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  • Bilan de mandat 2020-2025 : je tiens à vous rendre compte de mon action

    Cinq ans après le début de mon mandat de Conseillère du 8e arrondissement, je tiens à vous rendre compte de mon action et à la mettre en perspective . Élue de droite au sein du groupe Changer Paris, j’ai agi sans relâche pour faire entendre votre voix face à la majorité socialo-communiste d’Anne HIDALGO et Emmanuel GRÉGOIRE. Ce bilan résume les priorités sur lesquelles je me suis mobilisée depuis 2020, en restant au plus proche de vos attentes et de vos besoins. Redonner Paris aux Parisiens Après 25 ans de gestion à gauche, les Parisiens veulent un changement profond : une ville plus propre, plus sûre, plus fluide, respectueuse de son patrimoine, avec une gestion financière responsable, une police municipale armée et une mobilité intelligente. Pour y parvenir, la droite parisienne doit concilier ses valeurs de liberté, de responsabilité et de pragmatisme avec des solutions audacieuses pour relever les défis urbains du XXIe siècle. L’union de la droite et du centre est indispensable pour gagner Paris en 2026 et c’est pourquoi je soutiens pleinement Rachida DATI pour devenir la prochaine Maire de Paris. Un nouvel élan pour le 8e Les habitants du 8e n’attendent pas de grands débats idéologiques, mais des améliorations concrètes : plus de sécurité, de propreté, de protection pour le patrimoine et les familles, plus d’espaces verts et de pistes cyclables, et l’usage des nouvelles technologies pour faciliter la vie quotidienne. Mon objectif est de faire du 8e un arrondissement sûr et innovant, où la qualité de vie est une priorité. Refusons que notre arrondissement ne soit qu’une chambre d’enregistrement des décisions de l’Hôtel de Ville ! Des actions concrètes J’ai initié de nombreuses propositions utiles pour les habitants : suppression du “pastillage” du nouveau Plan local d’urbanisme (PLU), création d’un espace canin, mise en place du Pass Culture, sauvegarde du Théâtre de Guignol des Champs-Élysées, etc. Si la majorité a toujours rejeté mes idées au départ... elle les a souvent adoptées par la suite ! Pétitions et engagement citoyen Mes principales pétitions - comme ultimes “recours” - ont visé à améliorer l’environnement et le cadre de vie , à renforcer la sécurité, à moderniser les mobilités et préserver notre patrimoine. Mon engagement : agir concrètement pour que Paris et le 8e arrondissement répondent pleinement à vos attentes. Vous pouvez résolument compter sur mes convictions et sur mon énergie !

  • Réforme du mode de scrutin : désormais, chaque voix compte et est utile pour l'alternance à Paris

    MISE A JOUR du 7 août 2025 . Par sa décision n° 2025-892 DC du 7 août 2025 , le Conseil constitutionnel a confirmé la conformité à la Constitution de la loi visant à réformer le mode d’élection des membres du conseil de Paris et des conseils municipaux de Lyon et Marseille. La loi a été promulguée le 11 août 2025 . L’Assemblée nationale a définitivement adopté le 10 juillet la réforme modifiant le mode d’élection des membres du Conseil de Paris (ainsi que ceux de Lyon et Marseille). Les Parisiens pourront enfin élire directement leur Conseil municipal, le Conseil de Paris. Dès les élections municipales de 2026, ils voteront avec deux bulletins distincts : l’un pour élire les Conseillers d’arrondissement, lesquels élisent le Maire d'arrondissement, l’autre pour élire directement les Conseillers de Paris, qui élisent ensuite le Maire de Paris. La fin des distorsions territoriales Cette réforme met un terme aux distorsions territoriales qui, depuis la loi "Paris - Lyon - Marseille" (PLM) de 1982, biaisaient les campagnes électorales et démobilisaient les électeurs . La loi PLM favorisait une logique territoriale au détriment de l’égalité démocratique, créant des biais : un Maire de Paris pouvait être élu sans majorité de voix ou d’arrondissements, et tous les citoyens ne pesaient pas de la même manière dans le vote. Ce système encourageait des stratégies électorales ciblées sur certains arrondissements , selon leur orientation politique, rendant le scrutin inéquitable et focalisé sur des secteurs jugés “rentables” électoralement. Le mode de scrutin entraînait aussi un désintérêt chez les électeurs des arrondissements trop favorables ou trop défavorables à leur camp , car leur vote semblait inefficace pour influencer la composition du Conseil de Paris. La participation devient décisive Désormais, chaque voix compte pour l'élection du Conseil de Paris . La réforme garantit que chaque voix, peu importe l’arrondissement, a le même poids pour élire les 163 Conseillers de Paris, rendant l’élection du Maire de Paris plus démocratique et incitant à une participation accrue. Puisque chaque vote pèse pour élire le Maire de Paris, la mobilisation et la participation deviennent des enjeux décisifs . Les Parisiens inscrits sur une liste électorale ailleurs devront se réinterroger sur l’utilité de leur vote : désormais, voter à Paris est un levier concret pour améliorer leur quotidien et leur environnement local. J'appelle donc tous les Parisiens, tous les commerçants, entrepreneurs et artisans qui paient des impôts à Paris, à s'inscrire sur les listes électorales de la capitale, un geste simple et accessible en ligne . Si cette réforme était nécessaire, elle n'est bien sûr pas suffisante . La réforme seule ne garantit pas l’alternance politique, mais elle était indispensable pour restaurer l’équité démocratique et des élections plus justes. Elle marque un engagement fort pour une démocratie locale plus saine. Je veux saluer cette avancée démocratique : ce changement montre une volonté politique de renforcer la démocratie à Paris et de réduire le clientélisme. C’est une rare occasion de se réjouir d’un progrès parlementaire ! Tous rassemblés derrière DATI pour Paris L'alternance pour Paris ne se décrète pas, elle doit s'incarner. Cette incarnation a un nom : Rachida DATI . Elle mène de longue date l'opposition municipale au funeste duo Anne HIDALGO - Emmanuel GRÉGOIRE et à leur majorité dogmatique, sectaire et déconnectée. Elle s'est battue pour réformer la loi PLM, une promesse que tant d'autres avaient faite pour mieux l'abandonner. Ministre, maire, femme de terrain et d’autorité, Rachida DATI est une force qui peut rassembler au-delà de notre famille politique dans le respect des valeurs de la droite républicaine. L'heure n'est plus aux querelles de personnes. Il est temps de mettre de côté les vieilles rancœurs et les arrière-pensées. Notre crédibilité politique réside maintenant dans notre capacité à nous unir . C'est le respect de tous les engagements que nous avons défendus, ensemble, au Conseil de Paris et dans nos Conseils d'arrondissement. C'est notre devoir face à des Parisiens qui attendent des actes, pas des mots. Rachida DATI a l’expérience. Elle a la vision pour Paris et l'autorité ainsi que le courage pour la porter. La droite ne gagnera pas seule mais aucun projet d'alternance ne gagnera sans la droite . Il est temps pour elle d'ouvrir une nouvelle page unie, audacieuse et déterminée de son histoire collective, pour Paris et pour les Parisiens. La stratégie sans issue des manœuvres dilatoires Mi-juillet, plusieurs parlementaires de gauche et de droite ont saisi le Conseil constitutionnel pour contester la réforme du mode d’élection à Paris, Lyon et Marseille , invoquant divers arguments juridiques : l'atteinte à la sincérité du scrutin, au principe de libre administration des collectivités territoriales, au principe d'égalité ou encore au droit de vote et d'éligibilité des citoyens européens résidant en France... Mais derrière ces recours, nul n’est dupe ! Il faut voir surtout une volonté de préserver des intérêts établis...

  • Tribune (Valeurs Actuelles) | "La flamme du Soldat inconnu profanée, symptôme du mal-être français"

