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  • Une vie dédiée à la liberté : entretien avec Alain MALRAUX, hommes de lettres et habitant du 8e arrondissement

    J'ai eu le plaisir de m'entretenir avec Alain MALRAUX le 7 mai à son domicile de la rue de Miromesnil. J'ai eu le plaisir de m'entretenir avec Alain MALRAUX, homme de lettres, dramaturge et traducteur, le mercredi 7 mai, à son domicile de la rue de Miromesnil, dans le 8e arrondissement . Une conversation avec un esprit brillant, amoureux des arts et des lettres, qui fait écho au génie français à travers les âges. M. MALRAUX avait pris l'initiative de me contacter afin de me faire part de son soutien et de son souhait de s'associer à ma démarche pour sauvegarder le petit patrimoine populaire et redonner vie aux marionnettes du théâtre de Guignol des Champs-Elysées. Il a d'ailleurs cosigné la lettre ouverte à la Maire de Paris  dont j'ai pris l'initiative avec Alexandre JARDIN , écrivain et habitant du 8e arrondissement, et Jean-François LEGARET , président de la Commission du vieux Paris. Nous échangeâmes d'abord, bien sûr, sur sa vie exceptionnelle . Né en juin 1944, Alain MALRAUX est le fils adoptif et l'ayant-droit de son oncle André MALRAUX. Son père biologique, Roland MALRAUX, demi-frère d'André, est mort en déportation pendant la Seconde Guerre mondiale. Élevé par son oncle André, Alain MALRAUX a mené une carrière qui est une " ode à la liberté ", pour reprendre la formule du Président de la République lorsqu'il le fît, récemment, chevalier de la Légion d'honneur. Il a travaillé comme producteur pour la télévision, notamment pour des émissions culturelles comme "Harmoniques" et "Demain à l'opéra". Il a été attaché culturel à l'ambassade de France à Rio de Janeiro. Passionné de théâtre, il est l'auteur de plusieurs pièces à succès. Il a également écrit des livres, dont Les Marronniers de Boulogne (prix Saint-Simon 1990) et L'Homme des ruptures (2016), un essai biographique sur André Malraux. Les Marronniers de Boulogne est un témoignage poignant et intime sur son enfance et son adolescence auprès de son oncle et père adoptif , André MALRAUX, durant les années où ils vécurent à Boulogne-Billancourt (1945-1962). Le livre offre un regard unique et personnel sur la vie quotidienne de l'auteur de La Condition humaine  (1933) et des Antimémoires  (1967) après la Seconde Guerre mondiale. Alain MALRAUX le dépeint comme un homme complexe, loin de l'image publique de l'intellectuel engagé et du ministre, à la fois sublime et vulnérable, capable de moments de génie et de faiblesses. L'ouvrage explore la dynamique familiale particulière créée par le remariage d'André MALRAUX avec Madeleine, la belle-sœur de sa première femme et mère d'Alain. Ensemble, ils élèvent leurs fils comme trois frères. Les deux aînés se tuent sur une route de Bourgogne un soir de mai 1961. Ne resta auprès auprès du grand écrivain que le plus jeune des trois garçons, Alain, qui fut moins son neveu que son fils adoptif et spirituel pendant plus de 20 ans. À travers ses souvenirs d'enfance et d'adolescence, Alain MALRAUX mit en lumière l'influence profonde qu'a eue son père adoptif sur sa vie et sa vision du monde . Il raconte les conversations, les silences, les habitudes et les moments de complicité qui ont tissé leur relation si particulière. Les Marronniers de Boulogne est ainsi un récit sensible et éclairant sur la figure d'André MALRAUX vue à travers les yeux de son fils adoptif, offrant une perspective nouvelle et touchante sur l'homme derrière l'œuvre. Le livre a reçu le prix Saint-Simon en 1990, récompensant la qualité de ce témoignage. Nous échangeâmes ensuite sur l'avenir du théâtre de Guignol des Champs-Elysées . Alain MALRAUX lui-même garde de ce petit théâtre d'émouvants souvenirs d'enfant, de père et de grand-père. Lui aussi tient à ce que la magie de Guignol renaisse sur la plus belle avenue du monde. Il n'a pas hésité à mobiliser sa notoriété dans cette perspective. Alain MALRAUX apprécie aussi le bouillon de culture qu'est le 8e arrondissement , riche de ses lieux d'histoire, de ses savoir-faire d'excellence, de ses musées. Il est attaché à que nous sauvegardions et valorisions son patrimoine, libérions sa création et accompagnions son rayonnement pour remettre la culture au cœur des habitants de l'arrondissement. Enfin, M. MALRAUX me fit part des nombreux projets qu'il porte avec d'autres dans la perspective du cinquantenaire de la disparition d'André MALRAUX qui sera commémoré en 2026. Le programme prévisionnel sera à la hauteur de l'homme politique et intellectuel que fut son oncle et père adoptif. André, Alain et Gauthier MALRAUX à Boulogne en 1954. Madeleine, Alain, André et Vincent MALRAUX en 1956. Alain MALRAUX photographié par Germaine KRULL en 1962. Les Marronniers de Boulogne est un récit sensible et éclairant sur la figure d'André MALRAUX vue à travers les yeux de son fils adoptif, offrant une perspective nouvelle et touchante sur l'homme derrière l'œuvre. Alain MALRAUX est passionné de théâtre, y compris celui de Guignol. Il garde d'ailleurs d'émouvants souvenirs d'enfant, de père et de grand-père du théâtre de Guignol des Champs-Elysées. Alain MALRAUX est également un excellent pianiste. C'est le piano qui l'a d'ailleurs peut-être sauvé le 7 février 1962, lorsqu'une bombe de l'OAS explosa dans l'immeuble d'André MALRAUX, blessant grièvement une petite fille de 4 ans, Delphine RENARD, laquelle devint malgré elle le symbole des victimes du terrorisme. Discours du Président de la République Emmanuel MACRON à l'occasion de la remise de la légion d'honneur à Alain MALRAUX Monsieur le Premier ministre, Mesdames, Messieurs les ministres, Monsieur le Premier ministre, Cher Bernard, Monsieur le Président du Conseil constitutionnel, Madame la Sénatrice, Monsieur le Chancelier de l’Institut, Monsieur le Secrétaire perpétuel de l’Académie des Beaux-Arts, Mesdames et Messieurs, en vos grades et qualités, Chers amis, Alors, à mesure que l’on égrène la liste des destins célèbres ce soir, Philippe LABRO, Michel DRUCKER, Jean-Michel WILMOTE, Olivier NAKACHE, Éric TOLEDANO et Alain MALRAUX, c’est comme s’il retentissait le générique de Champs-Élysées sur tapis rouge au studio Gabriel. Naturellement, nous sommes à l’Élysée et c’est plutôt la Marseillaise qui rythmera dans nos têtes cet hommage de la Nation. Il n’en demeure pas moins que chacun le sent, ce soir est un soir de fête, fête de l’esprit, fête de la culture, fête populaire. Monsieur Alain MALRAUX, 11 juin 1944, en Corrèze. La veille, la division Das Reich a massacré les habitants d’Oradour. Ce jour-là, à la mairie de Dôme, ce jour-là, oui, deux femmes se présentent. La première, Josette, est la compagne d’André Malraux ; la seconde, Madeleine, professeure de piano au Conservatoire de Toulouse, a épousé Roland, frère du précédent. Roland a été arrêté. André, lui, se cache dans les maquis. Les deux femmes viennent déclarer la naissance d’un petit garçon à qui furent donnés cinq prénoms. Le premier : Montgomery, honneur au vainqueur d’El Alamein, et trois autres ensuite : André, Roland, Claude : prénoms de son père et de ses oncles. Le dernier, enfin, Alain. “À peine arrivé, en somme, j’étais déjà commémoratif” : c’est vous-même qui l’écrivez avec cet humour pince-sans-rire, plein d’autodérision, cet esprit élégant et mélancolique qui est le vôtre. Oui, à peine arrivé, vous étiez l’enfant d’un siècle fait de tragédie, d’héroïsme et de chagrin. Car ces cinq prénoms s’accolaient à un nom de légende, MALRAUX. Un nom comme un destin. MALRAUX, comme Roland, votre père, qui, avec ses deux frères, Claude et André, entrèrent en Résistance. Roland fut arrêté à Brive en mars 44, déporté en Allemagne et mourut un an plus tard, à l’âge de 33 ans. Claude, son petit-frère, arrêté à la tête d’un groupe de 80 résistants de Rouen, mourut lui aussi en déportation. Il avait 23 ans. MALRAUX, ce nom d’une fratrie indissoluble dans la Résistance. À l’heure où la Nation a rendu hommage, huit décennies après, à ses libérateurs, comme à Colmar, voilà 10 jours, ville libérée, entre autres, par cette brigade Alsace-Lorraine, commandée par le colonel Bergé, alias André Malraux. Je veux rendre un hommage particulier à ce dernier et à ses deux frères, Claude et Roland. Cher Alain, depuis toujours, vous veillez sur leur mémoire, enfant de cette tragédie qui fit de vous un orphelin dès la naissance. Un drôle d’orphelin, puisque fidèle à la promesse faite à Roland, son frère, André vécut avec votre mère, et de ce jour, vous considéra comme son fils, vous adoptant finalement. Commença ainsi une enfance dans le cercle des MALRAUX. Cercle formé par André, bientôt requis par ses responsabilités ministérielles, par votre mère Madeleine, qui vous transmit son amour du piano, par Florence aussi, votre complice éternelle. Florence Malraux, qui vous initia au souffle de la nouvelle vague, au grand air de Mai 68. Florence Malraux la révoltée, car comme vous l’écrivez, son père André fut le seul gaulliste à qui elle acceptait de serrer la main. Cercle familial pourtant marqué aussi par le deuil et le silence. Deuil des deux enfants d’André Malraux : Vincent et Gauthier. Vos deux grands-frère disparus dans un accident de voiture après la mort de leur propre mère. Violence et tragédie de ces années de déchirure française que toute la famille vivra dans sa chair quand, en 62, l’OAS fomenta un attentat contre le domicile familial. Crime qui blessa une jeune fille logée au rez-de-chaussée. Enfance marquée par le silence. Silence de cet hôtel particulier de Boulogne, meublé d’un piano, de quelques fleurs, d’un bureau d’écrivain, décor de votre musée imaginaire. Scène originelle d’une enfance extraordinaire où passaient Romain Gary, Maurice Schumann, François Sagan, Georges et Claude Pompidou. De ce nom, MALRAUX, oui, vous auriez pu être prisonnier. « L’art, a écrit André Malraux, c’est un anti-destin, un remède à la fatalité. » Alors, par l’art, par l’exercice infini de votre liberté, vous avez écrit votre anti-destin, car votre vie tout entière est une ode à la liberté. Liberté par la musique, le piano que vous pratiquez encore aujourd’hui, en apprenant, en écoutant, humble disciple d’Horowitz, silhouette de votre enfance dont vous avez traduit la biographie, le piano que jouait votre mère, Madeleine, et lorsqu’elle se produisait en concert, vous passiez le récital à trembler pour des fausses notes qui, bien sûr, n’arrivaient jamais. Liberté par l’opéra aussi, vous qui avez été de 1970 à 1974 producteur de deux émissions à l’ORTF, « Harmonique » d’abord, « Demain l’Opéra ». Vous transmettiez votre passion. Le théâtre, ensuite, peut-être la grande affaire de votre vie, en tout cas, l’une de vos patries. Vous avez écrit « Là où vous êtes ». Vous avez traduit de nombreux textes pour les planches, Strindberg parmi tant d’autres, pour une mise en scène en 2005 d’Hélène VINCENT. Le théâtre, surtout, vous le connaissez par cœur, de Britannicus à Anouilh, et vous en tenez toujours la chronique dans Service littéraire. La liberté, la liberté par la musique, la liberté par l’écriture. En 1978, alors que vous êtes attaché culturel à Brasilia, vous croisez la route de Jacques Chancel. Ce dernier vous met au défi. Si vous écrivez un livre sur MALRAUX, il vous présentera un éditeur. Et si le livre est édité, il vous invitera à Radioscopie. Vous vous exécutez. Mieux, vous achevez un ouvrage magistral, « Les marronniers de Boulogne », où, comme Proust, vous trouvez la langue pour ressusciter le temps perdu, l’enfance évanouie, les personnages qui, tels Swann, distillent une mélancolie sophistiquée. Vous-même, d’ailleurs, semblez appartenir en quelque sorte à cette tradition des Guermantes, celle des salons et de l’esprit où la conversation est érigée au rang des beaux-arts, et vous ne cesserez jamais de continuer ce fil de la littérature jusqu’au passage des grelots, tombeaux pour vos chers disparus : la littérature, le théâtre, l’écriture, les voyages. Oui. Les voyages, autres chemins de liberté. Alors le Brésil, donc. Mais vous partez aussi à New York, où vous porterez la flamme de la culture et de la création française. Et sous le patronage de Bernadette CHIRAC, vous créez en 2007 une scène théâtrale en Amérique. Et ainsi, entre la 5ᵉ Avenue et Central Park, purent résonner les tirades de Cocteau ou Yourcenar. Sur ces chemins de la liberté, un refus : la politique. Vous dites non à Jacques Chirac, maire de Paris, qui vous presse de travailler avec lui. La dernière fois, je le crois, que vous êtes venu à l’Élysée, c’était voilà 30 ans, pour célébrer l’entrée au Panthéon d’André Malraux, idée que vous aviez portée auprès du Président CHIRAC et de Pierre Messmer. 30 ans plus tard, votre famille s’est agrandie, une génération a passé, mais vous n’avez rien perdu de cette folle liberté qui est la vôtre. Parce que le meilleur remède à la fatalité, ce fut aussi d’inventer et d’inventer une famille pétrie de bonheur. Aujourd’hui, vos enfants sont là, Laurent, Céline, Anne, nourris de théâtre et de mots, Ils sont venus avec leurs enfants, avec leur mère, Priscilla, avec cette tribu qui n’a pour vous qu’affection. Cher Alain, vous citez souvent cette maxime de La Bruyère, “chercher seulement à penser et parler juste”. Vous en êtes. Et dans toutes ces décennies de création et d’engagement, vous avez pensé, parlé et écrit juste. Mais surtout, vous avez vécu libre. Alors, pour ce destin si singulier, pour cette vie au service de la littérature, de la création, de la musique et des arts, pour ce destin si français qui est le vôtre, je suis très heureux et très fier, au compagnonnage de ces dernières années, et ajoutant à tout le reste, de vous remettre les insignes de chevalier de la Légion d’honneur. Monsieur Alain MALRAUX, au nom de la République française, nous vous faisons chevalier de la Légion d’honneur.

