top of page

Résultats de la recherche

637 résultats trouvés avec une recherche vide

  • Préserver l'équilibre

    Oui, il faut développer les infrastructures vélo et la piste cyclable boulevard Malesherbes est nécessaire. Mais supprimer sans crier gare l'intégralité des près de 200 places de stationnement est une mesure radicale disproportionnée. La Mairie de Paris est coutumière des aménagements de voirie 100% idéologiques-0% concertation qui reviennent à dresser les usagers de l'espace public les uns contre les autres. STOP aux passages en force ! > Signez la pétition Catherine LÉCUYER ("tribune" publiée dans Paris Huitième n°147 de novembre-décembre 2023)

  • "L'affaire Tahiti", emblématique de la mauvaise gestion d'Anne HIDALGO

    Le déplacement de la Maire de Paris en Nouvelle-Calédonie puis en Polynésie française pour une semaine officielle de travail public (du 16 au 22 octobre) puis deux semaines officieuses de vacances privées (du 23 octobre au 5 novembre) est très vivement critiqué par les oppositions municipales, lesquelles dénoncent un faux "voyage JO alibi" pour de vraies "vacances déguisées". La polémique ne manquera pas d'animer le Conseil de Paris du 14 au 17 novembre. En tout état de cause, cette "affaire" dite "Tahiti" est emblématique de plusieurs des défauts majeurs de la gestion de la Ville par Anne HIDALGO, aux dépens des intérêts de Paris et des Parisiens. Quelle justification ? Premièrement, cette "affaire" est emblématique des biais de justification. De la visite du site de l'épreuve de surf des prochains Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de Paris 2024, où s'étaient pourtant déjà rendus cet été le Président du Comité d'organisation de Paris 2024 et la ministre des Sports, à la visite de l'allée de l'île des Pins inaugurée à l'occasion des 150 ans de la Commune de Paris, en passant par la préparation des prochaines éditions de la Nuit Blanche ou encore la valorisation du "Carnaval Tropical" organisé chaque année sur l'avenue des Champs-Elysées, le caractère "officiel" du déplacement, de même que son intérêt pour la capitale et pour ses habitants, n'est toujours pas clairement établi. Sur-administration Deuxièmement, elle est emblématique de la "sur-administration" de la capitale. Dans le cadre de son déplacement, la Maire de Paris était accompagnée d'une délégation composée de ses Adjoints aux Sports et aux Outre-mer, mais aussi de son Directeur de cabinet et de sa Cheffe de cabinet, des effectifs pour le moins pléthoriques qui ne correspondent ni aux besoins ni aux usages pour ce type de déplacement. Opacité Troisièmement, "l'affaire" est emblématique d'une opacité, d'une désinformation et d'une communication erratique récurrentes. Alors qu'aucune photo du séjour officiel n'avait été publiée pendant le déplacement, de crainte de l'évident "contraste" défavorable avec le contexte de crises internationales, de conflit armé entre Israël et le Hamas et de montée de l'antisémitisme en France et à Paris, Anne HIDALGO a en revanche publié le 19 octobre sur ses réseaux sociaux des images d'elle pédalant à vélo dans les rues de... Paris ! Une fois le pot aux roses découvert, la communication de crise a été pour le moins erratique, avec une succession de versions contradictoires et de motivations changeantes. Défausse de responsabilité Quatrièmement, elle est emblématique d'une tendance de la Maire de Paris à se défausser de sa responsabilité. L'avis du 10 novembre rendu par la Commission de Déontologie de la Ville de Paris, neuf membres nommés par la Maire de Paris qui ont plutôt vocation à conseiller a priori sur le respect des principes déontologiques pour prévenir une infraction ou un conflit d'intérêt, et non à "régulariser" a posteriori, apparaît comme un essai maladroit de "blanchiment administratif". La Commission de déontologie de la Ville de Paris comprend neuf membres nommés par le Conseil de Paris : un professeur des Universités, un membre du Conseil d’État en fonction ou honoraire, un membre de la Cour de Cassation en fonction ou honoraire, un membre de la Cour des Comptes en fonction ou honoraire, des personnalités qualifiées compétentes en matière de déontologie. Le Président de la Commission de déontologie de la Ville de Paris est nommé par la Maire de Paris parmi les membres de la Commission. Les membres de la commission à la date du 14 novembre 2023 sont Yves CHARPENEL (Premier avocat général honoraire près la Cour de Cassation - Président de la CDVP et Référent des Elus et Collaborateurs), Marie-Françoise LEBON-BLANCHARD (Magistrate honoraire de l’ordre judiciaire et ancienne inspectrice générale adjointe - Personnalité qualifiée - Référente Agents de la CDVP), Catherine HIRSCH (Procureure générale honoraire près la Cour des Comptes - Personnalité qualifiée - Correspondant des Opérateurs de la Ville de Paris), Eliane HOULETTE (Procureur de la République Financier honoraire - Personnalité qualifiée), Airelle NIEPCE (Maître des requêtes au Conseil d’État), Sophie MOATI (Présidente honoraire de chambre à la Cour des Comptes), Pascal BEAUVAIS (Agrégé de droit privé et sciences criminelles et professeur des universités), René DOSIÈRE (Universitaire - ancien Député - Personnalité qualifiée), Robert GELLI (Magistrat judiciaire honoraire et déontologue de la Haute Autorité pour la Santé - Personnalité qualifiée). Il est d'ailleurs intéressant de revenir sur les débats du Conseil de Paris des 11, 12 et 13 octobre 2022 au cours duquel les élus avaient délibéré sur la réforme des dispositifs déontologiques de la Ville de Paris et la création de la Commission de déontologie de la Ville de Paris (voir les pages 43 à 48 du Bulletin Officiel de la Ville de Paris rendant compte de ces débats). Passons sur l'habituelle autosatisfaction de la Maire de Paris, louant "un dispositif déontologique qui fait de Paris une ville pionnière" et des initiatives "saluées à l’échelle nationale et internationale", se félicitant que la Ville de Paris "soit parfois critiquée pour ses actions, ce qui est normal, mais jamais pour le non-respect des principes déontologiques", sans oublier de se réjouir de contribuer à "rétablir de la transparence et donc de la confiance avec nos concitoyens"... Tout va donc très bien dans le meilleur des mondes déontologiques ! Le Maire du 17e arrondissement, Geoffroy BOULARD, avait pourtant déjà proposé d'améliorer le processus de désignation des membres de la Commission de déontologie de la Ville de Paris en prévoyant, avant leur nomination, une étape préalable d'audition et de validation par l'assemblée délibérante qu'est le Conseil de Paris. Inopportun Cinquième et dernièrement, cette "affaire" est emblématique d'une certaine inconvenance. Ce déplacement d'un coût financier de 60 000 euros et d'un coût carbone d'environ 60 tonnes de CO2 est effectué au moment même où la Maire de Paris est responsable de l'augmentation de la taxe foncière des Parisiens de + 52%, ainsi que d'une dette de la Ville de Paris dépassant les 8 milliards d'euros, et où elle soutient tous azimuts une écologie "punitive" avec la mise en place à marche forcée de mesures telles que les zones à faibles émissions (ZFE), les zones à trafic limité (ZTL) ou encore la rénovation énergétique des copropriétés et l'interdiction progressive de la location de logement en fonction du diagnostic de performance énergétique (DPE). Alors, certes, d'aucuns verront dans ce déplacement quelques motifs d'espoir : Anne HIDALGO nuirait d'autant moins à Paris qu'elle se tiendrait à distance de la capitale... Mais si les Parisiens sont devenus pour elle une préoccupation secondaire, le temps est peut-être venu qu'elle cède sa place. Nul n'est irremplaçable et certains le sont encore moins que d'autre.

  • Piste cyclable boulevard Malesherbes : à la recherche de l'équilibre perdu

    Une réunion publique d'information sur le projet de piste cyclable boulevard Malesherbes a été organisée le 26 septembre par la "Mission vélo" de la direction de la voirie et des déplacements (DVD) de la Ville de Paris et la Mairie du 8e arrondissement, représentée par le Conseiller d’arrondissement en charge de la mobilité et des transports - en l'absence de la Maire. Si je suis généralement favorable au principe du développement des infrastructures du vélo à Paris, pour mieux accompagner et répondre aux nouveaux besoins et aux nouvelles attentes des Parisiens en termes de mobilité, je suis en l'occurrence réservée sur certaines modalités de ce projet qui rompent l'équilibre à préserver entre les différents usagers de l'espace public. Une présentation powerpoint a été projetée au cours de la réunion. L'objectif affiché du projet d'aménagement de la piste cyclable est de livrer en mai 2024 une piste cyclable "sécurisée" et "cohérente" pour les cyclistes de 1 500 m, depuis la place de la Madeleine (exclue) jusqu'au boulevard de Courcelles (exclu), sur un axe du réseau principal du Plan Vélo, la ligne V3 du Vélopolitain, et de permettre des liaisons grâce aux connexions avec les pistes adjacentes. Le coût de l'aménagement pour la Ville de Paris s'élève à 5 millions d'euros. Le projet de piste cyclable boulevard Malesherbes s'inscrit dans le réseau francilien de pistes cyclables dit "Vélopolitain", un projet d'aménagement initié en 2019 par des associations, puis repris par la Mairie de Paris, dont le principe est d'aménager des itinéraires cyclables le long des lignes du métro parisien. Concrètement, suivant le tronçon du bd Malesherbes, les pistes cyclables, latérales et unidirectionnelles, vont être finalement larges de 2 m à 2,7 m, et non plus de 4 m, à la demande de la Préfecture de police. Elles seront protégées de la circulation générale par un séparateur en granit de 5 cm, une hauteur techniquement franchissable par les pompiers et esthétiquement acceptable pour l'architecte des bâtiments de France (ABF). Ce séparateur est interrompu aux carrefours et aux passages de portes cochères. L'ABF s'étant opposé à la pose d'un revêtement de type "enrobé" plus adapté pour le vélo à proximité du parc Monceau, le pavage actuel perdurera, après reprise des nids-de-poule les plus accidentogènes. Les traversées piétonnes des quatre principaux carrefours du boulevard vont être sécurisées (Lisbonne - Malesherbes - Miromesnil ; Bienfaisance - Malesherbes ; Lavoisier - Malesherbes - Mathurins - Roquépine ; Anjou - Chauveau Lagarde - Malesherbes), avec des refuges axiaux pour une traversée en deux temps, des feux et une sonorisation pour les piétons. Les arrêts de bus vont être déportés sur un quai intercalé entre la piste cyclable et la circulation générale. Des zones pour la livraison, le stationnement des personnes à mobilité réduite et les taxis sont toutes maintenues, y compris la station de taxi place Saint Augustin. Enfin, tous les stationnements latéraux vont être supprimés. Voici les différentes planches du plan d'aménagement de la piste cyclable : planche n°1 planche n°2 planche n°3 planche n°4 planche n°5 Deux modalités de ce projet d'aménagement ne sont pas satisfaisantes. D'abord, je ne suis pas favorable à la suppression de toutes les places latérales de stationnement, laquelle pénalise trop lourdement les riverains d'un linéaire de 1,5 km. D'autant que cette suppression intervient sans contrepartie pour les riverains (ni création de places de stationnement à proximité, ni élargissement du périmètre de la carte de stationnement résidentiel), dès le tout début des travaux, et qu'un flou juridique semble persister sur la possibilité de s'arrêter seul brièvement au droit de chez soi, sur une zone de livraison, pour décharger son véhicule. Ensuite, je reste réservée sur le déport des arrêts bus. A l'instar des craintes que j'avais pu exprimer dès 2018 concernant l'avenue des Champs-Elysées, un tel déport met en danger les piétons usagers des bus - parmi lesquels nombre de personnes à mobilité réduite, puisque le métro reste largement inaccessible... - en les obligeant à traverser une piste cyclable pour embarquer / débarquer. Et les précautions prises par la Ville de Paris, principalement les dos d'âne, les "pincements" de voie et la signalétique au droit des points d'arrêt bus, ne suffisent manifestement pas à rassurer. Autrement dit, je regrette des arbitrages trop défavorables aux riverains et aux piétons. Lorsqu'un aménagement met en conflit les intérêts divergents de plusieurs usagers de l'espace public, je crois que nous avons tous intérêt à préserver un certain équilibre. Un cycliste peut lui aussi avoir à son tour besoin de prendre le bus ou de décharger son véhicule... Et c'est pourquoi je regrette vivement l'avis "favorable" émis par la Maire du 8e arrondissement le 19 septembre, sans la moindre réserve, sur le permis d'aménagement de la piste cyclable du boulevard Malesherbes. Plusieurs préoccupations exprimées par les habitants devront enfin recevoir des réponses plus satisfaisantes de la part de la Ville de Paris. Je retiens notamment la vitesse excessive des véhicules sur la majeure partie du boulevard Malesherbes, la jonction des pistes cyclables du boulevard Haussmann et de la rue de la Pépinière, la dangerosité de la sortie du parking Madeleine-Tronchet pour les cyclistes. Je tiens aussi à rappeler que la Mairie de Paris, en adoptant fin juin le "Code de la rue", a pris l'engagement de supprimer les pistes cyclables sur les trottoirs et qu'il lui incombe donc d'améliorer d'urgence la sécurité des pistes cyclables du boulevard des Batignolles et de la rue de la Pépinière. Quel est le calendrier des travaux ? Alors que l'encre du compte rendu de la réunion publique d'information avait à peine séché, les travaux d'amélioration des traversées piétonnes des quatre principaux carrefours avaient déjà démarré pour deux mois. Suivra la réalisation des pistes cyclables sur le tronçon Courcelles - Saint Augustin puis le tronçon Saint Augustin - Madeleine pendant cinq mois, jusqu'en mai 2024. Je regrette bien sûr ce "télescopage" entre la réunion d'information et le début du chantier. Les différents éléments constitutifs du permis d'aménager de la piste cyclable du boulevard Malesherbes :

  • Participez aux Assemblées plénières des Conseils de quartier du 8e, pour vous informer et pour agir

