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- Newsletter - mars 2023 | L'essentiel de mon actualité d'élue
Vous trouverez ci-après l'essentiel de mon actualité d'élue (actions, positions et propositions) au cours des dernières semaines. Au sommaire, notamment, la grève des éboueurs et la privatisation de la collecte des ordures dans le 8e arrondissement, la première réunion d'information sur le projet d'aménagement de la rue de Saint-Pétersbourg, le Conseil du 8e arrondissement du 9 mars 2023, l'annulation d'une subvention à SOS Méditerranée, etc. Sans oublier les rubriques - "le chiffre", "l'image", "le saviez-vous ?" ou encore "l'idée". Pour ne rien manquer de mon actualité, je vous invite à suivre mes différents canaux de communication numérique - le site, la page Facebook, le compte Twitter, le compte Instagram et la chaîne Youtube. Je vous invite à les suivre en vous abonnant et en les partageant autour de vous - dans vos familles, à vos amis, entre collègues, et plus largement à tous ceux qui, dans vos divers réseaux, peuvent avoir de la sympathie pour nos actions et nos idées. Sur ces sujets comme sur tous les autres concernant le 8e arrondissement et plus largement Paris, je reste à votre entière écoute et disposition. Vos commentaires, vos observations et vos suggestions par retour d'email sont toujours les bienvenus. N'hésitez pas enfin à rediffuser cette newsletter à vos proches susceptibles d'être intéressés par ces sujets. Catherine LÉCUYER Conseillère du 8e arrondissement de Paris (divers droite) LES ACTUALITÉS Privatisation de la collecte des ordures dans le 8e arrondissement : on ne lâche rien ! Quelle que soit la date de la fin de la grève des éboueurs et de la restauration de la salubrité dans les rues de Paris, la voirie du 8e arrondissement aura été jonchée de centaines de tonnes d'ordures pendant de trop longues semaines, créant un triple risque sanitaire (épidémies), sécuritaire (incendies) et réputationnel (image de l'arrondissement et de la capitale). Cette situation honteuse ne doit pas se reproduire dans notre arrondissement ! Lire la suite Grève des éboueurs : il faut réquisitionner les personnels et privatiser la collecte des ordures La voirie du 8e arrondissement a été jonchée de centaines de tonnes d'ordures ménagères et de poubelles éventrées pendant des semaines. Cette situation honteuse a créé un risque sanitaire et sécuritaire. La Maire du 8e a toutefois préféré soutenir HIDALGO et la grève, plutôt que ses administrés. Lire la suite Rue de St-Pétersbourg : une 1ère réunion très attendue par les riverains, des questions en suspens La première réunion d'information sur le projet d'aménagement de la rue de Saint-Pétersbourg s'est - enfin ! - tenue vendredi 10 mars à l'école de la rue de Moscou en présence de l'Adjoint à la Maire de Paris en charge notamment de la voirie, M. David BELLIARD, de la Maire du 8e arrondissement, Mme Jeanne d'HAUTESERRE, du responsable local de la Direction de la voirie et des déplacements (DVD) de la Ville de Paris, M. Maël PERRONNO, et de nombreux habitants. Bien que très directement concernée, la RATP n'était toujours pas représentée... Lire la suite Conseil du 8e arrondissement du 9 mars 2023 : je vous rends compte Nous avons enfin tenu le jeudi 9 mars notre 20e Conseil du 8e arrondissement de la mandature (2020-2026). Enfin, car la Maire de Paris asphyxie chaque jour un peu plus la démocratie parisienne. Pour la première fois hors période électorale, seules trois séances du Conseil de Paris - et donc du Conseil du 8e arrondissement - sont programmées au 1er semestre 2023 : les assemblées délibérantes de la Ville de Paris ne seront ainsi réunies qu'en mars, juin et juillet… Au menu, notamment : le développement des commerces de proximité en pieds d'immeubles, la restauration complète de l'église de la Madeleine, les fermetures de classes, la tenue des emprises de chantier sur le domaine public, le calendrier du réaménagement de la rue Saint-Pétersbourg, ou encore l'audit global de la ZAC Beaujon. Lire la suite Annulation d'une subvention à SOS Méditerranée : bientôt la sanction d'un système municipal dévoyé ? La Cour administrative d’appel de Paris a annulé le 3 mars une subvention de 100 000 € octroyée en 2019 par la Ville de Paris à l’ONG SOS Méditerranée, jugeant que la majorité municipale s'était ingérée dans la politique étrangère de la France bien au-delà de la légitime "coopération décentralisée" des collectivités locales (la Ville de Paris se pourvoit en cassation). de Paris à la fin de l'année, pour une entrée en vigueur en 2024, en remplacement du PLU de 2006. Lire la suite LE CHIFFRE C'est le nombre de tonnes de déchets non-collectés qui se sont accumulées dans les rues de Paris pendant la grève des éboueurs en mars 2023. L'ANECDOTE L'actuelle rue de Liège, située dans les 8e et 9e arrondissements entre la place de l'Europe (8e) et la rue de Clichy (9e), via la rue d'Amsterdam (mitoyenne aux deux arrondissements), n'a pas toujours porté le nom de la bataille d'août 1914 au cours de laquelle les Liégeois ont résisté face à l'invasion allemande de la Belgique. Depuis sa création en 1826 jusqu'aux jours suivant la déclaration de guerre de l'Allemagne à la France le 3 août 1914, elle s'appelait rue de Berlin. L'actuel métro Liège s'appelait lui aussi métro Berlin. Les deux ont perdu le nom de la capitale de l'Empire allemand nouvellement ennemi pour prendre celui de la "Cité ardente" - et francophone - de l'allié belge. Le plan du musée Cognacq-Jay représentant la rue de Berlin. Une ancienne enseigne datant de la rue de Berlin redécouverte à l'occasion de travaux réalisés en 2021 (photo transmise par une habitante qui souhaite conserver l'anonymat). LE SAVIEZ-VOUS ? La collecte des déchets à Paris (en temps normal tout du moins...) En temps normal, lorsque la Maire de Paris ne soutient pas une grève des éboueurs (en contradiction avec le principe de neutralité du service public), environ 3 000 tonnes de déchets sont collectés chaque jour dans la capitale. Pour mémoire, c'est à Paris en 1883 qu'a été menée, par le préfet éponyme, Eugène POUBELLE, une véritable révolution hygiénique, sanitaire et urbaine : l'obligation pour les propriétaires de prévoir "un récipient de bois garni à l'intérieur de fer blanc" pour les ordures ménagères. La poubelle était née ! Si la Ville de Paris a l'obligation de collecter les déchets des ménages ou particuliers, les professionnels et les associations sont responsables du traitement de leurs ordures. Dans ce cadre, ils peuvent choisir leur prestataire, soit la Ville, soit une entreprise privée. Pour des raisons historiques (un compromis politique remontant au premier Maire de Paris élu, Jacques CHIRAC, pour éviter la reproduction de la grève massive de la CGT de 1977), l'organisation de la collecte des ordures ménagères a été subdivisée et diffère suivant les arrondissements : les services municipaux assurent la collecte en régie dans la moitié des arrondissements, le 8e ainsi que les 2e, 5e, 6e, 9e, 12e, 14e, 16e, 17e et 20e arrondissements ; des prestataires privés (Derichebourg Polysotis, Urbapropreté, SEPUR, Pizzorno Propolys, Derichebourg Polyreva) assurent la collecte en délégataires du service public dans l'autre moitié des arrondissements - 1er, 3e, 4e, 7e, 10e, 11e, 13, 15e, 18e et 19e arrondissements. L'AGENDA Dimanche 2 avril 2023 de 9h à 19h : "votation" organisée par la Mairie de Paris pour ou contre les trottinettes en libre-service à Paris. Les personnes inscrites sur les listes électorales sont invitées à voter à la Mairie du 8e arrondissement entre 9h et 19h (accès par le 56 boulevard Malesherbes). Mardi 23 mai 2023 19h (séance publique en Mairie du 8e arr.) : 21e Conseil du 8e arrondissement de la mandature (2020-2026). Mardi 20 juin 2023 19h (séance publique en Mairie du 8e arr.) : 22e Conseil du 8e arrondissement de la mandature (2020-2026). L’IDÉE Privatisons la collecte des ordures ménagères dans le 8e arrondissement de Paris Les trottoirs et les chaussées du 8e arrondissement ont été jonchés de centaines de tonnes d'ordures ménagères et de poubelles éventrées. C'est une honte ! Cette situation a porté atteinte à la salubrité et à la santé publiques. Elle a créé un risque d'épidémie et d'incendie. Elle a dégradé encore un peu plus l’image de Paris. C’est pourquoi nous demandons à la Mairie du 8e arrondissement et à la Maire de Paris de privatiser la collecte des ordures ménagères dans le 8e arrondissement de Paris. SIGNEZ LA PÉTITION POUR PRIVATISER LA COLLECTE DES ORDURES
- Privatisation de la collecte des ordures dans le 8e arrondissement : on ne lâche rien !
