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  • Budget de la Ville de Paris : du bon et du mauvais investissement municipal

    Comme nous l'avons déjà vu , le budget 2025 de la Ville de Paris s'inscrit dans une trajectoire des finances municipales insoutenable, laquelle génère une dette abyssale et insulte l'avenir - financier et fiscal - de Paris et des Parisiens . Cette année, par exemple, les 1,7 milliard d'euros prévus pour l'investissement et les 0,3 milliard d'euros prévus pour les remboursements d'emprunts ne sont couverts que par 0,6 milliard d'euros d'épargne brute sur le fonctionnement et 0,5 milliard d'euros de recettes d'investissement. D'où l'endettement supplémentaire pour couvrir le milliard d'euros non couvert. Sommaire Des mots "sésames" L'habitat réduit au logement social, lequel dysfonctionne Les grands travaux aux dépens de la voirie du quotidien L'autobus grand oublié de la politique des mobilités Des mots "sésames" Pour sa défense, l'exécutif excipe que le niveau des dépenses d'investissement serait exigé par les impératifs du logement et de la transition écologique . A l'écouter, les mots "investissement", "logement", "environnement" seraient de véritables "sésames" justifiant d'ouvrir toujours plus grand les vannes de la dépense municipale. Mais l'Hôtel de Ville est-il raisonnable et responsable lorsqu'il continue d'investir à fonds perdu dans le logement social pour atteindre l'objectif supra-légal de 30% de logements sociaux d'ici à 2030 , alors que Paris a déjà dépassé le niveau de 25% prescrit par la loi "Solidarité et renouvellement urbain" (SRU) ? Pour ma part, je considère qu'1 euro investi à mauvais escient est toujours 1 euro de dépense inutile. Avec un peu de recul, en prenant les 8 années de 2018 à 2025, le montant global des investissements s'élève à 12,5 milliards d'euros, ce qui explique largement l'endettement de 9,4 milliards d'euros prévu fin 2025 . En moyenne, les dépenses d'investissement ont atteint 1,6 milliard d'euros par an. Leur montant n'a jamais été inférieur à 1,3 milliard d'euros, même en 2020 en plein cœur de la crise de la Covid. Parmi les politiques publiques qui composent ces dépenses d'investissement, la politique "aménagement des territoires et habitat" représente 5 milliards d'euros, soit 40% du total des investissements, la politique "culture, vie sociale, jeunesse, sport et loisirs" 1,5 milliard d'euros (12%), la politique "transport" 1,5 milliard d'euros (12%), la politique "services généraux" 1,4 milliard d'euros (11%). Les montants des investissements dans les politiques de la sécurité, de l'enseignement, de l'action sociale, de l'action économique et de l'environnement sont moins substantiels. Ventilation des dépenses d'investissement par politique publique sur la période 2018-2025. L'habitat réduit au logement social, lequel dysfonctionne Le premier poste d'investissement est de loin le logement social, avec 3,3 milliards d'euros de dépenses sur la période 2018-2025 , soit l'essentiel de la politique "Aménagement des territoires et habitat", parmi lesquelles 1,4 milliard d'euros d'acquisitions, 1,1 milliard d'euros de subventions versées aux bailleurs sociaux, 0,5 milliard d'euros de crédits délégués par l'Etat (aides à la pierre) et 0,3 milliard d'euros de rachats d'actifs liés au conventionnement de logements - en fait de l'acquisition déguisée. A contrario, la politique de soutien municipal à l'accès au logement et à l'accession à la propriété , après avoir été réduite comme une peau de chagrin en 2018 (2,2 milliards d'euros) puis 2019 (0,4 milliard d'euros), a disparu depuis 2020 . Autrement dit, la Ville réduit désormais sa politique de l'habitat à la politique du logement social. Encore faudrait-il que cette dernière fonctionne... Dans le domaine du logement social comme ailleurs, l'Exécutif municipal est dans une fuite en avant budgétaire . Alors que Paris a déjà dépassé le niveau de 25% de logements sociaux prescrit par la loi SRU, il préfère préempter des logements privés pour la réalisation de nouveaux logements sociaux plutôt que d'entretenir et rénover le parc social existant. Aujourd'hui, sur les 260 000 logements du parc social de la Ville de Paris, seuls 35 000 ont été rénovés, soit moins de 15% du parc. Chaque année, les bailleurs sociaux rénovent 3 000 à 4 000 logements. A ce rythme, il faudrait donc attendre au moins l'année 2070 pour que soient rénovés la totalité des logements sociaux du parc social parisien. Cette situation était cousue de fil blanc en raison de la pratique municipale des loyers capitalisés reçus des offices HLM, laquelle les a privés d'une partie de la capacité d'autofinancement de la rénovation énergétique de leur parc. Alors que les Parisiens sont toujours à la recherche de logements accessibles, la Maire de Paris a finalement accentué la pénurie de logements , en se contentant de reconventionner des logements privés, en destinant 30% seulement des logements sociaux aux classes moyennes, en manquant de volonté politique pour favoriser l’accession sociale à la propriété, en augmentant de près de 5% les droits de mutation. Les grands travaux aux dépens de la voirie du quotidien Les travaux de voirie au sens large constituent un autre poste d'investissement important, avec 1,2 milliard d'euros de dépenses sur la période 2018-2025 , parmi lesquelles 427 millions d'euros pour les dépenses de voirie, 404 millions d'euros pour les aménagements sur la voirie, 233 millions d'euros pour les circulations douces, 73 millions d'euros pour la démarche "Embellir votre quartier". Et pour cause ! La Maire de Paris n'a eu de cesse d'investir dans l'accessoire aux dépens du principal . Elle a multiplié les dépenses de grands travaux d'urbanisme et de voirie pendant que les nids-de-poule éclosaient un peu partout sur un espace public à l'abandon . Généralement, le coût élevé de ces grands travaux est inversement proportionnel à leur utilité pour la vie quotidienne des Parisiens et de ceux qui travaillent à Paris : "réenchantement des Champs-Élysées", transformation des abords de la Tour Eiffel et de la place du Trocadéro, piétonnisation du pont d'Iéna, multiplication des opérations "Embellir votre quartier"... Sans oublier certains projets culturels ni faits ni à faire : le Pavillon des Sources, le Square de Notre-Dame... Ces grands travaux siphonnent le budget dédié à l'entretien et à la rénovation du petit patrimoine de voirie. Et ce sans la moindre prévisibilité budgétaire puisque la Maire de Paris a abandonné l'ambition de faire adopter un Programme d'investissement de la mandature (PIM) permettant de pluriannualiser les dépenses d'investissement pour les années 2020-2026. Là comme