    Réunions publiques d'information ouvertes à tous les habitants et tous les commerçants du quartier concerné, les Assemblées plénières des sept Conseils de quartier du 8e arrondissement de l'automne 2023 sont organisées du lundi 20 novembre au jeudi 7 décembre 2023 : Hoche-Friedland : le lundi 20 novembre à 19h à l'école Louis de Funès (à noter dans l'actualité des travaux présentée lors de la réunion du Comité d'animation : l'avenue Hoche, l'avenue des Champs-Elysées et la place de l'Etoile) Monceau : le mardi 21 novembre à 19h à l'école Monceau (à noter dans l'actualité des travaux présentée lors de la réunion du Comité d'animation : le parc Monceau et l'avenue de Messine) Saint-Augustin : le jeudi 23 novembre à 19h en Mairie du 8e arrondissement (à noter dans l'actualité des travaux présentée lors de la réunion du Comité d'animation : la piste cyclable boulevard Malesherbes et le parvis de l'église Saint-Augustin) Europe : le jeudi 30 novembre à 19h à l'école Moscou (à noter dans l'actualité des travaux présentée lors de la réunion du Comité d'animation : la démarche "Embellir votre quartier", la rue de Saint-Pétersbourg, la place de Dublin et la rue Clapeyron) Triangle d'Or : le lundi 4 décembre à 19h à l'école Robert Estienne (à noter dans l'actualité des travaux présentée lors de la réunion du Comité d'animation : la place de l'Etoile, l'avenue des Champs-Elysées, les jardins des Champs-Elysées, l'avenue Winston Churchill et la place de la Concorde) Elysée-Madeleine : le mercredi 6 décembre à 19h à l'école Surène (à noter dans l'actualité des travaux présentée lors de la réunion du Comité d'animation : la piste cyclable boulevard Malesherbes, l'avenue des Champs-Elysées, la rue Duphot et la rue des Mathurins Saint-Philippe du Roule : le jeudi 7 décembre à 19h à l'école Paul Baudry (à noter dans l'actualité des travaux présentée lors de la réunion du Comité d'animation : l'avenue des Champs-Elysées, les jardins des Champs-Elysées, les places Théodore Chassériau et Chassaigne-Goyon) Les sujets d'intérêt local sont nombreux et divers pour chacun des Conseils de quartier de l'arrondissement : actualité des aménagements et des travaux sur l'espace public, y compris la finalisation des "rues aux écoles", réalisation des projets lauréats du Budget participatif 2022 et annonce des projets lauréats de l'édition 2023, enquête publique sur le futur Plan local d'urbanisme (PLU) bioclimatique, présentation de l'activité de la police municipale, etc. Les Conseils de quartier sont les principales structures d'animation de la démocratie locale participative. Participer aux réunions publiques des Conseils de quartier, c'est l'occasion unique de vous tenir informés des projets locaux dans votre quartier et de faire entendre votre voix sur vos préoccupations, vos besoins, vos attentes. Je vous encourage donc à y participer. Pour ma part, je participe à toutes les réunions publiques, sauf empêchement. C'est donc aussi une occasion pour nous de nous retrouver ou de faire connaissance et d'échanger. Cet automne, vous avez une bonne raison supplémentaire de participer aux Assemblées plénières des Conseils de quartier de l'arrondissement : ils sont en cours de renouvellement, depuis le 1er octobre et jusqu'au 29 décembre. Pour présenter votre candidature, vous devez être âgé de plus de 16 ans et habiter le 8e arrondissement. Votre candidature est à déclarer sur le site web de la Mairie du 8e arrondissement ou par courrier à l'attention de Mme la Maire. Le tirage au sort sera organisé le 17 janvier 2024 et les premiers comités d'animation se réuniront en février. Vous trouverez ci-après des éléments d'information sur les sept Conseils de quartier du 8e arrondissement, avec leur découpage administratif, leur sectionnement par rue et leur Charte adoptée en 2020. Conseil de quartier Saint-Augustin Le quartier Saint-Augustin est composé des rues suivantes : Rue Andrieux, Rue d'Anjou (du n°65 au n°75 et du n°74 au n°80), Rue de l'Arcade (du n°56 au n°62 et du n°55 au n°61), Boulevard des Batignolles (du n°45 au n°63 ), Rue de Bernoulli, Rue de la Bienfaisance (du n°1 au n°31 et du n°2 au n°38 ), Avenue César Caire, Rue de Constantinople, Rue de Copenhague, Boulevard de Courcelles (du n°1 au n°15), Impasse Dany, Rue d’Édimbourg, Place Gabriel Péri, Rue du Général Foy, Boulevard Haussmann (du n°72 au n°132), Place du Havre, Rue du Havre (du n°1 au n°17), Place Henri Bergson, Rue de l'Isly, Rue Joseph Sansboeuf, Rue Laborde, Rue Larribe, Rue de Lisbonne (du n°2 au n°14 et du n°1 au n°11), Rue de Madrid, Boulevard Malesherbes (du n°48 au n°70 et du n°55 au n°87), Rue de Miromesnil (du n°87 au n°107 et du n°58 au n°110), Rue de Monceau (du n°85 au n°97 et du n°76 au n°92), Rue de Naples (du n°2 au n°42 et du n°1 n°53), Rue Pasquier (du n°40 au n°46 et du n°31 au n°43), Rue Pelouze, Rue de la Pépinière, Rue Portalis, Place Prosper Goubaud, Rue de Provence (du n°120 au n°128 et du n°129 au n°133), Rue de Rigny, Rue du Rocher, Rue de Rome (du n°1 au n°73 et du n°4 au n°82 ), Rue Roy (du n°6 au n°8 et du n°5 au n°9), Place Saint-Augustin (du n°5 au n°11 et le n°4), Rue Saint-Lazare (du n°106 bis au n°110 et du n°111 au n°125), Rue de Stockholm, Rue de Vienne. Conseil de quartier Europe Le quartier Europe est composé des rues suivantes : Impasse d'Amsterdam, Cours d'Amsterdam, Rue d'Amsterdam (du n°21 au n°93), Boulevard des Batignolles (du n°5 au n°41 bis), Rue de Berne, Rue de Bucarest, Rue Clapeyron, Place de Clichy (n°3), Place de Dublin, Place de l'Europe, Rue de Florence, Rue de Liège, Rue de Londres, Rue de Moscou, Rue de Saint-Pétersbourg Rue de Turin. Conseil de quartier Elysée-Madeleine Le quartier Élysée-Madeleine est composé des rues suivantes : Rue d'Aguesseau, Rue de l'Arcade (du n°1 au n°45 et du n°2 au n°42), Rue d'Argenson, Rue d'Astorg, Place Beauvau, Cité Berryer, Rue de la Boétie (du n°2 au n°38 et du n°3 au n°37), Rue Boissy d'Anglas, Rue Cambacérès, Rue de Castellane, Avenue des Champs-Elysées (le n°18), Rue Chauveau-Lagarde, Rue du Cirque, Rue de Duras, Rue de l' Elysée, Rue du Faubourg Saint-Honoré (du n°2 au n°116 et du n°1 au n°79), Avenue Gabriel, Rue Greffulhe, Boulevard Haussmann (du n°55 au n°121), Rue Lavoisier, Boulevard de la Madeleine (du n°14 au n°16 et du n°25 au n°27), Passage de la Madeleine, Place de la Madeleine, Boulevard Malesherbes (du n°2 au n°44 et du n°1 au n°47), Avenue Marigny, Rue des Mathurins (du n°30 au n°66 et du n°21 ter au n°61), Rue de Miromesnil (du n°2 au n°56 et du n°1 au n°53), Rue Montalivet, Rue Pasquier (du n°1 au n°29 et du n°2 au n°36), Rue de Penthièvre (du n°2 au n°24 et du n°1 au n°31), Passage Puteau (du n°2 au n°4), Cité Retiro, Rue Richepance, Rue Roquepine, Rue Roy (du n°1 au n°3 et du n°2 au n°4), Rue Royale, Rue Saint-Florentin, Rue Saint-Honoré (du n°408 au n°422 et du n°273 au n°283), Place des Saussaies, Rue des Saussaies, Rue de Seze (le n°4), Rue de Surène, Rue Tronchet, Rue Tronson-du-Coudray, Rue Vignon, Rue de la Ville l'Évêque. Conseil de quartier Saint-Philippe-du-Roule Le quartier Saint-Philippe-du-Roule est composé des rues suivantes: Rue d'Artois, Rue de la Baume, Rue de Berri, Rue de la Boétie (du n°40 au n°130 et du n°45 au n°109), Avenue des Champs-Élysées (du n°22 au n°104), Rond-point des Champs-Élysées (du n°4 au n°14), Place Chassaigne-Goyon, Rue du Colisée, Rue du Commandant Rivière, Rue de Courcelles (du n°2 au n°28 et du n°1 au n°31 bis), Avenue Delcassé, Rue du Faubourg Saint-Honoré (du n°118 au n°190 et du n°83 au n°167), Impasse Fortin, Avenue Franklin Roosevelt, Rue Frédéric Bastiat, Boulevard Haussmann (du n°123 au n°175), Rue Jean Mermoz, Avenue Matignon, Rue Myron Herrick, Rue Paul Cézanne, Rue de Penthièvre (du n°28 au n°38 et du n°37 au n°45), Avenue Percier, Rue de Ponthieu, Rue Rabelais, Passage Saint-Philippe du Roule, Rue Saint-Philippe du Roule. Conseil de quartier Triangle d'Or Le quartier Triangle d'Or est composé des rues suivantes : Cours Albert Ier, Place de l'Alma (du n°3 au n°7), Impasse d'Antin, Rue de Bassano (du n°23 au n°39 et du n°34 au n°58), Rue Bayard, Rue du Boccador, Impasse Bourdin, Place du Canada, Rue de Cerisoles, Rue Chambiges, Avenue des Champs-Élysées (numéros impairs), Rue Christophe Colomb, Place Clemenceau, Rue Clément Marot, Port de la Concorde (le n°1), Port de la Conférence, Impasse du Docteur Jacques Bertillon, Avenue Dutuit, Avenue Edouard Tuck, Rue Euler, Place François Ier, Rue François Ier, Avenue Franklin Roosevelt (du n°1 au n°43 et le n°2 bis), Rue Galilée, Avenue du Général Eisenhower, Avenue Georges-V, Place Henri Dunant, Rue Jean Goujon, Rue de Lincoln, Rue de Magellan, Rue Marbeuf Avenue Marceau (numéros pairs), Passage de Marignan, Rue de Marignan, Avenue Montaigne, Avenue Pierre-Ier de Serbie (du n°35 au n°43 et du n°30 au n°42), Rue Presbourg, Avenue du Président Wilson (du n°2 au n°6), Rue Quentin-Bauchard, Cours la Reine, Place de la Reine Astrid, Rue de la Renaissance, Impasse Ruffin, Avenue de Selves, Rue de la Trémoille, Rue Vernet, Avenue Winston Churchill. Conseil de quartier Hoche-Friedland Le quartier Hoche-Friedland est composé des rues suivantes : Rue Arsène Houssaye, Rue Balzac, Avenue Beaucour, Rue Beaujon, Rue Berryer, Avenue Bertie Albrecht, Avenue des Champs-Élysées (du n°114 au n°156), Rue Chateaubriand, Boulevard de Courcelles (du n°55 au n°91), Rue de Courcelles (du n°69 au n°77), Rue Daru, Rue du Faubourg Saint-Honoré (du n°177 au n°241 et du n°202 au n°272), Avenue de Friedland, Place Georges Guillaumin, Avenue Hoche, Rue Lamennais, Rue de Monceau (du n°1 au n°23 et du n°2 au n°18), Rue de la Neva Villa, Nouvelle Cité Odiot, Rue Pierre le Grand, Square du Roule, Place du Souvenir, Place des Ternes (du n°2 au n°4), Rue de Tilsitt, Avenue de Wagram (du n°2 au n°46), Villa Wagram Saint-Honoré, Rue Washington. Conseil de quartier Monceau Le quartier Monceau est composé des rues suivantes : Rue Alfred de Vigny, Square Beaujon, Rue de la Bienfaisance (du n°40 au n°54 et du n°33 au n°51), Rue Corvetto, Boulevard de Courcelles (du n°33 au n°67 et du n°30 au n°94), Rue du Docteur Lancereau, Place du Général Brocard, Boulevard Haussmann (du n°134 au n°188), Rue de Lisbonne (du n°13 au n°57 et du n°16 au n°68), Boulevard Malesherbes (du n°72 au n°92 et du n°89 au n°121), Rue Maleville, Avenue de Messine, Rue de Messine, Rue Louis Murat, Rue de Miromesnil (du n°55 au n°85), Rue Mollien, Rue de Monceau (du n°20 au n°74 et du n°25 au n°83), Rue Murillo, Rue de Naples (du n°44 au n°46 et le n°55), Place de Narvik, Place du Pérou, Rue Rembrandt, Place Rio de Janeiro, Avenue Ruysdaël, Rue Treilhard, Rue de Téhéran, Avenue Valois, Avenue Van Dyck, Avenue Velasquez, Rue de Vézelay.