Quelle que soit la date de la fin de la grève des éboueurs et de la restauration de la salubrité dans les rues de Paris, la voirie du 8e arrondissement aura été jonchée de centaines de tonnes d'ordures pendant de trop longues semaines, créant un triple risque sanitaire (épidémies), sécuritaire (incendies) et réputationnel (image de l'arrondissement et de la capitale). Cette situation honteuse ne doit pas se reproduire dans notre arrondissement ! A mon modeste niveau, je me suis rapidement mobilisée pour que les personnels soient immédiatement réquisitionnés et pour que la collecte des ordures soit privatisée : j'ai d'abord écrit au Préfet de police de Paris, M. Laurent NUNEZ, pour lui demander d'exercer son pouvoir de réquisition afin de rétablir le bon ordre et la salubrité publique dans les rues de Paris et du 8e arrondissement ; j'ai ensuite écrit à la Maire du 8e, Mme Jeanne d'HAUTESERRE, pour lui demander de privatiser la collecte des ordures ménagères dans le 8e arrondissement ; j'ai enfin lancé une pétition - que je vous invite à signer et à faire signer largement autour de vous, afin de nous aider à faire la différence - pour privatiser la collecte des ordures ménagères dans le 8e. Notre arrondissement mérite mieux ! Je me suis aussi rendue régulièrement sur le terrain, à la rencontre et à l'écoute des habitants, légitimement inquiets et indignés. J'interviendrai à nouveau sur ces sujets dès notre prochain Conseil du 8e arrondissement, le mardi 23 mai. Tout au long de cette "crise des poubelles", la Maire du 8e arrondissement a préféré soutenir Mme HIDALGO et la grève, plutôt que ses administrés. C'est déplorable. Elles ont manqué aux devoirs et aux obligations de leur charge. En temps normal, lorsque la Maire de Paris ne soutient pas une grève des éboueurs (en contradiction avec le principe de neutralité du service public), environ 3 000 tonnes de déchets sont collectés chaque jour dans la capitale. Si la Ville de Paris a l'obligation de collecter les déchets des ménages ou particuliers, les professionnels et les associations sont responsables du traitement de leurs ordures. Dans ce cadre, ils peuvent choisir leur prestataire, soit la Ville, soit une entreprise privée. Pour des raisons historiques (un compromis politique remontant au premier Maire de Paris élu, Jacques CHIRAC, pour éviter la reproduction de la grève massive de la CGT de 1977), l'organisation de la collecte des ordures ménagères a été subdivisée et diffère suivant les arrondissements : les services municipaux assurent la collecte en régie dans la moitié des arrondissements, le 8e ainsi que les 2e, 5e, 6e, 9e, 12e, 14e, 16e, 17e et 20e arrondissements ; des prestataires privés (Derichebourg Polysotis, Urbapropreté, SEPUR, Pizzorno Propolys, Derichebourg Polyreva) assurent la collecte en délégataires du service public dans l'autre moitié des arrondissements - 1er, 3e, 4e, 7e, 10e, 11e, 13, 15e, 18e et 19e arrondissements.
- Avenir des trottinettes électriques en libre-service à Paris : pour un vrai choix !
Si le statu quo est intenable en raison des accidents et des incivilités, le choix de la "votation citoyenne" du 2 avril ne saurait être "arrêter" ou "continuer". Simpliste ! Mme Hidalgo ne s'est jamais donné les moyens de réguler les usages. Or, les Parisiens doivent pouvoir choisir de "continuer", mais avec une régulation résolue… Une vraie régulation pour un vrai choix ! Catherine LÉCUYER ("tribune" publiée dans Paris Huitième n°143 de mars-avril 2023)
- Annulation d'une subvention à SOS Méditerranée : bientôt la sanction d'un système municipal dévoyé ?
La Cour administrative d’appel de Paris a annulé le 3 mars une subvention de 100 000 € octroyée en 2019 par la Ville de Paris à l’ONG SOS Méditerranée , jugeant que la majorité municipale s'était ingérée dans la politique étrangère de la France bien au-delà de la légitime "coopération décentralisée" des collectivités locales (la Ville de Paris se pourvoit en cassation). Dans le cas d'espèce des subventions récurrentes à l'ONG SOS Méditerranée (voir ici , ici et ici la dernière subvention de 2022), l'intention politique de Mme HIDALGO était claire comme de l'eau de roche : donner des gages à la gauche et se distinguer du Gouvernement et du Président de la République , probablement dans le cadre d'une stratégie en amont d'une candidature à la présidentielle à laquelle elle songeait déjà - laquelle s'achèvera au printemps 2022 avec le camouflet de 1,7% des suffrages exprimés à Paris. La même année 2019, la Chambre régionale des comptes avait pourtant déjà pointé une politique municipale en matière internationale finançant trop souvent des projets sans bénéfice pour l'image internationale de Paris, ni pour les intérêts de Paris et des Parisiens. La juridiction administrative financière s'interrogeait par exemple sur l'utilité des 461 000 € consacrés à une école de la propreté à Tunis... La Maire de Paris instrumentalise aussi les subventions municipales à des fins plus classiquement "clientélistes" et électorales locales . Quoique la Ville soit déjà endettée à plus de 7 Mds €, elle continue de gaspiller l'argent du contribuable parisien en subventionnant des milliers d'associations et d'organisations (plus de 2 500 en 2021) dont l'objet est parfois éloigné voire sans rapport avec l'intérêt public local et la vie quotidienne des Parisiens . Les exemples ne manquent pas : 210 000 € pour un projet d'étude sur les pratiques langagières des Araméens, 50 000 € pour l'émission d'une monnaie locale à Paris, 12 500 € pour une association mémorielle nostalgique de l'insurrection de la Commune de Paris, 10 000 € pour former et sensibiliser à l'utilisation de "marmites norvégiennes", etc. Les structures proches de l'Hôtel de Ville agissant dans la culture ou le social sont généralement récipiendaires des sommes les plus significatives. Quant aux élus qui voudraient séparer le bon grain de l'ivraie pour l'attribution des subventions, ils en sont concrètement empêchés par la pratique récurrente du "vote bloqué" par laquelle ils sont invités à se prononcer par un seul vote d'une même délibération sur des dizaines de subventions à des associations parmi lesquelles il y a "à boire et à manger"… Illustrations ci-dessous avec deux délibérations qui seront examinées lors du Conseil de Paris des 14-17 mars 2023 : la délibération 2023 DDCT 3 concernant 211 000 € de subventions à 67 associations pour le financement de projets dans les quartiers populaires, et la délibération 2023 DAC 2 concernant 297 000 € de subventions à 49 associations pour le financement de projets de spectacle vivant au seul premier semestre 2023... Au dévoiement de l'attribution des subventions s'ajoute le dysfonctionnement du contrôle de leur utilisation . Même l'Inspection générale de la Mairie s'inquiète de cette carence persistante ! Certaines associations réussissent ainsi à cumuler des subventions en provenance de différentes Directions de l'Hôtel de Ville qui fonctionnent "en silo". Pendant ce temps, les coûts s'emballent : de 240 M€ à 295 M€ entre 2013 et 2020, soit une augmentation de +23% depuis 2014 et l'élection de Mme HIDALGO. Le tout, bien sûr, sans que la capitale cesse pour autant d'être de plus en plus synonyme de congestions, d'insécurités et de saleté… C'est pourquoi j'espère que cet arrêt de la Cour fera jurisprudence, pour enfin sanctionner un système qui a largement perdu sa seule raison d'être : le bénéfice des Parisiens et l'intérêt municipal.