ailleurs, la Maire de Paris doit faire plus, et faire mieux, pour la vie quotidienne des Parisiens . Y compris, s'il le faut, puisque la décision politique revient à arbitrer et à "trancher", en privilégiant les habitants sur les touristes lorsque leurs intérêts s'avèrent difficiles à concilier, voire contradictoires. L'autobus grand oublié de la politique des mobilités Les transports publics de voyageurs sont aussi un poste d'investissement significatif, avec 0,8 milliard d'euros de dépenses sur la période 2018-2025 . Cette politique comprend quatre principaux chantiers : l'extension du tramway T3b (Porte de la Chapelle - Porte Dauphine) pour 270 millions d'euros, l’extension du RER E vers l’Ouest pour 221 millions d'euros, le prolongement de la ligne 14 St Lazare-St Ouen pour 173 millions d'euros, et le prolongement et l’adaptation de la ligne 11 pour 63 millions d'euros. Si ce poste de dépense appelle au premier abord moins de commentaire, il confirme en négatif que l'autobus est le grand oublié de la politique des mobilités de la Ville de Paris . Selon la RATP, les autobus parisiens roulaient en moyenne en heure de pointe à 8,85 km/h en 2024, contre 9,54 km/h en 2022, 15 km/h en 2000, une vitesse plus proche de la marche à pied (entre 4 et 6 km/h) que du métro (25 km/h). De son côté, l'Association des usagers des transports (AUT) d'Île-de-France avait estimé en 2021 que les autobus passaient 39% de leur temps à l'arrêt, du fait des difficultés de circulation et des feux de circulation. La principale explication est la suivante : la Mairie de Paris n'a jamais fait de l'autobus un mode de transport prioritaire dans son "mix-mobilité" ; et les aménagements de sa politique du tout-vélo ont contribué à ralentir sa vitesse de circulation . Les principaux programmes d'investissement sur la période 2018-2025.

  • Grilles du parc Monceau : trêve d'études préalables, il est temps de restaurer !

    Après des années de tergiversations, la priorité doit maintenant aller à la rénovation effective des grilles du parc Monceau. Dix ans après les premiers courriers, questions et autres vœux à l'attention de l'exécutif parisien pour faire restaurer dans les meilleurs délais les grilles principales et secondaires du parc Monceau, le projet de restauration a amorcé un "cercle vicieux" : plus les travaux tardent, plus leurs coûts augmentent, plus leur financement doit être actualisé, plus les études de mise à jour provoquent des retards supplémentaires, etc. Or, au terme du Budget participatif 2024, un projet "Financer l'étude préalable à la rénovation des grilles du parc Monceau" a été adopté dans le 8e arrondissement , lequel prévoit, pour un coût de 400 000 euros, de financer de nouvelles " études de diagnostic afin d'établir les modalités techniques ainsi que le montant estimatif de cette rénovation ". Des voix se sont immédiatement élevées sur le coût de cette nouvelle étude préalable. Le quotidien Le Parisien  en a d'ailleurs rendu compte. Le diagnostic des besoins de restauration des grilles principales et secondaires du parc Monceau est pourtant connu de longue date . Le Laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH) du ministère de la Culture l'avait posé dès avril 2012 dans une note de préconisations sur la "rénovation des grilles du parc Monceau avec rehausse de certains éléments" réalisée pour le compte de l'Agence Pierre-Antoine GATIER (PAG) et de la Direction des espaces verts et de l'environnement (DEVE) de la Ville de Paris. Les besoins de la restauration des grilles du parc Monceau sont connus depuis au moins 2012. Le caractère "mécénable" du financement de l'opération est aussi envisagé de longue date . Dans le vœu que j'avais porté et défendu en Conseil de Paris le 21 janvier 2019, je préconisais déjà un appel au mécénat partiel ou total de l'opération, notamment via la structure de droit privé du Fonds pour Paris , dédiée par la Ville de Paris à la recherche de mécènes. Dans la réponse qu'ils m'avaient faite le 20 novembre 2020 , après mon courrier du 4 septembre et mon vœu du 22 septembre en Conseil du 8e arrondissement, Karen TAÏEB et Christophe NAJDOVSKI - respectivement Adjointe au patrimoine et Adjoint aux espaces verts de la Maire de Paris - avaient d'ailleurs exprimé leur volonté d'avancer sur le dossier : en confirmant d'abord l'impérieuse nécessité d'une restauration des grilles ; en indiquant ensuite avoir demandé à la DEVE d'actualiser la précédente étude de 2011 pour affiner l'estimation budgétaire de cette opération et de travailler à un phasage des travaux qui permette d'initier les premières interventions dans les meilleurs délais ; en précisant enfin avoir fait le nécessaire pour qu'une partie de l'opération soit éligible au soutien financier du mécénat. Tout ou partie de la restauration des grilles du parc Monceau pourra être financé par le mécénat. Puis plus rien, silence radio le plus complet pendant des années... Le 20 juin 2023, je défendais encore un énième vœu en Conseil du 8e arrondissement dans lequel, " près de trois ans plus tard ", je regrettais " qu'aucune intervention n'a[it] été initiée depuis ". Aujourd'hui, trêve d'études préalables, il est temps d'agir et de restaurer : la Mairie de Paris doit maintenant s'engager à lancer la restauration des grilles du parc Monceau avant la fin de l'actuelle mandature . Dans cette perspective, j'ai adressé à Karen TAÏEB et Christophe NAJDOVSKI un nouveau courrier par lequel je les appelle à trois actions : prendre l'engagement solennel de lancer la restauration des grilles du parc Monceau avant 2026 et la fin de l'actuelle mandature ; mandater le Fonds pour Paris afin de rechercher des mécènes , entreprises et particuliers, et collecter des fonds pour financer tout ou partie de la restauration des grilles du parc Monceau, au besoin en étendant la compétence matérielle de l'organisation de droit privé ; lancer une souscription publique pour associer largement à la restauration des grilles du parc Monceau les habitants, les commerçants, les touristes et toutes les personnes attachées à la conservation et à la transmission de cet élément exceptionnel de notre patrimoine parisien. Les grilles du parc Monceau au 19e siècle (source : Archives de Paris). Parc Monceau. Entrée boulevard de Courcelles, détail de la grille. Paris (VIIIème arr.). Photographie de Charles Lansiaux (1855-1939). Plaque de verre, 14 juin 1919. Département Histoire de l'Architecture et Archéologie de Paris. Parc Monceau. Entrée boulevard Malesherbes, détail de la grille. Paris (VIIIème arr.). Photographie de Charles Lansiaux (1855-1939). Plaque de verre, 14 juin 1919. Département Histoire de l'Architecture et Archéologie de Paris.