    La flamme du Soldat inconnu profanée. Cette tribune d'opinion a été publiée sur le site web de Valeurs Actuelles le 6 août 2025 . TRIBUNE. Un homme allume sa cigarette avec la flamme éternelle du Soldat inconnu. La scène choque jusqu'à l'Elysée. Pour Catherine LÉCUYER, conseillère Changer Paris du VIIIe arrondissement, ce geste sans revendication et l'absence de réaction des témoins sont les symptômes d'une France minée par le nihilisme. Un homme allume sa cigarette sur la flamme éternelle de la Tombe du Soldat inconnu, sous l’Arc de Triomphe. Ces quelques secondes d’une indécence abyssale disent tout d’un malaise français : la perte du sacré, le triomphe du relativisme et l’anesthésie collective des consciences. Ce n’est pas un simple fait divers. Ce n’est pas une incivilité de plus parmi les outrages ordinaires que le quotidien charrie. C’est un geste qui blesse la mémoire de ceux qui, hier, ont donné leur vie pour que nous puissions encore parler de liberté. C’est une profanation de notre histoire commune et de l’engagement de tous ceux qui, aujourd’hui encore, servent sous nos drapeaux. Cette profanation d’une flamme nous révèle beaucoup de ce que la France devient… Le vide du nihilisme Car cette flamme ne veille pas seulement sur les morts : elle veille aussi sur le sens du sacrifice qui inspire nos soldats et nos forces de sécurité. Ceux-là mêmes qui, dans l’ombre ou au front, acceptent de risquer leur vie pour que la Nation demeure. Cette profanation blesse et humilie tous les Français qui aiment leur pays. On s’indigne – à juste titre – de l’auteur de cet acte. Mais il faut aussi oser nommer l’indignité de ceux qui l’ont vu faire, sans un mot, sans un geste, sans un sursaut. Il faut regarder en face la passivité des témoins, symbole d’un peuple qui n’ose plus défendre ce qui le dépasse. Cet homme a allumé sa cigarette ; d’autres ont allumé leur caméra ; personne n’a allumé le feu du refus. Cette lâcheté est le reflet d’un peuple anesthésié. Le plus glaçant est encore ailleurs : il n’y a pas eu la moindre revendication. Aucun discours, aucun prétexte, même absurde. Rien. Pas même une révolte. Seulement le vide du nihilisme. Un geste gratuit, désespérément creux, symptomatique d’une époque qui ne croit plus en rien, ne respecte plus rien. Le néant. Certains se rassureront en parlant d’un « acte isolé ». Mais rien n’est plus faux. Ce geste est le fruit d’un long processus de déconstruction : celui qui fait croire qu’aucun symbole n’est sacré, qu’aucun interdit n’est légitime, qu’aucune autorité n’a le droit de rappeler ce qu’on doit respecter. C’est le fruit amer du relativisme moral. Retrouvons le courage du respect Ce « tout est permis » omniprésent dans nos écoles, nos débats, nos médias, a un coût : l’effacement du sentiment d’appartenance et l’avènement du sentiment d’impunité. Aujourd’hui, profaner un lieu de mémoire ne suscite plus l’effroi, mais des haussements d’épaules. Demain, plus rien ne fera barrage à l’ensauvagement du quotidien. La profanation de la flamme éternelle n’est pas seulement un affront aux morts : elle est le signe avant-coureur de la dissolution du lien qui nous unit. Rappeler que certains symboles sont intangibles n’est pas une crispation rétrograde. Bien au contraire, c’est une exigence salutaire. Transmettre à nos enfants autre chose qu’un champ de ruines mémorielles suppose de dire que tout ne se vaut pas. Un peuple qui ne protège plus ses symboles est un peuple prêt à renoncer à se protéger lui-même. Oui, il faut des sanctions exemplaires contre cet individu. Mais il faut surtout retrouver le courage collectif d’oser dire que le respect est une exigence, non une option. Qu’il existe, par-dessus tout, le respect dû à ceux qui sont tombés, à ceux qui veillent, et à tous ceux qui continuent d’aimer la France. Vite, retrouvons le courage du respect !

  • Pétition | Vite, privatisons la collecte des ordures ménagères !

    Au moins une fois par an, Paris est envahi par les déchets . Nos trottoirs deviennent des dépotoirs à ciel ouvert : poubelles éventrées, jus nauséabonds, rats qui pullulent… C'est une image de désolation, indigne de notre capitale ! Pourquoi cette situation récurrente ? La réponse est simple : la culture de la grève chez les éboueurs parisiens et la lâcheté politique de la Mairie de Paris ! Obsédée par son image soi-disant "sociale", Anne HIDALGO sacrifie la propreté, la santé et la sécurité des Parisiens sur l'autel de l'idéologie. Ce fut encore le cas fin juillet 2025 avec la grève des conducteurs de bennes à ordures , en réaction à la suspension de l'un des leurs impliqué dans l'accident dramatique qui a récemment coûté la vie à un enfant de 3 ans dans le 12e arrondissement, avec pour revendication les conditions de travail et la pénibilité. Ces grèves à répétition sont inacceptables car leurs conséquences sont gravissimes ! Notre cadre et notre qualité de vie sont dégradés. L'image de Paris est salie. Et c'est un danger direct pour notre santé, une menace d'épidémies et un risque accru d'incendies. Combien de temps allons-nous encore tolérer cela ? L'urgence est à l'action ! C'est pourquoi je renouvelle mon appel clair, fort et urgent : il est temps de privatiser la collecte des ordures ménagères ! La Mairie du 8e et la Mairie de Paris doivent prendre leurs responsabilités et agir. Commençons par le 8e arrondissement puis étendons cette solution à tout Paris ! Vous aussi, faites entendre votre voix ! Si, comme moi, vous refusez de voir Paris aussi souvent noyé sous les ordures, si vous exigez un service de la propreté efficace et respectueux des Parisiens, alors agissez ! Signez la pétition. Ensemble, exigeons un Paris propre et sûr !

  • Paris a surtout besoin d'un service public fiable de la piscine municipale !

    Oui, nos villes doivent se réapproprier leurs fleuves . Oui, la qualité de l'eau est un enjeu majeur. Mais dès mai 2024, j'avais tiré la sonnette d'alarme . Dans une tribune prémonitoire, "Un plongeon qui valait 1,4 milliard" , je dénonçais la course effrénée de la Maire de Paris pour rendre la Seine baignable avant les Jeux Olympiques. Un pari risqué, coûteux et vulnérable aux caprices de la météo. Aujourd'hui, mes craintes sont confirmées . Le 6 juillet 2025, à peine 24 heures après l'ouverture officielle de la baignade, c'est la douche froide. La Seine est interdite pour cause de pollution, victime des orages. Le fameux "Plan baignade" à 1,4 milliard d'euros, censé moderniser notre système d'assainissement, a montré ses limites dès la première grosse averse. Ce que nous redoutions est arrivé : la réalité a rattrapé la promesse . Ce plongeon, symbole d'une reconquête fluviale, est devenu la preuve d'un pari politique fragile, exorbitant et déconnecté des vrais besoins des Parisiens. Car pendant que la baignade dans la Seine est suspendue, une dizaine de nos 41 piscines municipales sont fermées pour maintenance, et ce tout l'été ! Les familles parisiennes, celles qui ne partent pas en vacances, sont ainsi privées de points de fraîcheur vitaux en pleine canicule. C'est inacceptable ! Je dénonce cette contradiction flagrante dans la hiérarchie des priorités municipales : d'un côté, une promesse politico-médiatique à 1,4 milliard d'euros pour quelques semaines d'une baignade incertaine dans le fleuve ; de l'autre, nos équipements de proximité, utiles toute l'année, mais qui sont délaissés au point de devenir inutilisables quand on en a le plus besoin. Ce projet secondaire de baignade dans la Seine aurait dû attendre. Il aurait même pu être ainsi plus solide, plus durable, plus crédible. Paris n'a pas besoin d'un nouveau symbole. Paris a besoin d'un service public de la piscine municipale à la hauteur pour répondre aux besoins et aux attentes des Parisiens ! Une baignade interdite à la moindre pluie, des piscines fermées en plein été : c'est l'histoire d'un été parisien absurde de plus, un été qui fait plouf… Vous pouvez compter sur mes convictions et sur mon énergie pour contribuer à ce que ce soit le dernier.

  • Questionnaire | Ensemble, plaçons la famille au cœur de nos priorités à Paris et dans le 8e !

    Paris perd continuellement des habitants, notamment des familles , qui fuient une ville devenue trop chère et moins accueillante. Le cadre de vie se dégrade : insécurité, saleté, nuisances, manque d’espaces verts et logements inadaptés rendent l’installation des familles difficile. La politique de logement social ne répond pas à leurs besoins. Les services publics se détériorent malgré une fiscalité croissante : pénurie de places en crèche, manque d’animateurs à l’école, accès limité à la culture et au sport. Le mérite scolaire est éclipsé par une vision dogmatique de la mixité sociale. Paris manque d’une vraie politique familiale, pensée pour tous les foyers . L’Exécutif parisien privilégie une population mobile et temporaire, au détriment des familles qui s’enracinent dans la ville. Je veux remettre les familles au centre des priorités : sécurité, logements adaptés, soutien à la parentalité, environnement scolaire de qualité et services publics renforcés. Vos réponses à ce questionnaire sont essentielles pour construire un Paris et un 8e arrondissement à hauteur de famille !

  • Un espace vert rue de Constantinople pour adapter le quartier aux vagues de chaleur

    Saviez-vous que Paris est la capitale européenne la plus mortelle en cas de grande chaleur ? Une récente étude du Lancet le confirme. Chaque année, 400 décès directement liés à la chaleur endeuillent notre ville. Ce sont nos aînés, nos enfants, les personnes malades ou sans abri qui en souffrent le plus. Paris est particulièrement vulnérable . Sa densité urbaine, ses immeubles haussmanniens et une population âgée souvent isolée y contribuent. Mais il y a aussi une autre réalité : la ville ne s'est pas suffisamment adaptée. Pire, contrairement à ce qu'elle prétend, Anne HIDALGO a davantage bétonné qu'elle n'a végétalisé ! Pourtant, végétaliser massivement notre capitale est une solution essentielle pour faire face aux vagues de chaleur . À côté de l'isolation des bâtiments et des toitures, de la création d'îlots de fraîcheur et d'ombrières, les espaces verts sont indispensables. La gauche nous avait promis que chaque Parisien habiterait à moins de 500 mètres d'un jardin. Une promesse, hélas, non tenue… Paris est très loin d'être une ville-jardin comme Berlin, Londres ou Rome ! Je suis aujourd'hui devant la parcelle en friche du 25-27 rue de Constantinople. C'est un quartier qui manque cruellement d'espaces verts . Le Parc Monceau et le Square Marcel Pagnol sont à plus de 700 mètres à pied. C'est pourquoi je propose d'y créer un nouvel espace vert. Le nouveau Plan Local d'Urbanisme bioclimatique encourage justement le développement d'espaces verts en cœur d'îlot . De plus, au vu des contraintes environnementales et sanitaires de cette parcelle, il serait judicieux d'y envisager des aménagements pour des usages temporaires plutôt que permanents. Et le meilleur dans tout ça, compte tenu des finances municipales ? La création d'un espace vert est l'une des solutions les moins coûteuses pour améliorer la qualité de vie de ce quartier. Alors, agissons ensemble ! Si vous aussi, vous soutenez la création d'un espace vert au 25-27 rue de Constantinople, je vous invite à signer ma pétition en ligne dédiée . Ensemble, agissons pour un Paris plus vert et plus résilient face aux défis climatiques !

