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Violences récurrentes dans le secteur des Champs-Elysées : plus jamais ça !



Dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 août, 16 agents des forces de l’ordre ont été blessés, 12 magasins attaqués, une quinzaine de véhicules dégradés et 148 personnes interpellées, principalement dans le secteur des Champs-Elysées, en marge des rassemblements de “supporters” consécutifs à la défaite de l’équipe du Paris Saint-Germain en finale de la Ligue des champions.


De telles atteintes aux biens et aux personnes sont récurrentes dans le secteur en marge de certains événements ou rassemblements. Elles étaient prévisibles. Elles auraient donc dû être mieux anticipées.


Ces exactions, ces dégradations et ces vols interviennent par ailleurs alors que les habitants du secteur des Champs-Elysées sont très choqués et indignés par leur caractère répétitif, et que les commerçants sont pour beaucoup déjà en grave difficulté du fait des préjudices économiques cumulés de la crise des gilets jaunes (2018), de la grève dans les transports (2019) et de la crise sanitaire persistante de la Covid-19 (2020).


Nul ne peut accepter cette prétendue “fatalité” !


C’est pourquoi j’ai demandé à la Maire du 8e arrondissement de solliciter de la Maire de Paris et du Préfet de police de Paris l’organisation d’une réunion de travail conjointe, avec les élus de l’arrondissement et les représentants des principales associations de commerçants concernées, pour arrêter dans les meilleurs délais les mesures à prendre et les actions à mener d’urgence pour que de telles violences ne se reproduisent plus - jamais - dans le secteur des Champs-Elysées.


Je ne manquerai pas de vous tenir informés de la suite qui sera réservée à ma demande.


Bien sûr, ces violences récurrentes sur les Champs-Elysées s’inscrivent dans le contexte plus large de l’affaissement de l’autorité des pouvoirs publics et de la contestation de leurs représentants - policiers, gendarmes, pompiers, professeurs, élus, conducteurs de transport public, etc. Un phénomène que le Ministre de l’intérieur a lui-même récemment qualifié « d’ensauvagement » de la société.


Au-delà de l’interdiction des manifestations - festives et revendicatives - sur la plus belle avenue du monde, c’est l’ensemble de notre politique pénale qui doit être raffermie, dans le prononcé comme dans l’exécution des peines. Il est intolérable que plus de 45% des peines restent inappliquées 6 mois après leur prononcé ... C’est l’autorité de la chose jugée qui est ici en cause !

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