  • Budget participatif 2025 : à vos bonnes idées, prêts, déposez vos projets !

    Le dépôt des idées s'effectue jusqu'au 3 février. Le vote des Parisiens est prévu en septembre. Quelles que soient les critiques légitimes que l'on peut émettre à l'endroit de cette démarche de la Mairie de Paris, notamment sur le corps électoral (il suffit en effet de déclarer habiter Paris - sans condition de nationalité - et avoir plus de 7 ans...), les habitants du 8e arrondissement ont par réalisme un double intérêt à participer au Budget participatif . D'une part, pour le 8e, arrondissement parmi les moins peuplés de la capitale, dont le "budget" est modeste, c'est une source utile de financements supplémentaires pour contribuer à améliorer le cadre et la qualité de vie. En 2024, l'enveloppement de 880 000 euros allouée au 8e arrondissement dans le cadre du Budget participatif représentait ainsi près du tiers du budget, dit "état spécial d'arrondissement" , plafonnant à 2,7 millions d'euros pour l'année. D'autre part, prendre part au Budget participatif, c'est choisir de ne pas subir , c'est décider de son propre chef pour ne pas endurer la banalité, l'insuffisance, souvent la médiocrité, de certains projets portés ou "poussés" par la Mairie de Paris. Vous avez été nombreux à répondre à mon questionnaire sur la mobilité des aînés dans l'espace public et les transports collectifs du 8e arrondissement . Parmi vos propositions figurent, notamment, la densification du maillage en mobilier urbain de repos, avec la réinstallation de chaises et de bancs dans l'espace public, et l'expérimentation du décompteur de temps d'attente piéton sur les feux des traversées piétonnes les plus dangereuses. Ces propositions sont des exemples d'aménagements légers de l'espace public qui pourraient être éligibles au Budget participatif. Pour participer à la 11e édition du Budget participatif, il faut déposer votre idée sur le site dédié de la Ville de Paris, Décider pour Paris , d'ici au 3 février . Je me tiens à votre entière disposition pour vous conseiller afin de vous aider à transformer votre idée en projet : n'hésitez pas à m'écrire à l'adresse catherinelecuyer75008@gmail.com , je vous répondrai personnellement. Votre idée peut concerner une adresse précise, votre quartier, le 8e arrondissement ou encore Paris . Elle peut être déposée à titre individuel ou collectif (associations, collectifs divers, conseils de quartier, etc.). Votre idée doit satisfaire plusieurs critères de recevabilité - géographique, juridique, financière, technique... : être localisée sur le territoire parisien ; servir l'intérêt général , non un intérêt privé ; entrer dans le champ des compétences de la Ville de Paris , lequel comprend le cadre de vie, la culture, le patrimoine, l'éducation, la jeunesse, l'environnement, le logement, les mobilités, la prévention, la sécurité, la propreté, la santé, les solidarités, le sport, l'attractivité et l'emploi ; représenter une dépense d'investissement , non de fonctionnement, c'est-à-dire une dépense pour un achat de biens ou de matériels durables, un aménagement, des travaux... ; ne pas constituer un aménagement lourd de l'espace public ; la Mairie de Paris exclut d'emblée l'aménagement d'une place ou d'une rue, l'élargissement d'un trottoir, la création d'une piste cyclable ou d'une zone de rencontre, la piétonnisation d'un secteur, la plantation d'arbres... ; enfin, être techniquement réalisable , les contraintes techniques étant lourdes dans une ville aussi dense que Paris, liées par exemple à la saturation des sous-sols. Les critères de recevabilité des projets suivant les politiques municipales (source : guide du dépôt ). Pour en savoir plus sur les critères de recevabilité, feuilletez le guide du dépôt de la Ville de Paris. Le calendrier du Budget participatif 2025 est le suivant : jusqu'au 3 février : dépôt des idées ; du 17 février au 9 mai : instruction technique et financière des projets par les services municipaux ; du 19 mai au 6 juin : sélection par les "commissions d'arrondissement" des projets "nominés" qui seront soumis au vote des Parisiens ; septembre : vote des Parisiens pour choisir les projets "lauréats". D'après la communication de la Mairie de Paris, depuis 2014, le Budget participatif en chiffres, c'est 21 000 idées déposées, 1 345 projets lauréats, 3 400 chantiers terminés, 768 millions d'euros investis. Depuis la 1ère édition du Budget participatif en 2015, 33 projets lauréats ont été votés dans le 8e arrondissement, pour un montant total de plus de 10,4 millions d'euros . A la date du 14 janvier 2025, l'état d'avancement de ces 33 projets lauréats est variable : 6 n'ont pas démarré, 2 sont abandonnés, 6 en sont au stade des études ou des procédures, 12 sont achevés, 5 sont en cours de livraison et 2 sont en travaux. Sécuriser le carrefour La Boétie - Ponthieu (édition 2024 ; 20 000 euros ; état d'avancement du projet : non démarré) Sécuriser les traversées piétonnes rue de Courcelles (édition 2024 ; 50 000 euros ; état d'avancement du projet : non démarré) Rénover la cour et le jardin de la mairie du 8e arrondissement (édition 2024 ; 400 000 euros ; état d'avancement du projet : non démarré) Financer l'étude préalable à la rénovation des grilles du parc Monceau (édition 2024 ; 400 000 euros ; état d'avancement du projet : non démarré) Réaménager une aire de jeu du parc Monceau et rénover la Naumachie (édition 2024 ; 330 000 euros ; état d'avancement du projet : non démarré) Réduire la vitesse des véhicules et sécuriser les passages piétons (édition 2023 ; 210 000 euros ; état d'avancement du projet : non démarré) Contribuer à la rénovation de la façade ouest de Saint Augustin (édition 2023 ; 200 000 euros ; état d'avancement du projet : études) Rénover le gymnase du collège Condorcet (édition 2023 ; 320 000 euros ; état d'avancement du projet : procédures) Restaurer le dôme de l'église Saint-Augustin (édition 2023 ; 200 000 euros ; état d'avancement du projet : études) Apaiser, végétaliser des rues et places de l'arrondissement (édition 2022 ; 1 330 000 euros ; état d'avancement du projet : livraison) Protéger les piétons et réduire les nuisances sonores (édition 2022 ; 2 000 000 euros ; état