  • Lettre ouverte aux parlementaires de la droite et du centre réunis le 24 juin pour trouver un compromis sur la révision de la loi PLM

    Si le texte de compromis est rejeté par l’une ou l’autre assemblée, il y a échec de la procédure de conciliation. Le Gouvernement a alors la possibilité de donner le dernier mot à l’Assemblée nationale. Cette procédure comporte 3 étapes : nouvelle lecture par l’Assemblée, nouvelle lecture par le Sénat et lecture définitive par l’Assemblée. Mise à jour du 24 juin 2025 : après l'échec de la commission mixte paritaire du 24 juin, le Gouvernement a inscrit une nouvelle lecture à l'ordre du jour du Parlement, le 7 juillet à l'Assemblée nationale puis le 10 juillet au Sénat. Si besoin, une lecture définitive par l'Assemblée nationale pourrait se tenir le 11 juillet, dernier jour de la session extraordinaire du Parlement. Mesdames et Messieurs les Parlementaires, Ce 24 juin, vous êtes appelés à trouver un compromis sur la révision de la loi PLM (Paris-Lyon-Marseille), texte fondateur d’un mode de scrutin profondément inéquitable pour les citoyens parisiens, lyonnais et marseillais. Il ne s’agit pas d’un simple ajustement institutionnel, mais d’ un enjeu de justice démocratique et de clarté républicaine . Depuis plus de deux décennies, Paris subit une mauvaise gestion idéologique qui a causé un endettement massif, l’explosion des dépenses de fonctionnement, la fuite des classes moyennes et des familles, une insécurité croissante et une détérioration évidente de la qualité de vie. Les Parisiens n’ont plus le sentiment d’être écoutés ni représentés équitablement. La droite et le centre, qui ont depuis longtemps porté la revendication d’une réforme de la loi PLM, se trouvent aujourd’hui face à un moment de vérité . Les électeurs ne comprendraient pas que cette promesse historique soit abandonnée au moment même où une majorité nationale pourrait enfin permettre sa mise en œuvre. La fidélité aux engagements doit primer sur toute forme de calcul politique à courte vue ! En créant des élus d'arrondissement et des secteurs électoraux dans la loi PLM de 1982, le législateur qui vous a précédé avait privilégié une logique territoriale sur une logique démocratique. Il en a résulté des distorsions territoriales de la démocratie locale . Première distorsion territoriale : un Maire de Paris peut être élu en étant minoritaire en voix et / ou minoritaire en arrondissements remportés . Ce mode de scrutin favorise dès lors les campagnes électorales fondées sur une stratégie de sectorisation et de mobilisation d'une géographie et d'un camp, avec des arrondissements "à mobiliser", d'autres "à basculer", d'autres encore "à délaisser", suivant qu'ils sont plus ou moins favorables aux candidats. Seconde distorsion territoriale, la plus préjudiciable d'un point de vue démocratique : les citoyens n'ont pas tous "la même voix au chapitre" électoral . La voix d'un Parisien qui vote pour la liste perdante d'un arrondissement, ou bien qui vote pour la liste largement gagnante d'un arrondissement, sera peu ou pas représentée au Conseil de Paris. Elle est "perdue". C'est l'exemple classique d'un électeur de droite qui peut légitimement hésiter à voter dans un arrondissement largement acquis à la droite (son vote ne permettra pas de gagner un Conseiller de Paris de droite supplémentaire...) comme dans un arrondissement largement acquis à la gauche (son vote ne suffira pas à gagner un Conseil de Paris de droite). Ce raisonnement vaut bien sûr pour la gauche, ainsi que pour Lyon et Marseille. L'intérêt à voter étant moindre pour ces électeurs localement "trop minoritaires" ou "trop majoritaires", un effet démobilisateur entraîne une abstention plus élevée que la moyenne pour les élections municipales. Réformer la loi PLM, c’est adresser un message fort à cet électorat : votre voix compte, votre engagement est utile, l'alternance est possible . Soyons clairs : cette réforme ne sera pas suffisante pour permettre l'alternance politique à droite que les Parisiens attendent et méritent. Mais elle est nécessaire. Elle constitue une première étape, indispensable, pour rétablir l’équité démocratique et permettre enfin aux Parisiens d’espérer un changement de cap. Pour Paris, le 24 juin peut marquer un tournant . Il peut être le jour où la droite et le centre auront tenu parole, où les principes auront prévalu sur les petits arrangements, et où la capitale aura enfin une chance de se redresser. Faites le choix des convictions. Faites le choix de plus de démocratie et moins de clientélisme pour Paris et pour les Parisiens.

  • Retour sur les Assemblées plénières des Conseils de quartier du 8e arr. du printemps 2025