- Newsletter - février 2023 | L'essentiel de mon actualité d'élue
Vous trouverez ci-après l'essentiel de mon actualité d'élue (actions, positions et propositions) au cours des dernières semaines . Au sommaire, notamment, la restauration de l'église de la Madeleine , les futures restrictions à la circulation et aux déplacements dans le cadre des JO 2024 , la restauration complète du "lavatory Madeleine" , le futur PLU bioclimatique de Paris, l' "asphyxie" de la démocratie parisienne, le réaménagement d'urgence de la rue de Saint-Pétersbourg , la votation sur l'avenir des trottinettes électriques dans la capitale, etc. Sans oublier les rubriques - "votre avis", "le chiffre", "l'image", "le saviez-vous ?" ou encore "l'idée". Pour ne rien manquer de mon actualité, je vous invite à suivre mes différents canaux de communication numérique - le site , la page Facebook , le compte Twitter , le compte Instagram et la chaîne Youtube . Je vous invite à les suivre en vous abonnant et en les partageant autour de vous - dans vos familles, à vos amis, entre collègues, et plus largement à tous ceux qui, dans vos divers réseaux, peuvent avoir de la sympathie pour nos actions et nos idées. Sur ces sujets comme sur tous les autres concernant le 8e arrondissement et plus largement Paris, je reste à votre entière écoute et disposition . Vos commentaires, vos observations et vos suggestions par retour d'email sont toujours les bienvenus. N'hésitez pas enfin à rediffuser cette newsletter à vos proches susceptibles d'être intéressés par ces sujets. Catherine LÉCUYER Conseillère du 8e arrondissement de Paris (divers droite) LES ACTUALITÉS Église de la Madeleine : la restauration complète va pouvoir commencer grâce à un legs de 1974 ! Alors que l es travaux de restauration du pronaos de l'église de la Madeleine s'achèveront à l'été , un legs consenti à la Ville de Paris pour l'église va permettre de poursuivre dans de bonnes conditions financières la restauration de l'édifice construit au 19e siècle par les architectes VIGNON et HUVÉ. Lire la suite JO 2024 : quelles restrictions à la circulation et aux déplacements pour les habitants du 8e arr. ? Si de nombreux Parisiens du 8e arrondissement font contre mauvaise fortune bon cœur à l'idée que la Ville de Paris accueille les épreuves des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) à l'été 2024, nombre d'entre eux ne veulent pas vivre "45 jours en enfer" , du 26 juillet au 8 septembre, parce que leur vie quotidienne serait trop lourdement perturbée, voire entravée, notamment pour la circulation et leurs déplacements. Lire la suite Lavatory Madeleine: la mobilisation continue pour restaurer les mosaïques des escaliers extérieurs Le "lavatory Madeleine" rouvre sur la place éponyme. Premier édifice en France du genre anglais de latrine publique dit " lavatory ", construit en 1905 et inscrit aux Monuments historiques en 2011, il était fermé depuis 1996. Lire la suite Pour que le futur PLU de Paris ne soit pas le cheval de Troie des vieilles lunes hidalgistes... Le futur Plan local d'urbanisme (PLU) bioclimatique de Paris entre en 2023 dans sa dernière phase d'élaboration , avant un vote du Conseil de Paris à la fin de l'année, pour une entrée en vigueur en 2024, en remplacement du PLU de 2006. Lire la suite Éco-rénovons Paris+ : des aides à la rénovation tout particulièrement utiles depuis le 1er janvier ! Depuis le 1er janvier 2023, les logements classés G+ selon le diagnostic de performance énergétique (DPE) sont interdits à la location. Il s'agit des logements qui consomment plus de 450 kwh / m² / an. Bientôt, à mesure que l'interdiction de location montera en puissance, seront progressivement interdites les lettres G (2025), F (2028) et E (2034). Ces dispositions sont issues de la "loi climat et résilience" promulguée et publiée au Journal officiel le 24 août 2021. Vous trouverez ci-après le calendrier de la mise en oeuvre des principales dispositions de cette loi. Lire la suite La Maire de Paris asphyxie un peu plus la démocratie parisienne Pour la première fois hors période électorale, seules trois séances du Conseil de Paris - et donc du Conseil du 8e arrondissement - sont programmées au 1er semestre 2023 : les assemblées délibérantes de la Ville de Paris ne seront ainsi réunies qu'en mars, juin et juillet… Or, ces assemblées délibérantes sont les principaux lieux de la vie démocratique parisienne. Mandatés par les Parisiens, les élus peuvent y interpeller l'Exécutif, débattre des projets qui leur sont soumis, et formuler des propositions sur les voies et les moyens d'améliorer la vie présente et future des millions de personnes qui vivent et travaillent à Paris. Lire la suite Les riverains, dindons de la farce du réaménagement des rues d'Amsterdam et de Saint-Pétersbourg ? Dans sa réponse du 20 janvier 2023 à mon courrier du 28 novembre 2022 pour étudier d'urgence le rétablissement des lignes de bus 21 et 95 de la rue de Saint-Pétersbourg vers la rue d'Amsterdam , et mettre ainsi un terme aux trop nombreuses externalités négatives générées pour la sécurité et la santé des riverains de la rue de Saint-Pétersbourg , David BELLIARD , Adjoint à la Maire de Paris "chargé de la transformation de l'espace public, des transports, des mobilités, du code de la rue et de la voirie", livre plusieurs éléments d'information inédits sur les réaménagements problématiques des rues d'Amsterdam et de Saint-Pétersbourg, éléments qui illustrent la méthode des passages en force de la Mairie de Paris , laquelle profite évidemment de la passivité de la Mairie du 8e arrondissement... Lire la suite Avenir des trottinettes à Paris : Anne HIDALGO donne enfin la parole aux Parisiens ! Dans Le Parisien Dimanche du 15 janvier , la Maire de Paris annonce la couleur sur l'avenir des trottinettes électriques en libre-service dans la capitale : elle va organiser une "votation citoyenne" des Parisiens le dimanche 2 avril et elle prend personnellement position pour un arrêt du service, tout en précisant qu'elle respectera le vote des Parisiens… Heureusement ! Une fois n'est pas coutume, Anne HIDALGO recycle ainsi le vœu que j'avais déposé et défendu lors du Conseil du 8e arrondissement du 29 novembre 2022 , pour que la Maire de Paris organise un "référendum local" décisionnel sur l'avenir des trottinettes électriques en libre-service dans la capitale. Lire la suite VOTRE AVIS A date, près de 90% des participants à notre sondage en ligne ont répondu "non" à la question " voulez-vous continuer, ou pas, avec les trottinettes en libre-service ? "... Et vous, quel est votre avis ? (sondage en ligne jusqu'au 31 mars) > Donnez votre avis LE CHIFFRE C'est le nombre des séances du Conseil de Paris - et donc du Conseil du 8e arrondissement - programmées au 1er semestre 2023 - en mars, juin et juillet. Une fréquence aussi basse hors période électorale est inédite et plonge les assemblées délibérantes de la Ville de Paris dans une dangereuse "apnée démocratique"... L'IMAGE Le projet de réaménagement de la place Saint-Augustin et du parvis de l'église éponyme devrait démarrer au 2nd semestre 2023 . Je veillerai au grain pour que la Mairie de Paris ne réplique pas les fiascos des aménagements minéraux et des usages dévoyés des places de la Madeleine ou de la République. Le futur parvis devra prioritairement mettre en valeur l'église Saint-Augustin, réalisation remarquable de l'architecte du Second Empire Victor BALTARD. Le détail du projet de réaménagement LE SAVIEZ-VOUS ? Les 150 ans de la mort de Napoléon III commémorés en l’église Saint-Augustin Le 9 janvier 2023, l'association des Amis de Napoléon III a organisé une messe de requiem en l'église Saint-Augustin pour commémorer les 150 ans de la mort de Napoléon III (1808-1873), qui s'éteignit à 64 ans, en exil, au Royaume-Uni. Charles Louis Napoléon Bonaparte, dit Louis-Napoléon Bonaparte, fut tout à la fois l'unique président de la Deuxième République (1848-1852), le premier chef d'État français élu au suffrage universel masculin et le premier président de la République française, ainsi que le dernier monarque du pays sous le nom de Napoléon III, empereur des Français, après la proclamation de l'Empire (2 décembre 1852). Construite par Napoléon III sous le Second Empire avec l'intention d'y créer une crypte pour les membres de la famille impériale, l’église Saint-Augustin est fréquemment évoquée pour devenir l'éventuelle crypte des cendres de Napoléon III pour le cas où ces dernières seraient rapatriées en France. L'AGENDA Jeudi 9 mars 2023 19h (séance publique en Mairie du 8e arr.) : 20e Conseil du 8e arrondissement de la mandature (2020-2026). Mardi 23 mai 2023 19h (séance publique en Mairie du 8e arr.) : 21e Conseil du 8e arrondissement de la mandature (2020-2026). Mardi 20 juin 2023 19h (séance publique en Mairie du 8e arr.) : 22e Conseil du 8e arrondissement de la mandature (2020-2026). L’IDÉE Champs-Elysées : il faut financer le quartier, pas seulement l'avenue ! En l'état actuel, le projet "Réenchanter les Champs-Elysées" ne concernerait que la seule avenue des Champs-Elysées.. . Il n'est pas acceptable que l'argent du contribuable parisien soit mobilisé pour un réaménagement qui ne bénéficiera qu'aux grandes enseignes de la célèbre avenue ! D'où ma proposition : pour chaque € qu'elle investit pour financer le projet "Réenchanter les Champs-Elysées", la Mairie de Paris mobilisera 1 € pour financer les projets de réaménagement des autres rues du quartier des Champs-Elysées, à commencer par les rues du Colisée, La Boétie, de Berri et de Ponthieu.
- JO 2024 : quelles restrictions à la circulation et aux déplacements pour les habitants du 8e arr. ?
Si de nombreux Parisiens du 8e arrondissement font contre mauvaise fortune bon cœur à l'idée que la Ville de Paris accueille les épreuves des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) à l'été 2024, nombre d'entre eux ne veulent pas vivre "45 jours en enfer" , du 26 juillet au 8 septembre, parce que leur vie quotidienne serait trop lourdement perturbée, voire entravée, notamment pour la circulation et leurs déplacements. Avant et après les épreuves , ils subiront déjà l'installation et la désinstallation sur l'espace public des sites et des aménagements sportifs. Ce sera par exemple le cas dans notre arrondissement sur les sites et les abords de la place de la Concorde, du Grand Palais et du pont Alexandre III, soit l'essentiel du secteur des Champs-Elysées. Pendant les épreuves , ils devront composer avec les besoins de déplacement des athlètes, des délégations étrangères et des nombreux visiteurs. Les habitants du 8e arrondissement ne veulent pas d'une privatisation de l'espace public qui aboutirait à les priver de leur liberté d'aller et venir (à leur rue et à leur domicile, mais aussi dans et hors Paris pendant une période estivale propice aux week-ends à la campagne), de leur liberté de travailler ou encore de leur droit de mener une vie familiale normale. C'est pourquoi j'ai écrit à la Maire du 8e arrondissement pour lui demander de faire le nécessaire auprès des décideurs compétents, en l'occurrence le Préfet de police de Paris et la Maire de Paris, pour que les habitants et les acteurs économiques du 8e arrondissement soient a minima informés dans les meilleurs délais des restrictions à la circulation et aux déplacements qui les concerneront à l'été 2024, afin de pouvoir prendre leurs dispositions en temps voulu.