  • Conseil du 8e arrondissement de Paris du 19 septembre 2023 : je vous rends compte

    Nous avons tenu mardi 19 septembre notre 23e Conseil du 8e arrondissement de la mandature. Je suis principalement intervenue sur le projet du 25-27 rue de Constantinople, la politique du logement social de la Mairie de Paris, la liberté d'aller et de venir des riverains du Palais de l'Elysée, l'information des habitants et des acteurs économiques sur les restrictions à la circulation et aux déplacements pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de Paris 2024, le "site de festivités" projeté dans le parc Monceau pendant ces mêmes Jeux, ou encore la restructuration du réseau des lignes de bus dans le quartier Europe et la rue de Saint-Pétersbourg. Vous trouverez ici l'ordre du jour initial de la séance (+ ici pour information la liste des équipements de proximité inscrits à l’inventaire de la Mairie du 8e arrondissement), ici le compte rendu intégral et ci-dessous un compte rendu synthétique de mes principales interventions et prises de position. Projet des 25-27 rue de Constantinople : maîtriser le calendrier, verdir le contenu A l'occasion de l'examen de la délibération 2023 DU 22 concernant la signature d'un protocole transactionnel sur l'immeuble du n°25 rue de Constantinople entre la Ville de Paris d'une part, Stellantis et PSA d'autre part, j'ai rappelé que l'opération de construction prévue au 25-27 - avec un groupe scolaire de 8 classes, près de 50 logements sociaux et une cuisine de production - était attendue depuis déjà 10 ans. Le calendrier du projet a en effet dérapé. J'avais pourtant très tôt alerté la Maire de Paris et la Maire du 8e arrondissement sur la sous-évaluation de la pollution du site de l'ancien garage, et donc sur le calendrier et le coût de sa dépollution. Mais il est difficile d'être prophète en son pays... Quatre mois plus tard, le permis de construire n'est toujours pas autorisé et affiché. Certes, un permis a été déposé le 19 juillet dernier. La description est la suivante : "Construction d’un bâtiment à R+8 sur 1 niveau de sous-sol à destination de Service Public ou d’intérêt Collectif, d'habitation. Surface créée: 6200.0 m²". Mais son instruction semble traîner... Au cours de la séance de notre Conseil du 19 septembre, j'ai essayé d'obtenir des assurances sur le calendrier et le contenu du projet. J'ai demandé à la Maire du 8e arrondissement de confirmer le calendrier annoncé lors de notre précédent Conseil d'arrondissement du 22 mai dernier, avec une réunion publique d'information des habitants début 2024 et une livraison de l'école pour la rentrée scolaire 2026. Le permis devrait être validé d'ici la fin de l'année, le temps de prendre en compte les nouvelles contraintes du Plan local d'urbanisme (PLU) bioclimatique. J'espère que le projet initialement envisagé, très dense et minéral, pourra être davantage végétalisé, afin de répondre aux besoins et aux attentes des habitants, comme la Maire du 8e l'a annoncé en Conseil d'arrondissement. J'ai finalement voté pour ce projet de délibération. Logement social : non à la politique d'accélération à marche forcée ! Nous avons ensuite examiné le projet de délibération 2023 DU 97 concernant la cession au bailleur social Paris Habitat de l'immeuble situé au n°37 avenue George V. J'en ai donc profité pour rappeler ma position constante sur la politique publique du logement social. Je suis favorable à une politique du logement social pour mieux loger les familles et les classes moyennes. Mais je suis défavorable à la politique de production et d'attribution des logements sociaux menée par l'Hôtel de Ville de Paris. J'ai à nouveau dénoncé la politique d'accélération à marche forcée du logement social menée par Mme HIDALGO dans la capitale en général et dans le 8e arrondissement en particulier. A ses yeux, la capitale sera de toute façon toujours trop déficitaire en logements sociaux, même si elle dépasse déjà le taux légal de 25% prévu par la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU). Même posture idéologique de sa part pour le 8e, bien que notre arrondissement compte déjà 894 logements sociaux, soit une augmentation de + 604% depuis 2001. Cette politique du logement social est d'autant plus critiquable qu'elle raréfie les logements disponibles sur le marché locatif privé, qu'elle représente un coût exorbitant pour le contribuable parisien et qu'elle raréfie les surfaces de bureaux pourtant indispensables au dynamisme économique de la capitale, a fortiori dans l'arrondissement emblématique du quartier central des affaires qu'est le 8e. La Maire de Paris persévère ainsi sur la voie sans issue de la collectivisation des logements, de la décroissance de l'activité économique, de la bétonisation et de la densification à outrance. Le dossier de l'immeuble du 37 avenue George V est emblématique de cette politique de Gribouille du logement social. Il est enlisé depuis bientôt 15 ans et le risque de dérapage des coûts est très élevé. De plus plus, créer des logements sociaux dans l'un des quartiers les plus chers de la capitale, ce n'est pas seulement une "provocation électorale", c'est aussi une "faute politique" puisque 2 à 3 fois plus de logements pourraient être créés ailleurs dans des quartiers moins chers. C'est pour toutes ces raisons que je soutiens les principales positions et propositions de la droite et du Groupe Changer Paris au Conseil de Paris : un moratoire sur la transformation de logements libres en logements sociaux, le redéploiement des investissements de la préemption vers la rénovation du parc social, et l'inscription de la politique du logement dans une politique plus globale de l'habitat, pour retenir les Parisiens dans la capitale, en préservant une mixité fonctionnelle et sociale qui prenne en compte le cadre et la qualité de vie. Certes, dans le cas d'espèce, la programmation prévoit aussi la réalisation d'un cabinet médical et de deux locaux commerciaux. J'espère que ces réalisations seront utiles et appréciées dans ce secteur du quartier Triangle d'Or, lequel manque de médecins et de commerçants. Mais je n'en reste pas moins opposée au volet "logement social" de cette programmation particulièrement coûteuse puisqu'elle s'élève à plus de 40 millions d'euros pour le contribuable parisien. La majorité d'arrondissement prétend que la Ville de Paris réalise ainsi une affaire en cédant l'immeuble à Paris Habitat. Mais ce dernier est un office public de l'habitat (OPH), autrement dit un établissement public compétent en matière de logement social : c'est donc toujours la même "poche" du contribuable parisien, qui perd ce qu'il gagne d'un côté ! La Maire du 8e arrondissement a également indiqué que "l'objectif est d'y loger en priorité les salariés des hôtels, cafés et restaurants de l'arrondissement qui ne peuvent obtenir de logement sur le marché privé". Mais, concrètement, elle ne dispose d'aucun levier à actionner pour atteindre cet objectif. Il s'agit donc là d'un vœu pieu. En cohérence, j'ai donc voté contre sur ce projet de délibération. Les riverains de l'Elysée doivent être libres d'aller et de venir Si le projet de délibération 2023 DVD 67 concernait l'aménagement et la sécurisation des accès à la rue Boissy d'Anglas à l'angle de laquelle se trouve l'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique, je suis revenue sur le sujet connexe de la liberté d'aller et de venir des riverains du Palais de l'Elysée. Pour mémoire, l’arrêté préfectoral n°2016-01162 du 14 septembre 2016 autorise la circulation des piétons sur le trottoir côté pair de la rue du Faubourg Saint-Honoré au droit du Palais de l’Élysée, entre la rue des Saussaies et la rue de Duras. Mais les consignes, ou plutôt les absences de consignes, données aux forces de l’ordre qui surveillent les abords du Palais de l’Élysée aboutissent à ce que la circulation des piétons - riverains et passants - soit régulièrement compliquée, voire interdite, sans que cela apparaisse strictement nécessaire, adapté et proportionné à la situation sécuritaire - par ailleurs évidemment bien compréhensible. Cette complication récurrente s’apparente à une atteinte grave et répétée à la liberté d’aller et de venir des riverains, ainsi qu’à la pleine jouissance de leur droit de propriété, et dégrade significativement le cadre et la qualité de vie et de travail dans le secteur. J'avais d'ailleurs défendu un vœu le 9 mars 2022 pour que notre Conseil du 8e arrondissement demande à la Maire de Paris de prendre l’initiative d’organiser dans les meilleurs délais la réunion des différentes parties prenantes au dossier - le Palais de l’Élysée, la Préfecture de police de Paris, la Mairie du 8e arrondissement, un représentant des habitants et un représentant des commerçants du tronçon concerné de la rue du Faubourg Saint-Honoré - afin d’identifier les voies et les moyens d’améliorer la circulation de tous les piétons - riverains et passants - sur ce trottoir des numéros pairs de la rue du Faubourg Saint-Honoré, au droit du Palais de l’Élysée. A date, cette réunion n'a toujours pas été provoquée. J'ai donc demander à la Maire du 8e arrondissement les initiatives qu'elle comptait - enfin ! - prendre pour essayer de solutionner le problème de ces riverains. Manifestement, aucune... En l'absence de toute réponse satisfaisante, j'ai voté contre ce projet de délibération. Restrictions aux déplacements pendant les Jeux : quand serons-nous informés pour prendre nos dispositions ? J'ai défendu un premier vœu concernant l'information des habitants et des acteurs économiques du 8e arrondissement sur les restrictions à la circulation et aux déplacements pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de Paris 2024. Le 8e arrondissement de Paris accueillera en effet plusieurs épreuves des Jeux du 26 juillet au 8 septembre sur les sites et les abords de la place de la Concorde, du Grand Palais et du pont Alexandre III, soit l'essentiel du quartier des Champs-Elysées. Certains habitants et acteurs économiques de l'arrondissement sont légitimement inquiets de vivre "45 jours en enfer" du fait des lourdes perturbations, voire des entraves, à leur circulation et à leurs déplacements qui pourraient impacter leur vie quotidienne en raison des besoins de déplacement des athlètes, des délégations étrangères et des visiteurs. Ils redoutent que la privatisation de l'espace public puisse aboutir à les priver de leur liberté d'aller et venir (à leur rue et à leur domicile, mais aussi dans et hors Paris pendant une période estivale propice aux week-ends à la campagne), de leur liberté de travailler ou encore de leur droit de mener une vie familiale normale. D'autant que, avant et après les épreuves, ils subiront déjà l'installation et la désinstallation sur l'espace public des sites et des aménagements sportifs. C'est pourquoi j'ai proposé que le Conseil du 8e arrondissement demande à la Mairie de Paris et à la Préfecture de police de Paris de faire le nécessaire pour que les habitants et les acteurs économiques du 8e arrondissement soient informés dans les meilleurs délais des restrictions à la circulation et aux déplacements qui les concerneront à l'été 2024, afin qu'ils puissent prendre en temps voulu leurs dispositions personnelles et professionnelles. J'ai également demandé à la Maire du 8e arrondissement la communication complémentaire qu'elle envisageait pour s'assurer que les habitants et les acteurs économiques soient bien informés ? La Maire du 8e arrondissement et les élus de sa majorité ont voté contre ce vœu, par conséquent rejeté. Circulez (pour ceux qui le peuvent !), il n'y aurait rien à voir... Je regrette que, pour me discréditer, ils entretiennent une confusion volontaire entre mes alertes, qui visent précisément à éviter certains écueils, et une posture - qui n'est pas la mienne - systématiquement négative vis-à-vis des JOP de Paris 2024. Maintenir l'ordre public sur le futur "site de festivités" du parc Monceau Mon second vœu portait sur le "site de festivités" projeté dans le parc Monceau pendant les JOP de Paris 2024. La Ville de Paris a présenté le 24 juillet les "sites de festivités" gratuits et ouverts au public qui seront aménagés dans la plupart des arrondissements de la capitale pendant les Jeux pour proposer la retransmission des épreuves, des animations sportives et culturelles, ainsi que des espaces de restauration. Dans le 8e arrondissement, le choix a été fait de retenir le parc Monceau pour être le "site de festivités" tout au long des JOP de Paris, du 26 juillet au 8 septembre. J'avais écrit à la Maire du 8e arrondissement dans un courrier en date du 25 juillet, mais je n'ai bien sûr reçu aucune réponse... C'est pourquoi j'ai proposé que le Conseil du 8e arrondissement demande à la Mairie de Paris d'organiser une réunion publique d'information, ouverte à tous, pour présenter : les raisons qui ont présidé au choix du parc Monceau, parc fragile s'il en est, alors même que son patrimoine est malheureusement déjà dégradé depuis de nombreuses années, par l'usure du temps, par les incivilités, parfois même des actes de vandalisme, et par une gestion "à la petite semaine", sans vision ni ambition ; la jauge et la durée prévisionnelle d'occupation du parc Monceau, comprenant l'installation et la désinstallation des aménagements du site ; les animations sportives et culturelles qui seront programmées dans le parc Monceau ; les mesures qui seront prises pour maintenir l'ordre public - dans toutes ses composantes : sécurité, tranquillité, salubrité - à l'intérieur et dans les environs immédiats du parc Monceau ; les protections renforcées qui seront dédiées au patrimoine architectural et paysager du parc Monceau pour prévenir certaines externalités négatives inhérentes aux affluences et aux usages exceptionnels ; et les modalités suivant lesquelles les habitants du 8e arrondissement pourront bénéficier de ce "site de festivité" dans le parc Monceau. Invoquant l'absence de lieu alternatif et la bonne coopération avec la Mairie de Paris, la majorité d'arrondissement se réjouit du choix du parc Monceau parmi les "sites de festivités". Elle prévoit une présentation à l'occasion d'une prochaine réunion du Conseil de quartier Monceau. J'espère que nous n'aurons pas à regretter le rejet de mon vœu... Améliorer la circulation et la desserte des bus dans le quartier Europe et la rue de Saint-Pétersbourg J'ai enfin posé une question orale à la Maire du 8e arrondissement sur le relevé de décisions de la réunion de travail organisée avec le syndicat Île-de-France Mobilités (IDFM) sur la restructuration du réseau des lignes de bus dans le quartier Europe et la rue de Saint-Pétersbourg. Mme d'HAUTESERRE devait en effet tenir en juillet une réunion de travail avec des représentants d'IDFM pour finaliser la restructuration du réseau des lignes de bus dans le quartier Europe et notamment étudier les voies et les moyens d’apaiser et de sécuriser la rue de Saint-Pétersbourg. Riverains et usagers de la rue de Saint-Pétersbourg subissent depuis 2020 les externalités négatives du réaménagement de la rue voisine d'Amsterdam en "vélorue", avec notamment les reports des lignes de bus 21 et 95 qui ont transformé leur rue en une véritable "autoroute à autobus", générant des embouteillages, des comportements routiers dangereux et des pollutions atmosphérique et sonore mettant en danger leur sécurité et leur santé. Sans oublier que les riverains de la rue d'Amsterdam se retrouvent désormais éloignés des lignes de bus... J'ai donc demandé à la Maire du 8e quelles décisions concertées avaient été prises lors de cette réunion pour améliorer la circulation et la desserte des bus dans le quartier Europe en général et dans la rue de Saint-Pétersbourg en particulier. Dans sa réponse, Mme d'HAUTESERRE a confirmé la tenue de cette réunion en juillet. Les options envisagées doivent encore être confirmées : la ligne de bus 80 devrait être dévoyée sur le boulevard des Batignolles. L’étude est en cours car le tourne-à-gauche du bus 80 sur la rue de Rome ne doit pas être dangereux pour les cyclistes ; les lignes 21 descendante et 95 devraient continuer de circuler rue de Saint-Pétersbourg ; le nombre des bus serait toutefois réduit de 37 à 19 par jour ; la ligne 66 emprunterait la rue de Rome. En tout état de cause, une nouvelle réunion se tiendra prochainement avec les conclusions des études approfondies. A date, nous pouvons rendre compte avec certitude d'une décision et d'un constat : la décision est négative : la RATP a confirmé la circulation de bus articulés ou "accordéons" dans la rue de Londres, ce qui ne manquera pas de compliquer les croisements des lignes de bus sur la place de l'Europe... le constat est positif : la baisse de la circulation rue de Saint-Pétersbourg est très sensible depuis la mise en place de l'expérimentation. A suivre d'autant plus attentivement que de nombreuses autres questions concernant le réaménagement du quartier restent à ce jour sans réponse.