  • Entretien (Valeurs actuelles) | "Paris : Avec Anne Hidalgo, les fiascos se sont multipliés, résume Catherine Lécuyer (Changer Paris)"

    Je soutiens Rachida Dati car c’est la mieux placée pour mettre un terme à un quart de siècle de mauvaise gestion socialo-communiste de Paris et permettre l’alternance politique à droite que les Parisiens attendent et méritent. ENTRETIEN. Catherine Lécuyer, conseillère Changer Paris du VIIIe arrondissement de Paris (Changer Paris) et soutien de Rachida Dati, expose les priorités du programme de la candidate en vue des élections municipales de 2026. Cet entretien est à retrouver en ligne sur le site web de Valeurs actuelles . Valeurs actuelles. La droite parisienne est aujourd’hui divisée en trois groupes (Changer Paris, proche de Rachida Dati ; Demain Paris, proche de Francis Szpiner et Union Capitale, réunissant des élus plus indépendants. Comment expliquez-vous une telle difficulté à moins d’un an des municipales ? Catherine Lécuyer. Oui, je soutiens Rachida Dati car c’est la mieux placée pour mettre un terme à un quart de siècle de mauvaise gestion socialo-communiste de Paris et permettre l’alternance politique à droite que les Parisiens attendent et méritent. Les divisions et le tout-à-l’égo sont donc d’autant plus incompréhensibles quand on connaît l’importance de ces enjeux. Il est plus que temps de dépasser les logiques d’ambitions personnelles et de se concentrer sur l’essentiel : redresser Paris. La réalité, c’est qu’il reste de moins en moins d’élus de droite dans la capitale. Si nous ne parvenons pas à unir nos forces, nous jouons avec le feu. Vous soutenez clairement Rachida Dati. Selon vous, quelle doit être sa priorité si elle devient l’an prochain le maire de Paris ? Assainir les finances ! Il faut un audit et mettre à plat les finances de la Ville. On a une dette exponentielle : 10 milliards d’euros fin 2025, quasiment 12 milliards fin 2026. La question de la mise sous tutelle de la ville revient très souvent quand je rencontre des Parisiens sur les marchés. Il y a le sentiment d’une dette qui augmente, des projets pharaoniques, des travaux partout, faits, refaits, défaits… C’est la gabegie à tous les étages ! Certes, les finances ne sont pas un sujet très « glamour », mais plutôt que vendre du rêve, il faut être sérieux. Avec Anne Hidalgo, les fiascos se sont multipliés. Dans le privé, une telle gestion se terminerait très mal. On pense aussi aux flots ininterrompus de subventions qu’offre la mairie de Paris à tant d’associations (280 millions d’euros par an). Que comptez-vous faire pour réduire cette dépense ? Une trop grande partie des subventions distribuées par la Ville sont sans rapport avec l’intérêt général des Parisiens, voire sont distribuées suivant des logiques idéologiques ou clientélistes.. C’est un travail colossal que d’en décrypter les attributions, ligne par ligne. Et c’est loin d’être transparent : tout est organisé de manière à noyer l’information. On vous demande souvent de voter ces subventions en bloc, regroupées sous des intitulés très vagues, comme la thématique « Solidarités ». Ce flou empêche tout véritable contrôle démocratique. Il faut alors mener une véritable enquête, tirer la pelote pour comprendre qui reçoit quoi, et pourquoi… Mais ce travail n’est pas toujours fait, faute de temps ou de moyens. Plus grave encore : il n’existe aucun bilan clair. Et le vote groupé pose parfois de vrais dilemmes. Si une association mérite un soutien au milieu de dizaines d’autres aux objectifs discutables, il devient impossible de la soutenir sans cautionner tout le reste. Autre grand chantier, la sécurité. Quelles sont vos principales propositions ? D’abord, une priorité : il faut armer la police municipale. Aujourd’hui, les policiers municipaux parisiens sont en première ligne et n’ont aucun moyen de se défendre, ce qui conduit à une grave crise d’attractivité du métier. La police municipale parisienne a beaucoup de mal à recruter. Cette situation l’empêche de monter en puissance. La police municipale, toute jeune à Paris, car elle n’a que quatre ans d’existence, est encore mal identifiée des Parisiens. Il faut aussi revenir sur certaines initiatives socialistes comme les salles de shoot. Rachida Dati tiendra bientôt une réunion publique à ce sujet. Si la droite veut gagner Paris, elle devra augmenter significativement son résultat dans les arrondissements de l’Est, aujourd’hui acquis à la gauche. Rachida Dati est-elle capable de parler à ces électeurs ? C’est, à mon sens, l’un des grands atouts de Rachida Dati. Elle a la capacité de parler à tout le monde. Elle est très appréciée dans son propre arrondissement, le VIIe, mais lorsqu’elle se rend dans les arrondissements du Nord ou de l’Est de Paris, elle ne laisse personne indifférent. Rachida Dati suscite de l’espoir chez de nombreux habitants, confrontés à un environnement urbain dégradé. Ces Parisiens paient le prix fort de l’abandon de l’espace public et d’une gestion municipale défaillante. Rachida Dati incarne la méritocratie républicaine et l’idée de responsabilité, chère à la droite, selon laquelle "quand on veut, on peut". Dans ses fonctions antérieures, elle a aussi su se mobiliser en faveur d’un sursaut d’autorité que j’appelle moi aussi de mes vœux pour Paris. Son appartenance au gouvernement n’est-elle pas un handicap ? Rachida Dati, prise par ses fonctions, n’a pas eu le temps de se rendre au dernier Conseil de Paris. La campagne commencera véritablement en septembre. La stratégie de Rachida Dati est claire : elle affirme, avec justesse, que Les Républicains ne gagneront pas Paris seuls, avec leurs petits bras musclés. Il faut faire preuve de pragmatisme. Que cela plaise ou non, nous ne pourrons remporter Paris qu’avec une grande alliance de la droite et du centre. La fenêtre de tir est étroite, c’est un trou de souris — mais il existe ! Face à nous, une gauche profondément divisée. Et, surtout, nous sentons une lassitude, une exaspération croissante chez les Parisiens. Ont-ils vraiment envie de repartir pour un nouveau mandat socialiste ou écologiste ? Je ne le crois pas. Rachida Dati a également raison de défendre la réforme de la loi PLM, qui encadre le mode de scrutin municipal à Paris. Cette réforme rendrait le système plus lisible, plus démocratique, plus respectueux du choix des électeurs. Changer de mode de scrutin à Paris, c’est enfin plus de démocratie et moins de clientélisme dans la capitale ! Comment comptez-vous empêcher l’aggravation du patrimoine parisien ? Paris ne sort pas de nulle part. Elle s’inscrit dans une histoire, un temps long qui lui donne sa profondeur et son identité. La beauté élève. Lorsqu’on évolue dans un environnement dégradé, négligé, on n’est pas tiré vers le haut, bien au contraire. Il est essentiel de défendre notre patrimoine. Le grand patrimoine, bien sûr – notamment le patrimoine cultuel – mais aussi le petit patrimoine, souvent oublié. Je pense, par exemple, au fameux théâtre de Guignol près des Champs-Élysées. Sous les mandats d’Anne Hidalgo, le patrimoine a été le grand oublié. Le logement, et notamment la gestion du parc social, est aussi un grand sujet de crispation pour beaucoup de Parisiens. Prenez l’exemple sidérant de la méthode dite du pastillage : il s’agit d’immeubles ou de parcelles cadastrales, appartenant à des propriétaires privés, qui ont été fléchés pour accueillir du logement social. Or, ces propriétaires ne sont même pas informés individuellement. C’est tout simplement hallucinant ! Certains découvrent, en passant chez le notaire, que la valeur de leur bien a considérablement chuté. La Ville de Paris semble cibler en priorité les arrondissements de droite, jugés trop bourgeois à son goût. C’est une atteinte manifeste au droit de propriété ! Nous ne sommes pas en URSS, même si l’adjoint au logement est ouvertement communiste… Un communisme assumé, qui avance sans complexe. J’espère que lorsque nous serons aux responsabilités, nous saurons faire preuve de la même fermeté – mais pour défaire ce qui a été fait en matière de logement. Le logement social à Paris coûte extrêmement cher. Est-il vraiment rationnel d’en construire avenue George V, avenue Matignon ou rue du Faubourg Saint-Honoré ? Ce n’est pas seulement coûteux pour la collectivité, c’est aussi pénalisant pour les locataires concernés : leur niveau de vie ne leur permet pas de vivre sereinement dans ces quartiers où le coût de la vie est particulièrement élevé. La politique du logement de la Maire de Paris est réduite au seul logement social et sa politique du logement social est quant à elle exorbitante, idéologique, contre-productive pour tous (y compris les logements sociaux qui ne sont plus rénovés…) et menée à marche forcée ! Dernier grand thème, les transports et la mobilité. La droite est-elle le parti de la voiture là où la gauche serait la défenseure des cyclistes ? Nous avons, par le passé, accordé une place excessive à la voiture. Une régulation était donc nécessaire, elle devait être engagée. Je suis évidemment attachée aux questions environnementales et je circule moi-même à vélo, ce qui me donne une certaine légitimité pour parler, notamment, des pistes cyclables. En matière de mobilité, il manque une vision d’ensemble : les conséquences du report de circulation n’ont pas été suffisamment anticipées. Mon leitmotiv, c’est de dire qu’une ville doit être un équilibre.