d'avancement du projet : livraison) Un 8e apaisé (édition 2021 ; 200 000 euros ; état d'avancement du projet : fin) Un 8e plus sportif (édition 2021 ; 500 000 euros ; état d'avancement du projet : livraison) Rénovation de la chaussée de la rue de Monceau (édition 2019 ; 300 000 euros ; état d'avancement du projet : fin) Auditorium dans le conservatoire Camille Saint-Saëns (édition 2019 ; 500 000 euros ; état d'avancement du projet : études) Création d'un parcours détente / santé cours Albert Ier (édition 2019 ; 25 000 euros ; état d'avancement du projet : études) Un passage piéton aligné au trottoir - rue du Rocher (édition 2019 ; 80 000 euros ; état d'avancement du projet : fin) Les peintres et le quartier de l'Europe (édition 2019 ; 80 000 euros ; état d'avancement du projet : travaux) Du Vert et du Bien-Être sur le parvis - Hôtel Beaujon (édition 2018 ; 50 000 euros ; état d'avancement du projet : livraison) Le camion Refettorio : intégration, conseils légaux, repas (édition 2018 ; 105 000 euros ; état d'avancement du projet : études) Renouveau au Parc Monceau ! (édition 2018 ; 600 000 euros ; état d'avancement du projet : livraison) Rénovation de la Rotonde du Parc Monceau (édition 2017 ; 500 000 euros ; état d'avancement du projet : travaux) Le bon sens au profit de la sécurité - Axe Villiers / Rome (édition 2017 ; 25 000 euros ; état d'avancement du projet : fin) Sécurisation passage piéton Malesherbes / Lisbonne (édition 2017 ; 200 000 euros ; état d'avancement du projet : fin) Végétalisation mur jardin extérieur Rothschild-Place G. Guillaumin (édition 2017 ; 40 000 euros ; état d'avancement du projet : abandonné) Des tables de jeux d'échecs au parc Monceau (édition 2016 ; 4 000 euros ; état d'avancement du projet : fin) Rénovation de la piste cyclable sur le boulevard Malesherbes (édition 2016 ; 600 000 euros ; état d'avancement du projet : fin) Création d'une piste cyclable dans le sens de la circulation rue de Monceau (édition 2016 ; 200 000 euros ; état d'avancement du projet : fin) Pacification des abords des Champs-Elysées et sécurisation de la rue de Ponthieu (édition 2016 ; 300 000 euros ; état d'avancement du projet : fin) Paris 8 fleuri - boulevard Haussmann (édition 2016 ; 100 000 euros ; état d'avancement du projet : abandonné) Lutte contre les nuisances sonores sur les grands boulevards (édition 2015 ; 300 000 euros ; état d'avancement du projet : fin) Rénovation d'une aire de jeux au parc Monceau (édition 2015 ; 200 000 euros ; état d'avancement du projet : fin) Réaménagement de passages piétons 223 rue du Faubourg Saint-Honoré (édition 2015 ; 54 000 euros ; état d'avancement du projet : fin) Open data : le fichier xlsx des projets lauréats du Budget participatif dans le 8e arrondissement depuis 2015.

  • Point de vue | La Maire de Paris doit maintenant rendre publique sa vision pour l'avenir des Champs-Élysées

    Mme HIDALGO ne joue pas son rôle. Faute de vision pour les Champs-Élysées, elle risque de subir celle des autres. Un réaménagement peut être justifié, à condition que Mme HIDALGO clarifie les objectifs, élargisse les bénéficiaires et limite le financement public. La fermeture de la FNAC des Champs-Élysées est emblématique de l'éviction des commerces culturels populaires de la plus belle avenue du monde alors que les grands groupes du luxe multiplient les ouvertures d'enseignes. Depuis les fermetures du Gaumont Marignan et de l'UGC Normandie, il ne reste qu'un cinéma sur les Champs. La Ville de Paris doit bientôt réaliser un réaménagement global de l'avenue, qu'elle présente dans la continuité des propositions de l'étude "Réenchanter les Champs-Élysées" remises par le Comité Champs-Élysées en mai 2024. Il est encore temps de s'interroger sur l'avenir de l'avenue. Quelle vision municipale ? Le Comité est dans son rôle. Le site de l'association centenaire rappelle qu'elle agit " en faveur du développement, de la promotion et de la notoriété internationale de l'avenue ". En initiant pour 5 millions d'euros une étude de 1 800 pages et 152 propositions pour réaménager les Champs-Élysées, elle pallie le manque d'initiative de la Mairie de Paris et la met sous pression avec un projet "clefs en main". Le "réenchantement" permettra d'accélérer l'orientation prise par l'avenue vers le commerce de luxe et la clientèle internationale. Si le projet prétend retrouver le caractère "populaire" de l'avenue pour la "redonner" aux Parisiens, la majorité des propositions a toutefois une visée commerciale et touristique, profitant à l'avenue et aux touristes plutôt qu'au quartier et aux habitants. En revanche, la Maire de Paris ne joue pas son rôle. Faute de vision pour les Champs-Élysées, elle risque de subir celle des autres. Veut-elle "réenchanter" l'avenue aux frais du contribuable parisien mais dans l'intérêt premier des acteurs privés de l'axe et être ainsi le principal financeur de la stratégie de montée en gamme d'une artère qui se dédie au tourisme de luxe ? Cette "premiumisation" est-elle compatible avec le souhait d'y maintenir des activités culturelles et de résister à la standardisation et la perte d'authenticité induites par la mondialisation du tourisme ? Pour ne pas subir le lobbying efficace du privé et se contenter de financer les besoins exprimés par des intérêts particuliers, Mme HIDALGO doit maintenant arrêter une vision pour les Champs-Élysées, définir une ambition municipale et proposer un véritable partenariat public-privé en faisant appel aux adhérents du Comité et aux autres partenaires pour cofinancer un projet répondant à des besoins publics. En bénéficier plus, y contribuer moins Un réaménagement des Champs-Élysées cofinancé par la Ville de Paris ne peut être acceptable qu'à la condition que les habitants en bénéficient plus et que les Parisiens y contribuent moins. Aujourd'hui, le projet du Comité ne concerne pas suffisamment les habitants du quartier. La Maire de Paris doit exiger et obtenir d'y inclure plusieurs rues adjacentes, au-delà des seules avenues Montaigne et de la Grande Armée, déjà incluses grâce à la puissance de leurs comités. Sinon, la concertation menée apparaîtra rétrospectivement comme un énième "civic washing". Quant au besoin de financement, estimé