- Église de la Madeleine : la restauration complète va pouvoir commencer grâce à un legs de 1974 !
Alors que l es travaux de restauration du pronaos de l'église de la Madeleine s'achèveront à l'été , un legs consenti à la Ville de Paris pour l'église va permettre de poursuivre dans de bonnes conditions financières la restauration de l'édifice construit au 19e siècle par les architectes VIGNON et HUVÉ. Commencée en mai 2021, la restauration du pronaos porte notamment sur la façade principale , ses colonnes corinthiennes et son fronton orné d'un bas-relief du "Jugement dernier" sculpté par LEMAIRE, les plafonds à caissons, la porte en bronze, le grand emmarchement, les sols en dalles de pierre et les grilles périphériques. Sur les 10 M€ du coût total de l'opération, 8 millions auront été financés par un bâchage publicitaire renouvelé tous les mois . Ce financement via la publicité est particulièrement opportun compte tenu de la situation dégradée des finances municipales... Au Conseil de Paris des 21-24 mars 2023, les élus de la capitale doivent voter une délibération par laquelle la Ville accepte le legs universel qui lui a été consenti par Madame Amélie DAOUT en faveur de l'église de la Madeleine, propriété de la Ville de Paris depuis 1905. Évalué à plus de 5 M€, ce don permettra de financer une partie significative des 19 M€ des travaux complémentaires indispensables pour la restauration des autres façades du bâtiment - Ouest, Nord, Est. Madame Amélie DAOUT est décédée le 29 mars 2020 sans laisser aucun héritier réservataire connu. Aux termes d’un testament olographe en date du 20 février 1974, elle a désigné la Ville de Paris comme légataire universelle de sa succession : « Je soussignée Madame DUMAS née DAOUT Marie-Amélie à TOUCHAY (Cher), le onze mars mil neuf cent vingt et un, demeurant à Paris (Onzième arrondissement) 62 Boulevard Richard Lenoir, ai fait mon testament ainsi qu’il suit : "Si je survis à mon mari, j’institue pour légataire universel la Ville de PARIS qui recevra la totalité de l’actif successoral, tous frais déduits, à charge pour elle de l’utiliser exclusivement pour l’Église Sainte Madeleine à PARIS (Huitième arrondissement) Place de la Madeleine". (Extrait de la délibération 2023 DAJ 2 – Acceptation du legs universel consenti à la Ville de Paris par Madame Amélie DAOUT)
- Conseil du 8e arrondissement du 29 novembre 2022 : je vous rends compte
Nous avons tenu le 29 novembre 2022 notre 19e séance du Conseil du 8e arrondissement de la mandature . Au menu, notamment : des subventions discutables de la Ville de Paris pour des théâtres ou des associations en période de difficultés financières, la conversion forcée de la majorité municipale à la vidéoprotection, l'avenir des trottinettes électriques en libre-service dans la capitale, l'amélioration de la sécurité de la piste cyclable rue de la Pépinière, les "nuitées hôtelières" à l'hôtel Cristal Champs Elysées, ou encore les problèmes de sécurité et de pollution rue de Saint-Pétersbourg. Vous trouverez ici l'ordre du jour initial de la séance , ici le compte rendu intégral et ci-après la synthèse de mes principales interventions. Les théâtres de la gabegie Nous avons d'abord discuté de plusieurs projets de délibération ( ici et ici ) visant à subventionner les associations du Théâtre de la Ville et du Théâtre du Châtelet . Alors qu'il aurait dû rouvrir en 2019, le Théâtre de la Ville est toujours en travaux depuis 2016 . Cette salle majeure de la capitale concerne tout particulièrement le 8e arrondissement puisque le directeur du théâtre, Emmanuel DEMARCY-MOTA, et ses équipes, ont dû trouver refuge à l'Espace Cardin, avenue Gabriel, depuis le début du chantier. Les travaux dérapent, sur tous les plans : ni le calendrier ni les coûts ne sont tenus . Et la presse rend régulièrement compte de dysfonctionnements inacceptables, principalement imputables à l'absence de concertation entre les différents acteurs du chantier. La réouverture du théâtre est désormais prévue en septembre 2023. Nul ne serait toutefois surpris d'un nouveau retard… Quant au Théâtre du Châtelet, rouvert en 2019, sa programmation hasardeuse et sa convention collective avantageuse en font un "puits sans fond" , qui accuse un déficit budgétaire compris entre 5 et 8 millions d'€. Dans l'attente d'une volonté politique ferme et précise pour résoudre ces problèmes de mauvaise gestion, je me suis abstenue sur ces projets de délibération . Illuminations pour les fêtes de fin d'année : quid de la sobriété budgétaire et écologique ? Nous avons aussi examiné plusieurs projets de délibération ( ici , ici , ici , ici , ici , ici et ici ) proposant de subventionner des associations de commerçants, pour un montant total de 273 000 d'€, pour les illuminations de fin d'année de plusieurs voies de l'arrondissement. Je ne remets évidemment pas en cause le principe des illuminations des rues commerçantes pour Noël et les fêtes de fin d'année . Elles contribuent opportunément à l'animation des rues commerçantes au moment d'une importante activité commerciale, conviviale et familiale. Je m'étonne toutefois du faible effort financier et environnemental consenti par l'Hôtel de Ville, alors qu'une certaine sobriété budgétaire et énergétique est non seulement souhaitable mais aussi, dans le cas d'espèce, parfaitement possible ! La fuite en avant de la Maire de Paris semble continuer comme si de rien n'était. Plutôt que de diminuer un peu le budget des subventions aux illuminations, et de contribuer ainsi aux économies d'énergie, la Maire de Paris préfère augmenter de 52% la taxe foncière et subventionner la "débauche énergétique". Les grandes enseignes du luxe et de la mode de l'avenue des Champs-Elysées ont-elles, par exemple, vraiment besoin de l'argent du contribuable parisien pour attirer la clientèle , au moment même où la Fondation Abbé-Pierre alerte à nouveau les pouvoirs publics sur la précarité énergétique ? A fortiori pour financer l'installation d'arbres de Noël au goût plus que douteux... Puisque la Maire de Paris continue d'agir en contradiction avec ses paroles (trop souvent arrogantes) dans les domaines financier et environnemental, sans prévoir de mesures d'économie ou de réforme, je me suis abstenue sur le projet de délibération concernant les Champs-Elysées , par souci du principe et du symbole. J'ai en revanche voté pour les projets de délibération soutenant les illuminations des commerçants de l'avenue Montaigne, la rue du Faubourg-Saint-Honoré, la rue Marboeuf, la rue Vignon, du secteur de l'Europe et du secteur de la Madeleine , des commerçants de proximité dont les associations ont davantage besoin d'être aidées. Subventions aux associations : non au financement coûteux de projets redondants ou inutiles Après avoir voté pour la délibération prévoyant une subvention de 10 000 € en faveur de l'Office du Mouvement Sportif du 8e arrondissement , l'OMS jouant un rôle décisif pour dynamiser la pratique sportive dans l'arrondissement, je me suis en revanche opposée au subventionnement à hauteur de 93 000 € (!) de trois associations " œuvrant pour la prévention des déchets et la sensibilisation des Parisiens " . A la lecture de ce projet de délibération , nous réalisons combien la Maire de Paris continue de creuser la dette municipale pour des projets associatifs au mieux redondants avec l'action municipale, au pire inutiles, parfois même clientélistes, lorsque ces dépenses profitent à des associations qui ne sont que le relais voire le faux-nez de la direction de la communication de l'Hôtel de Ville... À Paris, la propreté mobilise déjà plus de 600 millions € par an et plus de 6 900 agents ! Et la Maire s’est encore engagée à augmenter à 1 milliard € le budget dédié à l'entretien et à la rénovation des rues de la capitale . Si les résultats ne sont pas à la hauteur des ressources humaines et matérielles mobilisées, ce n'est donc pas faute de moyens... C'est pourquoi il ne faut pas sempiternellement continuer de les augmenter. Il faut en revanche mener d'urgence les indispensables réformes politiques et administratives du service municipal de la propreté pour retrouver l’efficacité perdue depuis, désormais, une vingtaine d'années ! Je crois d'ailleurs que la Maire de Paris a conscience des limites de sa mauvaise gestion financière et c'est la raison pour laquelle elle recourt systématiquement à la procédure du "vote bloqué" pour faire adopter les subventions aux associations . Cette procédure oblige les élus à se prononcer par un seul vote sur une délibération qui concerne plusieurs associations, plutôt que de voter subvention par subvention, association par association. Ce faisant, les élus se retrouvent souvent contraints d'approuver de mauvaises subventions de crainte d'en rejeter de bonnes… Vidéoprotection : une conversion forcée de la majorité municipale tardive mais bienvenue Nous avons finalement examiné une délibération concernant les modalités de la participation financière de la Ville de Paris à l'extension du Plan de vidéoprotection de Paris (PVPP). Enfin ! Je me suis félicitée que la Ville de Paris soutienne enfin l'extension du PVPP en mettant à disposition son espace public et en participant au financement de l’achat et de l’installation de caméras. Profondément divisée sur la vidéoprotection (les Verts appelant régulièrement à s'opposer à ce qu'ils continuent de qualifier de "vidéosurveillance"), la majorité municipale a en effet trop longtemps freiné le déploiement du PVPP . Alors que Paris est une ville-capitale, son réseau de vidéoprotection est encore embryonnaire et compte de nombreuses "zones blanches" non couvertes. Ce retard est directement imputable à l'idéologie - coupable - de l'Exécutif parisien. Mais les chiffres de la délinquance lui imposent désormais de rompre avec le fatalisme. Si la vidéoprotection doit s’accompagner d’autres mesures dans le cadre d’une politique de sécurité globale, elle constitue un outil utile pour prévenir la délinquance - en particulier dans les lieux fermés - et elle emporte un effet déterminant dans l’efficacité de la réponse policière . C'est pourquoi je suis favorable à son développement, par exemple en doublant le nombre de caméras de vidéoprotection équipant les rues de Paris, en renforçant l'équipement des parties communes dans le parc de logements sociaux, ou encore en garantissant, après négociations avec la RATP, une couverture intégrale et fonctionnelle de toutes les rames et stations du métro parisien. Je me félicite aussi et surtout que la présente délibération prévoie le déploiement de 3 caméras de vidéoprotection supplémentaires dans notre arrondissement , à l'angle des rues Washington et Lamennais, à l'angle des rues d'Artois et de Berri, et à l'angle des rues Marboeuf et Clément Marot. Ces caméras pourront utilement contribuer à prévenir et / ou réprimer certaines occupations gênantes de jeunes et les trop nombreux troubles à l'ordre public déplorés en fin de soirée à proximité de la rue de Ponthieu. Compte tenu de ce qui précède, j'ai bien sûr voté "pour" ce projet de délibération . Avenir des trottinettes dans la capitale : la parole aux Parisiens ! J 'ai défendu un 1er vœu sur l'enjeu prioritaire de la régulation des trottinettes électriques en libre service dans la capitale . Si cette utilisation des trottinettes électriques est massive à Paris, avec 400 000 usagers uniques mensuels en 2022 et 1,7 millions de trajets en octobre (+71% en un an), elle est aussi génératrice d'usages anarchiques de l'espace public, d'accidents graves et d'un mauvais bilan écologique. L'interdiction de la circulation et du stationnement des trottinettes électriques sur les trottoirs, à plus d'un passager ou encore avec des écouteurs, n'est ni respectée, ni sanctionnée. La circulation des trottinettes électriques en libre-service est ainsi devenue la principale menace à la sécurité des piétons sur les trottoirs, à commencer par les plus vulnérables d’entre eux, âgés ou à mobilité réduite. C'est d'ailleurs ce qui est systématiquement ressorti dans toutes nos récentes réunions de Conseil de quartier… A la lecture des "ballons d'essai" plus ou moins subtilement lancés par l'Hôtel de Ville dans la presse, la Maire de Paris envisagerait d'interdire les trottinettes électriques en libre-service en ne renouvelant pas, à son expiration en février 2023, la convention conclue avec les trois opérateurs (Dott, Lime et Tier) qui exploitent 15 000 engins partagés à Paris. Il existe pourtant des outils pour une "riposte graduée" dans le sens d'un renforcement de la régulation. Les opérateurs proposent des options pour renforcer la régulation de l'utilisation des trottinettes électriques en libre-service : immatriculation des véhicules, enregistrement de la carte d'identité des clients, etc. Il pourrait être techniquement faisable d'interdire et / ou de sanctionner la circulation et le stationnement sur les trottoirs, ou la conduite à plus d'un passager. Enfin, les campagnes de verbalisation pourraient être généralisées - dans le temps et dans l'espace - par les services de police. Je considère que l'importance des enjeux justifie que les électeurs de Paris puissent décider s'ils veulent, ou non, d’un projet d'interdiction ou de régulation renforcée des trottinettes électriques en libre-service dans la capitale . Les articles L01112-1 et suivants du code général des collectivités territoriales encadrent la procédure dite du "référendum local", procédure qui permet aux électeurs d'une collectivité territoriale, sous certaines conditions, de décider par leur vote de la mise en œuvre ou non d’un projet concernant une affaire locale. Cette procédure du référendum local présente des garanties démocratiques, notamment en réservant le vote aux seuls électeurs parisiens, et non à l’ensemble des habitants comme la procédure du "Budget participatif". C'est pourquoi j'ai proposé le vœu suivant : que la Maire de Paris organise un référendum local décisionnel sur l'avenir des trottinettes électriques en libre-service dans la capitale . Améliorer d'urgence la sécurité de la piste cyclable rue de la Pépinière J'ai défendu un 2nd vœu concernant la sécurité de la piste cyclable unidirectionnelle aménagée sur le trottoir de la rue de la Pépinière , à contresens de la circulation générale . Cette piste est génératrice de conflits d'usage entre les cyclistes et les piétons, d'autant plus que le trottoir est étroit et les flux piétons importants. Ces conflits d'usage sont tout particulièrement nombreux sur le tronçon de la piste cyclable à son intersection avec la place Saint-Augustin. Enfin, cette piste cyclable sur trottoir est difficile à détecter par les déficients visuels, d'autant plus que le marquage au sol différencie peu l'espace cycliste de l'espace piéton. Comme nous le savons, les Parisiens attendent des pistes cyclables unidirectionnelles en site propre, c'est-à-dire séparées et protégées à la fois de la circulation générale des véhicules motorisés et des flux piétons . Et les habitants du 8e arrondissement attendent de longue date que la sécurité de la piste cyclable rue de la Pépinière soit améliorée, à l'instar par exemple du projet concernant le boulevard Malesherbes. C'est pourquoi j'ai proposé que la Maire de Paris améliore la sécurité de la piste cyclable rue de la Pépinière , avec par exemple un aménagement en site propre sur la chaussée, de sorte d'être séparée et protégée des véhicules et des piétons. Hôtel Cristal Champs Elysées : les riverains en attente d'information J'ai enfin posé une question orale à la Maire du 8e arrondissement sur les "nuitées hôtelières" à l'hôtel Cristal Champs Elysées . Depuis plusieurs mois et dans le cadre du dispositif d'hébergement d'urgence, il semblerait que cet hôtel situé 9 rue Washington accueille des personnes sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale. En attente d'information, les riverains s'interrogent . Si le recours aux nuitées hôtelières est une solution d'urgence par défaut, faute de places dans les structures d'hébergement d'urgence, notamment pendant la période hivernale ou en cas de crise, les principes de l'inconditionnalité de l'accueil et de la continuité de la prise en charge ont toutefois pour conséquence qu'il n'y a aucune limite de séjour. J'ai donc demandé à Mme Jeanne d'HAUTESERRE de nous indiquer quelle organisation gère quel type de public pour combien de temps à l'hôtel Cristal Champs Elysées ; les démarches qui ont été menées par les pouvoirs publics pour orienter ces personnes vers un logement ou des places d'hébergement collectif ou en diffus, avec bien sûr un accompagnement social, conformément au plan de réduction des coûteuses nuitées hôtelières ; ainsi que le nombre d'hôtels du 8e arrondissement assurant actuellement des nuitées hôtelières. Dans sa réponse, la Maire du 8e arrondissement a confirmé que l'hôtel avait signé une convention triennnale avec la Préfecture de police de Paris pour accueillir 70 hommes d'origine afghane qui travaillent et sont gérés par la Croix-Rouge. Rue Saint-Pétersbourg : tout va très bien, madame la marquise... Pour répondre dans les meilleurs délais au mécontentement exprimé par les riverains de la rue de Saint-Pétersbourg au cours de l'assemblée plénière du Conseil de quartier Europe du 24 novembre, confrontés à l'attentisme des élus et des services sur les problèmes de sécurité des piétons et de santé des riverains dans leur rue, j'ai déposé un nouveau vœu pour interpeller la Maire de Paris lors de notre conseil d'arrondissement du 29 novembre et lui demander de rétablir les bus sur la rue d'Amsterdam. J'étais déjà intervenue avant la réunion publique du 24 novembre. J'avais en effet défendu un vœu sur la rue de Saint-Saint-Pétersbourg lors de notre conseil d'arrondissement du 2 novembre . Puis j'avais saisi le syndicat des transports Île-de-France Mobilités . Depuis cette réunion, j'avais aussi interpellé les autres parties prenantes de ce dossier : la Mairie de Paris et la Mairie du 8e arrondissement . De leur côté, des riverains ont pris l'initiative de lancer une pétition sur la plateforme change.org "pour apaiser et sécuriser la rue de Saint-Pétersbourg" . La position de la majorité municipale fut, une fois de plus, inconséquente . Si la Maire et ses colistiers partagent le diagnostic des problèmes que pose la rue de Saint-Pétersbourg pour la sécurité des piétons et la santé des riverains, ils ont d'abord refusé de délibérer sur le vœu que je déposais "séance tenante" ; et ils ont ensuite indiqué qu'il n'y avait pas urgence à résoudre ces problèmes, renvoyant au prochaine conseil d'arrondissement prévu en mars 2023... Je m'élève contre cette résignation confinant au fatalisme ! Je vais donc continuer de me mobiliser activement aux côtés des riverains inquiets.
