrement. Le sondage commandé par le CRSI à l'Ifop en mars 2025 confirme que les maires des grandes villes de France tirent la sonnette d'alarme sur la sécurité. L'Etat doit maintenant " reprendre la main " en réaffirmant qu'il est seul dépositaire du monopole de la violence physique légitime. Il y a urgence ! Les citoyens français doivent eux aussi se mobiliser en ayant le courage de regarder lucidement l'évolution de la situation et de s'y opposer. Je tiens à remercier également Eric SCHAHL pour sa présence et son intervention au cours de notre réunion publique . Le Conseiller régional d'Île-de-France et Vice-président de la Commission sécurité a rappelé le volontarisme de la Région dans le domaine de la sécurité - qui ne relève pas directement de sa compétence. Valérie PÉCRESSE, Présidente de la Région Île-de-France, lui avait ainsi demandé en 2022 de mettre en place Île-de-France JusTIGe , l'Agence régionale des travaux d'intérêt général qui aide à lutter plus efficacement contre la récidive sur le territoire francilien. Eric SCHAHL a lui aussi insisté sur le fait que l'important dans une peine, tout particulièrement vis-à-vis des jeunes délinquants, est moins sa sévérité que sa certitude . A ma question "si vous étiez élu Maire de Paris, quelle serait votre première décision dans le domaine de la sécurité", Thibault de MONTBRIAL a répondu sans la moindre hésitation " armer la police municipale " . Je soutiens moi aussi l'armement létal (avec par exemple un revolver) de la police municipale pour sa sécurité et son efficacité. Avec le groupe Changer Paris, nous portons également une série de propositions concrètes et volontaristes, fondées sur les valeurs d’ordre, de justice et de responsabilité : Renforcer les effectifs de la police municipale . Généraliser les brigades d’intervention rapide , en capacité de traiter les urgences locales en temps réel. Densifier le réseau de caméras de vidéoprotection , y compris dans les bois de Boulogne et de Vincennes, où l’insécurité est réelle. Étendre l’intervention du GPIS (Groupement parisien interbailleurs de surveillance) à tous les arrondissements. Faire appel à des sociétés de sécurité privées pour surveiller les bâtiments sensibles ou publics et ainsi soulager les forces publiques. Plaider au niveau national pour des peines plus fermes et une tolérance zéro face à la délinquance du quotidien. Demander un durcissement de la politique migratoire , car insécurité et immigration illégale sont trop souvent liées.
- Affelnet : pour une refonte ambitieuse et équilibrée de la procédure après le jugement du Tribunal administratif
Une refonte ambitieuse d'Affelnet est nécessaire de sorte qu'une légitime discrimination sociale n'aboutisse plus à une inacceptable discrimination scolaire. Mise à jour du 21/05/2025 : le site web du Figaro a publié la tribune collective "Il faut réformer le logiciel Affelnet, dont les critères défient la logique et le mérite" , dont j'avais pris l'initiative auprès des élus de mon groupe Changer Paris. Les associations de parents d'élèves de six collèges parisiens - dont Chaptal, Condorcet et Gréard - ont obtenu gain de cause du Tribunal administratif de Paris qui a prononcé le 7 mai la suspension de l'exécution de la circulaire de la Rectrice de l'académie de Paris du 10 avril 2025 , laquelle précisait les procédures académiques d'orientation et d'affectation des élèves de collège vers les lycées à Paris pour la rentrée 2025. Ces associations avaient engagé une procédure de référé-suspension contre cette circulaire en plaidant l'absence de base légale de certains critères d'affectation (Indice de position social ou IPS, bonus, tirage au sort), l'opacité des règles (barème complexe, algorithmes non publiés), la violation du principe de loyauté administrative , tendant à l'arbitraire, et le défaut de concertation avec les associations de parents d'élèves. Après instruction accélérée de la requête selon une procédure contradictoire, le juge des référés a estimé qu'un doute sérieux pesait sur la légalité de la circulaire pour deux principales raisons : " la rectrice avait, par cette circulaire, modifié les districts de recrutement pour certains lycées de l’académie sans y associer le Conseil régional " et " la circulaire, diffusée avant la publication d’un prochain arrêté rectoral , n’avait pas respecté les prévisions de ce dernier ", notamment en ce qui concerne la zone de desserte des élèves de certains collèges. Je me réjouis de cette première victoire des associations de parents d'élèves dans leur combat pour faire entendre leur voix. Cette décision du Tribunal administratif de Paris doit maintenant être suivie d'une refonte ambitieuse de la procédure Affelnet, qui doit être plus équilibrée, de sorte qu'une légitime discrimination sociale n'aboutisse plus à une inacceptable discrimination scolaire ! L'ambition initiale de la plateforme Affelnet mise en place en 2021 était de favoriser la mixité sociale et scolaire, tout en facilitant l'affectation des collégiens dans les lycées publics, ainsi que sa transparence. Mais l'accès aux lycées de leur quartier est désormais devenu (quasi) impossible pour les collégiens des 1er, 2e, 3e, 4e, 8e, 9e et 17e arrondissements de Paris, en dépit d'excellents résultats scolaires, car ils ne bénéficient pas du bonus lié à l'IPS, comme c'est par exemple le cas pour les collégiens du 8e arrondissement qui souhaitent intégrer le lycée Chaptal ou le lycée Condorcet. La légitime recherche d'une plus grande mixité sociale et scolaire par la discrimination positive ne doit pas pour autant aboutir à la création d’une autre forme d'inégalité scolaire disproportionnée , ce qui est manifestement le cas lorsque certains collégiens ont accès à un large choix de lycées tandis que d'autres en sont de fait privés. L'impossibilité pour les collégiens scolarisés dans un établissement accueillant des élèves de milieu favorisé d'accéder aux bons lycées de leur quartier a aussi pour conséquence de stresser les parents et les élèves lancés dans une course à la sur-performance pour compenser l'absence du bonus de l'IPS, d'exercer une pression sur la notation des professeurs et de détourner vers le privé de plus en plus de bons élèves du public. De plus, si l'algorithme d'Affelnet utilise pour son calcul des critères géographiques, scolaires et sociaux, les résultats scolaires ne sont pris en compte que par tranches et non par points, avec des effets de seuil, comme l'ont rapporté des articles de presse , confirmant d’ailleurs l’opacité - persistante - de ce calcul algorithmique. J'avais moi-même défendu un vœu lors du Conseil du 8e arrondissement du 28 janvier 2025 pour que la Ville de Paris fasse améliorer la procédure Affelnet afin de restaurer une capacité de choix du lycée pour tous les collégiens dans leur quartier, en donnant plus de poids aux résultats scolaires dans son calcul algorithmique. Le 30 avril, j'étais aux côtés des associations de parents d'élèves pour demander la suspension de la circulaire du 10 avril 2025.