à 250 millions d'euros, il doit être partagé entre la Ville, les grandes enseignes de l'avenue et les sociétés foncières. La Ville n'a de toute façon plus les moyens de financer seule les requalifications des rues commerçantes des grandes maisons de luxe, a fortiori lorsque ces travaux ne sont pas prioritaires au regard de l'état général de la voirie dans la capitale. En conclusion, c'est la préférence touristique marquée de la Maire de Paris qui doit interpeller. Trop d'arbitrages politiques ont été rendus en faveur des touristes. Pendant que les loyers ont été encadrés, Airbnb s'est ainsi développé sans vraie régulation, jusqu'à faire de la capitale son premier marché mondial. La création de la Zone à Trafic Limité (ZTL) Paris Centre accentue la touristification de l'économie et de l'habitat des arrondissements centraux. Si la réduction de la circulation des habitants est un totem pour la Maire, celle des autocars de tourisme reste en revanche un tabou. Idem avec la fiscalité. Pour renflouer les caisses municipales, Mme HIDALGO a renié ses promesses, augmentant les droits de mutation, les tarifs des services municipaux, ceux du stationnement, la taxe foncière, etc. Seule la taxe de séjour acquittée par les touristes est restée basse, en comparaison avec d'autres capitales touristiques. Or, cette taxe a très précisément vocation à ne pas faire supporter aux seuls contribuables parisiens les frais liés à l'activité touristique du territoire. Nul doute que la vision du tourisme à Paris sera un thème de la prochaine campagne des élections municipales et une responsabilité du futur Maire de la capitale. Retrouvez ici toutes mes prises de position sur le projet "Réenchanter les Champs-Elysées".

  • Budget 2025 : une trajectoire insoutenable et une dette abyssale qui insultent l'avenir fiscal de Paris et des Parisiens

    La trajectoire budgétaire mène la Ville vers un "mur" de la dette qui sera, lui, difficile à végétaliser... L'adoption du projet de budget primitif pour l'année 2025 - le dernier budget en année de plein exercice pour la Maire de Paris et sa majorité - a constitué l'essentiel de l'ordre du jour du Conseil de Paris du 17 décembre 2024 . Le budget prévoit 11,3 milliards d'euros de dépenses, dont 1,7 milliard d'euros d'investissement. Rompant sa promesse de 2022, Mme HIDALGO n'a guère engagé le plan de 250 millions d'euros d'économies annoncé. Un mot est aux abonnés absents des 126 pages du budget 2025 : économies. Sommaire Une situation alarmante Le remède doit être puissant Une situation alarmante Plusieurs chiffres du budget 2025 sont tout particulièrement alarmants : La dette atteint près de 9,4 milliards d'euros fin 2025 , soit une hausse de 156% depuis 2013, avec 993 milliards d'euros supplémentaires entre 2024 et 2025, franchissant les 16 ans de capacité de désendettement alors que la Cour des comptes lance l'alerte au-delà de 12 ans. La dette atteindra même 11,6 milliards d'euros en incluant la "dette cachée" des loyers capitalisés, laquelle culmine à 2,2 milliards d'euros en 2025. Pendant ce temps et de ce fait, les bailleurs sociaux s'endettent eux aussi , à hauteur de 9,2 milliards d'euros en 2022 (= 4,4 pour la Régie Immobilière de la Ville de Paris + 3,1 pour Paris Habitat + 1,7 pour Elogie Siemp). Le service de la dette s'élève à 532 millions d'euros en 2025, soit + 71% depuis 2013. Le paiement des intérêts de la dette dépasse désormais le budget de la sécurité. Depuis 2013, les dépenses de fonctionnement ont augmenté de 27% et, parmi ces dépenses de fonctionnement, les dépenses de personnel ont augmenté de 37% . Depuis 2013, il y a 130 000 Parisiens de moins mais 4 000 fonctionnaires de plus . Depuis 2013, la pression fiscale a augmenté de 36% - la cause est entendue puisque les recettes municipales reposent à 78% sur ces recettes de fiscalité. Depuis 2013, les places de stationnement ont été largement supprimées mais les recettes de stationnement ont augmenté de près de 500%. En 2022, les magistrats de la Chambre régionale des comptes d'Île-de-France avait déjà trouvé préoccupant le niveau d'endettement de la Ville de Paris . Ils avaient alors jugé dans leur rapport que le niveau d'investissement était trop élevé par rapport aux capacités financières de la Ville. Dans ce tableau , vous pouvez retrouver l'essentiel des comptes et budgets de la Ville de Paris pour les années 2018 à 2025. En 2025, le déséquilibre budgétaire de la Ville de Paris s'explique encore et toujours par des dépenses de fonctionnement et d'investissement trop élevées au regard des capacités de la Ville, avec une épargne brute insuffisante . Mme HIDALGO et sa majorité ne présentent pas la moindre trace d'une volonté structurée d'économies budgétaires et préfèrent se défausser en excipant d'un environnement économique et fiscal qui comprimerait les recettes et les aurait déjà contraintes à augmenter de 52% la taxe foncière en 2023. Mme HIDALGO et sa majorité défendent leur gestion en invoquant que Paris n'est pas déficitaire, que les comptes de la Ville sont certifiés par un commissaire aux comptes et que les agences de notation financières continuent de bien noter la capitale. Ces arguments sont fallacieux. D'abord, les collectivités n'ont pas le droit - à la différence (malheureuse) de l'Etat - de voter un budget déficitaire. Ensuite, le commissaire aux comptes certifie la seule régularité de ces derniers, rien d'autre. Enfin, les agences notent d'autant mieux Paris que ses contribuables sont solvables et que la capitale continue d'être dangereusement présentée par la municipalité comme une ville où la taxe foncière serait faible par rapport aux autres grandes agglomérations françaises (Bordeaux, Marseille, Toulouse...). Autrement dit, pour ces agences de notation, il existerait un gisement de taxe foncière non encore exploité et une capacité des Parisiens à payer des impôts supplémentaires, alors même que la pression fiscale y est bien plus élevée que dans les autres agglomérations du fait de la densité de population. En l'état, la trajectoire budgétaire de la Ville est donc insoutenable et la charge de la dette pèsera sur les Parisiens pendant des décennies . Sauf à ce que la Ville de Paris renonce à plus d'1 