  • Affelnet à Paris : stop à la loterie, place au vrai choix de lycée !

    Les associations de parents d'élèves ont engagé une procédure de référé-suspension contre la circulaire du 10 avril 2025 fixant les règles d'affectation des élèves de collège vers les lycées pour la rentrée 2025. Après avoir moi-même défendu un vœu  lors du Conseil du 8e arrondissement du 28 janvier 2025 pour que la Ville de Paris fasse améliorer la procédure Affelnet afin de restaurer une capacité de choix du lycée pour tous les collégiens dans leur quartier, en donnant plus de poids aux résultats scolaires, et encouragé à signer la pétition en ligne "Donnez-nous un vrai choix de lycée à Paris"  lancée par des parents d'élèves du collège Condorcet, je me suis tenue le 30 avril aux côtés des associations de parents d'élèves de plusieurs collèges parisiens - dont Chaptal, Condorcet et Gréard - pour demander la suspension de la circulaire du 10 avril 2025 fixant les règles d'affectation des élèves de collège vers les lycées pour la rentrée 2025 . Les associations ont engagé avec leur avocat une procédure de référé-suspension contre cette circulaire et plaidaient devant le Tribunal administratif de Paris l'absence de base légale de certains critères d'affectation (Indice de positionnement social ou IPS, bonus, tirage au sort), l'opacité des règles (barème complexe, algorithmes non publiés), la violation du principe de loyauté administrative , tendant à l'arbitraire, et le défaut de concertation avec les associations de parents d'élèves. Pour paraphraser George Bernard SHAW, on compare souvent Affelnet à une loterie mais c'est une erreur car, à la loterie, on peut parfois gagner... Le juge des référés devrait prendre sa décision début mai après l'instruction accélérée de la requête et selon une procédure contradictoire.

  • Point de vue | Violences sur les Champs-Elysées : STOP à la fatalité !

    POINT DE VUE | Face à un désordre récurrent, l’État semble désarmé et les Parisiens se sentent abandonnés : Catherine Lécuyer appelle à rompre avec la fatalité et à restaurer l’autorité républicaine sur la plus emblématique avenue de France. Mercredi 7 mai, au cours de la soirée qui a suivi la victoire du PSG, de nombreuses dégradations et violences ont été commises, y compris sur des personnes dépositaires de l'autorité publique. A chaque match de football, victoire ou défaite, un même rituel s’installe sur l’avenue des Champs-Élysées : celui de la violence. Désormais, peu importe le score, peu importe l’équipe - il y a une constante, hélas, presque mécanique : affrontements, dégradations, vitrines brisées, véhicules incendiés, commerces fermés par crainte, riverains cloîtrés chez eux. La fête cède la place à la peur. Un rituel de "professionnels" Ce phénomène n’est plus marginal. Il est récurrent, prévisible, presque intégré au calendrier des matchs internationaux et nationaux. Et ce qui se joue sur "la plus belle avenue du monde" n’est pas seulement un problème de sécurité publique : c’est le reflet troublant de notre incapacité collective à faire respecter l’ordre républicain sur l’un des lieux les plus emblématiques de France. Les Champs-Élysées, vitrine du pays, miroir tendu au monde, sont devenus un exutoire pour des bandes organisées ou opportunistes, en tout état de cause des professionnels du désordre public, qui profitent de la confusion pour piller, casser, agresser. Il ne s’agit plus ici de débordements spontanés, mais d’un dévoiement assumé du rassemblement populaire, où le sport n’est qu’un prétexte, et la violence, un objectif. Une défaite sécuritaire et morale Et pourtant, le traitement médiatique de ces scènes s’avère discret, presque gêné. L’information existe, mais elle est reléguée, euphémisée, présentée comme une "dérive", quand elle est en réalité un symptôme durable d’un désordre que nous ne maîtrisons plus. Pourquoi cette pudeur face à des faits aussi graves ? Pourquoi ce silence gêné quand les images, elles, parlent d’elles-mêmes ? Cette retenue politique et ce silence médiatique ajoutent au sentiment d’abandon que ressentent les Parisiens, les commerçants, les forces de l’ordre elles-mêmes, confrontées à des scènes de chaos dans l’indifférence. La normalisation du désordre est une défaite morale autant que sécuritaire. Libérons-nous de la peur ! Faut-il se résoudre à ce que les Champs-Élysées, si souvent célébrés, deviennent l’avenue de la violence ritualisée, l’épicentre de notre impuissance républicaine ? Faut-il accepter qu’à chaque événement sportif, on doive "attendre les débordements", les "canaliser", les "encadrer", sans jamais les prévenir ni les empêcher ? Cela ne s’appelle pas une gestion de l’ordre, mais une reddition organisée. Il est temps de dire les choses. Il est temps que l’État affirme sa présence, sa fermeté et sa légitimité, en redonnant à cette avenue son rang, sa sécurité et son calme. Il est temps aussi que les médias cessent d’enrober la réalité. Car il n’y a pas de progrès possible sans lucidité, ni de paix durable sans courage. Les Champs-Élysées ne peuvent devenir un théâtre de violences ritualisées. Refusons que la peur s’installe au cœur de notre capitale ! Réclamons, simplement, l’ordre !

  • Tribune collective | L'ONU vaut bien une messe !

    Nous savions que Paris n'était que le moyen d'accéder à un niveau supérieur depuis 2022, lorsque l'édile décida de trahir sa promesse en se présentant à l'élection présidentielle. TRIBUNE - Pour les élus parisiens Catherine Lécuyer et Aurélien Véron, affiliés au groupe Changer Paris, Anne Hidalgo a instrumentalisé la capitale "refuge" pour en faire une ville marchepied. Alors que la presse révèle que la Maire de Paris vise désormais le poste de haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, son bilan laisse un goût encore plus amer. Nombre de Parisiens se demandent rétrospectivement si la capitale n'a pas été sacrifiée sur l'autel de son ambition internationale : Anne Hidalgo clôt-elle le chapitre d'un engagement pour Paris ou celui d'une instrumentalisation de la capitale à des fins carriéristes ? Une ville soi-disant refuge… Pendant deux mandats, la maire de la capitale s’est évertuée à faire de Paris une vitrine de l’idéologie sans-frontières. Paris, "ville refuge", Paris, "terre d’accueil". En théorie, c’était noble. En pratique, ce fut le chaos. Partout, l’improvisation a pris le pas sur la planification et le réel s’est vengé. Anne Hidalgo a voulu faire de Paris un symbole international, au point d’oublier qu’une ville est d’abord un lieu de vie pour ceux qui y habitent. Elle a vanté l’ouverture sans se soucier de ses conséquences concrètes : saturation des structures d'hébergement d'urgence, multiplication des campements sauvages partout dans la ville, familles migrantes abandonnées dans les rues, riverains excédés, services municipaux débordés, réquisition de bâtiments publics dans les arrondissements, aux dépens des activités quotidiennes des Parisiens, etc. En faisant miroiter un eldorado à ceux qu'elle prétendait aider, elle les a plongés dans une indignité tout aussi insupportable. Ironie ultime de cette gestion cynique : à l’approche des Jeux olympiques, ces migrants ont été discrètement évincés hors du périmètre touristique. A l'accueil médiatique a succédé le nettoyage silencieux avant l'arrivée des caméras du monde entier. Même la Gaîté lyrique, occupée pendant des semaines par des centaines de sans-abri, a fini par être évacuée dans l’urgence. Pendant ce temps, la Maire de Paris multipliait les interventions dans les instances internationales, les sommets climatiques, les tribunes dans la presse étrangère. Elle ne gérait plus la ville : elle préparait la suite. Aujourd’hui, la voilà candidate à l’ONU. Pour ceux qui ont observé son mandat de près, c’était cousu de fil blanc. Un véritable marchepied La politique d’Anne Hidalgo n’aura pas été une erreur de gestion mais un choix délibéré. Celui d’utiliser Paris comme une plateforme de son image, un laboratoire de ses expérimentations idéologiques, un marchepied professionnel. Nous savions que Paris n'était que le moyen d'accéder à un niveau supérieur depuis 2022, lorsque l'édile décida de trahir sa promesse en se présentant à l'élection présidentielle. Mais avec 1,75% des suffrages exprimés au 1er tour, plus lourde défaite de l'histoire des socialistes sous la Ve République, dont moins de 23 000 voix à Paris, soit à peine 2,17%, HIDALGO n'inspire manifestement plus confiance. Elle n'est plus à l'écoute des préoccupations des Parisiens et n'est plus présente sur le terrain. Elle défend d'autant moins bien leurs intérêts qu'elle n'a plus de vision et de projet pour Paris. Si son action est parfois saluée à l'international, c'est parce que de loin on voit le global, pas les détails, et que l'on profite des avantages sans subir le moindre des nombreux inconvénients. Que la capitale ressorte de ses deux mandats plus fracturée, plus sale, plus endettée, plus dangereuse, plus bétonnée, plus épuisée qu’elle ne l’a jamais été ne semble pas émouvoir celle qui se rêve désormais en figure morale planétaire. Mais si ce chapitre se ferme dans le désenchantement, une nouvelle page peut s’ouvrir pour Paris. En 2026, la ville aura l’opportunité de tourner la page de l’instrumentalisation politique, pour renouer avec une gestion de proximité, responsable, soucieuse du quotidien réel des habitants. Après un quart de siècle de socialisme municipal, les Parisiens auront la possibilité de choisir l'alternance politique. La droite et le centre ont la responsabilité de la rendre possible. Avec une ambition forte : redonner aux Parisiens un cadre et une qualité de vie synonymes de libertés et d'opportunités, non de contraintes. Il est temps que Paris redevienne une ville vécue, pas simplement projetée ! Catherine LÉCUYER , Conseillère du 8e arrondissement de Paris (Groupe Changer Paris), www.catherinelecuyer.fr Aurélien VÉRON , Conseiller de Paris élu de Paris Centre (Groupe Changer Paris), https://aurelienveron.fr Suite à ma récente tribune avec Aurélien VÉRON "L'ONU vaut bien une messe !", dans laquelle nous dénoncions qu'Anne HIDALGO ait instrumentalisé la capitale "refuge" pour en faire une ville marchepied, j'ai été invitée à participer à l'émission "Bienvenue en Île-de-France" sur Le Figaro TV, avec la présentatrice Victoire SIKORA, le journaliste Yves THRÉARD et l'eurodéputée française socialiste Emma RAFOWICZ, sur le thème "Mairie de Paris, un tremplin pour Anne Hidalgo ?".

  • Théâtre de Guignol des Champs-Elysées : sauvegardons le petit patrimoine populaire et redonnons vie aux marionnettes !

    Depuis 2019, le théâtre de plein air du "vrai Guignol" aux Champs-Elysées, à proximité du rond-point, est à l'arrêt . Son castelet se dégrade, lentement mais sûrement… Depuis 1818, il avait pourtant fait le bonheur de nombreuses générations de jeunes Parisiens ! Il était devenu mondialement emblématique du petit patrimoine populaire parisien depuis la comédie policière "Charade" (1963), avec Cary GRANT et Audrey HEPBURN, puis la comédie d’aventure "La Grande Vadrouille" (1966), avec BOURVIL et Louis de FUNÈS. Depuis 6 ans, qu'a fait la Mairie de Paris pour sauvegarder cet élément du petit patrimoine populaire parisien ? Depuis le temps d’une mandature, qu'a-t-elle fait pour redémarrer le spectacle vivant des Marionnettes des Champs-Élysées ? Devant tant d’immobilisme, je déposerai et défendrai moi-même un vœu lors du prochain Conseil du 8e arrondissement , le 20 mai, pour sauvegarder le patrimoine populaire de ce théâtre de Guignol et redonner vie aux marionnettes des Champs-Élysées. Dans l'attente, j'ai d'ores et déjà écrit un courrier dans ce sens à Mme Afaf GABELOTAUD , Adjointe à la Maire de Paris en charge des entreprises, de l’emploi et du développement économique.