  • Newsletter - octobre 2023 | L'essentiel de mon actualité d'élue

    Vous trouverez ci-après l'essentiel de mon actualité d'élue au cours des dernières semaines. Au sommaire, notamment, la pétition pour rééquilibrer le projet initial d'aménagement de la piste cyclable du boulevard Malesherbes, le rôle de la Commission du Vieux Paris au service du patrimoine architectural et urbain de la capitale, le renforcement de la lutte contre les salons de massage dissimulant des activités de prostitution, des éléments de bilan de mi-mandat, etc. Sans oublier les rubriques "Le chiffre", "Le saviez-vous ?" ou "L'image". Pour ne rien manquer de mon actualité, je vous invite à suivre mes différents canaux de communication numérique - le site, la page Facebook, le compte Instagram, le profil LinkedIn, le compte Twitter et la chaîne Youtube. Je vous invite à les suivre en vous abonnant et en les partageant autour de vous - dans vos familles, à vos amis, entre collègues, et plus largement à tous ceux qui, dans vos divers réseaux, peuvent avoir de la sympathie pour nos actions et nos idées. Sur ces sujets comme sur tous les autres concernant le 8e arrondissement et plus largement Paris, je reste à votre entière écoute et disposition. Vos commentaires, vos observations et vos suggestions par retour d'email sont toujours les bienvenus. N'hésitez pas enfin à rediffuser cette newsletter à vos proches susceptibles d'être intéressés par ces sujets. Catherine LÉCUYER Conseillère du 8e arrondissement de Paris (divers droite) LES ACTUALITÉS Pétition pour rééquilibrer le projet initial d'aménagement de la piste cyclable du bd Malesherbes Oui, il faut développer les infrastructures du vélo à Paris, pour mieux accompagner et répondre aux nouveaux besoins et aux nouvelles attentes des Parisiens en termes de mobilité durable. Oui, il faut sécuriser l'actuelle voie cyclable du bd Malesherbes. Toutefois, le projet d'aménagement de la piste cyclable du bd Malesherbes prévoit la suppression de l'intégralité des places de stationnement latérales (hors zones de livraison, stationnement des personnes handicapées et taxis) sur tout le linéaire du boulevard dans le 8e arrondissement, soit près de 200 places sur environ 1 500 mètres depuis la place de la Madeleine jusqu'au bd de Courcelles. De nombreux riverains du bd Malesherbes m'ont interpellée à ce sujet. Cette mesure de suppression de l'intégralité des places de stationnement n'apparaît pas strictement nécessaire, adaptée et proportionnée aux besoins du projet d'aménagement de la piste cyclable bd Malesherbes. De plus, elle ne sera accompagnée d'aucune mesure de "compensation" pour les riverains du bd Malesherbes - ni création de places de stationnement à proximité immédiate, ni élargissement du périmètre de la carte de stationnement résidentiel - et elle s'inscrit dans un contexte général de suppression de nombreuses places de stationnement dans le quartier. Elle rompt finalement l'équilibre que chaque aménagement devrait préserver entre les intérêts des différents usagers de l'espace public. Lire la suite >>> SIGNER ICI LA PÉTITION La Commission du Vieux Paris, au service du patrimoine architectural et urbain de la capitale Une communication relative à la présentation du bilan 2022 de la Commission du Vieux Paris est inscrite à l'ordre du jour du prochain Conseil de Paris du 14 au 17 novembre 2023. Le 8e étant un arrondissement "d'amoureux du patrimoine", comme l'illustre entre autres l'activité de la Société historique et archéologique (SHA) des 8e et 17e arrondissements de Paris, je veux revenir brièvement sur le rôle et les travaux récents de la Commission du Vieux Paris. Créée par le Conseil de Paris en 1897, la Commission du Vieux Paris est un "comité consultatif" municipal qui conseille le Maire de Paris en matière de préservation et de mise en valeur du patrimoine architectural et urbain de la capitale. Suivant ses statuts, ce comité "a pour mission de conseiller le Maire de Paris pour la protection du patrimoine parisien sous ses aspects historiques, artistiques, esthétiques, archéologiques, architecturaux, paysagers et urbains". La qualité de ses débats et de ses conseils sur des sujets éminemment importants pour Paris et les Parisiens en font une institution désormais établie dont l'expertise est reconnue. Afin de mener à bien ses missions, la Commission du Vieux Paris est appuyée par le Département de l’Histoire de l’Architecture et de l’Archéologie de Paris (DHAAP). Lire la suite Renforçons d'urgence la lutte contre les salons de massage dissimulant des activités de prostitution Depuis plusieurs années, les faux salons de massage dissimulant de vraies activités de prostitution se multiplient à Paris, y compris dans le 8e arrondissement. Selon l'association Zéromacho, la capitale compterait 371 "salons" de ce type en septembre 2023. Sans même évoquer le problème plus global de la traite des êtres humains, cette situation pose de très graves problèmes locaux. D'abord un problème d'illégalité. Chacune des parties prenantes est en infraction : la loi condamne le client d'un(e) prostitué(e) d'une peine contraventionnelle, le proxénète et le tenancier d'un lieu de prostitution d'une peine délictuelle. La situation pose ensuite un problème de nuisances pour les riverains. Compte tenu des flux de fréquentation et de certaines activités interlopes connexes, cette prostitution génère des troubles divers, à la fois de voisinage et à l'ordre public, dans ses différentes composantes de sécurité, de tranquillité et de salubrité publique. Cela fait donc maintenant plusieurs années que j'interpelle les pouvoirs publics sur ce sujet, en Conseil de Paris comme en Conseil d'arrondissement. Lire la suite Bilan de mi-mandat | 2020-2023 Trois ans après le début de la mandature 2020-2026, je veux vous rendre compte de mon action à votre service comme conseillère du 8e arrondissement de Paris, élue divers droite dans l'opposition à la Maire de Paris, Mme HIDALGO. Au cours de ces trois années, j’ai continué de me mobiliser à votre service et de combattre le fatalisme de l'immobilisme idéologique et des résignations quotidiennes. Je me suis rendue à votre rencontre pour échanger sur vos besoins, vos attentes, vos espoirs. Je suis intervenue à tous les Conseils du 8e arrondissement et j'ai participé à tous les Conseils de quartier. Ce bilan partiel ne prétend pas à l’exhaustivité mais présente 30 priorités sur lesquelles je me suis mobilisée depuis 2020. Des priorités qui ne sont pas le simple catalogue des réalisations de l'Hôtel de Ville dans notre arrondissement... Bien au contraire ! Pour approfondir votre lecture, je vous invite à parcourir mon site web. Sur ces sujets comme sur les autres, je reste à votre entière écoute et disposition. Lire la suite LE CHIFFRE C'est le nombre de logements sociaux dont l'aménagement est prévu par la Maire de Paris dans l'immeuble du n°37 avenue Georges V. Enlisé depuis 15 ans, le dossier est emblématique d'une politique de Gribouille du logement social. Créer des logements sociaux dans l'un des quartiers les plus chers de la capitale est inconséquent puisque 2 à 3 fois plus de logements pourraient être créés ailleurs dans des quartiers moins chers. LE SAVIEZ-VOUS ? L'ancien réservoir de Monceau Le réservoir de Monceau le 17 mai 1898 (Crédit photo : Pierre Emonts, 1898). Construit au 19e siècle dans le 8e arrondissement à proximité du parc Monceau et à l'ouest de l'aqueduc de Ceinture, à l'angle du boulevard des Batignolles et de la rue de Constantinople, le réservoir de Monceau, d'une capacité de près de 10 000 m3, a servi à l'alimentation en eau de Paris et des Parisiens jusqu'au début du 20e siècle. "Monceau" signifie petite butte et le réservoir de Monceau bénéficiait en effet d'une situation en altitude pour fournir l'eau grâce au principe de la mécanique des fluides dit "des vases communicants", à l'instar des autres réservoirs de Paris construits dans les secteurs de Chaillot, Montmartre, Belleville ou Ménilmontant. L'IMAGE Le 22 avenue Montaigne, côté cour, en 1919 (Crédits : © Charles Lansiaux / DHAAP). Cette photo prise le 23 mai 1919 est celle de la façade sur cour de l'hôtel particulier de style mauresque du baron et diplomate français Jules de LESSEPS, plus jeune frère de Ferdinand de LESSEPS, au n°22 de l'avenue Montaigne. Le diplomate servit principalement les intérêts de la France en Afrique du Nord, notamment auprès du beylicat ou royaume de Tunis. L'AGENDA Lundi 6 novembre 19 h : 24e Conseil du 8e arrondissement de la mandature en Mairie. Les séances du Conseil d'arrondissement sont publiques et ouvertes à tous.

  • La Commission du Vieux Paris, au service du patrimoine architectural et urbain de la capitale

    Une communication relative à la présentation du bilan 2022 de la Commission du Vieux Paris est inscrite à l'ordre du jour du prochain Conseil de Paris du 14 au 17 novembre 2023 . Le 8e étant un arrondissement "d'amoureux du patrimoine", comme l'illustre entre autres l'activité de la Société historique et archéologique (SHA) des 8e et 17e arrondissements de Paris, je veux revenir brièvement sur le rôle et les travaux récents de la Commission du Vieux Paris. Créée par le Conseil de Paris en 1897, la Commission du Vieux Paris est un "comité consultatif" municipal qui conseille le Maire de Paris en matière de préservation et de mise en valeur du patrimoine architectural et urbain de la capitale . Suivant ses statuts , ce comité " a pour mission de conseiller le Maire de Paris pour la protection du patrimoine parisien sous ses aspects historiques, artistiques, esthétiques, archéologiques, architecturaux, paysagers et urbains ". La qualité de ses débats et de ses conseils sur des sujets éminemment importants pour Paris et les Parisiens en font une institution désormais établie dont l'expertise est reconnue. Afin de mener à bien ses missions, la Commission du Vieux Paris est appuyée par le Département de l’Histoire de l’Architecture et de l’Archéologie de Paris (DHAAP). Depuis 2020, les 40 membres qui composent la Commission du Vieux Paris se répartissent en deux collèges . Un collège de 14 conseillers de Paris, désignés par le Conseil de Paris pour représenter les différents groupes politiques - malheureusement, aucun élu du 8e arrondissement n'y figure. Et un collège de 26 " membres experts ", personnalités qualifiées choisies " parmi des personnes réputées pour leur connaissance de Paris et leur indépendance, notamment historiens, architectes, urbanistes, professeurs d’université, responsables d’associations ou tout autre spécialiste sur les questions de patrimoine, d’environnement et d’habitat ". Aujourd'hui, relevons parmi eux les architectes français Paul CHEMETOV et Pierre-Antoine GATIER. Les membres de la Commission du Vieux Paris siègent pour la durée de la mandature. Jean-François LEGARET est l'actuel Président de la Commission du Vieux Paris. Son expertise et son expérience des enjeux patrimoniaux parisiens comme ancien Maire du 1er arrondissement, ancien Conseiller de Paris et ancien Adjoint au Maire de Paris, sont un atout pour l'architecture et l'urbanisme de la capitale. En 2022, la Commission du Vieux Paris s’est réunie tous les mois pour examiner plus de 150 dossiers architecturaux (voir le bilan annuel et le tableau de suivi des résolutions ). Dans le 8e arrondissement, elle a été amenée à examiner des dossiers aux adresses suivantes : 90 rue de Courcelles, 27 rue Chateaubriand, 2 avenue Montaigne, 22 avenue Montaigne, 26 avenue Montaigne, 32 rue Marboeuf, 27-33 avenue des Champs-Elysées, 122 rue La Boétie, 8 rue Murillo, 6-8 avenue de Messine, 88 rue du Faubourg Saint-Honoré, 18 rue d'Aguesseau, 9-11 rue Royale, 59 boulevard Haussmann. les travaux de démolition partielle du 90 rue de Courcelles , construit en 1879 par les architectes Pierre Ernest DELAISTRE et Raoul GUIDASCI ; les travaux sur la façade du 27 rue Chateaubriand , construit entre 1969 et 1971 par les architectes Abro et Henri KANDJIAN ; les travaux de surélévation du 2 avenue Montaigne , construit en 1899 par l'architecte Louis-Pierre-Léopard CHAUVET ; les travaux de démolition partielle du 22 avenue Montaigne , construit en 1959 par les architectes Marcel RÉBY, Jacques SAQUET et Jacques DEPUSSÉ ; les travaux de surélévation du 26 avenue Montaigne , construit en 1938 par l'architecte Louis DUHAYON ; dans son vœu, la Commission s'est d'ailleurs " oppos[é]e fermement à ce projet sur un immeuble Art déco de grande qualité, protégé par la Ville de Paris " ; les travaux de démolition partielle du 32 rue Marboeuf , construit en 1929 par les architectes Albert LAPRADE et Léon-Emile BAZIN ; les travaux de démolition partielle du Cinéma Marignan aux 27-33 avenue des Champs-Elysées , construit en 1930 par l'architecte André ARFVIDSON ; les travaux de démolition partielle du 122 rue La Boétie , construit en 1857-1858 ; dans son vœu, la Commission s'est " oppos[é]e fermement à ce projet, dont l'impact matériel et visuel [aurait porté] définitivement atteinte" à "la qualité de l'espace intérieur que constitue la cour de cet immeuble, réalisé au début des travaux haussmanniens " ; les travaux de démolition partielle du 8 rue Murillo , construit en 1869 par l'architecte Auguste TRONQUOIS ; dans son vœu, la Commission a apporté " son total soutien à l’entreprise de protection de l’immeuble au titre des monuments historiques " ; les travaux de démolition partielle du 6-8 avenue de Messine , construit en 1875 par l'architecte Edouard DAINVILLE ; les travaux de démolition partielle du 88 rue du Faubourg Saint-Honoré , construit au 18e siècle ; les travaux de restauration du 18 rue d'Aguesseau , construit en 1766 par l'architecte François DELONDRES ; les travaux de démolition partielle du 9-11 rue Royale , construit au 18e siècle par les architectes Louis LE TELLIER, René PATOUILLARD-DEMORIANE et André ARFVIDSON ; à cette occasion, la Commission a exprimé sa " satisfaction de voir les dallages du bâtiment Arfvidson mis à jour et promis à une belle restauration ". Elle a en revanche maintenu " ses regrets à propos des boîtes de verre qui occuperont la cour côté rue Royale, qu’elle juge incongrues dans un tel site " ; les travaux de démolition partielle et de réhabilitation du 59 boulevard Haussmann , l'ancien siège remarquable du Crédit du Nord, construit en 1927 par l'architecte Carl IMANDT ; malgré les évolutions du projet, la Commission a demandé un sursis à statuer sur cette adresse. Pour mémoire, dans le 8e arrondissement, de nombreux monuments historiques, sites patrimoniaux remarquables, ainsi qu'immeubles classés et inscrits au titre des monuments historiques, sont grevés de servitudes d'utilité publiques relatives à la conservation du patrimoine culturel . Vous trouverez ici la liste des servitudes d'utilité publique affectant l'utilisation du sol pour tout Paris. Dans notre arrondissement, mentionnons notamment les principaux monuments historiques, avec les églises Saint-Augustin, Saint-Philippe-du-Roule et de la Madeleine, l'Arc de Triomphe, les Grand et Petit Palais, les théâtres des Mathurins et de la Madeleine, la place et l'obélisque de la Concorde, les portes monumentales en ferronnerie du parc Monceau, ou encore les immeubles protégés du 7 avenue de Friedland (l'ancien hôtel Potoki, désormais siège de la Chambre du Commerce et d'Industrie de Paris), du 28 boulevard Malesherbes (ancien hôtel de Sédille), du 56 boulevard Malesherbes (ancien hôtel Cail, désormais Mairie du 8e arrondissement), du 1 rue de Tilsitt (hôtel de Carcano), etc.