- Lavatory Madeleine: la mobilisation continue pour restaurer les mosaïques des escaliers extérieurs
Le "lavatory Madeleine" rouvre sur la place éponyme. Premier édifice en France du genre anglais de latrine publique dit "lavatory", construit en 1905 et inscrit aux Monuments historiques en 2011, il était fermé depuis 1996. Je me réjouis de la réouverture de cet édifice propriété de la Ville de Paris qui présente un intérêt patrimonial remarquable grâce à la qualité des matériaux utilisés par l'entrepreneur Porcher et le mosaïste Simons : acajou verni, vitraux, céramique décorée de motifs, mosaïques... Depuis bientôt 10 ans, je me suis beaucoup mobilisée, en intervenant régulièrement en Conseil de Paris et en Conseil du 8e arrondissement, pour que la Ville fasse restaurer le lavatory Madeleine. Vous retrouverez ici mes principales interventions et mobilisations. Maintenant que l'intérieur de l'édifice est - enfin ! - réhabilité, il reste beaucoup à faire pour restaurer les mosaïques et les parements des escaliers extérieurs, très dégradés. La Mairie de Paris a annoncé une restauration en 2024. Je vais donc continuer de veiller au grain sur le contenu et le calendrier de cette ultime restauration. Plus largement, je suis convaincue que "le beau porte au beau" et qu'en matière patrimoniale il n'existe pas de "petit patrimoine". C'est la raison pour laquelle je reste particulièrement vigilante à ce que le 8e conserve l'harmonie patrimoniale qui le caractérise.
- Pour que le futur PLU de Paris ne soit pas le cheval de Troie des vieilles lunes hidalgistes...
Le futur Plan local d'urbanisme (PLU) bioclimatique de Paris entre en 2023 dans sa dernière phase d'élaboration, avant un vote du Conseil de Paris à la fin de l'année, pour une entrée en vigueur en 2024, en remplacement du PLU de 2006. Le PLU planifie l'aménagement, l'organisation et la transformation de l'urbanisme et du territoire de la commune pour les vingt prochaines années. Il s'agit donc d'un document transversal structurant, qui concerne tous les Parisiens le temps d'une génération et qui concentre tous les enjeux majeurs pour la capitale : logements, bureaux, commerces, mobilités, environnement, nature, patrimoine, paysage de la rue, etc. Ce nouveau PLU intervient dans un contexte parisien particulier. Paris est en effet devenu difficile à vivre et à travailler pour les Parisiens, notamment pour les familles et les classes moyennes. Le Parisien a récemment illustré ces éléments de contexte avec des infographies éloquentes (ci-dessous). La capitale a perdu 123 000 habitants en 10 ans et le nombre d'habitants est désormais à son plus bas niveau depuis 20 ans. Environ un tiers des Parisiens envisagent de déménager. Le nombre des naissances et des enfants de moins de 3 ans continue de baisser. 150 fermetures de classe sont programmées pour la rentrée 2023 - dans le 8e arrondissement, selon le SNUipp-FSU Paris, des fermetures de classes sont ainsi projetées dans les écoles Baudry, Bienfaisance, Monceau et Robert Estienne. Le prix moyen du mètre carré à l'achat a été multiplié par près de 4 entre 2000 et 2022. Les logements restent majoritairement des 2 pièces. Et la multiplication des canicules confirme les faiblesses de notre territoire urbain face aux impacts du dérèglement climatique... Sans oublier les politiques municipales dont l'échec contribue à dégrader le rapport coût / avantage de vivre et / ou travailler à Paris : insécurité, embouteillages, bétonisation, etc. A l'heure des choix cruciaux, il est important que les élus parisiens prennent position et formulent des propositions sur le futur PLU bioclimatique. D'autant que ce texte devrait jeter une lumière crue sur les divisions idéologiques et politiques qui lézardent la "majorité" municipale rose-verte-rouge, tout particulièrement entre communistes et écologistes. Pour ma part, les priorités pour Paris et pour les Parisiens que je défends sont le maintien des familles et des classes moyennes dans la capitale, la préservation de notre patrimoine architectural, historique et cultuel, la fluidité des déplacements, la valorisation des espaces verts et de l'environnement. Faciliter l'accès au logement des familles et des classes moyennes Attention, danger ! Alors que l'accès au logement des familles et des classes moyennes est le problème n°1 des Parisiens, la Maire de Paris veut profiter du futur PLU bioclimatique pour accélérer la création de nouveaux logements sociaux. En voulant imposer 30% de logements sociaux dès 2030 et 40% de logements publics d'ici 2035, des taux bien au-delà du taux légal de logements sociaux (25%) en passe d'être atteint dans la capitale, elle prend délibérément le risque de raréfier un peu plus le nombre de logements privés disponibles à la location ou à l'achat sur un marché déjà déséquilibré, et de contribuer ce faisant à la spéculation immobilière déplorée par ailleurs... Concrètement, dans le 8e arrondissement, Mme HIDALGO veut "flécher" ou "pastiller" près d’une centaine de parcelles de terrain qu’elle pourrait ensuite transformer en logements sociaux en exerçant son droit de préemption urbain renforcé. Autrement dit, l'inscription en emplacement réservé s'imposera au propriétaire de l'immeuble en cas de travaux de démolition / reconstruction ou de réhabilitation lourde. Cette atteinte au droit de propriété, un droit fondamental auquel les élus de droite tiennent, intervient alors que le 8e est déjà l'arrondissement de Paris où le taux de logements inoccupés est le plus élevé avec 36%, dont 13% de logements vacants (voir l'infographie du Parisien ci-dessous), et que les familles délaissent les quartiers d'habitation ! Le PLU bioclimatique propose notamment de nouvelles réserves pour le logement social dans le 8e arrondissement. Si je suis favorable à une politique du logement social pour mieux loger les familles et les classes moyennes, je reste défavorable à la politique de production et d'attribution des logements sociaux menée par l'Hôtel de Ville de Paris. C'est une politique de Gribouille, dogmatique et contre-productive, avec toujours plus de préemptions ruineuses des copropriétés, avec toujours plus de conventionnements stériles de logements existants (les 2/3 des logements sociaux produits le sont par conventionnement... depuis 20 ans, moins de 50 000 logements sociaux relèvent ainsi d'une création nette de logements !), avec toujours plus de densification dégradant le cadre de vie. Mais avec toujours moins de diversité sociale : le parc social compte plus de 70% de logements sociaux et très sociaux, à peine 30% de logements intermédiaires pour les classes moyennes. Et avec toujours moins de rotation : le taux de rotation n'y a jamais dépassé les 5% (9,4% en France). Conséquence : fin 2020, selon l'Apur, 260 000 ménages étaient inscrits comme demandeurs de logement à Paris (200 000 en 2014), dont 135 000 ménages parisiens. Pour faciliter l'accès au logement des familles et des classes moyennes, je formule les principales propositions suivantes : suspendre la transformation de logements libres en logements sociaux ; redéployer les crédits d'investissement de la préemption vers la rénovation du parc social, et réserver la préemption aux seuls immeubles durablement vacants et insalubres ; rééquilibrer la politique d'attribution des logements sociaux en faveur des classes moyennes ; construire des logements plus grands adaptés aux familles (de T3 à T5) dans chaque programme de construction ; inscrire la politique du logement dans une politique plus globale de l'habitat, pour retenir les Parisiens dans la capitale en préservant une mixité fonctionnelle et sociale qui prenne en compte le cadre et la qualité de vie. > Retrouver ici mes dernières interventions sur le thème du logement social. Entretenir, réguler et pacifier l'espace public La bonne tenue de l'espace public est aussi un enjeu déterminant pour convaincre les familles de rester à Paris. En plus de l'amélioration tangible de la propreté et de la sécurité des rues de Paris, sans multiplier les effets d'annonce des "plans" mais en mettant enfin en place une culture du résultat et en renforçant la verbalisation des infractions par la police municipale, qui ne relève pas directement du PLU, la Maire de Paris doit renoncer à plusieurs politiques municipales mises en oeuvre ces dernières années : elle doit renoncer à "l'hyperdensification", en cessant de combler les "dents creuses" et de surélever les immeubles ; et elle doit renoncer à la "bétonisation", en cessant de construire sur des espaces verts disponibles et de minéraliser les grandes places parisiennes (Madeleine, République, Bastille, etc.). La Maire de Paris doit aussi développer une vision globale de l'urbanisme et de l'espace public à l'échelle du Grand Paris, en préservant des espaces de respiration dans la ville et en arborant / végétalisant les rues et les places de façon réaliste et efficace, c'est-à-dire en renonçant aux projets dispendieux des forêts urbaines et aux projets mal conçus - à l'instar du projet "ONE-Trocadéro-tour Eiffel". La restauration du bon fonctionnement de l'espace public nécessite également qu'il soit davantage régulé. Un Plan de circulation et de mobilités doit être adopté d’urgence pour que l’espace public puisse fonctionner avec les différents usagers en toute harmonie.