  • Pour un "choc de propreté" salutaire !

    Pour un "choc de propreté" salutaire, la Mairie de Paris doit prendre ses responsabilités ! Au cours du dernier Conseil de Paris d'avril, David ALPHAND, Conseiller de Paris élu du 16e arrondissement, a levé un lièvre : la Maire de Paris n'investit dans la propreté que 314 des 573 millions € de recettes de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, préférant mobiliser le reste pour combler ses déficits chroniques... Un "choc de propreté" est pourtant indispensable ! Je suis aujourd'hui dans un secteur du 8e qui témoigne lui aussi de la saleté généralisée dans l’arrondissement et la capitale . Depuis 2014, sous l'ère HIDALGO, Paris sombre dans la crasse et les travaux anarchiques , en raison d'un manque de volonté politique, d'une gestion budgétaire désastreuse et d'un management inefficace. Les agents municipaux sont démobilisés, certains Parisiens en sont réduits à nettoyer eux-mêmes leurs rues et de plus en plus de touristes sont frappés du "syndrome de Paris" ! Les Parisiens en ont assez ! Les Jeux Olympiques ont prouvé qu'un Paris propre est possible, à condition de le vouloir . Il est temps d'agir : renforçons le civisme, verbalisons les incivilités, mais exigeons surtout que la Mairie de Paris prenne ses responsabilités ! Pour un "choc de propreté" salutaire, il faut que la Mairie de Paris : Renforce les moyens , avec plus de ressources matérielles et humaines pour les services de la propreté. Réorganise les services , avec des horaires flexibles et une réactivité accrue. Donne plus de pouvoir aux Maires d'arrondissement , avec une autorité renforcée sur les services déconcentrés. Augmente les dotations , avec des enveloppes "souplesse propreté" plus généreuses. Accélère l'accès aux données , avec des indicateurs localisés et l'utilisation de l'IA pour optimiser les services. Et, enfin, privatise la collecte des ordures dans tous les arrondissements parisiens. Il est trop tard pour Mme HIDALGO pour bien faire. Mais dès 2026, grâce à l'alternance politique à droite que j'appelle de mes vœux, une nouvelle politique de la propreté verra le jour . Alors, ensemble, changeons Paris et rendons à notre capitale et aux Parisiens la propreté qu'ils méritent !

  • L'essentiel du Conseil de Paris d'avril 2025 - en moins de 5 minutes

    L'Hôtel de Ville de Paris vu depuis la place de l'Hôtel de Ville. Le dernier Conseil de Paris s'est tenu du mardi 8 au vendredi 11 avril. Je veux ici vous rendre brièvement compte des débats et sujets les plus emblématiques à l'ordre du jour . Loi PLM : de quoi les opposants ont-ils peur ? Alors que 91% des Parisiens sont favorables à une évolution du mode de scrutin des élections municipales à Paris afin de pouvoir élire directement leur Conseil municipal , la majorité socialo-communiste du Conseil de Paris n’en a pas moins adopté un vœu de l'Exécutif pour s'opposer à la réforme de la "loi Paris-Lyon-Marseille", un vœu voté avec le soutien de certains Conseillers de Paris du 8e arrondissement - seuls élus de droite à soutenir ainsi Mme HIDALGO. Ces opposants préfèrent-ils le confort du cliéntélisme aux exigences de la démocratie ? Aux Sénateurs maintenant d'en débattre à compter du 3 juin. Chrétiens d'Orient : protégeons la diversité religieuse en Orient ! En refusant d'accorder la citoyenneté d'honneur aux Chrétiens d'Orient en Syrie proposée par les élus de droite, tout en laissant son allié écologiste défendre un vœu pour l'accorder aux victimes civiles de la bande de Gaza, de Cisjordanie et du Liban, un vœu heureusement rejeté grâce aux élus du groupe Changer Paris, la Maire de Paris a confirmé qu'elle avait l'indignation et la solidarité sélectives . Protéger les Chrétiens d'Orient en Syrie, c'est-à-dire protéger une minorité religieuse persécutée et la diversité religieuse, c'est pourtant garantir un certain vouloir vivre ensemble au Proche-Orient qui ne devrait jamais faire les frais d'un double standard. Occupation illégale de la Gaîté Lyrique : élus et associations doivent rendre des comptes L'occupation illégale de la salle de spectacle par des clandestins pendant plusieurs mois n'a évidemment pas été rendue possible par l'opération du Saint Esprit ! Loin d'être spontanée, cette occupation a été organisée par des associations proches de la Mairie de Paris et soutenue par des élus de la majorité municipale . En conséquence, avec les élus du groupe Changer Paris, nous souhaitons que les premières ne puissent plus bénéficier du moindre euro de subvention publique et que les seconds soient fermement sanctionnés par les Parisiens dans les urnes en 2026. Non à l'exploitation cynique de la détresse des migrants ! Les élus du groupe Changer Paris ont voté contre la subvention de 100 000 € à l'ONG SOS Méditerranée . Quoique incompétente dans le domaine migratoire et sachant pertinemment que l'Etat n'a ni moyens ni solutions supplémentaires à allouer à cette politique, la Maire de Paris déclare régulièrement la capitale "ville ouverte" pour l'immigration. Résultat : les campements se multiplient sur certains axes, les rives de la Seine, le long du périphérique, etc . En aggravant sciemment un problème pour lequel ni elle ni l'Etat n'a de solution, la Ville exploite la détresse des migrants afin de faire flèche de tout bois pour attaquer politiquement le Gouvernement via la mise en cause de l'État. Un cynisme sans borne ! Subventions des associations : vite, un coup de balai ! Parmi les milliers de récipiendaires des près de 300 millions € de subventions accordés chaque année par la Mairie de Paris, de trop nombreuses associations ont un objet social très éloigné, voire sans le moindre rapport, avec les besoins des Parisiens et l'intérêt général de Paris. La Chambre régionale des comptes avait par exemple pointé en 2019 le périmètre flou de la coopération décentralisée et de l'action internationale de la Ville de Paris. N'y allons pas par quatre chemins : des centaines de subventions soutiennent des associations politiquement et / ou idéologiquement proches de la majorité municipale. Le temps est venu de donner un grand coup de balai dans ce système clientéliste , en supprimant les subventions inutiles, en réduisant les subventions aux bénéficiaires manifestement militants, en renforçant la transparence et le contrôle de la bonne utilisation par les associations des crédits budgétaires qui leur sont alloués. Unanimité pour renforcer la lutte contre les salons de massage abritant de la prostitution Lors du Conseil du 8e arrondissement du 25 mars, j'avais moi-même défendu un vœu pour que la Ville de Paris s'appuie sur la volonté exprimée par le Gouvernement - " tolérance zéro " et " fermeture de 100 % des salons de massage " - pour être force de proposition auprès de l'Etat et de la Préfecture de police de Paris afin de renforcer la lutte contre les salons de massage dissimulant de la prostitution. Je me félicite par conséquent de l'adoption à l'unanimité du Conseil de Paris du vœu de Geoffroy BOULARD allant dans le même sens. Je me réjouis même que les Conseillers de Paris élus du 8e arrondissement aient changé d'avis entre mars et avril ;-). Mme HIDALGO continue de cramer la caisse ! Avec la Maire de Paris, tout explose, les dépenses, les impôts, la dette... Seules diminuent la qualité du service municipal rendu (sécurité, propreté, etc.) et les "bonnes" dépenses, celles des véritables investissements d'avenir pour les Parisiens ! A telle enseigne que David ALPHAND, Conseiller de Paris élu du 16e arrondissement, a levé un lièvre : l'édile n'investit dans la propreté que 314 des 574 millions € de recettes de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères , préférant mobiliser le reste pour combler ses déficits chroniques. A. HIDALGO a par conséquent le maniement facile de la matraque fiscale, notamment vis-à-vis des propriétaires parisiens avec ses hausses - sans crier gare - de la taxe foncière et des frais de notaire . Dans ces circonstances caractérisées par une hausse considérable de la pression fiscale et une baisse alarmante de la qualité de vie, nombre de Parisiens font le choix de quitter la capitale. Une capitale attractive ET vivable Si Paris doit être attractive pour les activités du tourisme et des loisirs, la capitale doit d'abord et avant tout être vivable pour ses habitants. Or, aujourd'hui, des quartiers emblématiques voient leurs commerces de proximité disparaître et leurs transports en commun saturés par le surtourisme, les cafés et les bars . Pour un tourisme et des loisirs durables, qui ne scient pas la branche de la "vie parisienne" sur laquelle ils sont assis, la Ville doit préserver la qualité de vie des habitants, en élaborant une stratégie de répartition des flux touristiques et en trouvant le juste équilibre entre le dynamisme des bars-restaurants et le respect du droit au calme des riverains. Notre-Dame de Paris : une nouvelle promesse trahie ? La Maire de Paris aurait-elle trahi une nouvelle promesse, celle de contribuer à la rénovation de Notre-Dame formulée au lendemain de l'incendie de 2019 ? Pour que les Parisiens en aient le cœur net, A. HIDALGO doit maintenant communiquer de façon transparente sur l'utilisation des 50 millions € promis pour le réaménagement des abords de la cathédrale : quel est le projet final, le calendrier des travaux et l'échéancier d'engagement des sommes promises ? La gauche troque ses valeurs contre des voix La Maire de Paris s'est trouvée bien embarrassée lorsque les élus de droite, notamment David ALPHAND , ont demandé aux membres écologistes de sa majorité municipale s'ils comptaient franchir la ligne rouge d'une alliance électorale avec LFI aux prochaines élections municipales. Pour les écolos parisiens, des voix valent manifestement bien un renoncement et une compromission avec des candidats islamo-gauchistes, anti-républicains, communautaristes et démagogiques à souhait . C'est une honte !

  • Point de vue | La mobilité doit nous unir, pas nous diviser !