  • Pétition pour rééquilibrer le projet initial d'aménagement de la piste cyclable du bd Malesherbes

    Oui, il faut développer les infrastructures du vélo à Paris, pour mieux accompagner et répondre aux nouveaux besoins et aux nouvelles attentes des Parisiens en termes de mobilité durable. Oui, il faut sécuriser l'actuelle voie cyclable du bd Malesherbes. Toutefois, le projet d'aménagement de la piste cyclable du bd Malesherbes prévoit la suppression de l'intégralité des places de stationnement latérales (hors zones de livraison, stationnement des personnes handicapées et taxis) sur tout le linéaire du boulevard dans le 8e arrondissement, soit près de 200 places sur environ 1 500 mètres depuis la place de la Madeleine jusqu'au bd de Courcelles. De nombreux riverains du bd Malesherbes m'ont interpellée à ce sujet. Cette mesure de suppression de l'intégralité des places de stationnement n'apparaît pas strictement nécessaire, adaptée et proportionnée aux besoins du projet d'aménagement de la piste cyclable bd Malesherbes. De plus, elle ne sera accompagnée d'aucune mesure de "compensation" pour les riverains du bd Malesherbes - ni création de places de stationnement à proximité immédiate, ni élargissement du périmètre de la carte de stationnement résidentiel - et elle s'inscrit dans un contexte général de suppression de nombreuses places de stationnement dans le quartier. Elle rompt finalement l'équilibre que chaque aménagement devrait préserver entre les intérêts des différents usagers de l'espace public. La Mairie de Paris est coutumière de ces aménagements de voirie "100% idéologie - 0% concertation" qui reviennent finalement à dresser les différents usagers de l'espace public les uns contre les autres. C'est pourquoi nous demandons à la Mairie de Paris de rééquilibrer le projet initial d'aménagement de la piste cyclable du bd Malesherbes : en conservant un minimum de places de stationnement bd Malesherbes sur la bande technique prévue dans le projet d'aménagement pour les zones de livraison, le stationnement des personnes handicapées et les taxis ; en développant une offre alternative de places de stationnement résidentiel - en surface et en souterrain - à proximité immédiate du bd Malesherbes ; en garantissant la possibilité de s'arrêter brièvement au droit de chez soi pour décharger son véhicule.

  • Renforçons d'urgence la lutte contre les salons de massage dissimulant des activités de prostitution

    Depuis plusieurs années, les faux salons de massage dissimulant de vraies activités de prostitution se multiplient à Paris, y compris dans le 8e arrondissement . Selon l'association Zéromacho , la capitale compterait 371 "salons" de ce type en septembre 2023. Sans même évoquer le problème plus global de la traite des êtres humains, cette situation pose de très graves problèmes locaux. D'abord un problème d'illégalité . Chacune des parties prenantes est en infraction : la loi condamne le client d'un(e) prostitué(e) d'une peine contraventionnelle, le proxénète et le tenancier d'un lieu de prostitution d'une peine délictuelle. Le fait de recourir aux services d'une personne qui se prostitue est une contravention, une infraction que la loi punit d'une amende jusqu'à 1 500 euros, 3 000 euros en cas de récidive. Le proxénétisme est un délit puni d'une peine pouvant aller jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende. Enfin, la personne qui détient, exploite, ou finance un lieu de prostitution est punissable d'une peine délictuelle pouvant aller jusqu'à 10 ans d'emprisonnement et 750 000 euros d'amende. Ces peines sont aggravées lorsque la personne qui se prostitue est un mineur ou une personne vulnérable. La situation pose ensuite un problème de nuisances pour les riverains . Compte tenu des flux de fréquentation et de certaines activités interlopes connexes, cette prostitution génère des troubles divers, à la fois de voisinage et à l'ordre public, dans ses différentes composantes de sécurité, de tranquillité et de salubrité publique. Cela fait donc maintenant plusieurs années que j'interpelle les pouvoirs publics sur ce sujet , en Conseil de Paris comme en Conseil d'arrondissement. Je suis déjà intervenue sur ce sujet en Conseil de Paris, ici en février 2020. Le 8e arrondissement est concerné par la multiplication de ces salons de massage dissimulant des activités de prostitution . J'ai régulièrement saisi les Préfets de police de Paris - hier Didier LALLEMENT, aujourd'hui Laurent NUNEZ - concernant des établissements installés dans le quartier Europe - rue Clapeyron, rue de Moscou, rue de Courcelles ou encore rue de Rome. Récemment, j'ai été interpellée par des riverains me signalant un établissement domicilié rue de Rome qui réalise des campagnes de publicité en diffusant des flyers dont le contenu visuel et rédactionnel, "aguicheur", renseigne quant à l'activité probablement exercée. Au vu de la jeunesse de la jeune femme en image, j'ai aussi interrogé le Préfet de police de Paris sur la qualification d'une infraction pédopornographique telle que prévue par l'article 227-23 du Code pénal , lequel dispose notamment que " le fait, en vue de sa diffusion, de fixer, d'enregistrer ou de transmettre l'image ou la représentation d'un mineur lorsque cette image ou cette représentation présente un caractère pornographique est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende ". Dans une réponse qu'il m'avait faite en juillet, le Préfet de police de Paris affirmait que " la lutte contre le proxénétisme est une priorité de la préfecture " . Pour l'illustrer, il rappelait que la Brigade de répression du proxénétisme (BRP) mène les enquêtes et indiquait que " les services de police judiciaire ont procédé depuis janvier 2022 aux démantèlements de 93 réseaux dans la capitale mettant hors d'état de nuire plus de 109 proxénètes qui ont été écroués ". Puis il ajoutait que les investigations de la BRP " n'ont, pour le moment, pas donné lieu à la constatation d'infraction de proxénétisme dans le 8e arrondissement ". Dans une nouvelle réponse qu'il m'a faite début octobre, Laurent NUNEZ réitère que " le phénomène n'apparaît globalement pas en croissance " . Il ajoute que l'action de ses services tiendra compte des adresses signalées par des riverains et précise qu'elle portera, " au-delà des gérants de ces salons, sur les propriétaires des murs dès lors qu'y sont constatées des activités délictuelles ". Force est de constater que, depuis 10 ans, en dépit de l'intensification de la lutte, environ la moitié des salons de massage ayant pignon sur rue à Paris dissimule toujours de la prostitution. Ce taux reste inchangé... L'une des difficultés de la lutte est de nature juridique. Avant l'ouverture d'un salon de massage, il n'est pas possible de l'empêcher car aucune déclaration préalable ne la réglemente. Une fois le salon ouvert, il est souvent complexe de démontrer les activités de prostitution, discrètes. Les enquêtes diligentées par la BRP, l'ancienne "Brigade des mœurs", chargée de la surveillance de la prostitution et de la répression du proxénétisme et des délits sexuels, sont lentes. Aussi les pouvoirs publics doivent-ils souvent employer des subterfuges juridiques, à l'instar de l'infraction de "travail dissimulé". J'ai toutefois l'intime conviction que nous pouvons faire plus et mieux. Le statu quo n'est pas satisfaisant. C'est pourquoi je m'adresse conjointement à la Maire de Paris et au Préfet de police de Paris, pour essayer de faire bouger les lignes, en leur demandant : que la Mairie de Paris fasse agréer les salons de massage de la capitale par la Fédération française de massages bien-être (FFMBE), avec un cadre déontologique excluant notamment toute pratique sexuelle ; que la Préfecture de police de Paris durcisse les règles d'instruction de la demande d'ouverture d'un établissement recevant du public (ERP) et la rejette dès qu'un doute raisonnable subsiste sur l'activité qui y sera réellement pratiquée ; que la Brigade de répression du proxénétisme (BRP) multiplie les visites de contrôle pour vérifier si les règles sont respectées, avec l'ambition de visiter chaque salon au moins une fois par an.

  • Newsletter - septembre 2023 | L'essentiel de mon actualité d'élue

    Vous trouverez ci-après l'essentiel de mon actualité d'élue au cours des dernières semaines. Au sommaire, notamment, la piste cyclable du boulevard Malesherbes, le Conseil du 8e arrondissement du 19 septembre, les travaux de l'avenue de Messine et des éléments d'un bilan de mi-mandat. Sans oublier les rubriques "Le chiffre", "Le saviez-vous ?" ou "L'image". Pour ne rien manquer de mon actualité, je vous invite à suivre mes différents canaux de communication numérique - le site, la page Facebook, le compte Instagram, le profil LinkedIn, le compte Twitter et la chaîne Youtube. Je vous invite à les suivre en vous abonnant et en les partageant autour de vous - dans vos familles, à vos amis, entre collègues, et plus largement à tous ceux qui, dans vos divers réseaux, peuvent avoir de la sympathie pour nos actions et nos idées. Sur ces sujets comme sur tous les autres concernant le 8e arrondissement et plus largement Paris, je reste à votre entière écoute et disposition. Vos commentaires, vos observations et vos suggestions par retour d'email sont toujours les bienvenus. N'hésitez pas enfin à rediffuser cette newsletter à vos proches susceptibles d'être intéressés par ces sujets. Catherine LÉCUYER Conseillère du 8e arrondissement de Paris (divers droite) LES ACTUALITÉS Piste cyclable boulevard Malesherbes : à la recherche de l'équilibre perdu Une réunion publique d'information sur le projet de piste cyclable boulevard Malesherbes a été organisée le 26 septembre par la "Mission vélo" de la direction de la voirie et des déplacements (DVD) de la Ville de Paris et la Mairie du 8e arrondissement, représentée par le Conseiller d’arrondissement en charge de la mobilité et des transports - en l'absence de la Maire. Si je suis généralement favorable au principe du développement des infrastructures du vélo à Paris, pour mieux accompagner et répondre aux nouveaux besoins et aux nouvelles attentes des Parisiens en termes de mobilité, je suis en l'occurrence réservée sur certaines modalités de ce projet qui rompent l'équilibre à préserver entre différents usagers de l'espace public. Lire la suite Conseil du 8e arrondissement de Paris du 19 septembre 2023 : je vous rends compte Nous avons tenu mardi 19 septembre notre 23e Conseil du 8e arrondissement de la mandature. Je suis principalement intervenue sur le projet du 25-27 rue de Constantinople, la politique du logement social de la Mairie de Paris, la liberté d'aller et de venir des riverains du Palais de l'Elysée, l'information des habitants et des acteurs économiques sur les restrictions à la circulation et aux déplacements pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de Paris 2024, le "site de festivités" projeté dans le parc Monceau pendant ces mêmes Jeux, ou encore la restructuration du réseau des lignes de bus dans le quartier Europe et la rue de Saint-Pétersbourg. Lire la suite Bilan de mi-mandat | 2020-2023 Trois ans après le début de la mandature 2020-2026, je veux vous rendre compte de mon action à votre service comme conseillère du 8e arrondissement de Paris, élue divers droite dans l'opposition à la Maire de Paris, Mme HIDALGO. Au cours de ces trois années, j’ai continué de me mobiliser à votre service et de combattre le fatalisme de l'immobilisme idéologique et des résignations quotidiennes. Je me suis rendue à votre rencontre pour échanger sur vos besoins, vos attentes, vos espoirs. Je suis intervenue à tous les Conseils du 8e arrondissement et j'ai participé à tous les Conseils de quartier. Ce bilan partiel ne prétend pas à l’exhaustivité mais présente 30 priorités sur lesquelles je me suis mobilisée depuis 2020. Des priorités qui ne sont pas le simple catalogue des réalisations de l'Hôtel de Ville dans notre arrondissement... Bien au contraire ! Pour approfondir votre lecture, je vous invite à parcourir mon site web. Sur ces sujets comme sur les autres, je reste à votre entière écoute et disposition. Lire la suite Travaux av. de Messine : la Mairie du 8e doit d'urgence (faire) réduire les nuisances aux riverains Les riverains - habitants et commerçants - de l'avenue de Messine subissent depuis plusieurs années les nuisances spatiales, visuelles et sonores générées par les nombreux travaux publics et privés réalisés principalement sur le "bas" de la voie, entre le n°1 et le n°18, ainsi que par leurs emprises de chantier sur le domaine public. Je dénonce régulièrement cette situation et réclame des améliorations aux deux mairies du 8e arrondissement et de Paris. Le dossier de l'avenue de Messine est emblématique de la mauvaise conduite des travaux sur l'espace public à Paris, avec des chantiers ni coordonnés ni suivis, alors même que le Règlement de voirie de la Ville de Paris de 2015 prévoit expressément une coordination et un suivi des travaux, y compris au niveau local avec les services territoriaux de la voirie et les Maires d'arrondissement... Lire la suite LE CHIFFRE C'est le nombre de questions et de vœux que j'ai posées et défendus en séance publique du Conseil du 8e arrondissement depuis le début de la mandature 2020-2026. LE SAVIEZ-VOUS ? Les règles d'emploi des avertisseurs sonores En réponse à un courrier que je lui avais adressé le 30 mai au sujet des nuisances générées par le volume et la fréquence des avertisseurs sonores sur le boulevard Malesherbes, le Préfet de police de Paris a détaillé les règles de leur emploi prévues par le Code de la route. Dans son courrier, Laurent NUNEZ précise que les conducteurs des véhicules de police font usage des avertisseurs spéciaux sonores et lumineux nécessaires, "lorsque l'urgence de leur mission le justifie", pour "garantir le niveau de sécurité qu'impose la conduite rapide pour de telles interventions au milieu de la circulation". A contrario, d'autres véhicules équipés d'avertisseurs sonores, à l'instar des véhicules de transports sanitaires privés, pourraient être indûment "responsables des nuisances sonores subies par les riverains". L'IMAGE L'ambassade de Grande-Bretagne à Paris est située au n°39 rue du Faubourg Saint-Honoré, à proximité immédiate du Palais de l'Elysée. C'est là que le roi Charles III résida le temps de sa visite officielle, en tant que souverain, à Paris les 20 et 21 septembre. L'AGENDA Mardi 31 octobre 19 h : 24e Conseil du 8e arrondissement de la mandature en Mairie. Les séances du Conseil d'arrondissement sont publiques et ouvertes à tous.