- Éco-rénovons Paris+ : des aides à la rénovation tout particulièrement utiles depuis le 1er janvier !
Depuis le 1er janvier 2023, les logements classés G+ selon le diagnostic de performance énergétique (DPE) sont interdits à la location. Il s'agit des logements qui consomment plus de 450 kwh / m² / an. Bientôt, à mesure que l'interdiction de location montera en puissance, seront progressivement interdites les lettres G (2025), F (2028) et E (2034). Ces dispositions sont issues de la "loi climat et résilience" promulguée et publiée au Journal officiel le 24 août 2021. Vous trouverez ci-après le calendrier de la mise en oeuvre des principales dispositions de cette loi. Or, selon l'Institut Paris Région, 600 000 résidences principales sont classées E, F et G à Paris... et jusqu'à 66% des logements loués dans le parc privé ! Parmi celles-ci, plus de 320 000 sont étiquetées F ou G, des catégories assimilées aux "passoires thermiques". L'état de passoire thermique peut se traduire de différentes manières : difficultés à chauffer durant l'hiver, difficultés à rafraîchir pendant l'été, accumulation d'humidité, etc. D'après l'Insee, si le 8e était l'arrondissement le moins concerné à Paris, grâce à la relative qualité de son bâti, il n'en comptait pas moins en 2018 51,7% de logements privés classés E, F ou G , autrement dit ayant vocation à être prochainement interdits à la location. L'enfer quotidien étant parfois pavé de bonnes intentions écologiques, je crains que l'interdiction progressive à la location des logements énergivores n'assèche un peu plus le marché locatif , ce qui emporterait l'effet contre-productif de porter principalement préjudice aux plus fragiles et vulnérables sur le marché du logement, qu'il s'agisse des locataires modestes ou des petits propriétaires-bailleurs. En tout état de cause et dans ce contexte contraignant, les aides municipales à la rénovation des copropriétés sont utiles et opportunes . Dans le cadre du Plan Climat, la Ville de Paris a lancé en 2016 le programme "Éco-rénovons Paris" afin de proposer des aides financières et un accompagnement pour encourager les copropriétés parisiennes à réaliser la rénovation énergétique et environnementale des immeubles d'habitat privé les plus énergivores. Ce programme a été renforcé en 2022 et renommé " Éco-rénovons Paris+ " . Intégrer le dispositif Eco-rénovons Paris+ permet de bénéficier d'une aide aux différentes étapes du projet de rénovation : de la définition des besoins de travaux au suivi de leur réalisation, en passant par l'élaboration du plan de financement, le vote en assemblée générale, la demande d'autorisation d'urbanisme et la réalisation des travaux à proprement parler. Tous les projets de rénovation globale permettant d'améliorer la performance énergétique d'un immeuble sont éligibles au dispositif . Pour démarrer les démarches de rénovation des copropriétés et amorcer un projet, il faut d'abord s'inscrire sur le service gratuit " CoachCopro ". La Ville de Paris peut attribuer des subventions à l’ensemble des copropriétaires, sous certaines conditions, pour permettre la réalisation d'un audit global ou "diagnostic technique global" (DTG), de travaux de rénovation énergétique et de travaux d'amélioration environnementale. Elle peut aussi accorder des aides individuelles pour les propriétaires occupants aux revenus modestes. Toujours sous certaines conditions, les aides de la Ville de Paris peuvent être cumulées avec celles de l'Agence nationale de l'habitat (ANAH). Pour en savoir plus sur le programme "Éco-rénovons Paris+", rendez-vous sur la page dédiée du site de la Ville de Paris .
- La Maire de Paris asphyxie un peu plus la démocratie parisienne
Pour la première fois hors période électorale, seules trois séances du Conseil de Paris - et donc du Conseil du 8e arrondissement - sont programmées au 1er semestre 2023 : les assemblées délibérantes de la Ville de Paris ne seront ainsi réunies qu'en mars, juin et juillet… Or, ces assemblées délibérantes sont les principaux lieux de la vie démocratique parisienne. Mandatés par les Parisiens, les élus peuvent y interpeller l'Exécutif, débattre des projets qui leur sont soumis, et formuler des propositions sur les voies et les moyens d'améliorer la vie présente et future des millions de personnes qui vivent et travaillent à Paris. Ce programme d'une démocratie locale "allégée" ou "intermittente" est en contradiction lourde avec la logorrhée municipale, confinant parfois à l'incontinence, sur la démocratie participative. A longueur de communications municipales, il n'est en effet question que de "budget participatif", "e-pétition", "idees.paris", "intelligence collective", "imagination collective", "participation citoyenne", "démarche d'écoute participative", "logique collaborative", "opération de nettoyage participatif", etc. La volonté de Mme HIDALGO de raréfier les séances du Conseil de Paris (et donc du Conseil du 8e arrondissement) s'ajoute à d'autres actes de "maltraitance" de la démocratie parisienne. D'abord, lorsque le Conseil de Paris siège, la Maire fuit autant que possible la confrontation dans l'hémicycle et le compte rendu de ses responsabilités. Le Groupe Changer Paris a ainsi calculé un temps de présence moyen en séance du Conseil de Paris ces dernières années de moins de… 30% ! Ensuite, les Parisiens attendent toujours depuis 2020 de connaître le "programme d'investissement de la mandature" (PIM) qui les aurait utilement informés, en toute transparence, sur les intentions budgétaires de l'Exécutif pour le financement des projets structurants dont la réalisation s'inscrit sur plusieurs années de la mandature. Au lieu de quoi, la Maire décide de façon discrétionnaire de mettre l'Hôtel de Ville de Paris "en grève" le 31 janvier 2023, faisant ainsi payer la participation aux manifestations de certains fonctionnaires par les impôts des contribuables parisiens… Alors pourquoi Mme HIDALGO veut-elle raréfier les séances du Conseil de Paris ? Idéalement, pour elle, toute la vie politique parisienne devrait être docilement participative… Mon hypothèse explicative est donc que la Maire de Paris cherche par tous les moyens à contourner cette démocratie représentative incarnée par les élus de Paris, et ce d'autant plus que sa "majorité" municipale s'étiole au fil de la mandature. Et pour cela, elle actionne deux leviers. Elle "joue" la démocratie participative (les Parisiens) contre la démocratie représentative (leurs élus), en valorisant la première pendant qu'elle dévalorise la seconde. Et elle réduit le rythme des séances du Conseil de Paris, "l'asphyxiant" ainsi un peu plus faute de "respirations". Heureusement, ce n'est pas en cassant le thermomètre du Conseil de Paris que Mme HIDALGO fera retomber la fièvre des Parisiens. Ces derniers auront bientôt l'occasion de s'exprimer sur la façon dont elle a abîmé Paris et dont Paris s'abîme. Quant au rythme des séances du Conseil de Paris et de notre Conseil du 8e arrondissement, il serait au contraire utile de l'accroître, par exemple à une fréquence mensuelle, de sorte d'oxygéner une démocratie locale aujourd'hui dangereusement "en apnée".
- Avenir des trottinettes à Paris : Anne HIDALGO donne enfin la parole aux Parisiens ! (+ sondage)
Dans Le Parisien Dimanche du 15 janvier, la Maire de Paris annonce la couleur sur l'avenir des trottinettes électriques en libre-service dans la capitale : elle va organiser une "votation citoyenne" des Parisiens le dimanche 2 avril et elle prend personnellement position pour un arrêt du service, tout en précisant qu'elle respectera le vote des Parisiens… Heureusement ! Une fois n'est pas coutume, Anne HIDALGO recycle ainsi le vœu que j'avais déposé et défendu lors du Conseil du 8e arrondissement du 29 novembre 2022, pour que la Maire de Paris organise un "référendum local" décisionnel sur l'avenir des trottinettes électriques en libre-service dans la capitale. Il y a évidemment du "pour" et du "contre" sur l'utilisation des trottinettes électriques en libre-service dans Paris. D'un côté, cette utilisation est massive dans la capitale, avec 400 000 usagers uniques mensuels en 2022 et une croissance avoisinant les +70% entre 2021 et 2022. Les trottinettes sont ainsi un mode de déplacement alternatif palliant opportunément la défaillance chronique des transports en commun parisiens, à commencer par les bus et les métros. Mais, de l'autre côté, cette utilisation est génératrice d'usages anarchiques de l'espace public, d'accidents graves et d'un mauvais bilan écologique. L'interdiction de la circulation et du stationnement des trottinettes électriques sur les trottoirs, à plus d'un passager ou encore avec des écouteurs, n'est ni respectée, ni sanctionnée. La circulation des trottinettes électriques est ainsi devenue la principale menace à la sécurité des piétons sur les trottoirs, à commencer par les plus vulnérables d’entre eux, âgés ou à mobilité réduite. De facto, les accidents de trottinettes ont presque triplé à Paris depuis 2019 (+ 189%). En 2022, 3 décès et 459 accidents corporels d'usagers ont été recensés par la Préfecture de police, soit une hausse de près de + 40 % par rapport à 2021. Que l'on soit pour ou contre les trottinettes électriques en libre-service à Paris, la micro-mobilité urbaine est en tout état de cause une chose trop grave pour la confier à la seule Maire de Paris. Je me réjouis donc que les Parisiens aient enfin bientôt la parole. Et je souhaiterais d'ailleurs que Mme HIDALGO les consulte aussi sur d'autres enjeux essentiels, à l'instar du futur PLU bioclimatique dont le "volet" logement social concerne le 8e arrondissement. La mauvaise gestion du dossier des trottinettes électriques en libre-service à Paris s'ajoute à celle des dossiers Autolib et Vélib. Elle illustre un dysfonctionnement du processus décisionnel de la Maire de Paris dans le domaine de la mobilité. Elle a d'abord tout laissé faire et tout laissé passer en 2018, jusqu'à rapidement transformer Paris en capitale mondiale de la trottinette. Elle a ensuite menacé en 2022 les trois opérateurs (Dott, Lime et Tier) de ne pas renouveler leur convention pour l'exploitation de 15 000 engins partagés, sans pour autant se donner les moyens d'une ambition régulatrice - par exemple en enjoignant d'empêcher la circulation et le stationnement sur les trottoirs ainsi que la conduite à plus d'un passager, en généralisant les campagnes de verbalisations par ses services de la police municipale, etc. Elle exprime enfin sa position personnelle au moment même où elle donne la parole aux Parisiens, prenant ainsi le risque que les votants se prononcent sur sa personne plus que sur la question posée. Quoi qu'il en soit, je resterai très vigilante quant à la procédure de "votation citoyenne". Elle devra présenter les mêmes garanties démocratiques que le "référendum local" (prévu par le code général des collectivités territoriales) que j’avais proposé, en réservant notamment le vote aux seuls électeurs parisiens et non à l’ensemble des habitants, à la différence de la procédure "démocratique" viciée du "Budget participatif". Et vous, quelle est votre position ? Participez à notre sondage ci-dessous.