    La carte des 7 Conseils de quartier du 8e arrondissement. Les sept Conseils de quartier du 8e arrondissement ont tenu leurs Assemblées plénières du printemps 2025 du lundi 28 avril au lundi 2 juin . Vous trouverez ci-après un compte rendu synthétique de ces réunions . Tenues en présence d'un public la plupart du temps clairsemé, ces Assemblées plénières ont été l'occasion d'une présentation des principaux projets d'aménagement de l'espace public en cours et à venir, ainsi que d'un bilan local de l'activité de la police municipale. Sommaire Les informations et sujets communs à plusieurs Conseils de quartier Conseil de quartier Hoche-Friedland Conseil de quartier Europe Conseil de quartier Saint-Augustin Conseil de quartier Monceau Conseil de quartier Elysée-Madeleine Conseil de quartier Triangle d'or Conseil de quartier Saint-Philippe-du-Roule Les informations et sujets communs à plusieurs Conseils de quartier Une brève présentation a été faite du rapport de la Chambre régionale des comptes "Ville de Paris - Les terrasses implantées sur le domaine public" . Le 8e arrondissement accueille sur son domaine public 1 400 des 28 000 terrasses autorisées à Paris, soit 5%. S'il n'accueille pas le plus de terrasses, le 8e possède le ratio superficie / habitant le plus élevé de la capitale avec 37 m² de terrasses par habitant. La piscine du centre sportif Jacqueline Auriol sera fermée le 20 juin ainsi que - et surtout - l'intégralité des mois de juillet et août  afin de réaliser une opération de maintenance. La piscine sera fermée en juillet et août, période sans groupes scolaires ni créneaux associatifs. Compte tenu du nombre croissant de campements et de tentes dans l'arrondissement, vous trouverez ci-après des informations utiles sur les personnes à la rue et les modalités de signalement . Informations sur les personnes à la rue et les modalités de signalement. Conseil de quartier Hoche-Friedland La carte du Conseil de quartier Hoche-Friedland. L'Assemblée plénière du Conseil de quartier Hoche-Friedland s'est tenue le 28 avril à l'école Louis de Funès. L'Assemblée plénière du Conseil de quartier Hoche-Friedland s'est tenue le 28 avril à l'école Louis de Funès. Vous trouverez ici la présentation des projets d'aménagement locaux en cours et à venir et ici la présentation du bilan de l'activité locale de la police municipale . Conseil de quartier Europe La carte du Conseil de quartier Europe. L'Assemblée plénière du Conseil de Quartier Europe s'est tenue le 6 mai à l'école maternelle Moscou. L'Assemblée plénière du Conseil de Quartier Europe s'est tenue le 6 mai à l'école maternelle Moscou. Alors que ce Conseil de quartier faisait jusqu'à présent "salle comble", à peine une dizaine de personnes ont participé le 6 mai. Vous trouverez ici la présentation des projets d'aménagement locaux en cours et à venir et ici la présentation du bilan de l'activité locale de la police municipale . L'essentiel de la réunion a été consacré à la 2nde phase du projet d'aménagement de la rue de Saint-Pétersbourg , laquelle avait fait l'objet d'une première présentation lors de la précédente Assemblée plénière du 4 décembre 2024 . Au lieu du 1er semestre initialement prévu, les travaux de la 2nde phase devraient finalement démarrer en août pour s'achever au début de l'automne. Pour mémoire, la réalisation du projet était dès l'origine prévue en 2 phases, l'une avant les JO et l'autre après. Les trottoirs vont être élargis , du côté des numéros pairs ou du côté des numéros impairs suivant les sections de la rue. Le trottoir sera notamment élargi au droit de l'église Saint-André de l'Europe. Des plateaux surélevés vont être créés pour sécuriser les traversées piétonnes aux intersections avec les rues de Florence et de Berne. Les passages pour piétons de la place de Dublin vont être eux aussi sécurisés. Le couloir de bus montant va être affiché comme tel, permettant aux riverains d'y accéder pour la dépose et la reprise de personnes ou de marchandises . Cette option finalement retenue permet de ne pas lister les nombreuses exceptions " sauf bus, vélos, livraisons, taxis et véhicules de propreté ", liste qui aurait encouragé un trafic de transit non souhaité. Les représentants de la Mairie du 8e ont rappelé que tout riverain de la rue de Saint-Pétersbourg qui se fait sanctionné par la vidéo-verbalisation pendant qu'il charge ou décharge son véhicule au droit de son domicile peut faire annuler son amende en prouvant sa qualité de riverain. Je m'en félicite. J'étais moi-même intervenue à de nombreuses reprises pour que la Ville garantisse le droit d'accès des riverains à leur domicile avec leur véhicule , après que plusieurs habitants résidant sur le trottoir pair de la rue de Saint-Pétersbourg, du côté du nouveau contresens "bus", m'aient saisie car ils ne pouvaient plus accéder à leur domicile avec un véhicule, même pour un simple arrêt de chargement ou déchargement, sans encourir le risque d'une contravention. Depuis le tronçon Sud de la rue de Turin, il sera désormais interdit de tourner à droite pour rejoindre le tronçon Nord de la même rue , de sorte de prévenir le risque d'un trafic de transit dans le quartier. Les cheminements cyclables sur la partie Nord de la place de Dublin vont être revus afin de réduire le risque de conflit entre les piétons et les cyclistes sur les rues de Turin et Clapeyron. Nous avons appris la présence d'une caméra de vidéo-verbalisation installée sur la place de Dublin. Enfin, l'arrêt de bus va être repositionné au droit du n°43 de la rue de Saint-Pétersbourg. Je maintiens l'une des craintes déjà exprimées par les participants en décembre dernier : celle que l'élargissement du trottoir du côté impair dans la partie Nord de la rue de Saint-Pétersbourg empêche les voitures en provenance de la place de Clichy de doubler les bus à l'arrêt , accentuant ainsi l'embolie existant déjà en provenance de la place Clichy. Conseil de quartier Saint-Augustin La carte du Conseil de quartier Saint-Augustin. L'Assemblée plénière du Conseil de quartier Saint-Augustin s'est tenue le 14 mai à la Mairie du 8e arrondissement. Vous trouverez ici la présentation des projets d'aménagement locaux en cours et à venir et ici la présentation du bilan de l'activité locale de la police municipale . Les travaux de la "rue aux écoles" rue de Naples sont en voie d'achèvement. Ceux de la "rue aux écoles" rue du Rocher , entre la rue de Vienne et la rue de Laborde, devraient démarrer en août. Le projet de "rue aux écoles" rue de Monceau , sur sa partie haute, est toujours bloqué en raison de l'opposition de l'Architecte des bâtiments de France. Le projet de "rue aux écoles" rue du Rocher. S'agissant de l'avenir de la parcelle en friche des 25-27 rue de Constantinople, la Maire du 8e arrondissement a récemment adressé un courrier aux riverains , accompagné du rapport d'expertise "synthèse de données environnementales et calcul sanitaire, analyse critique des interprétations émises" demandé par Elogie-Siemp pour l'ancien garage automobile du 25-27 rue de Constantinople. De mon côté, j'ai réussi à obtenir non sans mal l'avis émis le 19 mars 2024 par l'Agence régionale de santé (ARS) d'Île-de-France au Directeur de l'urbanisme de la Ville de Paris . A la lecture de ces documents, les différentes mesures tendent à démontrer que le risque de pollution est plutôt faible et contenu . Autrement dit, l'ARS a réalisé une interprétation stricte des campagnes de mesures pour s'opposer au projet initial d'une école et de logements. Dans ces conditions, je maintiens ma demande originelle de création d'un espace vert sur la parcelle des 25-27 rue de Constantinople , a minima dans l'intervalle des travaux de la création d'un EHPAD, si c'est ce projet qui devait finalement aboutir. La rénovation de l'aire de jeux du square Marcel Pagnol doit être terminée à la fin de l'année . D'un montant de 90 000 €, cette rénovation de l'aire de jeux créée en 2008 sera adaptée pour les enfants en situation de handicap. Dans le cadre du budget 2026, des crédits pourraient être mobilisés pour la réalisation de travaux sur les serrureries, les grillettes et les portails des entrées Vienne et Laborde, de sorte d'empêcher les intrusions nocturnes. Le tourner à gauche depuis le boulevard Haussmann vers l'avenue de Messine le long de la place du Pérou devrait être bientôt rétabli . Je m'en réjouis puisque je m'étais mobilisée sur ce dossier par des courriers et une question orale lors de notre Conseil du 8e arrondissement du 5 novembre dernier . Conseil de quartier Monceau La carte du Conseil de quartier Monceau. L'Assemblée plénière du Conseil de quartier Monceau s'est tenue le 21 mai à l'école primaire Fénelon. L'Assemblée plénière du Conseil de quartier Monceau s'est tenue le 21 mai à l'école primaire Fénelon. Vous trouverez ici la présentation des projets d'aménagement locaux en cours et à venir et ici la présentation du bilan de l'activité locale de la police municipale . La végétalisation de la rue de Monceau est en cours . 15 arbres ont été plantés, 7 jardinières ont été installées et 55 arceaux vélos ont été posés. Les travaux pourront être achevés lorsque le chantier du 52 rue de Monceau sera lui-même terminé. La rénovation des grilles extérieures, des portails monumentaux et des grilles intérieures (déplombage, remise en peinture, rénovation des dorures, remise en état des éclairages) du parc Monceau a démarré avec la phase de diagnostic, en cours. 400 000 € ont été provisionnés pour les études et les travaux préparatoires. La phase des travaux sera financée avec le recours au mécénat sous l'égide de la Fondation du Patrimoine. Je me réjouis que les choses avancent, même si j'aurais préféré un calendrier accéléré . La reprise du mur de soutènement de la piste à patins et la réfection des marches du rocher sont prévues au cours de ce mois de juin. La réfection de la chaussée de l'avenue Ruysdaël et la mise aux normes du stationnement ont été réalisées. Le renouvellement de la chaussée de l'avenue Van Dyck et la reprise de ses pieds d'arbres ont aussi été réalisés. Concernant les premières semaines d'expérimentation d'un espace de liberté pour les chiens sans laisse au parc Monceau , la Mairie du 8e arrondissement les a qualifiées de " positives ". L'expérimentation devrait s'achever le 30 juin. Pour ma part, je continue de plaider pour la création d'un espace canin . Un projet de sécurisation du tronçon de la rue de Monceau entre la rue de Courcelles et le boulevard Haussmann est envisagé afin de répondre à une demande présentée comme celle des parents d'élèves . En effet, l'étroitesse et l'encombrement des trottoirs obligent parfois à cheminer sur la chaussée alors que la rue en descente favorise la vitesse et qu'elle génère par ailleurs un trafic de transit en tant qu'itinéraire malin. La proposition d'aménagement est la suivante : fermeture de la rue au droit de l'école, fonctionnement en double impasse de chaque côté de l'école, suppression du stationnement afin de permettre la circulation à double sens, les riverains conservent leurs accès habituels, les livraisons et la dépose des taxis sont toujours possibles, les barrières au droit de l'école peuvent être librement manœuvrées par les riverains. Le calendrier serait le suivant : une expérimentation dès la rentrée 2025 puis un retour d'expérience et une réflexion avec les riverains pour élaborer un aménagement définitif - avec une végétalisation sous réserve des contraintes de sol. Le projet d'aménagement de la place de Narvik a été quant à lui retoqué par l'Architecte des bâtiments de France en raison du positionnement des arbres. A noter : de plus en plus d'usagers de l'espace public se plaignent de sa "privatisation" , tantôt par des coachs sportifs qui l’utilisent comme un terrain de sport, tantôt par des écoliers d'établissements privés qui en ont l'usage d'une cours de récréation. Conseil de quartier Elysée-Madeleine La carte du Conseil de quartier Elysée-Madeleine. L'Assemblée plénière du Conseil de quartier Elysée-Madeleine s'est tenue le 22 mai à l'école élémentaire Surène. Vous trouverez ici la présentation des projets d'aménagement locaux en cours et à venir et ici la présentation du bilan de l'activité locale de la police municipale . Le projet lauréat pour le réaménagement de la place de la Concorde a été retenu à l'unanimité du jury moins 1 voix . Les symétries de la place, issues des aménagements menées par GABRIEL au 18e siècle, puis par HITTORFF au 19e siècle, seront enfin consolidées. Les éléments fondant l'identité de la place seront tous restaurés  : les 6 guérites qui n'ont pas encore été restaurées en 2023, les colonnes rostrales (2 seront recréées) et les balustrades (les morceaux détruits seront reconstruits). Les réverbères seront réimplantés  suivant le plan de 1835. Près de 3 hectares vont être végétalisés  pour diminuer l'effet "îlot de chaleur" sur la place : la végétalisation fera baisser de 7 à 8 degrés la température au sol. Les fossés-jardins vont être recréés , sans être toutefois aussi profonds qu'originellement en raison de l'encombrement du sous-sol. L'emprise des anciens parterres sera transformée en pelouses. Une charte pour le bon usage et entretien des pelouses sera établie  avec la volonté de limiter les occupations à celles qui s'inscrivent dans le cadre de la place, à savoir le Tour de France et le Défilé militaire du 14 juillet. Depuis l'origine du projet, je demande l'interdiction des occupations événementielles commerciales de la place de la Concorde. J'espère donc que la fan zone Roland-Garros qui a été récemment installée sur la place de la Concorde était la dernière occupation événementielle indésirable du site... Le budget de l'opération  est estimé à 38 millions € HT. Des fouilles étant toujours en cours, les travaux seront menés entre 2027 et 2030 . Les nuisances sonores et vibratoires générées par le passage des Roissybus rue des Mathurins ont été évoquées . Malgré de nombreuses démarches effectuées entre 2015 et 2023 (notamment auprès du service clientèle de la RATP, de la Mairie du 8e arrondissement et par des représentants des Conseils de quartier), aucune mesure correctrice n’a été apportée à ce jour. En mars 2023, une solution avait pourtant été discutée : la pose d’un ralentisseur ou d’un plateau surélevé en amont immédiat du carrefour, afin d’obliger les conducteurs à ralentir dès le début de la rue. De mon côté, je suis montée au créneau en écrivant un courrier au Directeur de RATP Réseaux de surface . Conseil de quartier Triangle d'or La carte du Conseil de quartier Triangle d'Or. L'Assemblée plénière du Conseil de quartier Triangle d'Or s'est tenue le 26 mai à l'école Robert Estienne. L'Assemblée plénière du Conseil de quartier Triangle d'Or s'est tenue le 26 mai à l'école Robert Estienne. Vous trouverez ici la présentation des projets d'aménagement locaux en cours et à venir et ici la présentation du bilan de l'activité locale de la police municipale . Les participants ont exprimé avoir été très choqués par les violences urbaines et les troubles à l'ordre public qui ont suivi la demi-finale de football de la Ligue des Champions le 7 mai dans le quartier des Champs-Élysées . Bien qu'elles se soient déroulées à Munich, la finale et la victoire du PSG n'en ont pas moins donné lieu à de nombreuses violences, atteintes aux biens, agressions de policiers, actes de pillage et de vandalisme à Paris, commis par des bandes organisées et des jeunes délinquants, notamment sur l’avenue des Champs-Élysées, rue La Boétie, avenue George V, rue de Ponthieu... Le bilan est lourd : 4 commerces pillés, une vingtaine de magasins vandalisés et 570 interpellations sur l'ensemble du week-end des 31 mai et 1er juin, un policier gravement blessé. C'est pourquoi, après avoir publié une tribune dès le 8 mai , j'ai déposé un vœu que je défendrai lors de notre Conseil du 8e arrondissement le 17 juin pour que la Préfecture de police et la Ville de Paris mettent un terme aux troubles à l’ordre public récurrents dans le secteur des Champs-Élysées . Il est temps de restaurer l’autorité de la République dans la capitale ! La rue Christophe Colomb  devrait faire prochainement l'objet d'un aménagement de type "rue aux écoles" au droit de l'école Saint-Pierre de Chaillot. Enfin, les travaux de sécurisation de la place du Canada pour les cyclistes , décidés à la suite d'un accident mortel survenu en janvier 2024, devraient être réalisés durant l'été. Le projet d'aménagement de sécurisation de la place du Canada. Conseil de quartier Saint-Philippe-du-Roule La carte du Conseil de quartier Saint-Philippe-du-Roule. L'Assemblée plénière du Conseil de quartier Saint-Philippe-du-Roule s'est tenue le 2 juin à l'école Paul Baudry. L'Assemblée plénière du Conseil de quartier Saint-Philippe-du-Roule s'est tenue le 2 juin à l'école Paul Baudry. Vous trouverez ici la présentation des projets d'aménagement locaux en cours et à venir et ici la présentation du bilan de l'activité locale de la police municipale . Les travaux d'aménagement de la rue de Ponthieu, toujours en attente de validation à la date de rédaction de ces lignes, devraient démarrer en août . Une végétalisation dans le cadre de l'aménagement n'est pas envisageable en raison de la saturation du sous-sol par divers réseaux de concessionnaires et de la nécessité de maintenir l'accès des pompiers. Des arceaux vélos vont être installés au droit du n°62. La rue de Berri devrait être mise à double sens de circulation entre la rue de Ponthieu et l'avenue des Champs-Elysées. Les travaux de la "rue aux écoles" rue Paul Baudry devrait eux aussi pouvoir démarrer , après que la Mairie de Paris les a autorisés. Le sujet du campement installé sur la place Georges Guillaumin , avec la présence d'enfants, a été évoqué. Plusieurs participants se sont plaints des contre-sens cyclables . Depuis le décret du 30 juillet 2008, puis le décret du 12 novembre 2010 (modifiant l'article R110-2 du Code de la route), les doubles-sens cyclables sont généralisés dans les zones 30 et les zones de rencontre . Cela signifie que, par défaut, dans ces zones, les cyclistes sont autorisés à circuler à contresens dans les rues à sens unique pour les véhicules motorisés, sauf disposition contraire prise par l'autorité de police (le maire, par exemple, pour des raisons de sécurité). Pour qu'une rue soit officiellement en double sens cyclable, elle doit être signalée de manière appropriée . Panonceau "sauf vélos" : le plus courant est un panneau de sens interdit pour les véhicules motorisés, accompagné d'un petit panonceau rectangulaire blanc (M9v2) portant la mention "sauf vélos" ou un pictogramme de vélo. Panneau carré bleu avec pictogramme de vélo et flèches : Un panneau bleu carré avec un pictogramme de vélo et deux flèches (une vers le haut, une vers le bas) peut également indiquer un double sens cyclable. Marquage au sol : bien que ce ne soit pas toujours obligatoire, un marquage au sol peut venir compléter la signalisation verticale, notamment sous forme de pictogrammes de vélo avec des flèches ou de bandes en pointillés. A Paris, l'essentiel des rues de sont désormais en zone 30 . Bien que généralisé dans les zones 30 et de rencontre, un maire peut, par arrêté municipal, interdire le double-sens cyclable dans certaines rues de ces zones si des raisons de sécurité le justifient (ex: étroitesse de la voie, virage dangereux, trafic dense, etc.). Ces arrêtés doivent être dûment motivés. Enfin, aucune information chiffrée n'est toujours disponible sur les flux que générera l'espace de logistique urbaine "Bright House" projeté sur l'ancien parking du 66 avenue des Champs-Elysées - avec une porte d'entrée des véhicules au 49 rue de Ponthieu et une rampe de sortie des véhicules au 128 rue La Boétie. Le projet date pourtant déjà plusieurs années et a nécessairement donné lieu à une étude sur les flux. La Mairie du 8e arrondissement doit obtenir maintenant la transparence complète de la part des porteurs du projet. Les intérêts des commerçants et des habitants du quartier des Champs-Elysées ne sauraient être une nouvelle fois sacrifiés sur l'autel des intérêts des seuls acteurs économiques de la plus belle avenue du monde !