milliard d'euros d'investissement en 2026, l'endettement franchira le seuil des 10 milliards d'euros en 2026. Cette trajectoire mène donc la municipalité vers un "mur" de la dette qui sera, lui, difficile à végétaliser... La tendance de la Mairie de Paris à imputer la responsabilité de sa mauvaise gestion budgétaire et de ses dépenses de personnel à des acteurs et des facteurs exogènes (inflation, revalorisations décidées par l'Etat, création de la police municipale, etc.) pave le chemin et prépare l'esprit à une nouvelle hausse d'impôts . Le volume inconsidéré de dépenses, au-delà des charges de personnel en fonctionnement, provient de la volonté de se donner "les moyens de répondre aux défis du changement climatique et de ses impacts socio-écologiques pour une Ville encore plus solidaire, bienveillante et dynamique". Sous couvert d'un tel affichage, la Ville se donne un rôle plus grand que celui dévolu par ses attributions - elle ne solutionnera à elle seule ni le dérèglement climatique mondial, ni la crise du logement nationale et régionale - et semble plutôt poursuivre un objectif utopique et dogmatique de ville idéale, laquelle ne pourrait voir le jour qu’au prix de la ruine des finances publiques et des Parisiens. Pour la Mairie, cette "transition" n'a pas de prix ; pour les Parisiens, elle a en revanche un coût. Les dépenses et les recettes de fonctionnement et d'investissement du budget primitif 2025 de la Ville de Paris (source : projet de budget primitif de la Ville de Paris pour l'exercice 2025). Le remède doit être puissant Face à la dégradation accélérée des finances de la Ville de Paris, il incombe aux élus responsables de diminuer les dépenses de fonctionnement et d'investissement. L'antidote doit être puissant et rapide . Dans cette perspective, il faut dans les meilleurs délais réduire le train de vie de l'Hôtel de Ville, maîtriser les dépenses de personnel et n'investir que pour le bénéfice direct des Parisiens. L'efficacité de chaque politique publique doit aussi faire l'objet d'une évaluation au regard du service rendu aux usagers. Dans son contre-budget 2025 , le groupe Changer Paris a proposé un socle d’économies budgétaires de plus de 300 millions d’euros par an afin de sortir de l'impasse de la dette sans augmenter les impôts et en préservant la qualité des services publics municipaux . Un 1er gisement d'économies réside dans l'arrêt de la politique de préemption d'immeubles pour la production de logements sociaux . La fonction "Aménagement des territoires et habitats" représente en effet 45% des crédits budgétaires d'investissement. Le budget d’investissement total alloué au logement social pour 2025 s'élève à 428,6 millions d'euros. Le budget dédié à la préemption est d'environ 250 millions d'euros. C'est désormais le principal levier pour la création de logements sociaux à Paris. En 2023, la Ville a préempté plus de 600 logements. En 2024, la Ville et ses bailleurs ont agréé 1 700 logements sociaux. Un record. Cette constitution d'un parc de logements sociaux s'apparente à une véritable foncière publique, à bas rendement. Or, Paris a désormais dépassé le niveau de 25% de logements sociaux prescrit par la loi SRU. Aller plus loin pour atteindre l'objectif "hidalgologique" de 30% de logements sociaux d'ici à 2030 porte en germe le risque d'aggraver l'affaissement du marché de l'immobilier et d'encourager la spéculation dans le parc privé . Arrêter la politique de préemption d'immeubles pour produire du logement social permettra ainsi de protéger le tissu social parisien et de préserver la capitale du phénomène de "ghettoïsation". Le dossier du 37 avenue George V est emblématique de cette politique de Gribouille du logement social menée par la Maire de Paris . L'opération est enlisée depuis plus de 15 ans et le risque de dérapage des coûts est très élevé. La Mairie de Paris se félicite de créer des logements sociaux avenue George V  alors qu' elle pourrait en réaliser deux à trois fois plus dans des quartiers moins chers , et que le pouvoir d'achat des futurs résidents au quotidien ne correspond pas à la réalité économique du quartier. Résultat : chaque année, il y a toujours plus de logements qui sortent du marché locatif privé, toujours plus de demandeurs de logement social et toujours plus de logements sociaux dégradés. C'est pourquoi il faut rompre avec cette politique de la préemption d'habitations et de bureaux pour les transformer en logements sociaux, laquelle représente un coût exorbitant pour les contribuables parisiens. Un 2e gisement d'économies réside dans la mise en oeuvre effective des 35 heures de travail hebdomadaire réglementaires pour les agents municipaux, ce qui permettrait de réaliser environ 65 millions d'euros d'économie . Aujourd'hui, 75% des agents n'atteindraient pas les 35 heures. La lutte contre l'absentéisme et le non-remplacement d'un départ sur trois des fonctionnaires doivent évidemment aller de pair. Un 3e gisement d'économies réside dans la baisse et l'encadrement des subventions aux associations . Chaque année depuis 10 ans, environ 270 millions d'euros de subventions sont accordés aux associations. Or, certaines subventions sont très éloignées des besoins quotidiens de Paris et des Parisiens. C'est tout particulièrement le cas dans le domaine de la coopération décentralisée et de l'action internationale de la Ville de Paris, dont le périmètre n'est ni clair ni évident, comme l'avait déjà relevé la Chambre régionale des comptes dans un rapport de 2019 . Florilège 2025 : 80 000 euros pour l'accès à l'eau et l'assainissement près de Ouagadougou au Burkina Faso, 33 000 euros pour la réduction des déchets à Katmandou, 15 000 euros pour " essaimer le modèle de développement alternatif durable avec perspective de genre de la Mesa Hunzahua en Colombie "... C'est pourquoi il faut supprimer les subventions aux associations dont l'objet est sans rapport direct avec l'intérêt général de Paris et des Parisiens, réduire - voire interrompre - les subventions aux associations dont l'action est manifestement militante et / ou politique, renforcer la transparence et le contrôle de la bonne utilisation par les associations des crédits budgétaires qui leur sont alloués.