    Dans le cadre de l'enquête publique sur le projet de Plan local de mobilité , je déplore l'action manichéenne d'A. HIDALGO et propose trois priorités : liberté des déplacements pour tous, sécurité des piétons, lutte contre les pollutions. La mobilité est un droit fondamental, indispensable à la vie urbaine des Parisiens dans leur quotidien. Si diminuer la place de la voiture en ville pour réduire la pollution et améliorer la qualité de l'air est une ambition nécessaire, se déplacer librement pour travailler, emmener ses enfants à l’école, accéder aux soins, ne doit pas être un parcours du combattant . Une mobilité trop exclusive Mais la plupart des décisions et des actions d'Anne HIDALGO dans le domaine de la circulation et des transports préfèrent exclure certains Parisiens et poursuivre l'agenda écolo-wokiste dogmatique de son Adjoint David BELLIARD à des fins politiques, plutôt que de répondre de façon équilibrée aux enjeux de la transition écologique. La suppression et le renchérissement des places de stationnement ou encore les "gymkhanas" des nouveaux plans de circulation sont des mesures qui ne prennent pas en compte les besoins des habitants et des professionnels, et qui pénalisent en conséquence ceux qui ne peuvent se passer d'un véhicule faute d'alternatives adaptées. Cette vision manichéenne de l'Hôtel de Ville est réductrice, clivante et va à l'encontre d'une coexistence harmonieuse des différentes mobilités. Aujourd'hui, la capitale est une ville dystopique où les Parisiens "contraints" physiquement ou logistiquement se retrouvent privés d'une mobilité réservée à ceux qui peuvent se déplacer à pied, à vélo ou en transport en commun. Une ville qui exclut certains de ses habitants en oubliant que nous sommes tous, tour à tour, dans une situation d'automobiliste, de cycliste et de piéton, de validité et d'invalidité. Liberté, sécurité et commodité Paris doit rester accessible à tous et la mobilité doit nous unir. Le Plan local de mobilité (PLM) est l'occasion d'améliorer l'existant. La Mairie doit proposer un plan de circulation pragmatique, prenant en compte les besoins des habitants et des professionnels , offrant des alternatives crédibles à la voiture thermique, modernisant les infrastructures pour les piétons et les cyclistes, et aménageant des espaces pour les personnes à mobilité réduite. La Police municipale doit également renforcer la discipline sur l'espace public. La priorité doit être donnée aux plus vulnérables, les piétons, avec notamment la sanctuarisation des trottoirs . Le PLM est l'occasion de raffermir le "Code de la rue" adopté par le Conseil de Paris en 2023, aujourd'hui une simple "charte de bonne conduite", qui reste largement au milieu du gué, faute de volonté politique afin de renforcer la Police municipale et de donner la priorité aux sanctions pour faire respecter le Code de la route. Alors qu'ailleurs l'IA révolutionne déjà la vie urbaine, Paris somnole encore. Il faut réagir afin d'améliorer le quotidien des Parisiens, avec des solutions technologiques pour mesurer les flux, fluidifier le trafic, réduire les embouteillages, aider à trouver des places de stationnement et de livraison, détecter les défauts de la voirie et améliorer son entretien, vidéo-verbaliser les véhicules gênants, identifier l'origine des nuisances sonores, etc. Moins d'idéologie pour plus d'utilité La lutte contre la pollution et la transformation des modes de déplacement sont essentielles. Une mobilité durable et intelligente ne consiste pas à interdire mais à offrir des alternatives équilibrées et réalistes . La réduction des pollutions atmosphérique et sonore passe aussi par une accélération de l’électrification des véhicules et des transports publics. Favoriser le vélo et la marche doit se faire sans générer de nouvelles fractures sociales et territoriales. Encourager une mobilité plus propre implique d’accompagner les ménages et les professionnels dans cette transition, sans les pénaliser financièrement ou logistiquement. Loin des postures idéologiques et des mesures punitives, Paris doit retrouver une vision globale et concertée de la mobilité. Une ville qui fonctionne est une ville qui permet à chacun de se déplacer facilement. Nous avons besoin d’une mobilité ouverte à tous, et non réservée à quelques-uns . Paris peut être une ville durable, moderne et accessible. Mais pour cela, elle doit cesser d’exclure pour s’adapter à nouveau aux besoins de tous. Moins d'idéologie pour plus d'utilité !

  • Newsletter - mars 2025 | l'essentiel de mon actualité d'élue

    Vous trouverez ci-après l'essentiel de mon actualité d'élue au cours des dernières semaines . Au sommaire, notamment : Projet lauréat pour le réaménagement de la place de la Concorde : la confiance n'exclut pas la vigilance Conseil du 8e arrondissement du 25 mars 2025 : je vous rends compte Créons enfin un espace canin dans le parc Monceau ou à proximité pour mettre un terme à une politique de gribouille ! Tribune collective (Le Figaro) | Paris ne doit plus être une anomalie démocratique ! Fin de la décharge d'enseignement : non à une économie de court terme qui insulte l'avenir de nos enfants ! Entretien exclusif avec Roger COLLOMBA, figure du quartier des Champs-Élysées Bilan d'aujourd'hui et perspectives de demain : ensemble, changeons Paris et le 8e arrondissement ! Sans oublier les rubriques "Le chiffre" , "Le saviez-vous ?" , "L'image" , "Le 8e engagé" , "Dans les médias" et "L'agenda" . Sur ces sujets comme sur tous les autres concernant le 8e arrondissement et plus largement Paris, je reste à votre entière écoute et disposition . Vos commentaires, vos observations et vos suggestions par retour d'email sont toujours les bienvenus. N'hésitez pas, enfin, à rediffuser cette newsletter à vos proches susceptibles d'être intéressés par ces sujets. Catherine LÉCUYER Conseillère du 8e arrondissement de Paris (groupe Changer Paris) VOTRE AVIS NOUS INTÉRESSE ! Propreté, circulation, stationnement, sécurité, environnement, familles, éducation, logement, économie, solidarité, culture, sport, démocratie... Vous avez des observations ou des suggestions à formuler, ou des questions à poser, concernant votre rue, votre quartier, le 8e arrondissement ou encore Paris ? Exprimez-vous en cliquant sur le bouton ci-dessous ! Je répondrai personnellement à chacun d'entre vous. LES ACTUALITÉS Projet lauréat pour le réaménagement de la place de la Concorde : la confiance n'exclut pas la vigilance Vue d'artiste et du ciel du projet lauréat pour le réaménagement de la place de la Concorde (Crédit photo : Philippe Prost, architecte AAPP © Jeudi Wang © adagp, 2025). L'équipe et le projet lauréats pour le réaménagement de la place de la Concorde sont désormais connus  : ce seront ceux de l'architecte-urbaniste Philippe PROST et du paysagiste Bruel DELMAR. Leur projet va dans le sens de 3 des 4 critères ou exigences que j'avais appelé la Maire de Paris à respecter  dans le cadre du réaménagement de la plus vaste et emblématique des places royales de la capitale : un réaménagement d'abord et avant tout à vocation historique et patrimoniale  ; une végétalisation basse et à très haute qualité environnementale  d'une partie de la place ; l'interdiction des occupations événementielles commerciales  de la place, de sorte de n'y autoriser que des occupations non commerciales et d'intérêt national. Lire la suite Conseil du 8e arrondissement du 25 mars 2025 : je vous rends compte Nous avons tenu mardi 25 mars 2025 notre 33e Conseil du 8e arrondissement de la mandature . Vous trouverez ici l'ordre du jour initial de la séance et ci-dessous un compte rendu synthétique de mes principales interventions. Sommaire Régulation des meublés touristiques : il n'est jamais trop tard pour mieux faire Plus de méthode et de transparence pour la biodiversité Conservons la publicité pour financer la restauration du patrimoine monumental parisien Lutte contre les salons de massage abritant de la prostitution : la Ville de Paris doit faire plus Avenir du 25-27 rue de Constantinople : la Mairie doit communiquer de façon transparente Lire la suite Créons enfin un espace canin dans le parc Monceau ou à proximité pour mettre un terme à une politique de gribouille ! Aujourd'hui, la situation des chiens dans les espaces verts du 8e arrondissement n'est satisfaisante pour personne, ni pour les usagers, ni pour les propriétaires de chiens . Certains usagers se plaignent que des chiens troublent leur tranquillité, voire leur sécurité, et qu'ils ne soient pas toujours tenus en laisse par leurs propriétaires, gambadant alors librement sur les pelouses. D'autres usagers, les propriétaires de chiens, se plaignent que des espaces verts du 8e ne soient pas accessibles aux chiens tenus en laisse et qu'aucun espace ne leur soit dédié dans l'arrondissement. Chacun de ces différents usagers considèrent que les Agents des espaces verts de la Ville de Paris devraient agir différemment, les uns souhaitant qu'ils verbalisent davantage, les autres souhaitant qu'ils verbalisent moins. Le statu quo doit donc être modifié pour rapprocher et réconcilier les intérêts - également légitimes - des uns et des autres. Lire la suite Tribune collective (Le Figaro) | Paris ne doit plus être une anomalie démocratique ! Dans un texte collectif que j'ai cosigné, une quarantaine d’élus et cadres Les Républicains de la capitale soutiennent la proposition de loi dite "PLM" qui prévoit de changer le mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille. Le vote par arrondissement altère le lien entre les citoyens et l’édile, estimons-nous. Cette tribune a été publiée par Le Figaro le 18 mars 2025 . Lire la suite Source : étude réalisée par Ifop-Fiducial pour Le Figaro et Sud Radio. Fin de la décharge d'enseignement : non à une économie de court terme qui insulte l'avenir de nos enfants ! C'est l'une des (nombreuses) victimes collatérales de la fuite en avant budgétaire de la Mairie de Paris : depuis 2019, la Ville ne verse plus à l'Etat les compensations financières qui permettaient, depuis 1982, de remplacer 95% des directeurs d'école à Paris pour les décharger d'enseignement et leur permettre ainsi de se concentrer sur leurs responsabilités administratives et managériales, et donc sur la qualité de la gestion, du fonctionnement et de l'enseignement des établissements scolaires. Lire la suite MISE A JOUR Mardi 18 mars, le ministère de l’Éducation nationale a finalement annoncé un "moratoire sur les suppressions de décharges d’enseignement prévues à la rentrée 2025" pour les directeurs d’écoles parisiens. Aucun directeur d’école parisienne ne devrait donc faire classe aux enfants à partir de la rentrée prochaine. Entretien avec Roger COLLOMBA, figure du quartier des Champs-Élysées Depuis 1987, Roger COLLOMBA ouvre tous les jours son studio "Photo Synthèse" dans la "Galerie des Champs" au 84 de l'avenue des Champs-Élysées . Il y vit aussi puisqu'il habite au-dessus de sa boutique. Il est donc une figure et une mémoire du quartier. Je me suis entretenue avec lui, sur place, le 11 mars 2025. Nous avons notamment échangé sur l'évolution du quartier, le phénomène d'éviction des commerces culturels, ou encore le projet "Réenchanter les Champs-Élysées". Voir la suite Bilan d'aujourd'hui et perspectives de demain : ensemble, changeons Paris et le 8e arrondissement ! À l'approche des élections municipales, les Parisiens aspirent à un véritable changement après 25 ans de gestion socialo-communiste . Ils veulent une ville plus propre, plus sûre et plus accueillante pour tous. Une ville qui préserve son patrimoine tout en se tournant vers l’avenir, en anticipant les défis climatiques avec des actions concrètes pour un cadre de vie durable et serein. Enfin, ils attendent une gestion financière responsable, après des années de dépenses incontrôlées et d’augmentation des impôts. Lire la suite LE CHIFFRE 25 millions, c'est le montant de l'indemnité de rupture du contrat Autolib' que les contribuables parisiens vont devoir verser au groupe Bolloré par la faute de la Maire de Paris . En 2018, Anne HIDALGO avait en effet décidé de résilier le contrat Autolib' avec le groupe Bolloré en raison de désaccords financiers et de l'accumulation d'un déficit prévisionnel important. Cette décision avait entraîné l'arrêt du service de voitures électriques en libre-service dans la capitale et conduit à des litiges judiciaires concernant les indemnisations demandées par le groupe Bolloré. LE SAVIEZ-VOUS ? Habitants, contribuables, commerçants, chaque voix peut faire la différence ! Chacun d'entre nous connaît à Paris des habitants, des non résidents et des commerçants qui sont électeurs ailleurs, en province . En mars 2026, c'est pourtant dans la capitale que leur vote sera le plus utile pour améliorer leur cadre et leur qualité de vie et de travail du quotidien. Si tous les habitants de Paris peuvent évidemment s'inscrire sur les listes électorales parisiennes, les contribuables non résidents et les commerçants le peuvent aussi, à certaines conditions . L'attache peut en effet être établie par d'autres moyens que le domicile ou la résidence. Ainsi peuvent s'inscrire sur les listes électorales à Paris : les contribuables redevables d’une des contributions ou impôts directs de la Ville de Paris pour la 2e année consécutive : taxe d’habitation, taxe foncière sur les propriétés bâties, taxe foncière sur les propriétés non bâties, cotisation foncière des entreprises ; les commerçants qui possèdent pour la 2e année consécutive la qualité de gérant ou d’associé majoritaire ou unique d’une société assujettie aux impôts à Paris. L'inscription sur les électorales parisiennes s'effectue par internet, auprès de l'une des 17 Mairies d'arrondissement ou par courrier . Pour en savoir plus : https://www.paris.fr/pages/elections-fonctionnement-et-inscription-6354 L'IMAGE Liberté pour Boualem SANSAL - maintenant !  J'ai participé mardi 25 mars au rassemblement appelant à la libération de Boualem SANSAL sur la place Edouard Herriot à proximité immédiate de l'Assemblée nationale . La quasi-totalité des groupes politiques de la chambre basse étaient représentés, à l'exception de LFI, pour dénoncer l'emprisonnement arbitraire de l'écrivain et le simulacre de procès en cours qui devait aboutir à la condamnation d'un homme libre. La Ville de Paris privée de marge de manœuvre financière pour investir dans l'avenir Le graphique de l'échéancier d'amortissement de la dette bancaire et obligataire de la Ville de Paris confirme le fait qu'elle va être privée de toute marge de manœuvre financière pour investir dans l'avenir, notamment pour investir dans l'indispensable lutte contre le réchauffement climatique... LE 8E ENGAGÉ La mobilité pour tous les Parisiens ! Le 11 mars, nous étions plusieurs centaines de Parisiens - parmi lesquels des habitants du 8e arrondissement - à avoir répondu présents pour participer à l'atelier du groupe Changer Paris sur le thème "Se déplacer à Paris : pour une ville à portée de tous ", autour de Rachida DATI, Présidente du groupe Changer Paris, avec notamment Dominique FARRUGIA, producteur et réalisateur, Xavier HORENT, Déléguée général de Mobilians, et David ALPHAND, Conseiller de Paris élu du 16e arrondissement. Qu'ils soient des piétons, des cyclistes, des personnes à mobilité réduite, des familles, des commerçants ou des artisans, tous les Parisiens et les usagers de Paris exigent qu'il soit mis un terme à l'anarchie qui prévaut depuis 10 ans dans l'espace public de la capitale. Je retiens 3 principales propositions sur cet enjeu de la vie quotidienne pour notre futur projet municipal : donner la priorité aux piétons et aux PMR sur tous les autres usagers de l'espace public, protéger la circulation des bus et utiliser l’IA pour fluidifier le trafic . Aux côtés des Mères de l'Espoir le vendredi 21 mars 2025 Depuis le 17 novembre 2023, les Mères de l'Espoir se réunissent chaque vendredi sur le Parvis des Droits de l'Homme, Place du Trocadéro, à Paris, pour demander la libération des femmes et des hommes encore retenus en otage par le Hamas dans la bande de Gaza. Le 21 mars 2025, j'ai lu un texte pour sensibiliser au sort des otages . DANS LES MÉDIAS Solène VARY, "En finir avec la ville minérale et bétonnée : avec sa consultation sur les rues-jardins, la mairie de Paris accélère sa politique antivoiture" , Le Figaro , 23 mars 2025 L'AGENDA Jeudi 3 avril 2025 20 h à 21 h | Hôtel de la Marine : Un concert pour les yeux - clavecin oculaire. En savoir plus. Jeudi 3 au dimanche 6 avril 2025 | Grand Palais : première exposition du Fonds d'art contemporain à Art Paris 2025. En savoir plus. Mardi 8 avril à vendredi 11 avril 2025 | Mairie de Paris : Conseil de Paris. Mardi 20 mai 2025 19 h | Mairie du 8e arrondissement : Conseil du 8e arrondissement*. Mardi 3 juin à vendredi 6 juin 2025 | Mairie de Paris : Conseil de Paris. Mardi 17 juin 2025 19 h | Mairie du 8e arrondissement : Conseil du 8e arrondissement*. Mardi 1er juillet à vendredi 4 juillet 2025 | Mairie de Paris : Conseil de Paris. * Les séances du Conseil du 8e arrondissement se tiennent à la Mairie du 8e arrondissement et sont ouvertes au public.