  • Tribune | BALTARD contre HIDALGO : deux visions opposées de Paris

    BALTARD a conçu l'église Saint-Augustin en 1859 pour répondre au désir d’HAUSSMANN de voir une coupole couronnée sur le boulevard Malesherbes. TRIBUNE - A l'occasion des 220 ans de la naissance de l'architecte du Second Empire, la Conseillère du 8e arrondissement Catherine LÉCUYER (groupe Changer Paris) appelle à retrouver de la cohérence, de l'élégance et une vision d'ensemble pour l'aménagement de Paris. Le 19 juin marque les 220 ans de la naissance de Victor BALTARD, architecte emblématique du Second Empire, à qui l’on doit entre autres les Halles centrales et l’église Saint-Augustin. Ce n’est pas qu’une date d’anniversaire : c’est l’occasion de mesurer le chemin parcouru - ou perdu - entre le Paris du XIXe siècle, bâti pour durer, et le Paris d’aujourd’hui, transformé à coups d’expérimentations éphémères. Du beau fonctionnel au laid dysfonctionnel Avec Napoléon III et HAUSSMANN, BALTARD a dessiné une capitale fonctionnelle et harmonieuse, où le progrès technique servait l’esthétique, et où la beauté répondait à un besoin concret : nourrir la ville, la rendre saine, fluide, vivable. Paris était pensé comme un tout, avec des lignes, des volumes, des matériaux durables. C’était une vision, pas un bricolage. Aujourd’hui, ce Paris-là s’efface sous une accumulation de mobilier urbain hétéroclite : pots de fleurs en plastique aux couleurs criardes, barrières, plots en béton brut. Ces éléments, loin d’embellir la ville, viennent briser l’élégance des perspectives haussmanniennes et rompent l’harmonie des matériaux anciens. Là où les bâtisseurs du XIXe siècle cherchaient la beauté dans la cohérence, on impose désormais un désordre visuel permanent. L’écologie de façade a remplacé l’esthétique réfléchie. L’esthétique haussmannienne - lisible, majestueuse, cohérente - est remplacée par une esthétique de la contrainte. À force de sanctuariser l’espace, on le rend impraticable. À force de vouloir végétaliser dans l’urgence, on multiplie ces aménagements provisoires qui défigurent la ville. À force de déconstruire au nom du climat, on oublie que le durable, c’est aussi ce qui a déjà fait ses preuves. Construire pour demain sans abîmer ce qui tient BALTARD ne sacralisait pas le passé. Il inventait un futur - mais un futur ancré dans la forme, dans la matière, dans la continuité du récit parisien. Aujourd’hui, on préfère le provisoire : un été, une expérimentation, une installation. Le temps long n’intéresse plus. Le patrimoine est vu comme un frein, non comme un socle. Et pourtant, c’est cette alliance du beau et de l’utile qui a fait la force de Paris. Ce que BALTARD avait compris, c’est que l’urbanisme est un langage, qu’il structure le quotidien et dit quelque chose de nous. Là où le Paris du XIXe siècle offrait des repères, celui d’aujourd’hui brouille tout. À vouloir faire de la ville un terrain d’idéologie, on oublie que c’est d’abord un espace à vivre, à aimer, à transmettre. Redonnons à Paris ce qu’on lui enlève trop souvent aujourd’hui : de la cohérence, de l’élégance, une vision d’ensemble. Honorer BALTARD, ce n’est pas regarder en arrière. C’est réapprendre à construire pour demain, sans abîmer ce qui tient encore debout.