  • Bilan de mi-mandat | 2020-2023

    Trois ans après le début de la mandature 2020-2026, je veux vous rendre compte de mon action à votre service comme conseillère du 8e arrondissement de Paris, élue divers droite dans l'opposition à la Maire de Paris, Mme HIDALGO. Au cours de ces trois années, j’ai continué de me mobiliser à votre service et de combattre le fatalisme de l'immobilisme idéologique et des résignations quotidiennes. Je me suis rendue à votre rencontre pour échanger sur vos besoins, vos attentes, vos espoirs. Je suis intervenue à tous les Conseils du 8e arrondissement et j'ai participé à tous les Conseils de quartier. Ce bilan partiel ne prétend pas à l’exhaustivité mais présente 30 priorités sur lesquelles je me suis mobilisée depuis 2020. Des priorités qui ne sont pas le simple catalogue des réalisations de l'Hôtel de Ville dans notre arrondissement... Bien au contraire ! Pour approfondir votre lecture, je vous invite à parcourir mon site web. Sur ces sujets comme sur les autres, je reste à votre entière écoute et disposition. 30 mobilisations prioritaires 1/ Mieux informer et concerter les riverains des aménagements de voirie. > en savoir plus 2/ Élaborer une "charte de qualité des chantiers" pour les chantiers générateurs de nuisances. 3/ Lutter contre le bruit routier et améliorer l'environnement sonore. 4/ Élargir aux habitants du quartier des Champs-Elysées le bénéfice du réaménagement de "la plus belle avenue du monde". > en savoir plus 5/ Privatiser la collecte des ordures ménagères dans le 8e arrondissement. > en savoir plus 6/ Lutter contre tous les affichages publicitaires sauvages. > en savoir plus 7/ Organiser des réunions publiques périodiques de compte rendu de mandat. 8/ Encadrer l'emplacement et l'activité des terrasses estivales. > en savoir plus 9/ Réguler l'installation des "dark stores" et des "dark kitchens". > en savoir plus 10/ Installer des purificateurs d'air dans les établissements scolaires. > en savoir plus 11/ Réaliser un audit thermique de l’école Louis de Funès (ZAC Beaujon). > en savoir plus 12/ Redonner un avenir au bassin du collège Condorcet. > en savoir plus 13/ Réduire la dette de la Ville de Paris en mettant un terme à sa mauvaise gestion. > en savoir plus 14/ Lutter contre les dérives budgétaires prévisibles des JO de Paris 2024. > en savoir plus 15/ Contenir l'avancée "masquée" du logement social à Paris et dans le 8e arrondissement prévue dans le futur Plan local d'urbanisme (PLU). > en savoir plus 16/ Réaliser un audit global de fin de garantie décennale des lots du projet de la ZAC Beaujon pour lesquels l'expiration de cette garantie est imminente. > en savoir plus 17/ Favoriser la mobilité des personnes âgées et handicapées dans la ville. > en savoir plus 18/ Améliorer le maillage de la desserte des lignes de bus de la RATP. > en savoir plus 19/ Donner la priorité aux sanctions pour faire respecter le Code de la route. > en savoir plus 20/ Renforcer la régulation de toutes les trottinettes, y compris celles des particuliers. > en savoir plus 21/ Préserver la mobilité des Parisiens contre certaines mesures irréalistes des projets de "zone à trafic limité" (ZTL) de Paris Centre, de "zone à faibles émissions" (ZFE) du Grand Paris et de privatisation partielle d'une voie du boulevard périphérique. > en savoir plus 22/ Remettre en état le patrimoine architectural et floral du parc Monceau. > en savoir plus 23/ Sauvegarder le patrimoine des fontaines et des statues de la Concorde. > en savoir plus 24/ Restaurer les mosaïques des escaliers extérieurs du lavatory Madeleine. > en savoir plus 25/ Valoriser le patrimoine culturel des luthiers de la rue de Rome. > en savoir plus 26/ Étudier la réouverture de l'unique PMI du 8e arrondissement fermée en 2018. 27/ Mettre en place une Communauté Professionnelle Territoriale de Santé. 28/ Améliorer l'ordre public nocturne et diurne dans le quartier des Champs-Elysées. > en savoir plus 29/ Augmenter les moyens humains et matériels de la police municipale. > en savoir plus 30/ Apaiser et sécuriser les axes les plus dangereux pour les piétons et les cyclistes : rues de Ponthieu et de Saint-Pétersbourg ; pistes cyclables de la Pépinière et des Batignolles ; carrefours Miromesnil / Monceau, Hoche / Beaujon, Amsterdam / Moscou / Liège, George V / Pierre Ier de Serbie, etc. > en savoir plus

  • Travaux av. de Messine : la Mairie du 8e doit d'urgence (faire) réduire les nuisances aux riverains

    Les riverains - habitants et commerçants - de l'avenue de Messine subissent depuis plusieurs années les nuisances spatiales, visuelles et sonores générées par les nombreux travaux publics et privés réalisés principalement sur le "bas" de la voie , entre le n°1 et le n°18, ainsi que par leurs emprises de chantier sur le domaine public. Je dénonce régulièrement cette situation et réclame des améliorations aux deux mairies du 8e arrondissement et de Paris. Le dossier de l'avenue de Messine est emblématique de la mauvaise conduite des travaux sur l'espace public à Paris, avec des chantiers ni coordonnés ni suivis , alors même que le Règlement de voirie de la Ville de Paris de 2015 prévoit expressément une coordination et un suivi des travaux, y compris au niveau local avec les services territoriaux de la voirie et les Maires d'arrondissement... COORDINATION DES INTERVENTIONS . Afin de minimiser la gêne causée aux riverains et aux usagers de la voie publique et les atteintes occasionnées au domaine, la Maire de Paris assure, après avis du Préfet de Police, la coordination des interventions sur le domaine public au sens du code de la voirie routière, et établit le calendrier prévisionnel des interventions sur ce domaine public routier. La coordination des interventions est assurée par les services de la Direction de la Voirie et des Déplacements. Les intervenants doivent informer la Ville de Paris des travaux sur le domaine public routier qu’ils comptent engager. Cette coordination se décompose en plusieurs étapes. Chaque année, les intervenants récurrents et les plus importants tels que les exploitants de réseaux communiquent à la Direction de la Voirie et des Déplacements, au début du second semestre, les travaux de l’année à venir. Ces programmes sont alors examinés sous l’angle de la gêne qu’ils peuvent engendrer notamment sur la circulation générale (transports en commun, vélos, piétons, etc.). A ce stade, des contraintes particulières peuvent d’ores et déjà être imposées et des conflits avec d’autres chantiers peuvent être identifiés. Après cette première étape, ces intervenants présentent leur programme ainsi modifié aux services territoriaux de voirie et aux Maires d’arrondissements. Ce n’est qu’à l’issue de ces réunions que la planification est ajustée au trimestre près ; des conférences trimestrielles au niveau local fixent les dates exactes d’intervention. L’intervention est ensuite autorisée par la délivrance d’une autorisation d’intervention appelée "barrage", "fouille" ou "travaux urgent-sécurité". (Extrait de la page 13 du Règlement de voirie de Paris 2015 ). Mobilisation v. "démobilisation" Dès le 22 décembre 2022, j'ai écrit un courrier à la Maire du 8e arrondissement pour lui demander d'informer et de garantir aux riverains que les emprises des chantiers de l'avenue soient strictement nécessaires, adaptées et proportionnées aux besoins justifiés pour la réalisation des travaux. Le 9 mars 2023, en l'absence de réponse, j'ai recyclé mon courrier et défendu un vœu lors de la séance de notre Conseil du 8e arrondissement . Contrainte de répondre, la majorité d'arrondissement a alors exprimé sa résignation fataliste, confinant une nouvelle fois au "défaitisme" : elle n'a pas programmé elle-même ces différents chantiers et elle ne disposerait d'aucune marge de manœuvre pour améliorer la situation. Mais alors, à quoi bon s'engager en politique si l'on considère que le cours des choses et les événements sont fixés par le destin ? La politique, c'est au contraire... forcer ce "destin" ! Le 15 mai, j'ai envoyé un courrier à la Maire du 8e arrondissement pour soutenir les demandes du "Collectif des riverains de l'avenue de Messine contre les emprises de chantier inutiles". Ce Collectif regroupe plusieurs dizaines d'habitants et de commerçants du bas de l'avenue qui sont exaspérés par l'inaction des pouvoirs publics. Enfin, le 4 septembre, après m'être rendue plusieurs fois sur place en juillet et en août pour suivre les déposes d'emprises de chantier annoncées , j'ai écrit un nouveau courrier à l'Adjoint à la Maire de Paris "en charge du suivi des chantiers et de la coordination des travaux sur l'espace public", M. Jacques BAUDRIER, pour lui demander les actions et les mesures que l'Hôtel de Ville comptait prendre pour enfin réduire les nuisances générées par les chantiers de travaux avenue de Messine. Des emprises indispensables ? Les emprises de chantier sur le domaine public de l'avenue de Messine ne semblent pas avoir été toujours délimitées de façon strictement nécessaire , adaptée et proportionnée aux besoins justifiés pour la réalisation des travaux. En effet, certaines emprises ont été inoccupées pendant de longues semaines , parfois même plusieurs mois, tandis que d'autres emprises ont manifestement pris leurs aises en termes de superficie... Résultat : des emprises sans ouvriers et / ou transformées en parking pour le stationnement des véhicules personnels des responsables de chantier... Une information lacunaire et datée L'information des différents publics directement concernés n'est ni exhaustive, ni à jour . La Mairie du 8e arrondissement n'a d'abord jamais pris l'initiative d'organiser une réunion publique d'information pour présenter le contenu et le calendrier des travaux les plus importants. Ensuite, les informations disponibles en ligne sur la page dédiée du site web de la Ville de Paris ne correspondent pas à la réalité constatée sur le terrain . La Ville de Paris semble prendre "pour argent comptant" les calendriers annoncés par les maîtres d'œuvre. Ainsi, à la date du 2 septembre, son site web affichait des emprises de chantier au droit des seuls n°9 et 16 de l'avenue de Messine, alors qu'un constat sur place le même jour attestait de la présence persistante de plusieurs emprises de chantier depuis le n°8 jusqu'au n°16. Ces emprises qui auraient dû être déposées à la date du 2 septembre, mais ne l'étaient pas encore, avaient d'ores et déjà disparu du site web de la Ville de Paris... De même, l'information affichée est souvent obsolète . A la date du 30 août 2023, la lettre aux riverains affichée sur l'emprise de chantier Éole était par exemple datée de février... 2022 ! L'information des chantiers est parfois même contradictoire. Courant juillet 2023, par exemple, l'arrêté d'autorisation de prolongation d'intervention de Climespace / Fraîcheur de Paris sur le domaine public indiquait une date de fin le 11 août 2023, tandis que le panneau d'information au public du même chantier indiquait une date de fin le 25 août 2023... Enfin, la Mairie du 8e arrondissement n'a jamais pris non plus l'initiative de suggérer la signature d'une "charte de qualité de chantier" avec les maîtres d'oeuvre des travaux privés et publics importants d'aménagement, de construction, de rénovation ou de réhabilitation. Une "charte de qualité de chantier" L'un des principaux objectifs d'une "charte de qualité de chantier" est de garantir aux riverains la mise en oeuvre de toutes les précautions nécessaires à leurs tranquillité et à leurs activités . Nombre de mairies d'arrondissement à Paris ont mis en place cette bonne pratique pour les travaux les plus importants et potentiellement générateurs de nuisances. En 2015, l'ancien Maire du 1er arrondissement - mon ami Jean-François LEGARET - avait par exemple fait signer aux intervenants une charte de qualité de chantier pour les travaux de la Samaritaine . Mais la Mairie du 8e manque toujours à l'appel en 2023... L’arrêté municipal du 12 juillet 2017 relatif aux bruits de voisinage sur le territoire de la Ville de Paris, y compris les chantiers, fixe des amplitudes horaires pour les travaux bruyants et gênants pour le voisinage que je considère difficilement supportables . Ils ne sont en effet interdits en tous lieux (à l’intérieur des immeubles comme sur le domaine public) qu'avant 7h00 et après 22h00 les jours de semaine ; avant 8h00 et après 20h00 le samedi ; les dimanches et jours fériés. Ainsi, pour contribuer à réduire les nuisances sonores des travaux, une charte de qualité de chantier prévoit généralement l’information exhaustive et régulière des riverains, la formation des personnels du chantier, la concertation et la prise en compte des plaintes, ainsi que des horaires mieux-disants pour les travaux bruyants, par exemple de 8h à 20h en semaine et de 9h à 18h le samedi. C'est la formalisation d'un tel engagement qu'attendent par exemple les riverains du chantier privé de réhabilitation de l'immeuble du n°16 de l'avenue de Messine , lequel génère des nuisances sonores et vibratoires particulièrement préjudiciables pour la qualité de vie quotidienne du voisinage. Des travaux bruyants y sont réalisés tous les jours, sur une vaste amplitude horaire, y compris les samedis... Des dérapages de calendrier injustifiés Depuis des mois, j'ai pu constater sur place et à plusieurs reprises que les calendriers prévisionnels de fin des travaux et de dépose des emprises de chantier étaient régulièrement retardés, sans raison évidente et sans information adressée aux riverains, ni aux élus. Par exemple, si les différentes emprises sur le domaine public du chantier Éole au droit des n°1 à n°18, en place depuis le 2 septembre 2019 et qui auraient déjà dû être successivement déposées le 31 décembre 2022 puis le 14 juillet dernier, sont enfin en cours de dépose à la date du 2 septembre, nous avons appris incidemment sur place que la dépose avait à nouveau pris du retard et qu'elle ne serait probablement pas achevée avant la mi-octobre. Ni les élus, ni les riverains, ni manifestement la Ville de Paris, n'ont été informés de cet énième retard. Il en avait été de même pour les différentes emprises sur le domaine public du chantier Climespace / Fraîcheur de Paris "travaux sur réseau de climatisation" , au droit des n°2, 8, 12, 18, qui avaient fait l'objet d'arrêtés d'autorisation de prolongation dont le bien-fondé de la motivation interrogeait. ... un chantier supplémentaire au n°6 ! Un chantier privé supplémentaire a été autorisé au n°6 de l'avenue de Messine , alors même que les riverains regroupés dans leur "Collectif" avaient expressément demandé au printemps dernier de tenir compte des nuisances qu'ils subissent déjà depuis plusieurs années avant toute nouvelle autorisation. Ce chantier devrait durer (au moins) jusqu'à la fin de l'année 2024. Certes, une charte "chantier attitude environnement" est enfin ébauchée, de la propre initiative de l'intervenant , avec notamment une adresse email de contact. Mais l'information affichée est générique, incomplète et elle ne renseigne pas sur l'emprise de chantier sur le domaine public. Les urgences pour la Mairie du 8e Compte tenu de ce qui précède, je demande à la majorité de la Mairie du 8e arrondissement de contribuer à (faire) réduire d'urgence les nuisances aux riverains générées par les chantiers privés et publics de l'avenue de Messine : en organisant dans les meilleurs délais la réunion sur place, avec les différents services techniques concernés, promise au Collectif des riverains dans le courrier de réponse que la Maire du 8e leur a adressé début juin, afin d'identifier les voies et les moyens d'améliorer la situation ; en obtenant la signature d'une véritable "charte de qualité de chantier" de la part des maîtres d'oeuvre des deux importants chantiers privés en cours encore susceptibles de générer d'importantes nuisances pour les riverains, celui du n°6 et celui du n°16 de l'avenue de Messine.