  • Projet lauréat pour le réaménagement de la place de la Concorde : la confiance n'exclut pas la vigilance

    Vue d'artiste et du ciel du projet lauréat pour le réaménagement de la place de la Concorde (Crédit photo : Philippe Prost, architecte AAPP © Jeudi Wang © adagp, 2025). L'équipe et le projet lauréats pour le réaménagement de la place de la Concorde sont désormais connus : ce seront ceux de l'architecte-urbaniste Philippe PROST et du paysagiste Bruel DELMAR. Leur projet va dans le sens de 3 des 4 critères ou exigences que j'avais appelé la Maire de Paris à respecter ( ici , ici et ici ) dans le cadre du réaménagement de la plus vaste et emblématique des places royales de la capitale : un réaménagement d'abord et avant tout à vocation historique et patrimoniale ; une végétalisation basse et à très haute qualité environnementale d'une partie de la place ; l'interdiction des occupations événementielles commerciales de la place, de sorte de n'y autoriser que des occupations non commerciales et d'intérêt national. Mon 4e critère, celui de la conservation de la circulation giratoire, par souci de préservation de la symétrie de l'aménagement et des usages de la place, est tout de même à moitié satisfait par le projet de l'équipe lauréate. Certes, ce dernier prévoit la future circulation motorisée sur le seul côté Ouest de la place, à l'instar de l'existant depuis le "Village Rugby" de 2023 - un nouvel exemple de la "politique du fait accompli" de la Maire de Paris. Mais le projet ne modifie pas l'aménagement symétrique de la place puisque la circulation non motorisée s'effectuera sur le côté Est. Ainsi la place conservera-t-elle son bel équilibre harmonieux auquel je suis attachée. Ceci étant, il y a parfois loin de la coupe aux lèvres et nous sommes échaudés par certains précédents, à l'instar du réaménagement de la place de la Madeleine livrée en 2019. Par conséquent, je veille et continuerai de veiller au grain sur plusieurs aspects décisifs du projet lauréat : la qualité du mobilier urbain et de la végétalisation ; le bon entretien et le bon usage des pelouses et des surfaces minérales - pour éviter une évolution de type Champ-de-Mars... ; le respect du principe de la non-occupation événementielle commerciale de la place. La place de la Concorde est l'une des cinq places royales parisiennes, la plus vaste et emblématique de la capitale . Elle est intégralement classée Monument historique depuis 1937 et située dans le périmètre des rives de la Seine lui-même inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO. Riche d'une histoire qui se confond souvent avec celle de la France, la place a notamment été le lieu principal des exécutions publiques pendant la Révolution française, dont celles de Louis XVI et de Marie-Antoinette d'Autriche. La place a changé de nom au gré des soubresauts de la vie politique nationale : place Louis XV, place de la Révolution, place de la Concorde, place Louis XVI et, de nouveau, place de la Concorde depuis 1830. Les prochaines étapes du réaménagement sont les suivantes : les études de conception et les sondages archéologiques seront lancés dès avril 2025 ; les travaux démarreront fin 2025 - début 2026. Le budget prévisionnel du réaménagement s'élève entre 36 et 38 millions d'euros . Vue d'artiste du projet lauréat pour le réaménagement de la place de la Concorde après rénovation (Crédit photo : Philippe Prost, architecte AAPP © Jeudi Wang © adagp, 2025). Le communiqué de presse diffusé par la Ville de Paris le 27 mars 2025 :

  • Entretien avec Roger COLLOMBA, figure du quartier des Champs-Élysées

    Depuis 1987, Roger COLLOMBA ouvre tous les jours son studio "Photo Synthèse" dans la "Galerie des Champs" au 84 de l'avenue des Champs-Élysées. Il y vit aussi puisqu'il habite au-dessus de sa boutique. Il est donc une figure et une mémoire du quartier. Je me suis entretenue avec lui, sur place, le 11 mars 2025. Nous avons notamment échangé sur l'évolution du quartier, le phénomène d'éviction des commerces culturels, ou encore le projet "Réenchanter les Champs-Élysées".

  • Tribune collective (Le Figaro) | Paris ne doit plus être une anomalie démocratique !

    "La révision par le Parlement de la loi PLM est emblématique". Dans un texte collectif que j'ai cosigné, une quarantaine d’élus et cadres Les Républicains de la capitale soutiennent la proposition de loi dite "PLM" qui prévoit de changer le mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille. Le vote par arrondissement altère le lien entre les citoyens et l’édile, estimons-nous. Cette tribune a été publiée par Le Figaro le 18 mars 2025 . La démocratie représentative traverse une crise profonde dans notre pays et la démocratie locale n’est plus épargnée. Défiance des électeurs à l’égard de leurs représentants, déprime des maires livrés à eux‑mêmes, multiplication des agressions à l’encontre des élus, abstention galopante aux élections… les symptômes du mal sont malheureusement connus. Non seulement Paris ne fait pas exception à cette dégringolade, mais une particularité y nourrit le recul citoyen : la fameuse loi PLM (pour Paris, Lyon, Marseille). Dans la capitale, un système à double détente altère le lien de proximité entre les citoyens et le maire de Paris. Le vote par arrondissement y précède la désignation du maire de la ville par le Conseil de Paris. À chaque scrutin municipal, ce hiatus provoque l’incompréhension d’une majorité d’électeurs. Il entretient aussi le sentiment d’une inutilité du bulletin de vote. En effet, déposer un bulletin supplémentaire dans l’urne restera très souvent sans incidence notable sur la répartition des conseillers de Paris. Au lendemain de l’élection, la perversion du système continue de saper le sens de l’intérêt général : dans la conduite de ses politiques municipales, le maire de Paris peut ainsi être tenté de récompenser les arrondissements lui ayant apporté leur soutien… et de sanctionner les autres. Salubrité démocratique Par un étrange retournement d’argumentation, ceux qui souhaitent aujourd’hui remettre à l’endroit le mode de scrutin de la capitale, et offrir à Paris un système électoral plus juste, sont soupçonnés de tripatouillage. Or, s’il y a lieu de parler de manigance, c’est bien au contraire pour caractériser l’inspiration initiale de la loi PLM. Adopté en 1982, ce texte dérogatoire au droit commun visait à faciliter l’élection de Gaston Defferre à Marseille. De fait, l’objectif a été parfaitement atteint, puisque celui‑ci a même triomphé avec un nombre total de voix inférieur à son concurrent. Paris n’est pas non plus passée loin de cette aberration, Anne Hidalgo devenant maire en 2014 après avoir été battue dans son propre arrondissement. Dans ces conditions, on comprend les arrière-pensées des plus farouches opposants à l’alignement sur le même mode de scrutin que toutes les autres communes de France. Certaines oppositions sont tout aussi attendues, dès lors que le changement prévu remet en question des rentes de situation. De manière évidente, il apparaît parfaitement illusoire d’imaginer que le système parisien puisse s’autoréformer. C’est pourquoi, loin d’être anecdotique, la révision par le Parlement de la loi PLM est au contraire emblématique. L’enjeu n’est pas partisan, qui d’ailleurs pourrait préjuger du résultat des élections demain à Paris, même avec un changement des règles du jeu ? Il relève en revanche d’un esprit de salubrité démocratique : garantir le principe fondamental qu’"un électeur égale une voix" comme dans toutes les communes de France. Volonté réformatrice Un consensus écrasant se dégage : 88 % des Marseillais réclament l’application de ce principe, 81 % des Lyonnais et assurément tout autant de Parisiens. Il faut les entendre. Le vote de cette révision représente un test grandeur nature de la volonté réformatrice des forces politiques. En tant que « Républicains » (LR) de Paris, nous connaissons l’attachement de notre famille politique à cette ville. Depuis l’élection du maire de Paris au suffrage universel en 1977, la droite parisienne a tant apporté à la capitale qu’elle ne peut qu’avoir à cœur de tourner maintenant la page d’une anomalie démocratique choquante. Les signataires David Alphand , coprésident du groupe Changer Paris Jean-Pierre Lecoq , maire du 6e arrondissement, conseiller régional Nelly Garnier , vice-présidente Les Républicains, membre du bureau politique et de la commission nationale d’investiture, conseillère de Paris, conseillère régionale Inès de Raguenel , vice-présidente du groupe Changer Paris, conseillère de Paris, membre du bureau politique des Républicains Habib Shoukry , vice-président de la fédération Les Républicains de Paris, conseiller régional, conseiller d’arrondissement Jean-Christophe Martin , conseiller d’arrondissement, secrétaire départemental adjoint de la fédération Les Républicains de Paris Corinne Atlan-Tapiero , conseillère d’arrondissement Véronique Baldini , conseillère de Paris Alexandre Barrat , conseiller d’arrondissement Antoine Beauquier , conseiller de Paris Anne Biraben , vice-présidente du groupe Changer Paris, conseillère de Paris Philippe Bouchet , conseiller d’arrondissement, chargé de la vie économique, de l’emploi, de l’apprentissage et du tourisme Dominique Boyajean , conseiller d’arrondissement Florent Brunetti , candidat aux élections législatives de 2024 Marguerite Chevreul , adjointe au maire, chargée des affaires sociales, intergénérationnel et aux relations avec les cultes François-Marie Didier , conseiller de Paris Éric Ehlers , conseiller d’arrondissement Mireille Estienne , conseillère d’arrondissement Charles Flobert , adjoint au maire chargé de la sécurité et de la prévention de la délinquance Josiane Gaude , adjointe à la maire, chargée de la coordination de l’action municipale, de toutes les questions relatives aux commerçants, aux relations avec les usagers et aux anciens combattants Anne Giudicelli , conseillère d’arrondissement Rudolph Granier , vice-président du groupe Changer Paris, conseiller de Paris Chantal Lambert-Burens , première adjointe au maire, chargée de la petite enfance, du cadre de vie, des parcs et jardins et de la santé environnementale Catherine Lécuyer , conseillère d’arrondissement Sophie Mallet , conseillère d’arrondissement Franck Margain , conseiller de Paris Paul Maria , conseiller d’arrondissement, délégué au développement économique et commercial Pierre Menuet , adjoint au maire, chargé du commerce et de l’artisanat Angélique Michel , conseillère d’arrondissement Valérie Montandon , conseillère de Paris, conseillère régionale Aurore Mouysset-Nozerand , conseillère d’arrondissement Jean-Baptiste Olivier , vice-président du groupe Changer Paris, conseiller de Paris Aurélie Pirillo , conseillère de Paris Bénédicte Renhas , conseillère d’arrondissement, déléguée à la solidarité et aux associations caritatives Julien Rouet , conseiller d’arrondissement Valentine Serino , déléguée du 9e arrondissement, candidate aux élections législatives de 2024 Antoine Sigwalt , conseillère d’arrondissement Jérôme Sterkers , membre de la commission nationale des recours des Républicains Christel Toriello , conseillère d’arrondissement Aurélien Véron , porte-parole du groupe Changer Paris, conseiller de Paris Voir ma précédente prise de position en faveur d'un changement de mode de scrutin à Paris : Point de vue | Changeons de mode de scrutin à Paris pour plus de démocratie et moins de clientélisme dans la capitale