  • Conseil du 8e arrondissement du 17 juin 2025 : je vous rends compte

    Nous avons tenu mardi 17 juin 2025 notre 35e Conseil du 8e arrondissement de la mandature . Vous trouverez ici l'ordre du jour de la séance et ci-dessous un compte rendu synthétique de mes principales interventions. J'ai défendu deux vœux, posé une question orale et concentré mes principales interventions sur les dossiers que je considère être prioritaires pour les habitants du 8e et pour l'arrondissement. Sommaire Le fabuleux legs de Marie-Amélie DAOÛT Nouveau PLU : le "pastillage" a bien créé une insécurité juridique dévalorisante et inutile Occupation de la place de la Concorde : ne prenons pas de mauvaises habitudes ! Les associations n'ont pas à intervenir massivement sur le temps périscolaire Subventions aux associations : il faut les encadrer, les baisser, voire les supprimer Oui au VAE en free floating mais il faut mettre un terme à la guerre de tous contre tous sur l'espace public Violences urbaines récurrentes dans le quartier des Champs-Élysées : restaurons l'ordre public ! Faciliter la mobilité piétonne des Parisiens à mobilité contrainte ou réduite Il est temps de rénover les kiosques du marché aux fleurs de la place de la Madeleine Le fabuleux legs de Marie-Amélie DAOÛT La délibération 2025 DAC 436 concernait l'apposition, sur l'église de la Madeleine, d'une plaque commémorative en hommage à Marie-Amélie DAOÛT , laquelle a consenti dans son testament du 20 février 1974 un legs universel de 5,3 millions d'euros à la Ville de Paris pour que cette dernière l'utilise - exclusivement - en faveur de l'église de la Madeleine, dont elle est propriétaire. Pour la petite histoire, Marie-Amélie DAOÛT était la femme du garde du corps du Général de GAULLE et c'est à l'église de la Madeleine qu'elle retrouva son mari pendant 20 ans, pour des rendez-vous romantiques, lorsqu'il n'était pas en déplacement . Ce don historique pour la Ville de Paris représente plus du quart des 20 millions d'euros nécessaires à la restauration des façades Nord et latérales de l'église de la Madeleine , lesquelles ont subi des désordres structurels et l'encrassement des sculptures par la pollution. Il pourra également servir à la restauration des décors intérieurs, y compris les peintures. J'ai bien sûr voté pour ce projet de délibération . Le don de 5,3 millions d'euros de Marie-Amélie DAOÛT représente plus du quart des 20 millions d'euros nécessaires à la restauration des façades Nord et latérales de l'église de la Madeleine. Nouveau PLU : le "pastillage" a bien créé une insécurité juridique dévalorisante et inutile La Mairie de Paris n'a pas les moyens de sa politique du "pastillage". Elle a créé une insécurité juridique coûteuse et inutile. Ma deuxième intervention, sur la délibération 2025 DU 101 , a profité de la renonciation par la Ville de Paris à acquérir des biens - y compris dans le 8e arrondissement - faisant l'objet d'un droit de délaissement pour revenir sur l'erreur du "pastillage" dans le nouveau Plan local d'urbanisme (PLU) adopté en novembre 2024 . Cette délibération validait rétrospectivement l'un des arguments que j'avais allégués pour voter "contre" le nouveau Plan local d'urbanisme bioclimatique (PLUb) : en réservant des centaines d'emplacements de bureaux ou d'habitations dans Paris sur lesquels elle impose des servitudes d'urbanisme pour la réalisation de logements sociaux à l'occasion d'opérations immobilières, la Mairie de Paris a créé une insécurité juridique dévalorisante et inutile . Une insécurité juridique dévalorisante puisqu'elle déprécie ipso facto les parcelles "pastillées". Et une insécurité juridique inutile puisqu'une infime minorité seulement des prescriptions d'urbanisme pourra être réalisée compte tenu de leur coût potentiel pour les finances municipales. Pour mémoire, seuls 130 des 416 emplacements pastillés dans le précédent PLU de 2006 avaient finalement permis de réaliser des logements sociaux. Autrement dit, la Mairie de Paris n'a pas les moyens de sa politique du "pastillage" ! Dans le cas d'espèce, après que les propriétaires de plusieurs biens "pastillés" ont exercé leur droit de délaissement prévu par l'article L.152-2 du code de l'urbanisme , exigeant de la Mairie de Paris qu'elle procède à leur acquisition, cette dernière a dû renoncer à les acquérir faute de moyens ou, comme elle le formule plus pudiquement, en raison de " l'absence d'équilibre financier " des opérations . La question qui se pose est alors : pourquoi avoir pastillé une parcelle sur laquelle aucune opération ne peut être équilibrée financièrement ? Je me suis félicitée que 2 des biens que la Mairie de Paris renonce à acquérir se situent dans le 8e arrondissement , au 21 place de la Madeleine et au 21 rue de la Boétie. J'ai renouvelé mon opposition de principe à ce fameux "pastillage". Ces servitudes portent directement atteinte au droit fondamental de propriété . Je les ai toujours dénoncées sur le fond pour leur incohérence et sur la forme pour leur arbitraire. Sur le fond, la Mairie de Paris dévalorise les immeubles, dissuade les rénovations nécessaires et oriente la transformation du marché de bureau vers l'hôtellerie. Sur la forme, elle a pastillé à l'aveugle et dans l'opacité, puis elle n'a jamais daigné en informer les propriétaires d'immeubles grevés d'une servitude. Compte tenu de ce qui précède, j'ai voté "pour" cette délibération qui valide la justesse des arguments que j'avais développés de longue date contre le PLUb. Occupation de la place de la Concorde : ne prenons pas de mauvaises habitudes ! Le réaménagement de la place de la Concorde n'a pas encore commencé que la plus grande place de Paris fait déjà l'objet d'une importante occupation événementielle commerciale... La "charte" annoncée devrait donc être appliquée dès maintenant. La délibération 2025 DAE 158 avait pour objet une convention de partenariat pour le Salon d'art contemporain et de design et le Salon d'Automne sur la place de la Concorde du mercredi 22 octobre au dimanche 2 novembre 2025. Le réaménagement de la place de la Concorde n'a pas encore commencé que la plus grande place de Paris fait déjà l'objet d'une trop importante occupation événementielle commerciale : après la fan zone Roland-Garros pendant 2 semaines au printemps, ce sera le Salon d'art contemporain et de design et le Salon d'Automne pendant 3 semaines en octobre et novembre. Certes, cet événement est de qualité. Mais depuis l'origine du projet de réaménagement de la place royale, je plaide pour l'interdiction des occupations événementielles commerciales de la place , de sorte de n'y autoriser que des occupations non commerciales et d'intérêt national. Bien sûr, certains événements populaires ont une vocation durable à être organisés sur la place de la Concorde. Je pense d'abord au Défilé militaire du 14 Juillet et au passage de l'arrivée du Tour de France. D'autres événements sportifs commerciaux ne font aussi que passer par la place. En revanche, je conteste l'occupation événementielle et commerciale de la place de la Concorde par des défilés de mode, des zones d'animations sportives ou certains salons professionnels . Au cours de l'un des Conseils de quartier du printemps, il avait été annoncé qu'une "charte" pour le bon usage de la place et le bon entretien de ses pelouses serait élaborée dans le cadre du réaménagement de la place. Les travaux de la place ne devant démarrer qu'en 2027, cette charte devrait être élaborée et appliquée immédiatement de sorte que l'intervalle des années 2025, 2026 et 2027 ne perpétue pas la sur-occupation événementielle de la place que nous avons déplorée ces dernières années . Je me suis abstenue sur ce projet de délibération. La majorité d'arrondissement a voté pour. Les associations n'ont pas à intervenir massivement sur le temps périscolaire L'aménagement des rythmes éducatifs et l'organisation du temps périscolaire ne manqueront pas d'être des enjeux du débat politique parisien des prochains mois. Le projet de délibération 2025 DASCO 14 avait pour objet de subventionner des projets d'animation au titre des temps d'activités périscolaires . J'ai une nouvelle fois dénoncé le fait que des associations interviennent sur le temps périscolaire . Je regrette que la Ville de Paris ne se donne pas les moyens d'organiser autrement ce temps périscolaire et se retrouve ainsi dans l'obligation de le sous-traiter de façon aussi massive. Comme nous le savons tous, c'est dans les écoles que l'activité des associations est la plus sensible et la plus difficile à évaluer. De plus, sur la forme et par principe, je suis défavorable à la pratique du vote groupé des subventions aux associations ou structures , une pratique qui contribue au dévoiement du système municipal de subventionnement. Cette procédure oblige en effet les élus à se prononcer par un seul vote sur une délibération qui concerne plusieurs dizaines de subventions à plusieurs dizaines d'associations ou de structures. Ce faisant, nous, élus, nous retrouvons parfois contraints d'approuver de mauvaises subventions à de mauvaises associations ou structures pour ne pas en rejeter de bonnes. Mieux vaudrait procéder à des votes séparés, association par association, structure par structure, subvention par subvention, qui seraient préférables pour la transparence de nos débats dès lors que la bonne gestion des deniers publics est en jeu, a fortiori dans les circonstances que nous connaissons à Paris de finances municipales très dégradées. C'est pourquoi je me suis abstenue sur ce projet de délibération. Subventions aux associations : il faut les encadrer, les baisser, voire les supprimer Chaque année depuis 10 ans, environ 270 millions d'euros de subventions sont en effet accordés aux associations. J'ai profité de la délibération 2025 DGRI 9 , qui concernait des subventions à des associations dans le cadre de l'action internationale de la Ville de Paris, pour rappeler ma position de principe sur les subventions aux associations . Face à la dégradation accélérée des finances de la Ville de Paris , il nous incombe, à nous élus responsables, de diminuer les dépenses de fonctionnement et d'investissement. Et l'antidote doit être puissant et rapide. Un gisement d'économies réside dans la baisse et l'encadrement des subventions aux associations . Chaque année depuis 10 ans, environ 270 millions d'euros de subventions sont en effet accordés aux associations. Or, certaines subventions sont très éloignées des besoins quotidiens de Paris et des Parisiens. C'est tout particulièrement le cas dans le domaine de la coopération décentralisée et de l'action internationale de la Ville de Paris , dont le périmètre n'est ni clair ni évident, comme l'avait déjà relevé la Chambre régionale des comptes dans un rapport de 2019. Quelques exemples de subventions aux associations très éloignées des besoins quotidiens de Paris et des Parisiens. C'est pourquoi il faut supprimer les subventions aux associations dont l'objet est sans rapport direct avec l'intérêt général de Paris et des Parisiens , réduire - voire interrompre - les subventions aux associations dont l'action est manifestement militante et / ou politique, et enfin renforcer la transparence et le contrôle de la bonne utilisation par les associations des crédits budgétaires qui leur sont alloués. Compte tenu de cette position de principe, je me suis abstenue sur la proposition de délibération . Oui au VAE en free floating mais il faut mettre un terme à la guerre de tous contre tous sur l'espace public En dépit du "Plan piéton" et du "Code de la rue", la "guerre de tous contre tous" continue de sévir sur l'espace public parisien. Le projet de délibération 2025 DVD 49 avait pour objet la signature d'une convention avec 3 opérateurs pour l'exploitation de vélos à assistance électrique (VAE) en libre-service sans station d'attache . En l'occurrence, il s'agit des opérateurs Lime, Dott et Voi qui pourront exploiter chacun entre 3 000 et 6 000 vélos, avec la possibilité d'atteindre 7 500 vélos entre mai et septembre. Certes, les Parisiens ont subi les expérimentations municipales des vélos en free floating dans les années 2015 et des trottinettes en free floating dans les années 2020 . Avec le résultat que nous savons : mal préparée, cette politique des mobilités individuelles en free floating avait provoqué l'anarchie sur les trottoirs de la capitale. Ces derniers avaient cessé d'être des refuges pour les piétons car des vélos et des trottinettes y circulaient et y étaient même abandonnés… Au point que les trottinettes électriques en libre-service ont finalement été retirées au printemps 2023 . Mais des progrès significatifs ont été faits depuis dans le domaine du free floating et je suis très favorable au développement du vélo , classique ou à assistance électrique en libre-service. Or des flottes de vélo supplémentaires sont nécessaires afin de répondre à la demande croissante pour la pratique du vélo à Paris, l'offre Vélib' ne suffisant pas. Pour autant, en dépit du "Plan piéton" et du "Code de la rue", la "guerre de tous contre tous" continue de sévir sur l'espace public parisien au terme de deux mandatures de politiques dogmatiques et sectaires autophobes et cyclolâtres, dont les victimes collatérales auront été les piétons et les usagers des autobus. La Ville de Paris ne prend toujours pas l'initiative de campagnes de sensibilisation des usagers au respect du Code de la route. Et le législateur n'a pas encore rendu obligatoires l'immatriculation des vélos et le port du casque. Dans ces conditions, je me suis abstenue sur ce projet de délibération . La majorité d'arrondissement a, elle, voté pour. Violences urbaines récurrentes dans le quartier des Champs-Élysées : restaurons l'ordre public ! Le bilan sécuritaire du 31 mai 2025 est particulièrement lourd : 4 commerces pillés, une vingtaine de magasins vandalisés, 570 interpellations, un policier gravement blessé. Mon premier vœu avait pour objet que la Préfecture de police et la Ville de Paris mettent un terme aux violences urbaines récurrentes dans le secteur des Champs-Élysées . Nous l'avons tous déploré : le dispositif sécuritaire déployé à l’occasion de la finale de la Ligue des Champions le 31 mai dernier a échoué à maintenir l’ordre public . Le Préfet de Police de Paris, Laurent NUÑEZ, a lui-même utilisé le mot " échec ". De nombreuses violences, atteintes aux biens, agressions de policiers, actes de pillage et de vandalisme ont en effet été commis par des bandes organisées et des jeunes délinquants, notamment sur l’avenue des Champs-Élysées, rue La Boétie, avenue George V, et dans plusieurs autres quartiers de la capitale. Le bilan sécuritaire est particulièrement lourd : 4 commerces pillés, une vingtaine de magasins vandalisés, 570 interpellations, un policier gravement blessé. La fête a bel et bien été gâchée ! Les riverains et commerçants du 8ᵉ arrondissement ont à nouveau subi de lourds préjudices : atteintes à la liberté de circulation, pertes économiques, dégradations matérielles, sentiment d’abandon, baisse d’attractivité du quartier et, plus largement, de l'arrondissement. La sécurité et la tranquillité publiques étant des libertés fondamentales, au même titre que la liberté de se rassembler, je crois qu’il est temps de rééquilibrer ces libertés au bénéfice de la majorité silencieuse des citoyens qui aspirent à l’ordre et à la paix civile . La banalisation de la violence révèle une crise plus profonde - qui ne relève pas directement de la compétence de la Préfecture de police et de la Ville de Paris : celle d’un affaiblissement de l’autorité républicaine, d’un effacement des repères communs, et d’un recul du civisme dans certains segments de la jeunesse, en rupture avec l’école, la loi, et parfois avec l’idée même de citoyenneté. Dans de nombreux pays occidentaux (Suède, États-Unis, Royaume-Uni), des politiques de sécurité intérieure fondées sur la fermeté, la lisibilité de la réponse pénale et l’unité d’action entre police, justice et société civile, ont permis de restaurer l’ordre sans renoncer en quoi que ce soit à l'État de droit. La jeunesse délinquante doit rencontrer une “butée” dès son premier passage à l’acte . Cela suppose une justice plus rapide, des sanctions immédiates et une pédagogie de la responsabilité appuyée sur des structures éducatives renforcées : internats éducatifs, encadrement civique, services de redressement républicain, etc. Bien sûr, la réponse à cette situation ne saurait être exclusivement sécuritaire. Elle doit s’inscrire dans une politique globale de restauration de l’autorité, dans les différentes institutions scolaires, judiciaires, familiales et régaliennes . C'est pourquoi j'ai proposé au Conseil du 8e arrondissement : Que la Préfecture de police de Paris : améliore l’information préalable des riverains lors de grands événements et garantisse effectivement leur liberté d’aller et venir depuis leur domicile ; adapte sa stratégie de maintien de l’ordre en durcissant la prévention des troubles graves : interdiction des rassemblements à haut risque, usage renforcé de la répression immédiate en cas de troubles, mobilisation accrue des effectifs en amont ; prenne au besoin des arrêtés préfectoraux pour fermer temporairement les transports en commun, restreindre l’accès aux secteurs sensibles, instaurer un couvre-feu pour les mineurs ; systématise l’usage des produits marquants codés pour identifier les fauteurs de troubles et faciliter leur interpellation ultérieure ; Que la Ville de Paris : densifie le réseau de caméras de vidéoprotection dans les zones particulièrement exposées ; autorise, dans le respect des exigences constitutionnelles, l’expérimentation de technologies d’analyse intelligente des images (y compris la reconnaissance faciale dans les conditions strictes prévues par le législateur) ; soutienne les commerçants situés dans les périmètres à risque en facilitant l’usage de dispositifs de marquage codé et de sécurisation renforcée ; engage avec les parlementaires parisiens un travail législatif visant : à durcir les sanctions contre les auteurs de violences en réunion lors de rassemblements publics ; à renforcer le cadre d’action juridique des forces de l’ordre, notamment en matière de fouilles préventives, d’interpellation immédiate et de rétention administrative. Faciliter la mobilité piétonne des Parisiens à mobilité contrainte ou réduite Rien ne saurait justifier une privation de "droit à la ville" pour les publics à mobilité contrainte ou réduite. Mon second vœu visait à que la Ville de Paris densifie le maillage du 8ème arrondissement en mobilier urbain de repos adapté afin de favoriser la mobilité piétonne des publics à mobilité contrainte ou réduite , notamment les aînés. La mobilité piétonne des personnes âgées, de plus en plus nombreuses dans Paris, mais aussi et plus largement celle de toutes les personnes à mobilité contrainte ou réduite - personnes en situation de handicap, femmes enceintes, parents accompagnés d’enfants en bas âge ou encore personnes souffrant de pathologies chroniques - est un enjeu majeur de société pour la capitale . Elle suppose un aménagement de l’espace public favorisant le repos, la pause et la sécurité, de sorte que ces personnes puissent conserver leur autonomie et leur mobilité dans l’espace public, condition essentielle à leur qualité de vie, leur santé, leur dignité et leur participation à la vie sociale. Au-delà du confort, l’installation d’un mobilier urbain adapté et accessible pour tous ces usagers est un marqueur du respect de la dignité des personnes et un levier de justice dans l’aménagement urbain. C'est pourquoi la Ville de Paris, dans ses ambitions de transition écologique, d’apaisement de la ville et de promotion de la marche, ne saurait faire l’économie d’une réflexion globale sur l’adaptabilité de l’espace public pour toutes les générations . Or, dans le 8e arrondissement, de nombreux habitants expriment , notamment à travers les conseils de quartier et les réponses au questionnaire que j'avais élaboré en 2024 sur la mobilité , un besoin accru de bancs publics afin de pouvoir se déplacer sereinement à pied, sans craindre la fatigue ou l’isolement. La raréfaction du mobilier urbain de repos, en particulier des bancs publics de type “Davioud”, résulte souvent de la volonté de limiter les usages détournés de l’espace public , comme les attroupements prolongés ou l’installation de personnes sans domicile fixe. Toutefois, ces objectifs de tranquillité publique ne sauraient justifier une privation de "droit à la ville" pour les publics à mobilité contrainte ou réduite . D'autant que des solutions de mobilier existent pour concilier les impératifs de sécurité, d’usage raisonné et de repos ponctuel : bancs incurvés, sièges individuels, accoudoirs multiples, formes dissuadant l’allongement, etc. C'est pourquoi j'ai proposé au Conseil du 8e arrondissement : que la Ville de Paris établisse un plan de déploiement renforcé de mobilier urbain de repos dans le 8e arrondissement , en concertation avec la Mairie d’arrondissement, les Conseils de quartier et les acteurs associatifs représentant les aînés et plus largement tous les publics à mobilité contrainte ou réduite ; que ce mobilier soit adapté aux usages ponctuels , ergonomique, respectueux de la tranquillité publique et des contraintes d’espace, en intégrant les innovations existantes en matière de design urbain dans le respect de l'esthétique parisienne ; que la cartographie des lieux de passage fréquentés par les seniors et autres publics prioritaires (abords de marchés, commerces de proximité, équipements publics, lieux culturels, parcs, arrêts de bus, etc.) serve de base à cette stratégie de maillage ; qu’un objectif chiffré de nouveaux bancs adaptés soit fixé annuellement à l’échelle de l’arrondissement , assorti d’un calendrier de mise en œuvre. Il est temps de rénover les kiosques du marché aux fleurs de la place de la Madeleine Depuis 2019, plus rien concernant le projet de rénovation annoncé. Une mandature plus tard, aucune rénovation n'a été menée et les kiosques continuent de se détériorer... Ma question orale adressée à la Maire du 8ème arrondissement avait pour objectif d'inscrire à l'agenda politique le projet de rénovation des kiosques du marché aux fleurs de la place de la Madeleine . Les quatre kiosques du marché aux fleurs installés depuis 1880 sur la place de la Madeleine, le long de l'église éponyme, se trouvent depuis de nombreuses années dans un état de délabrement préoccupant, tant sur le plan esthétique que fonctionnel . La structure métallique est dégradée, les façades ne sont plus imperméables et le confort des fleuristes concessionnaires est plus que rudimentaire. En 2019, la Ville de Paris, propriétaire des kiosques, avait annoncé un projet de rénovation et mandaté la société d'économie mixte (SEM) PariSeine pour moderniser les installations tout en préservant le caractère patrimonial du site. La SEM PariSeine avait elle-même désigné le cabinet Grand Huit Architecte pour rénover les quatre kiosques emblématiques. En 2022, le Conseil de quartier Elysée-Madeleine , après avoir consulté les fleuristes concessionnaires, les commerçants de la place, l'Association des commerçants du Carré de la Madeleine, les riverains, la paroisse et le tissu associatif logeant dans la Madeleine, ainsi que la Maison des associations, avait déposé un projet de réhabilitation du marché aux fleurs dans le cadre du Budget participatif . Depuis, plus rien ! Une mandature plus tard, aucune rénovation n'a été menée et les kiosques continuent de se détériorer , dans le cadre plus large d'un délabrement de l'espace public et du mobilier urbain de la place de la Madeleine. Cela fait bien longtemps que le cabinet Grand Huit Architecte n'a pas mis à jour la page de son site dédiée au projet. Le projet de réhabilitation du marché aux fleurs déposé dans le cadre du Budget participatif 2022 a été soumis au vote mais n'a pas été lauréat. Ma question a donc été simple. J'ai demandé à la Maire du 8e arrondissement si un projet de rénovation des quatre kiosques du marché aux fleurs de la place de la Madeleine était toujours d'actualité . Si "non", pourquoi. Et si "oui", de nous informer sur les raisons du retard pris dans la rénovation et sur les actions qui allaient être menées, et suivant quel calendrier, afin de sortir le marché de son abandon apparent. La Maire du 8e arrondissement m'a répondu qu' un appel d'offres était en court . A suivre donc...

