L'essentiel du Conseil de Paris de juin 2025 - en moins de 5 minutes
- Catherine Lécuyer
- il y a 5 jours
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 29 minutes

Le dernier Conseil de Paris s'est tenu du mardi 3 au vendredi 6 juin. Je veux ici vous rendre très brièvement compte des débats et sujets les plus emblématiques à l'ordre du jour.
Mes combats inspirent !
Je me félicite que plusieurs de mes combats locaux et parisiens aient été largement relayés au cours de ce Conseil de Paris :
D'abord, la renaissance des marionnettes du théâtre de Guignol des Champs-Élysées a fait l'objet de 3 vœux différents, de la part des groupes "Changer Paris", "Les Républicains, les Centristes et Indépendants" et "MoDem et Indépendants". En conséquence, l'Exécutif municipal a déposé son propre vœu, par lequel il s'est engagé à financer la restauration du théâtre. Ce vœu a été adopté par le Conseil de Paris.
De même, le projet d'une refonte ambitieuse et équilibrée d'Affelnet a fait l'objet de 2 vœux différents, de la part des groupes "Changer Paris" et "Les Républicains, les Centristes et Indépendants". L'Exécutif a réagi de façon dogmatique et sectaire en niant le problème de l'inaccessibilité des lycées de leur quartier pour certains collégiens des 1er, 2e, 3e, 4e, 8e, 9e en dépit d'excellents résultats scolaires, ainsi que l'opacité persistante des règles, qu'il s'agisse du barème complexe ou des algorithmes non publiés.
Enfin, plusieurs amendements et vœux ont été déposés et défendus concernant les erreurs de "pastillage" des parcelles dans le cadre de la révision du Plan local d'urbanisme (PLU). A ce sujet, retrouvez ma tribune "mettons un terme à l'urbanisme municipal du dogme et de l'amateurisme".
Budget : les chiffres parlent, les masques tombent
Les comptes 2024 (ici et ici) et le budget supplémentaire 2025 de la Ville de Paris ont confirmé que la gestion budgétaire municipale est en roue libre, sans la moindre vision ni réforme d'ampleur. L'Hôtel de Ville bricole et fait des économies dérisoires sans qu'aucune solution de fond ne soit envisagée. Pour la première fois, la section de fonctionnement est en déficit. En d'autres termes, la Ville de Paris n'a plus les moyens de payer ses dépenses quotidiennes et elle ne peut investir qu'en creusant encore plus sa dette. Se heurtant au mur de la réalité, l'Exécutif ne trouve rien de mieux que d'augmenter la pression fiscale, en augmentant hier la taxe foncière et aujourd'hui les frais de notaire.
Les 270 millions d'euros de subventions versés chaque année aux associations illustrent le gaspillage de l'argent des Parisiens. Trop des actions et des projets subventionnés n'apportent rien, ou trop peu, aux Parisiens. Stop !
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