  • Conseil du 8e arrondissement du 5 novembre 2024 : je vous rends compte

    Nous avons tenu mardi 5 novembre 2024 notre 30e Conseil du 8e arrondissement de la mandature. J'ai concentré mes principales interventions sur les dossiers que je considère être prioritaires pour les habitants du 8e et pour l'arrondissement. Vous trouverez ici l'ordre du jour initial de la séance , ici le compte rendu intégral et ci-dessous un compte rendu synthétique de mes principales interventions. Sommaire Dernier hommage à Paul VARRY PLU bioclimatique : un autre urbanisme est souhaitable et possible Les défauts et les dysfonctionnements de la ZAC Beaujon lui survivront Les logements sociaux du 63-67 rue de Rome bientôt rénovés Transition écologique du bâti : l'enfer est parfois pavé de bonnes intentions Illuminations de Noël : les subventions publiques doivent être mieux ciblées Plan Climat de Paris 2024-2030 : oui au principe, non aux modalités Renforcer la lutte contre la consommation détournée de protoxyde d'azote Réinstaller un marché de Noël de qualité sur l'avenue des Champs-Élysées Etudier la création d'un espace vert sur la parcelle du 25-27 rue de Constantinople Rétablir le tourner à gauche vers l'avenue de Messine Dernier hommage à Paul VARRY Au lendemain du drame, j'ai participé à l'hommage rendu à Paul Varry sur la place de la Madeleine. J'ai participé à un dernier hommage au cycliste mort écrasé - volontairement - le 15 octobre par un automobiliste sur la piste cyclable du boulevard Malesherbes, dans notre arrondissement . Je crois que nous devons tirer les bonnes leçons de ce drame , sans préjugés, de sorte que l'espace public parisien cesse d'être le Far West qu'il est devenu. Dans notre arrondissement, je continue de plaider que la priorité des priorités est de sécuriser deux pistes cyclables : celle du boulevard des Batignolles et celle de la rue de la Pépinière . PLU bioclimatique : un autre urbanisme est souhaitable et possible Le nouveau PLU va à l'encontre de mes priorités, le maintien des familles et d'un tissu économique dynamique dans Paris. La délibération 2024 DU 142 portait sur l'approbation du projet de Plan local d'urbanisme bioclimatique (PLUb) de la Ville de Paris. Alors que Paris devient de plus en plus difficile à vivre et à travailler pour les Parisiens, j'ai voté résolument contre ce projet de nouveau PLU, à l'instar de 2023, car il va à l'encontre de mes priorités, le maintien des familles et d'un tissu économique dynamique dans Paris, la valorisation des espaces verts et de l’environnement, la préservation de notre patrimoine architectural, historique et religieux . J'ai d'abord expliqué mon vote en concentrant mon propos sur la politique d'accélération à marche forcée du logement social et le mécanisme incohérent et arbitraire des "emplacements réservés". J'ai ensuite défendu un amendement pour clarifier les critères d'exclusion et mettre en cohérence les emplacements dits "réservés" dans le cadre de ce projet de PLUb. Parce qu'il allait dans le sens de mon amendement, j'ai enfin voté un vœu , présenté séance tenante par la majorité d'arrondissement, pour supprimer certains emplacements réservés pour la production de logement. Préalablement, j'ai rappelé que je reste favorable à une politique du logement social pour mieux loger les familles et les classes moyennes, mais que je suis défavorable à la politique de production et d'attribution des logements sociaux menée par la Mairie de Paris. Les prescriptions d'urbanisme portent directement atteinte au droit fondamental de propriété des propriétaires des parcelles "pastillées". Par principe, j'y suis donc profondément opposée. Dans le domaine du logement, le projet de PLU bioclimatique s'inscrit dans une politique d'accélération à marche forcée du logement social et poursuit un objectif idéologique qui va bien au-delà de l'obligation prévue par l'article 55 de la loi SRU de 25% de logements sociaux d'ici 2025 : il prévoit 40% de logements publics à Paris en 2035, dont 30% de logements sociaux et 10% de logements abordables . Il s'appuie pour cela sur la possibilité d'imposer la réalisation de logements sociaux à l'occasion d'opérations immobilières, en abaissant le seuil de déclenchement, en augmentant la part minimale de logements sociaux à réaliser ou encore en multipliant le nombre des emplacements dits "réservés". Ainsi grève-t-il de prescriptions de mixité fonctionnelle et de mixité sociale les projets immobiliers de construction neuve, de restructuration lourde, d’extension, de surélévation ou de changement de destination. Si ces projets concernent des surfaces dédiées à l’activité économique, ils devront comprendre dorénavant 10% de surfaces dédiées à l’habitation. S'ils concernent des surfaces dédiées à l’habitation, ils devront comprendre de 35 à 50% de logements sociaux, suivant que la zone est déficitaire ou hyper-déficitaire en logement social. Or, l'essentiel du 8e arrondissement se trouve en zone hyper-déficitaire en logement social. Ainsi, comme je l’avais soulevé dès le printemps 2023 , ce sont près de 100 parcelles de terrain du 8e arrondissement qui devaient initialement faire l'objet d'une prescription d'urbanisme et être réservées pour réaliser exclusivement des logements sociaux. Les prescriptions d'urbanisme localisées dans le 8e arrondissement ont un peu évolué depuis 18 mois , entre l'arrêt du projet de PLU en mai 2023 et le présent projet de délibération de novembre 2024 : 14 "pastillages" ont été supprimés et 12 ont été modifiés. Mais les prescriptions subsistantes n'en portent pas moins directement atteinte au droit fondamental de propriété des propriétaires de ces parcelles "pastillées". Les servitudes de mixité fonctionnelle et de mixité sociale sont critiquables sur le fond, pour leur incohérence, et sur la forme, pour leur arbitraire . Sur le fond, elles vont avoir pour effet pervers de dévaloriser les immeubles et de les rendre difficilement vendables à un tiers ; de limiter les rénovations pourtant nécessaires de sorte de rester sous le seuil de la restructuration lourde ; et d'orienter de façon superflue la transformation du marché de bureau vers l'hôtellerie, dont le modèle économique est le plus à même de supporter la création d'une part de logements. Sur