  • Tribune | Paris n’est pas une ONG : cap sur ses missions fondamentales !

    TRIBUNE - Alors que de nombreuses subventions aux associations sont à nouveau à l'ordre du jour du Conseil de Paris de juillet, Catherine LÉCUYER (groupe Changer Paris) dénonce une dérive et appelle à recentrer l’action municipale sur son cœur de métier. Comme chaque année depuis 10 ans, la Mairie de Paris accorde en 2025 près de 270 millions d'euros de subventions à une kyrielle de plus de 2 500 associations. Rien ne saurait l'empêcher de continuer de dépenser sans compter, ni un budget rectificatif rendu obligatoire dès le mois de juin, ni une dette qui culmine à 9,3 milliards d'euros, ni un service de la dette qui dépasse 525 millions d'euros. Le temps est venu de tirer la sonnette d'alarme ! Afin d'assainir ses finances, la Ville doit maintenant faire le tri dans ses missions et se concentrer sur son cœur de métier : faire vivre la démocratie et les services publics de proximité. Bref, moins de superflu et plus d'essentiel ! La Mairie se prend pour une ONG militante Depuis plusieurs années, la municipalité parisienne semble oublier sa mission première : être une administration locale au service des habitants. À force de vouloir incarner des causes universelles - SOS Méditerranée, soutien à Gaza, sommets climatiques, coopérations décentralisées - elle agit de plus en plus comme une ONG. Ce mélange des genres est loin d'être anodin : une collectivité locale incarne l’intérêt général, là où une ONG ne défend que des intérêts particuliers, aussi nobles et légitimes soient-ils. Heureusement, une collectivité est elle aussi mue par un certain nombre de valeurs et d'idéaux. Mais elle les fait vivre concrètement sur le terrain, en rénovant les écoles, en garantissant la sécurité, en nettoyant les rues, en assurant l'accès au logement ou aux transports, etc. Ce n’est pas moins ambitieux. Aujourd'hui, la Ville de Paris finance donc des actions davantage symboliques qu’utiles : subventions sans lien avec les urgences locales, soutien à des causes extérieures et parfois bien lointaines, dépenses motivées par des postures idéologiques plus que par l’efficacité. Résultat : des dépenses et une dette qui explosent - cette dernière a déjà triplé depuis 2001 - sans que les Parisiens ne retirent parfois le moindre bénéfice de ces investissements. Opacité, clientélisme et gaspillage en question Chaque année, des centaines de millions d’euros sont versés à un tissu associatif dynamique mais dont une partie des financements échappe à toute logique. Subventions redondantes avec les services publics existants, absence de critères objectifs, manque d’évaluation : la gestion actuelle repose sur un modèle clientéliste, non concurrentiel, souvent déconnecté des compétences municipales propres. Des structures sont financées sans contrôle et même en contradiction avec le Contrat d'engagement républicain prescrit par la loi du 24 août 2021, notamment l'abstention de toute action portant atteinte à l'ordre public… De plus, à la différence de nombreuses grandes villes européennes, la Ville de Paris tend à reconduire telles quelles les subventions déjà allouées, sans appel à projets ni mise en concurrence. Cela nuit à la qualité du service, à la neutralité du service public, et à la bonne gestion des deniers des Parisiens. Servir les Parisiens, pas se servir de Paris Cette dérive n’est pas une fatalité ! Priorité doit être donnée au retour aux fondamentaux : urbanisme, propreté, petite enfance, sécurité locale, équipements et services publics, etc. Priorité doit être aussi donnée à l'évaluation du processus de subventionnement afin de restaurer de la transparence et de prévenir certains réflexes clientélistes ou militants. Bien sûr, je ne prétends pas que tout ce qui est subventionné serait inutile - parfois, d'ailleurs, la mission est tellement importante que la Ville de Paris ne devrait pas la sous-traiter à des associations... Mais j'affirme que tout ce qui est subventionné ne relève pas de la compétence municipale et ne sert pas toujours l'intérêt général de Paris et des Parisiens. Or, dans la conjoncture économique atone et le climat politique incertain que la Ville connaît, sans oublier la volatilité géopolitique, chaque euro doit être dépensé de façon utile, mesurée et justifiée. C’est ce cap que la Droite devra bientôt proposer aux Parisiens : une politique municipale moderne, digne et rigoureuse, recentrée sur les vrais besoins des Parisiens, à commencer par la sécurité, la propreté, l'environnement, la mobilité et le logement.

  • L'essentiel du Conseil de Paris de juin 2025 - en moins de 5 minutes

    Le dernier Conseil de Paris s'est tenu du mardi 3 au vendredi 6 juin . Je veux ici vous rendre très brièvement compte des débats et sujets les plus emblématiques à l'ordre du jour . Mes combats inspirent ! Je me félicite que plusieurs de mes combats locaux et parisiens aient été largement relayés au cours de ce Conseil de Paris : D'abord, la renaissance des marionnettes du théâtre de Guignol des Champs-Élysées a fait l'objet de 3 vœux différents , de la part des groupes "Changer Paris", "Les Républicains, les Centristes et Indépendants" et "MoDem et Indépendants". En conséquence, l'Exécutif municipal a déposé son propre vœu, par lequel il s'est engagé à financer la restauration du théâtre. Ce vœu a été adopté par le Conseil de Paris. De même, le projet d'une refonte ambitieuse et équilibrée d'Affelnet a fait l'objet de 2 vœux différents , de la part des groupes "Changer Paris" et "Les Républicains, les Centristes et Indépendants". L'Exécutif a réagi de façon dogmatique et sectaire en niant le problème de l'inaccessibilité des lycées de leur quartier pour certains collégiens des 1er, 2e, 3e, 4e, 8e, 9e en dépit d'excellents résultats scolaires , ainsi que l'opacité persistante des règles, qu'il s'agisse du barème complexe ou des algorithmes non publiés. Enfin, plusieurs amendements et vœux ont été déposés et défendus concernant les erreurs de "pastillage" des parcelles dans le cadre de la révision du Plan local d'urbanisme (PLU). A ce sujet, retrouvez ma tribune "mettons un terme à l'urbanisme municipal du dogme et de l'amateurisme" . Budget : les chiffres parlent, les masques tombent Les comptes 2024 ( ici et ici ) et le budget supplémentaire 2025 de la Ville de Paris ont confirmé que la gestion budgétaire municipale est en roue libre, sans la moindre vision ni réforme d'ampleur . L'Hôtel de Ville bricole et fait des économies dérisoires sans qu'aucune solution de fond ne soit envisagée. Pour la première fois, la section de fonctionnement est en déficit. En d'autres termes, la Ville de Paris n'a plus les moyens de payer ses dépenses quotidiennes et elle ne peut investir qu'en creusant encore plus sa dette. Se heurtant au mur de la réalité, l'Exécutif ne trouve rien de mieux que d'augmenter la pression fiscale , en augmentant hier la taxe foncière et aujourd'hui les frais de notaire. Les 270 millions d'euros de subventions versés chaque année aux associations illustrent le gaspillage de l'argent des Parisiens. Trop des actions et des projets subventionnés n'apportent rien, ou trop peu, aux Parisiens. Stop !

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