  • Conseil du 8e arrondissement de Paris du 20 juin 2023 : je vous rends compte

    Nous avons tenu mardi 20 juin notre 22e Conseil du 8e arrondissement de la mandature (2020-2026) . Au contraire du précédent, le menu de celui-ci était relativement "frugal", avec surtout une pléthore de subventions à diverses associations parisiennes. Soucieuse du bon usage des fonds publics, et vu la dégradation (conjoncturelle et structurelle) préoccupante des finances municipales, j'avais décidé de voter "pour" les projets de délibération concernant des associations et des organisations agissant dans le 8e arrondissement, mais de largement "m'abstenir", voire de voter "contre", les projets de délibération concernant un trop grand nombre de structures agissant hors de l'arrondissement, sans possibilité de distinguer et donc de nuancer le vote. J'ai fait le choix de réserver mes principales interventions sur d'autres thèmes, à mes yeux prioritaires : la politique d'accélération à marche forcée du logement social à Paris et dans le 8e arrondissement, la tenue des promesses de sécurisation du Plan vélo 2021-2026 , la revalorisation du patrimoine architectural et paysager du parc Monceau , le contenu et le financement du projet de couverture des voies ferrées de Saint-Lazare ou encore la clarification de la position de la Mairie du 8e arrondissement sur le projet de Plan local d'urbanisme (PLU) bioclimatique de Paris. Vous trouverez ici l'ordre du jour initial de la séance, ici le compte rendu intégral et ci-dessous un compte rendu synthétique de mes principales interventions et prises de position. Le nœud du problème, c'est l'accélération à marche forcée du logement social à Paris et dans le 8e arrondissement... A l'occasion de la discussion de la délibération 2023 DLH 141 concernant l'adoption d'un " Plan partenarial de gestion de la demande de logement social et d'information des demandeurs ", j'ai rappelé que nous nous traitions d'une délibération inconséquente dans la mesure où elle prétend solutionner un problème en s'attaquant à ses conséquences mais non à sa cause . Car la véritable cause, c'est la politique d'accélération à marche forcée du logement social menée par la Maire de Paris et sa majorité "rose-verte-rouge" dans la capitale en général et dans le 8e arrondissement en particulier. Je suis favorable à une politique du logement social pour mieux loger les familles et les classes moyennes. Mais je suis défavorable à la politique de production et d'attribution des logements sociaux menée par l'Hôtel de Ville de Paris . Avec toujours plus de préemptions ruineuses des copropriétés. Avec toujours plus de conventionnements stériles de logements existants. Avec toujours plus de densification dégradant le cadre de vie. Mais avec toujours moins de diversité sociale. Aux yeux de la Maire de Paris, la capitale sera toujours trop déficitaire en logements sociaux , même si elle dépasse déjà (avec 25,4%) le taux légal de 25% prévu par l'article 55 de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU). L'Exécutif municipal s'est désormais fixé le nouvel objectif idéologique de 40% de logements publics d'ici à 2035 , dont 30% de logements sociaux, avec la volonté explicite de poursuivre le développement massif de l'offre sociale à Paris et d'augmenter de 30% à 50% le taux des logements sociaux obligatoires dans toute nouvelle construction d'habitations dans les arrondissements déficitaires en logement social, à l'instar, par exemple, du 8e arrondissement. En 2022, ce dernier comptait déjà 894 logements sociaux, soit une augmentation de... + 604% depuis 2001 ! Cette politique du logement social est une politique du chiffre dogmatique et contre-productive . Le nombre de demandeurs augmente. Le parc social est mal entretenu. Le taux de rotation tangente à peine les 5%. Et plus des 2/3 des logements sociaux produits le sont par acquisition et conventionnement. Cette politique du logement social est d'autant plus critiquable qu'elle raréfie les logements disponibles sur le marché locatif privé, qu'elle représente un coût exorbitant pour le contribuable parisien, et qu'elle raréfie les surfaces de bureaux pourtant indispensables au dynamisme économique de la capitale, a fortiori dans l'arrondissement emblématique du quartier central des affaires qu'est le nôtre. C'est pour toutes ces raisons que je soutiens les principales positions et propositions de la droite et du Groupe Changer Paris au Conseil de Paris : un moratoire sur la transformation de logements libres en logements sociaux ; le redéploiement des investissements de la préemption vers la rénovation du parc social ; l'inscription de la politique du logement dans une politique plus globale de l'habitat, pour retenir les Parisiens dans la capitale en préservant une mixité fonctionnelle et sociale qui prenne en compte le cadre et la qualité de vie. C'est pour toutes ces raisons aussi que j'ai émis un avis défavorable sur ce projet de délibération. Si le logement social des gardiens d'immeuble est une priorité que je partage avec la Maire du 8e arrondissement, je regrette que la majorité se soit une nouvelle fois abstenue. Tenir d'urgence les promesses de sécurisation du Plan vélo La délibération 2023 DVD 83 concernait l'approbation du plan d'actions triennal 2024-2026 dans le cadre du Plan vélo 2021-2026 . Bien sûr, le développement du vélo à Paris comporte de nombreux aspects positifs, pour la mobilité, la santé et la qualité de vie des Parisiens. Dans la capitale, 5% des actifs déclarent désormais que le vélo est leur mode de transport principal pour aller travailler. Certes, le Plan vélo 2021-2026 prévoit de créer 130 km de pistes supplémentaires, de sécuriser les carrefours, d’augmenter de moitié le nombre d’arceaux d’accroche et de déployer 100 000 nouvelles places de stationnement. Mais les Parisiens attendent toujours la tenue des promesses de sécurisation du Plan vélo, avec notamment des pistes cyclables séparées, de préférence unidirectionnelle, protégées des voitures comme des deux-roues motorisés, et continues, ainsi que des stationnements et parkings sécurisés . Avec aussi une indispensable sensibilisation des cyclistes à la difficile condition des piétons et des personnes à mobilité réduite - dans le cadre du serpent de mer d'un "code de la rue" ou un autre cadre, qu'importe le "flacon". Le cycliste doit cesser de se considérer comme "l'usager-roi" de l'espace public parisien ! C'est un enjeu décisif de responsabilité et de civisme. Les habitants de notre arrondissement attendent, eux, que soient sécurisées les pistes cyclables de la rue de la Pépinière et du boulevard des Batignolles . Je regrette d'ailleurs que la majorité n'ait pas soutenu mon vœu dédié lors de notre précédent Conseil d'arrondissement du 22 mai 2023 ... Les habitants du 8e attendent aussi que soient parfaitement sécurisées les nouvelles pistes cyclables projetées par le plan d'actions triennal 2024-2026 dans l'arrondissement, boulevard Haussmann et avenue de Friedland (un tronçon de 2,4 km au total), rue du Faubourg Saint-Honoré (2,1 km), rue de Constantinople (800 m), rue de Rome (300 m), rue Saint-Honoré (108 m) ou encore sur le pont Alexandre III (200 m). Compte tenu de ces réserves, je me suis abstenue sur ce projet de délibération. Parc Monceau : revalorisons d'urgence le patrimoine architectural et paysager J'ai ensuite défendu un vœu pour que la Maire de Paris revalorise d'urgence le patrimoine architectural et paysager exceptionnel du parc Monceau . Le parc Monceau, créé au XVIIe siècle par l’architecte-paysagiste Louis de CARMONTELLE, modifié au XIXe siècle sous l'impulsion du Préfet Eugène HAUSSMANN, est l’un des plus beaux jardins dont la Ville de Paris a la charge, fréquenté aussi bien par les riverains que par les Parisiens et les touristes. Cet écrin de 8,2 hectares est un lieu à haute valeur patrimoniale, historique, paysagère et environnementale, qui comprend des constructions classées monuments historiques, notamment la rotonde à colonnes érigée par l’architecte néo-classique Claude-Nicolas LEDOUX et les grilles monumentales en fer forgé rehaussé d’or aux quatre portes signées par l’architecte éclectique Gabriel DAVIOUD, ainsi que de rares espèces d’arbres et une grande variété d’oiseaux. Le patrimoine du parc Monceau est malheureusement dégradé depuis de nombreuses années, par l’usure du temps, par les incivilités, parfois même des actes de vandalisme . Et du fait d'une gestion "à la petite semaine", court-termiste et médiocre, faute de moyens matériels et humains suffisants alloués à son gardiennage comme à son entretien, sa qualité patrimoniale et paysagère, ainsi que ses fonctions écologique et récréative, s’en trouvent aujourd’hui profondément et durablement malmenées. M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint à la Maire de Paris en charge des espaces verts, et Mme Karen TAÏEB, adjointe en charge du patrimoine, dans un courrier du 20 novembre 2020 en réponse à mon courrier du 4 septembre 2020, avaient pourtant manifesté un intérêt et une volonté politique pour avancer enfin sur ce dossier : en confirmant, d'abord, l'impérieuse nécessité d'une remise en état du parc et d'une restauration des grilles ; en indiquant, ensuite, avoir demandé à la Direction des espaces verts et de l'environnement (DEVE) de la Ville de Paris d'actualiser la précédente étude de 2011 pour affiner l'estimation budgétaire de cette opération et de travailler à un phasage des travaux qui permette d'initier les premières interventions dans les meilleurs délais ; en précisant, enfin, avoir fait le nécessaire pour qu'une partie de l'opération soit éligible au soutien financier du mécénat. Toutefois, aucune intervention n'a été initiée depuis ! Près de trois ans plus tard, la demande initiale reste d'autant plus forte qu'elle avait déjà été relayée et formulée à plusieurs reprises sous les précédentes mandatures par le Conseil du 8e arrondissement, les Conseillers de quartier, les responsables associatifs, les riverains, les usagers. Une demande de rénovation des grilles du parc Monceau a encore été déposée par une association locale, "Vivre le 8e", dans le cadre du Budget participatif 2023... C'est pourquoi j'ai proposé que notre Conseil du 8e arrondissement demande à la Maire de Paris de revaloriser d'urgence le patrimoine architectural et paysager exceptionnel du parc Monceau en le remettant en état et en restaurant ses grilles , après avoir : actualisé l’audit patrimonial du parc et de ses grilles, rendu public le compte rendu de la mission menée en 2011 par le cabinet Gatier-Pascal, étudié l’option - complémentaire ou alternative - du mécénat pour financer les travaux de restauration (comme je le préconise au demeurant depuis plusieurs années compte tenu de l'état dégradé des finances municipales...) et concerté les différentes parties prenantes (associations, conseils de quartier, élus) dans le cadre de réunions publiques. La majorité du 8e arrondissement a voté "contre" mon vœu . Pourquoi ? Parce que des avancées auraient déjà été obtenues, dont les allées centrales et la rotonde. Certes, mais ce n'est pas suffisant et nous ne pouvons nous en contenter. Autre raison : parce que le financement de la rénovation des grilles (environ 8 millions d'euros) n'aurait pas été priorisé dans les arbitrages budgétaires de la Ville de Paris, ni inscrit au "programme d'investissement de la mandature" (PIM). Dont acte. Encore eût-il fallu se battre pour obtenir un arbitrage financier plus favorable... L'Arlésienne du "PIM" A mi-mandature (2020-2026), la Ville de Paris ne dispose toujours pas d'un "programme d'investissement de la mandature" ou "PIM". Certes, la présentation d'un PIM n'est pas une obligation légale. Pour renoncer à présenter un PIM après déjà plusieurs reports, Anne HIDALGO avait simplement excipé en 2021 la crise économique résultant de la Covid 19. Mais la présentation d'un PIM devrait être un "devoir politique" pour la Maire de Paris, afin que les Parisiens et leurs représentants puissent disposer d'un minimum de visibilité financière et se projeter sur plusieurs années. Quitte, d'ailleurs, à le rectifier en cours de mandature pour tenir compte d'une éventuelle évolution de l'équation financière... Si Mme HIDALGO a renoncé à présenter un PIM, c'est plus vraisemblablement parce que le bateau financier de la Ville de Paris, mal gouverné, est battu par les déficits et pourrait un jour sombrer. Les finances parisiennes se sont en effet beaucoup dégradées depuis 2014 . Paris et les Parisiens sont désormais criblés de dettes. Entre 2014 et 2022, la dette municipale est passée de 3,592 milliards d'euros (fin 2013) à 7,935 milliards d'euros (fin 2022). Avec une hausse de + 120%, c'est plus qu'un doublement. Sans le gouvernail du PIM, le bateau financier de Paris est à la dérive. C'est pourquoi il faudra impérativement réaliser un audit indépendant des finances municipales en fin de mandature, en concentrant l'effort d'assainissement sur les dépenses de personnel et les plus de 200 millions d'euros de subventions versées chaque année avec l'argent du contribuable à des milliers d'associations et d'organisations dont l'objet est parfois éloigné, voire sans aucun rapport, avec l'intérêt public local, les préoccupations quotidiennes, les besoins immédiats et les attentes à plus ou moins long terme des Parisiens. Il faudra aussi un PIM prévoyant un véritable "Plan Marshall" pour la réfection de la voirie et la rénovation du réseau de gaz. Enfin, un tableau de bord et de suivi budgétaire permettra de rendre compte aux Parisiens de la bonne utilisation de leur argent. Soyons force de propositions pour le projet de couverture des voies ferrées de Saint-Lazare J'ai aussi défendu un vœu pour que notre Mairie du 8e arrondissement soit force de propositions innovantes pour le contenu et le financement d'un projet de couverture des voies ferrées de Saint-Lazare . Un projet de couverture du réseau ferroviaire le long de la rue de Rome est envisagé et réclamé de longue date par les élus et les habitants des 8e et 17e arrondissements, tant cette "autoroute ferroviaire" constitue une frontière qui sépare les quartiers qu'elle traverse et génère des nuisances sonores pour les riverains immédiats. J'avais d'ailleurs moi-même proposé dans mon projet pour le 8e , lors de la campagne des élections municipales de 2020, de " lancer avec le 17e arrondissement une concertation sur la couverture des voies ferrées de la gare Saint-Lazare, une couverture garantie sans bureaux ". Le Conseil de Paris vient d'adopter le 5 juin 2023 le vœu présenté par le Maire du 17e arrondissement pour inscrire au futur PLU bioclimatique " l'ouverture d'une concertation entre tous les acteurs impliqués dans un projet de couverture des voies ferrées de Saint-Lazare incluant un ou plusieurs équipements publics respectueux de l'environnement ". La presse locale a rendu compte d'un projet de couverture et de végétalisation des voies ferrées soutenu par l'association "Les Jardins suspendus des Batignolles" . Toutefois, le coût de l'opération est évalué à 200 millions d'euros. Or, l'état et la dynamique d'évolution des finances municipales à Paris excluent une mise à contribution financière importante des Parisiens. Un projet de couverture des voies ferrées ne saurait donc être financièrement viable sans prévoir, en plus d'un espace vert, la construction d'équipements (crèche, gymnase, piscine, etc.) permettant d'améliorer l'équilibre économique du projet. C'est pourquoi j'ai proposé que notre Mairie du 8e arrondissement soit force de propositions innovantes pour le contenu et le financement d'un projet de couverture des voies ferrées de Saint-Lazare. Pour voter une nouvelle fois "contre" mon vœu, la majorité du 8e arrondissement a invoqué avoir déjà mis en place un "comité de pilotage" qui réfléchit à l'avenir de cette "coulée verte". La Maire du 8e considère d'ailleurs qu'elle agit sur ce dossier, là où d'autres maires se contenteraient de paroles... Mais, au détour de son argumentaire, Mme d'HAUTESERRE a mentionné, entre autres, la construction de bureaux pour financer la couverture des voies ferrées. Attention . Construire des bureaux pour financer la couverture des voies ferrées serait une double faute, à la fois contraire aux besoins et aux attentes des riverains et des habitants du quartier, et contraire à la volonté de la Maire de Paris - qui décidera en dernier ressort sur ce projet - de réduire les superficies de bureaux dans le 8e arrondissement. Pour ma part, conformément aux engagements pris devant les électeurs en 2020, je m'opposerai résolument à toute construction de bureaux pour financer la couverture des voies ferrées de Saint-Lazare. PLU bioclimatique : quelle est la position de la Maire du 8e arrondissement ? J'ai enfin posé une question orale à la Maire du 8e arrondissement sur sa position sur le projet de Plan local d'urbanisme (PLU) bioclimatique de Paris . Lors du Conseil du 8e arrondissement du 22 mai (voir page 23 du compte rendu ), avec sa majorité, ils ont en effet été les seuls élus de droite à Paris à voter "POUR" le nouveau PLU porté par la Maire de Paris et sa majorité municipale "rose, verte et rouge", alors que ce PLU soi-disant "bioclimatique" est un projet de collectivisation des logements, de décroissance de l'activité économique et de bétonisation densifiante, contraire à l'intérêt de Paris et des Parisiens dans de nombreux domaines, et qui a déjà provoqué la fuite de 123 000 habitants depuis 10 ans. Lors du Conseil de Paris du 5 juin, le groupe "Changer Paris", présidé par Mme Rachida DATI, et auquel la Maire du 8e elle-même et les conseillers de Paris de sa majorité appartiennent, a voté "CONTRE" le même projet de PLU bioclimatique, après avoir présenté un contre-projet intitulé Un autre urbanisme est possible pour Paris et après avoir dénoncé " un nouveau PLU de tous les excès ", avec notamment " l'accélération de la préemption de propriétés privées pour développer uniquement du logement social ". Ma question était donc très simple : j'ai demandé à la Maire du 8e arrondissement si elle avait voté "pour" ou "contre" le PLU bioclimatique en Conseil de Paris le 5 juin, et quelle était finalement sa position , ferme et précise, sur ce projet structurant pour Paris tout le temps d'une génération de Parisiens. La réponse de Mme d'HAUTESERRE fût pour le moins baroque . Elle a bel et bien voté "POUR" le nouveau PLU de la Maire de Paris le 22 mai en Conseil d'arrondissement puis "CONTRE" ce même texte le 5 juin suivant en Conseil de Paris. Pour expliquer une telle différence de positions de vote, elle a invoqué la défense de son vœu rattaché le 22 mai et son absence le 5 juin... Plusieurs remarques. D'une part, il n'était pas nécessaire de voter "pour" le PLU en Conseil d'arrondissement afin de pouvoir défendre un vœu rattaché à ce texte. D'autres Maires d'arrondissement de droite ont en effet défendu des vœux rattachés au PLU tout en votant "contre" ce dernier. D'autre part, que n'a-t-elle déposé en Conseil de Paris son vœu rattaché au PLU adopté en Conseil d'arrondissement ? Il n'a jamais figuré à l'ordre du jour ou dans la liasse des amendements et vœux de la Commission compétente lors de la séance du Conseil de Paris qui s'est tenue du 5 au 9 juin. La Maire du 8e en impute la responsabilité à un collaborateur du groupe Changer Paris à l'Hôtel de Ville qui n'aurait pas diligemment effectué son travail : elle aurait déposé son vœu, lequel se serait donc "évaporé" par la faute d'un tiers. Tout cela n'est pas sérieux. Pourquoi ne pas avoir alors réclamé une inscription d'urgence, séance tenante ? Enfin, devons-nous en déduire, a contrario , que la présence de son vœu rattaché au PLU aurait également motivé son vote "pour" en Conseil de Paris, à l'instar du Conseil d'arrondissement ? Ces tentatives d'explications baroques ne sont pas politiquement à la hauteur de la confiance des électeurs du 8e arrondissement. Pour conclure, de deux choses l'une . Entre les deux Conseils des 22 mai et 5 juin, soit la Maire du 8e arrondissement a pris conscience d'avoir d'abord "mal voté" en soutenant la Maire de Paris, soit la pression du groupe Changer Paris s'est avérée ensuite irrésistible. En tout état de cause, sur un texte structurant pour Paris, Mme d'HAUTESERRE et sa majorité d'arrondissement n'ont pas été capables d'adopter une position de vote ferme, précise et compréhensible . Ce faisant, ils sont allés à l'encontre de la volonté du groupe Changer Paris auquel ils appartiennent et des électeurs qui ont voté pour eux en 2020. Ces électeurs avaient le droit de le savoir.