- Les riverains, dindons de la farce du réaménagement des rues d'Amsterdam et de Saint-Pétersbourg ?
Dans sa réponse du 20 janvier 2023 à mon courrier du 28 novembre 2022 pour étudier d'urgence le rétablissement des lignes de bus 21 et 95 de la rue de Saint-Pétersbourg vers la rue d'Amsterdam, et mettre ainsi un terme aux trop nombreuses externalités négatives générées pour la sécurité et la santé des riverains de la rue de Saint-Pétersbourg, David BELLIARD, Adjoint à la Maire de Paris "chargé de la transformation de l'espace public, des transports, des mobilités, du code de la rue et de la voirie", livre plusieurs éléments d'information inédits sur les réaménagements problématiques des rues d'Amsterdam et de Saint-Pétersbourg, éléments qui illustrent la méthode des passages en force de la Mairie de Paris, laquelle profite évidemment de la passivité de la Mairie du 8e arrondissement... Concernant la piste cyclable rue d'Amsterdam Dans son courrier, David BELLIARD indique qu'un "projet d'aménagement définitif de la vélorue d'Amsterdam" aurait été travaillé "avec l'exécutif de la Mairie du 8e arrondissement, puis présenté, concerté et validé [...] en réunion publique le 24 novembre 2021 en présence de Madame la Maire du 8e arrondissement". Comme j'avais eu l'occasion de le regretter dès le lendemain, cette réunion publique du 24 novembre 2021 n'était qu'un simulacre de concertation. Elle avait "malheureusement confirmé que la Mairie de Paris entendait continuer d’agir selon ses seules préférences, sans concertation ni consultation des riverains, tout juste leur information sommaire". "Le sentiment qui a prévalu dans le public au cours de la réunion du 24 novembre est celui d'être mis - une nouvelle fois - devant le fait accompli, puisque les travaux du projet de pérennisation des aménagements cyclables présenté démarreront dès janvier 2022, seule la traditionnelle trêve des confiseurs semblant empêcher un démarrage immédiat. En dépit de demandes répétées, le projet d'aménagement n'aura pas été communiqué en amont aux participants, ce qui leur aurait permis de formuler de nouvelles propositions constructives pour en améliorer le contenu grâce aux remontées de terrain et de vécu. Les membres du Conseil de quartier Europe n'auront pas été réunis en amont pour étudier le projet d'aménagement et émettre un avis éclairé sans doute utile. La Mairie de Paris aura poussé loin le refus de toute concertation puisqu’il semblerait que même la RATP, pourtant au premier chef concernée par le dévoiement des lignes n°21 et 95, n'aura pas été associée..." De plus, je m'étonne d'apprendre en 2023 que la Mairie du 8e a préparé le projet de pérennisation de la piste cyclable de la rue d'Amsterdam en 2021, contrairement à ce qu'elle avait toujours affirmé en public jusqu'à présent. Peut-être apprendrons-nous bientôt qu'elle avait aussi validé le dévoiement des lignes de bus 21 et 95 depuis la rue d'Amsterdam vers la rue de Saint-Pétersbourg ? Concernant les lignes de bus 21 et 95 L'Adjoint à la Maire de Paris considère qu'"il n'est pas envisageable de rétablir la circulation des bus 21 et 95 sur la portion de la rue d'Amsterdam comprise entre la place de Clichy et la rue de Londres". Pourquoi ? Parce qu'un tel rétablissement "contreviendrait aux principes mêmes d'une vélorue tels que décrits par le CEREMA"... Cet argument est irresponsable ! Le CEREMA est le "centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement", un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle conjointe de plusieurs ministres (celui de la transition écologique et celui de la cohésion des territoires). La Mairie de Paris devrait assumer ses choix et ne pas se retrancher derrière un tiers non élu, a fortiori lorsqu'il s'agit de choix purement idéologiques pour des aménagements finalement "100% vélo individuel / 0% transport en commun". Un simple établissement public à caractère administratif, sans la moindre légitimité politique ou administrative, fût-il expert ès mobilité, ne saurait régir l'aménagement de nos voies parisiennes ! Concernant la rue de Saint-Pétersbourg Enfin, l'élu écologiste confirme dans son courrier que "la Ville de Paris propose, dans le sens de la demande formulée par le collectif de riverains, de réaliser des aménagements d'apaisement de la circulation, de requalification de l'espace public ou d'élargissements des trottoirs [...]" rue de Saint-Pétersbourg. "Cela pourrait prendre la forme, par exemple, d'une mise à sens unique de la circulation générale sur la rue de Saint-Pétersbourg du Nord vers le Sud et d'un contresens bus du Sud vers le Nord", ajoute-il. "Ces propositions pourront faire l'objet d'une concertation ouverte aux habitants en Mairie du 8e dans les semaines qui viennent, en visant un début des travaux de la rue de Saint-Pétersbourg à la fin de l'année 2023". J'observe d'abord qu'il est moins difficile d'obtenir des informations de la Mairie de Paris que de la Mairie du 8e sur des projets d'aménagement concernant pourtant l'arrondissement... En tout état de cause, je renouvelle mon appel à l'une et à l'autre Mairie d'organiser une véritable réunion publique de concertation avec l'ensemble des parties prenantes - les différentes Mairies directement et indirectement concernées (Mairie de Paris, Mairie du 8e arrondissement et Mairie du 9e arrondissement), les habitants, les commerçants et la RATP. Une concertation, ce n'est pas une consultation, encore moins une simple information. Se concerter, c'est se mettre d'accord pour agir ensemble et d'une certaine façon ! Compte tenu de ce qui précède et des questions soulevées, j'ai donc à nouveau saisi la Maire du 8e arrondissement et l'Adjoint à la Maire de Paris chargé notamment de la mobilité.
- Insécurité et pollution rue de Saint-Pétersbourg : il faut maintenant accélérer le réaménagement
Dans un article paru dans son édition du 19 janvier 2023 , Le Parisien rend compte du projet de la Maire du 8e arrondissement, " face à l'exaspération des riverains ", de tester la mise en sens unique "descendant" (du Nord vers le Sud) de la rue de Saint-Pétersbourg à compter du 6 mars et " pour 1 ou 2 mois ". C'est enfin le début de la fin de l'immobilisme… Mais le calendrier manque d'ambition et rien n'est proposé pour les lignes de bus 21 et 95 . Il faut faire mieux et hâter le dénouement ! Riverains et usagers de la rue de Saint-Pétersbourg subissent depuis 2020 les externalités négatives du réaménagement de la rue voisine d'Amsterdam , avec les reports de la circulation générale et des lignes de bus 21 et 95 qui génèrent des embouteillages, des comportements routiers dangereux et des pollutions atmosphérique et sonore mettant en danger leur sécurité et leur santé. Ces riverains et usagers de la rue de Saint-Pétersbourg ont déjà posé le diagnostic de la situation et formulé des propositions . Ils attendent maintenant des actes . Or, le calendrier prévisionnel de la Ville de Paris, avec un début des travaux fin 2023 seulement, ce que confirme le lancement d'un simple "test" à la fin de l'hiver, n'est pas satisfaisant. La sécurité et la santé des riverains et des usagers ne peuvent attendre une année d'immobilisme supplémentaire ! La rue de Saint-Pétersbourg doit être apaisée et sécurisée d'urgence. C'est pourquoi le calendrier de son réaménagement doit maintenant être accéléré et une réunion publique ad hoc organisée dans les meilleurs délais , en coordination avec la mairie du 9e arrondissement pour la cohérence d'ensemble du plan de circulation générale.