  • Conseil du 8e arrondissement du 25 mars 2025 : je vous rends compte

    Nous avons tenu mardi 25 mars 2025 notre 33e Conseil du 8e arrondissement de la mandature . Vous trouverez ici l'ordre du jour initial de la séance et ci-dessous un compte rendu synthétique de mes principales interventions. J'ai défendu deux vœux, posé une question orale et concentré mes principales interventions sur les dossiers que je considère être prioritaires pour les habitants du 8e et pour l'arrondissement. Sommaire Régulation des meublés touristiques : il n'est jamais trop tard pour mieux faire Plus de méthode et de transparence pour la biodiversité Conservons la publicité pour financer la restauration du patrimoine monumental parisien Lutte contre les salons de massage abritant de la prostitution : la Ville de Paris doit faire plus Avenir du 25-27 rue de Constantinople : la Mairie doit communiquer de façon transparente Régulation des meublés touristiques : il n'est jamais trop tard pour mieux faire Je suis d'abord intervenue sur la délibération 2025 DLH 106 concernant la modification du règlement municipal fixant les conditions de délivrance des autorisations visant la location de locaux à usage commercial en meublés de tourisme. Il n'est jamais trop tard pour mieux faire et je veux soutenir toutes les initiatives allant dans le sens de la régulation de la location meublée touristique saisonnière par les professionnels à Paris . J'ai donc voté pour cette délibération afin d'encourager la Ville de Paris à se mobiliser, enfin, sérieusement. Dans le cas d'espèce, la Ville voulait modifier le règlement municipal fixant les conditions de délivrance des autorisations visant la location de locaux à usage commercial en meublés de tourisme, pour tenir compte de l'entrée en vigueur du nouveau Plan local d'urbanisme bioclimatique (PLUb) adopté en novembre 2024. A la bonne heure ! La Mairie de Paris a trop longtemps mené une politique touristique court-termiste du laisser-faire vis-à-vis des locations saisonnières , aggravant par son immobilisme les difficultés d'accès des Parisiens au logement. Pendant qu'elle préférait encadrer les loyers des propriétaires-bailleurs, elle laissait Airbnb se développer jusqu'à faire de la capitale son premier marché mondial, asséchant l'offre de logements et renchérissant les prix. Les effets pervers des locations meublées touristiques saisonnières, et plus largement du sur-tourisme, sur les habitants et la vie locale à Paris sont pourtant connus . La raréfaction de l'offre de logements en location de moyenne ou de longue durée augmente les coûts moyens du loyer, générant un phénomène de gentrification et d'éviction des résidents les plus modestes. La coexistence entre la location d'habitation et la location touristique génère de nombreux conflits d'usage. La "touristification" de l'activité économique exerce un effet dissolvant sur le tissu commercial et social des quartiers, contribuant à l'ubérisation de l'économie et des modes de consommation, au premier rang desquels la livraison à domicile aux dépens du commerce de bouche. Enfin, l'afflux de touristes met sous pression les infrastructures de transports et la gestion de certains services publics. Trop d'arbitrages politiques continuent d'être rendus en faveur des touristes contre les Parisiens . La création de la Zone à Trafic Limité (ZTL) Paris Centre accentue la touristification de l'économie et de l'habitat des arrondissements centraux. Si la réduction de la circulation des habitants est un totem pour la Maire, celle des autocars de tourisme reste manifestement un tabou pour elle. Idem avec la fiscalité. Pour renflouer les caisses municipales, Mme HIDALGO a renié ses promesses, augmentant les droits de mutation, les tarifs des services municipaux, ceux du stationnement, la taxe foncière, etc. Seule la taxe de séjour acquittée par les touristes est restée basse, en comparaison avec d'autres capitales touristiques. Or, cette taxe a très précisément vocation à ne pas faire supporter aux seuls contribuables parisiens les frais liés à l'activité touristique du territoire. Pour essayer de préserver les équilibres avec la vie locale, la Ville de Paris a certes mis tardivement en place quelques mesures. Mais elles sont jusqu'à présent timides . Le PLUb interdit les nouveaux meublés touristiques de loueurs professionnels dans les zones d'hyper-concentration touristique qui souffrent d'un déficit de logements. Mais cette interdiction ne prévoit pas d'objectifs chiffrés. Il est donc souhaitable d'aller plus loin dans la régulation des locations meublées touristiques saisonnières par les professionnels. Et c'est possible puisque d'autres capitales touristiques l'ont fait . Pour lutter contre les comportements de certains professionnels de l'immobilier, de plus en plus de Parisiens réclament l'instauration de quotas quartier par quartier. Les pouvoirs de réglementation des élus locaux devraient aussi être élargis. Enfin, il faudrait prévoir un avantage fiscal accordé aux locations classiques nues par rapport aux locations touristiques meublées. Ces mesures sont indispensables pour un tourisme véritablement durable à Paris , un tourisme " qui tienne pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux, actuels et futurs, répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels de l’environnement et des communautés d’accueil ", suivant la définition de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT). L'enjeu est finalement celui de la ville que nous voulons. Pour ma part, je veux une ville qui garde sa culture et ses habitants , c'est-à-dire les Parisiens et le mode de vie "à la parisienne", lesquels, avec le patrimoine culturel matériel, sont à la source même du succès touristique de notre capitale. Nul doute que la vision du tourisme à Paris sera un thème de la prochaine campagne des élections municipales et une responsabilité du futur Maire de la capitale. Plus de méthode et de transparence pour la biodiversité Je suis ensuite intervenue sur la délibération 2025 DEVE 1 relative au nouveau "Plan Biodiversité 2025-2030 de Paris" ( tome 1 , tome 2 , tome 3 ) . Ce nouveau Plan a vocation à renforcer les actions de la Ville en faveur 1/ de la protection de la faune et de la flore et 2/ du développement de la place de la nature en ville. C'est le troisième plan en faveur de la biodiversité après ceux de 2011 et 2018. Structuré en 5 focus, 3 axes, 20 objectifs et 84 actions opérationnelles, le Plan est accompagné de déclinaisons locales, arrondissement par arrondissement. Dans le 8e arrondissement, la Mairie de Paris et la Mairie du 8e portent 5 projets : la création une cour oasis à l'école polyvalente Monceau-de-Funès ; le renforcement des corridors urbains de biodiversité sur l'avenue de Wagram et dans le secteur entre le parc Monceau et la place de l'Europe ; la création d'un espace de refuge pour la biodiversité dans le jardin de la Mairie du 8e arrondissement ; la mise en place d'une formation à la biodiversité à destination des agents municipaux et des acteurs qui interviennent sur l'espace public du 8e arrondissement ; et la mise en place d'actions de sensibilisation à la biodiversité dans les écoles de l'arrondissement. Nous le savons, la biodiversité est indispensable à Paris et pour les Parisiens . Elle abaisse localement la température, redistribue de la fraîcheur, diminue de 30% l'évaporation du sol, favorise l'infiltration des eaux de pluie et réduit la réverbération terrestre. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles je propose un espace vert au 25-27 rue de Constantinople… Si le Plan met l'accent de façon positive sur la végétalisation de la superficie non bâtie de Paris et la création de corridors de biodiversité, j'ai exprimé toutefois plusieurs critiques et réserves : La Mairie de Paris ne communique pas de bilan sur le précédent "Plan Biodiversité 2018-2024". Elle ne communique aucune information sur le financement et la planification des projets proposés. Elle ne communique pas de méthodologie sur le suivi de la mise en œuvre des projets. Je m'interroge aussi sur la concurrence des plans stratégiques et des priorités municipales, par exemple avec le Plan Climat, le risque étant que les objectifs du nouveau Plan Biodiversité s'en trouvent relégués par d'autres. J'ai enfin voulu profiter de mon intervention pour évoquer la votation du 23 mars "pour ou contre végétaliser et rendre piétonnes 500 nouvelles rues" à Paris . Oui, bien sûr, végétaliser Paris est l'une des mesures indispensables pour améliorer le cadre et la qualité de vie dans la capitale, d'autant que les canicules et les vagues de chaleur y sont la manifestation la plus perceptible du réchauffement climatique, comme l'a rappelé le rapport de la récente mission d'information et d'évaluation du Conseil de Paris "Paris à 50°C". Mais si la végétalisation des rues de Paris est indispensable, la piétonnisation systématique, elle, ne l'est pas . Oui à la végétalisation nécessaire mais non à l'anti-automobilisme primaire qui revient à fermer à la circulation générale 500 des 6 000 rues de Paris (soit plus de 8%) et à supprimer 10 000 des 110 000 places de stationnement sur voirie de la capitale (soit plus de 9%). C'est l'illustration emblématique d'une politique municipale plus "anti-voiture" que "pro-écologie", le tout pour la somme astronomique de 250 millions € (= 500 rues x 500 000 € l'unité) et sans réaliser la moindre étude d'impact permettant d'éclairer le vote des Parisiens ! Sans oublier le coût de l'organisation de la votation elle-même, 400 000 €, soit plus de 7 € par vote exprimé... En dépit de ces réserves, j'ai voté pour ce nouveau Plan Biodiversité. Conservons la publicité pour financer la restauration du patrimoine monumental parisien Mon premier vœu visait à ce que la majorité municipale ne renonce pas, sous la pression de ses alliés écologistes qui remontent au créneau à ce sujet, au financement par la publicité commerciale de tout ou partie des chantiers de restauration du patrimoine monumental parisien, y compris ceux de l'église de la Madeleine et de l'église Saint-Augustin Les recettes générées par la publicité commerciale ont permis de financer les chantiers de restauration de 8 monuments patrimoniaux parisiens à hauteur de 24 millions € depuis 2017 . Les bâches publicitaires ont par exemple permis de financer à hauteur de 9,8 millions € les travaux de restauration de la façade principale de l'église de la Madeleine, via trois opérations distinctes en 2021, 2022 et 2023, ainsi que le tiers des 4,7 millions € consacrés à la restauration de la façade principale de l'église Saint-Augustin. Elles ont aussi permis de financer des travaux de restauration pour l'église Saint-Eustache, l'église de la Sainte-Trinité, Notre-Dame de Lorette ou encore l'Hôtel de la Marine. La publicité au service du patrimoine . La mise en place de bâches publicitaires