  • Assurer le succès des JO

    Restrictions à la circulation, saturation des transports, sécurité des cérémonies, tenue des épreuves, maintien de l'ordre public sur les sites de festivités (le parc Monceau est retenu), hébergement… Les défis à relever restent nombreux pour que Parisiens, touristes et professionnels ne vivent pas 45 jours en enfer à l'été 2024. La Mairie de Paris doit maintenant se donner les moyens de réussir la compétition qu'elle a voulue. Catherine LÉCUYER ("tribune" publiée dans Paris Huitième n°146 de septembre-octobre 2023)

  • Budget participatif 2023 : votez pour vos projets dans le 8e arrondissement jusqu'au 26 septembre

    Le vote sur les projets éligibles au Budget participatif 2023 est ouvert depuis ce jeudi 7 septembre jusqu'au mardi 26 septembre . Cette année, 249 projets - portés par des associations ou des particuliers - sont soumis au vote des Parisiens, parmi lesquels 12 concernent Paris en général et 237 des arrondissements en particulier. Les thèmes sont très divers, avec une prévalence pour le cadre de vie, la culture et le patrimoine, l'éducation et la jeunesse, l'environnement, la prévention et la sécurité, la propreté. Le vote s'effectue soit en ligne ( ici ) soit dans l'une des près de 400 urnes de vote installées dans Paris ( ici ) . Depuis l'édition 2022, le vote s'exprime suivant la méthode de vote par valeurs dite du " jugement majoritaire ", laquelle est réputée faciliter la nuance et la désapprobation, avec quatre options d'évaluation des projets (sans commentaire quant au choix des mots...) - "j’adore / coup de cœur" ; "j’aime bien / c’est intéressant" ; "pourquoi pas ?" ; "je ne suis pas convaincu". Les projets lauréats sont ceux qui recueillent une majorité d'opinions favorables dans la limite de l'enveloppe budgétaire globale dont dispose le 8e arrondissement. A contrario, un projet qui recueille une majorité d'opinions défavorables ne peut être retenu, même s'il rentre dans l'enveloppe. Lors des assemblées générales des conseils de quartier en juin , nous avions appris que l'enveloppe budgétaire du 8e serait dorénavant limitée à 890 000 €, au lieu de 4 000 000 € jusqu'à présent. Si je reste réservée sur le processus du Budget participatif de la Mairie de Paris, il n'en constitue pas moins une source de financements supplémentaires , loin d'être négligeable pour un petit arrondissement parmi les moins peuplés, dont le "budget" est en conséquence modeste. Pour mémoire, l'enveloppe budgétaire de 890 000 € représente encore 27,8% d'un "état spécial d'arrondissement" du 8e qui plafonne à 3,2 millions d'€ pour l'année budgétaire 2023. Enfin, dans la mesure où les projets de la Ville de Paris sont rarement des plus heureux, mieux vaut encore les choisir que les subir ! Cette année, 11 des 249 projets soumis au vote des Parisiens concernent le 8e arrondissement . Voici la liste de ces projets, classés par coût croissant, avec leurs intitulés - tels quels : Restaurer et protéger les statues du parc Monceau (170 000 €) Restaurer le dôme de l'église Saint-Augustin (200 000 €) Contribuer à la rénovation de la façade ouest de Saint Augustin (200 000 €) Réduire la vitesse des véhicules et sécuriser les passages piétons (210 000 €) Rénover le mobilier historique du 8e (250 000 €) Poursuivre la rénovation des statues des villes place de la Concorde (280 000 €) Rénover la chaussée pavée de la rue du Faubourg St-Honoré (290 000 €) Sécuriser le carrefour George V / rue du Boccador pour les piétons (300 000 €) Rénover le gymnase du collège Condorcet (320 000 €) Installer des poubelles plus esthétiques dans les parcs et rues du 8e (370 000 €) Financer l'étude préalable à la rénovation des grilles du parc Monceau (400 000 €) La plupart de ces projets allant dans le sens des combats que je mène avec vous depuis plusieurs années pour notre 8e arrondissement , exceptionnellement je n'exprimerai pas de préférences. Je vous invite donc à participer à l'édition 2023 du Budget participatif en votant et en faisant voter autour de vous pour les projets qui répondent le mieux à vos besoins et à vos attentes.

bottom of page