est autorisée depuis la mise en œuvre de l’article L 621-29-8 du code du patrimoine créé en 2007 pour financer la restauration du patrimoine. C'est à partir de 2016 que la Ville de Paris a décidé de recourir aux bâches publicitaires commerciales pour contribuer au financement des travaux de restauration du patrimoine monumental dont elle est propriétaire. Ainsi avions-nous adopté lors du Conseil de Paris de juillet 2016 la délibération 2016 DAC 524 "Convention d’occupation du domaine public relative à l’installation et à l’exploitation d’un espace d’affichage sur l’échafaudage de restauration de l’église de La Madeleine (8è)". Toutefois, les membres du groupe Les Écologistes veulent mettre un terme à la publicité commerciale pour financer des chantiers de restauration du patrimoine monumental parisien . Ils reprochent aux autres composantes de la majorité municipale une soi-disant "contradiction", en maintenant la possibilité de financer la restauration du patrimoine monumental parisien grâce à la publicité commerciale, tout en ayant récemment décidé de réduire progressivement cette publicité commerciale dans l'espace public à l'occasion du renouvellement du contrat de concession des mobiliers urbains d'information. Extrait de l'article du journaliste du Parisien Alexis BISSON "Fontaine Saint-Michel, Madeleine… À Paris, les bâches publicitaires ont rapporté 24 millions d’euros" publié le 5 mars 2025. La Ville de Paris n'en reste pas moins propriétaire d'un ensemble patrimonial composé de 96 édifices, 40 000 œuvres d'art et 130 orgues, dont l'entretien et la rénovation sont coûteux . Or, la dette de la Ville de Paris atteindra 12 milliards € à la fin de l'année 2026, une situation qui invite à des mesures d'économies pour rééquilibrer le budget sans augmenter les impôts, en réduisant les dépenses de fonctionnement et en contenant certaines dépenses d'investissement. Dans cette perspective, le financement par la publicité commerciale permet de mener des chantiers de restauration du patrimoine monumental parisien en faisant moins, peu ou pas appel au financement par l'impôt des contribuables. Il est donc la condition sine qua non, en l'état dégradé des finances municipales, d'un patrimoine durable. Pour mémoire, les travaux complémentaires indispensables pour la restauration de l'ensemble des autres façades de l'église de la Madeleine (Nord, Ouest et Est) sont évalués à 19 millions € . En l'état des finances municipales, le financement de ces travaux complémentaires devra probablement faire appel à la publicité commerciale pour compléter les 5 millions € déjà financés par le généreux legs universel consenti par Amélie DAOUT . Enfin, les travaux de l'église Saint-Augustin se poursuivent eux aussi, avec notamment la restauration des façades et des toitures basses du boulevard Malesherbes. La majorité municipale a reconnu que les Écologistes mènent un combat politique contre la politique commerciale, y compris celle dédiée au financement de la restauration du patrimoine monumental parisien. Tout en reconnaissant l'existence du combat politique mené par les Écologistes contre la publicité commerciale, y compris pour la restauration du patrimoine monumental parisien, la majorité municipale a préféré ergoter sur des aspects juridiques et faire confiance au "bon sens" des Écologistes et voter contre mon vœu ... Lutte contre les salons de massage abritant de la prostitution : la Ville de Paris doit faire plus Mon second vœu visait à ce que la Ville de Paris soit force de proposition afin de renforcer la lutte contre les salons de massage dissimulant de la prostitution . Je suis régulièrement intervenue sur ce sujet ces dernières années. La ministre déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes a récemment annoncé que la fermeture des salons de massage abritant de la prostitution devenait une priorité du gouvernement . L'objectif de l’offensive administrative et judiciaire du gouvernement est désormais la tolérance zéro et la fermeture de 100 % des salons de massage qui sont de "faux nez" permettant la pratique de la prostitution et de l’exploitation sexuelle en France. La police et le comité opérationnel départemental antifraude (Codaf) ont pour cela reçu instruction de contrôler, d'agir et de fermer ces salons en se servant de toutes les incriminations pénales à leur disposition - fraude fiscale, travail dissimulé, soumission de personnes vulnérables à des conditions de travail ou d'hébergement indignes, emploi de personnes en situation illégale, etc. L'activité des faux salons de massage dissimulant de la vraie prostitution pose des problèmes à la fois globaux et locaux : traite des êtres humains, infraction contraventionnelle pour le client d'une prostituée, infraction délictuelle pour le proxénète et le tenancier d'un lieu de prostitution, troubles à l'ordre public, troubles de voisinage, etc. Depuis une dizaine d'années, en dépit de l'intensification de la lutte, environ la moitié des salons de massage ayant pignon sur rue à Paris dissimule toujours de la prostitution . L'association Zéromacho recense 425 faux salons de massages dissimulant de vraies activités de prostitution à Paris en mars 2025. Lors de notre Conseil du 8e arrondissement du 28 novembre 2023 , en réponse à un vœu de ma part à ce sujet, un collègue avait indiqué que le 8e comptait alors 13 salons de massage sous surveillance pour dissimulation potentielle d'activités de prostitution. Aujourd'hui comme hier, la principale difficulté de cette lutte est de nature juridique, les pouvoirs publics devant souvent employer des subterfuges juridiques, par exemple l'incrimination de travail dissimulé. C'est pourquoi j'ai proposé que la Ville de Paris s'appuie sur la volonté exprimée par le gouvernement afin d'être force de proposition pour renforcer la lutte contre les salons de massage dissimulant de la prostitution dans la capitale : en demandant que la Préfecture de police de Paris rende public le nombre régulièrement mis à jour des salons de massage fermés et des salons de massage sous surveillance à Paris en général et dans le 8e arrondissement en particulier ; en demandant que la Fédération française de massages bien-être (FFMBE) agrée les salons de massage de la capitale avec un cadre déontologique excluant toute pratique sexuelle ; en demandant que le législateur durcisse les règles d'instruction de la demande d'ouverture d'un établissement recevant du public (ERP), par exemple en prévoyant que l'autorisation d'ouverture d'un ERP demandée à la Mairie de Paris soit complétée d'une demande d'homologation auprès de la Préfecture de police de Paris, à l'instar de certains établissements sportifs ; en demandant, enfin, que les services compétents de l'État multiplient les visites de contrôle afin de vérifier si les règles sont respectées, avec l'ambition de visiter chaque salon au moins une fois par an. La majorité municipale a rejeté mon vœu, sans arguments véritablement convaincants, mais en donnant le sentiment que les élus locaux n'auraient aucun rôle d'influence et d'orientation à jouer pour que l'Etat et la Police nationale agissent plus efficacement dans leur lutte contre les salons de massage abritant de la prostitution... Avenir du 25-27 rue de Constantinople : la Mairie doit communiquer de façon transparente J'ai enfin posé une question orale à la Maire du 8ème arrondissement pour qu'elle communique de façon transparente sur le projet d'aménagement de la parcelle en friche des 25-27 rue de Constantinople . La Ville de Paris a récemment communiqué, dans un texte titré "logements pour séniors rue de Constantinople", faisant partie d'un publi-reportage intitulé "Paris se transforme. La preuve par le 8e", sur un "projet de transformation d'un ancien garage au 25-27 rue de Constantinople " où elle indique étudier, notamment, " l'opportunité d'y créer un établissement pour personnes âgées, afin de répondre aux besoins de l'arrondissement et de Paris en général ". L'extrait du "publi-reportage" de la Direction de la communication de la Ville de Paris édité en janvier 2025. Or, le projet de groupe scolaire sur la parcelle en friche des 25-27 rue de Constantinople avait été abandonné en raison du coût élevé de la dépollution du site, suite aux recommandations de l'Agence Régionale de Santé (ARS) d'Île-de-France . Depuis, les habitants et les élus du 8e arrondissement n'ont pas été destinataires d'informations sur le niveau des pollutions présentes sur le site et les différentes possibilités d'aménagement envisageables compte tenu de ce niveau de pollution. Par ailleurs, la Ville de Paris, dans l'annexe IV du tome 2 du Règlement du nouveau Plan local d'urbanisme bioclimatique (PLUb), prévoit déjà 2 équipements de santé , l'un dans le quadrilatère délimité par les voies de la gare Saint-Lazare, la rue de Saint-Pétersbourg, la rue de Berne et le boulevard des Batignolles, l'autre dans le pentagone délimité par la rue de Rome, la rue intérieure de la gare Saint-Lazare, la rue d'Amsterdam, la rue de Londres et la rue de Vienne. De plus, la proposition de créer un espace vert sur la parcelle du 25-27 rue de Constantinople, soit définitif, soit éphémère le temps de la conception d'un projet alternatif, est largement soutenue par les riverains d'un secteur carencé en espaces verts. Ma question était donc simple. J'ai demandé à la Maire du 8e arrondissement de communiquer et de s'engager de façon transparente sur le projet d'aménagement de la parcelle en friche des 25-27 rue de Constantinople : en informant sur le niveau des pollutions présentes sur la parcelle ; en présentant les différentes options d'aménagement possibles, compte tenu de ce niveau de pollution ; en présentant les différentes options actuellement à l'étude par la Mairie de Paris ; en explicitant les besoins du 8e arrondissement en termes d'établissements pour personnes âgées, compte tenu des équipements de santé déjà prévus dans le quartier de l'Europe ; en s'engageant a minima à créer un espace vert provisoire le temps de la conception du projet d'un établissement pour personnes âgées, si cette option était retenue, afin de pallier provisoirement la carence en espaces verts du secteur. En réponse à ma question, la Maire du 8e arrondissement a confirmé que la seule option en cours d'étude était la création d'un établissement pour personnes âgées dépendantes avec, en rez-de-chaussée, des surfaces dédiées aux activités médicales ou socio-médicales . Aujourd'hui, le 8e ne compte pas d'EHPAD mais seulement un établissement pour personnes âgées dépendantes. Si le futur établissement devrait comporter un espace vert, celui-ci ne sera pas ouvert au public. Je me félicite que la Mairie du 8e arrondissement communique enfin de façon transparente sur ce projet d'aménagement de la parcelle des 25-27 rue de Constantinople. A suivre.

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