la forme, les propriétaires des parcelles pastillées n'ont jamais été destinataires de la moindre communication pour les informer directement de la prescription d'urbanisme dont leur parcelle de terrain va faire l'objet, ni de la part de la Mairie de Paris (qui décide), ni de la part de la Mairie du 8e arrondissement (qui émet un avis). Le choix des emplacements réservés a été effectué - je cite la commission d'enquête sur le projet de PLU bioclimatique - avec " une vision simpliste de la Ville de Paris ou déconnectée de la réalité ". Et pour cause puisque la Ville a véritablement pastillé "à l'aveugle", sans même prendre la peine de visiter les immeubles. Enfin, compte tenu du coût potentiel pour la Ville de Paris de la mise en œuvre de l'ensemble des prescriptions d'urbanisme, elle n'en réalisera finalement qu’une infime minorité. Autrement dit, elle aura créé inutilement une insécurité juridique potentielle dont l'effet réel est de dévaloriser toutes les parcelles pastillées… Je n'oublie pas non plus que la commission d'enquête s'est élevée contre la "chasse aux sorcières" visant les établissements privés catholiques en considérant que grever des établissements scolaires d'un emplacement réservé est à la fois inopérant et contraire à l'intérêt général de la Ville de Paris, laquelle cherche à retenir les familles dans la capitale. Je me réjouis de la volte-face de la majorité d'arrondissement sur le PLUb. Lors de notre Conseil du 8e arrondissement du 22 mai 2023 , en contradiction directe et lourde avec la position de vote de la droite parisienne, la Maire du 8e arrondissement avait alors voté "pour" le projet de PLUb. Lors de la séance du 5 novembre 2024, elle a finalement voté "contre". Le 8e arrondissement est la principale victime de cette politique d'accélération à marche forcée du logement social et de ce mécanisme incohérent et arbitraire des emplacements réservés : voir ici la liste complète des emplacements réservés dans le 8e arrondissement pour la réalisation de logements sociaux . Les immeubles de bureaux pastillés à Paris le sont principalement dans le quartier du Triangle d'or. Dans certaines rues, 50% des immeubles de bureaux ont été pastillés, comme si la Mairie de Paris cherchait à bouter l'activité tertiaire hors du quartier central des affaires. Or tout est affaire d'équilibre : s'il est souhaitable que davantage d'habitants vivent dans le quartier du Triangle d'or, Paris a aussi besoin de conserver des activités économiques qui ne soient pas toutes dépendantes du tourisme… Des immeubles de logements non vacants ont par ailleurs été pastillés. Des immeubles venant de faire l'objet d'une restructuration lourde ont aussi fait l'objet d'un emplacement réservé. D'autres immeubles ont été soudainement pastillés dans la plus complète opacité entre la concertation du PLUb (novembre 2022) et l'arrêt de l'avant-projet de PLUb (mai 2023). Enfin, certains immeubles pastillés sont des immeubles qui devront supprimer des mètres carrés de logement existants pour créer des logements sociaux, au prix de coûteuses transformations pour le contribuable parisien… La nouvelle liste complète et à jour des emplacements réservés dans le 8e arrondissement pour la réalisation de logements sociaux 1/3. La nouvelle liste complète et à jour des emplacements réservés dans le 8e arrondissement pour la réalisation de logements sociaux 2/3. La nouvelle liste complète et à jour des emplacements réservés dans le 8e arrondissement pour la réalisation de logements sociaux 3/3. Puisque la Ville de Paris reconnaît elle-même avoir pastillé bien au-delà du strict nécessaire, créant inutilement une insécurité juridique potentielle dévalorisant ipso facto les parcelles concernées, il lui incombe maintenant de dépastiller, bien plus largement qu'elle ne l'a déjà fait depuis le printemps 2023 . Non pour d'obscurs motifs d'infaisabilité technique ou économique, faisant généralement suite aux interventions de propriétaires influents, mais pour les motifs légitimes rappelés ci-dessus : le pastillage ne doit concerner ni des immeubles de logements occupés, ni des immeubles ayant fait l'objet d'une restructuration lourde, ni des immeubles pastillés après la concertation, ni des immeubles pour lesquels la création de logements sociaux revient à supprimer des mètres carrés de logement. Les défauts et les dysfonctionnements de la ZAC Beaujon lui survivront Compte tenu de certains défauts, malfaçons et dysfonctionnements de la ZAC Beaujon qui perdurent et attendent toujours d'être corrigés, j'ai voté contre ce projet de délibération. Nous avons ensuite examiné la délibération 2024 DU 153 ayant pour objet la suppression de la ZAC Beaujon . La réalisation de la ZAC étant terminée sur le plan opérationnel et financier, la délibération avait pour objet de la supprimer, d’approuver les comptes définitifs de cette opération et de donner quitus définitif de sa gestion à la SEMPARISEINE. Compte tenu de certains défauts, malfaçons et dysfonctionnements de la ZAC Beaujon qui perdurent et attendent toujours d'être corrigés, j'ai voté contre ce projet de délibération . La majorité d'arrondissement a voté pour. Lors de notre Conseil d'arrondissement du 27 septembre 2022 , la Maire du 8e arrondissement avait elle-même reconnu que " les équipements livrés dans le cadre de l'aménagement de la ZAC Beaujon comport[aie]nt des défauts de conception et des malfaçons " , à commencer par l'école Louis de Funès, le centre sportif et les immeubles de logements sociaux des n°8, 22 et 30 rue Laure Diebold. Ces défauts, ces malfaçons et ces dysfonctionnements, ce furent pêle-mêle une mauvaise isolation thermique, des éléments extérieurs défectueux, des panneaux solaires installés en toiture sans raccordement, le descellement des dalles à l’entrée de la piscine et les infiltrations au-dessus du bassin, la dégradation du système de fermeture des portillons du jardin, etc. C'est pourquoi j'ai regretté que la Maire du 8e n'ait jamais voulu donner suite à plusieurs de mes initiatives pour améliorer la situation . D'abord au vœu que j'avais fait adopter le 1er octobre 2019 en Conseil de Paris pour réaliser un audit thermique de l'école élémentaire Louis de Funès. Ensuite à ma demande de réalisation d'un audit global de fin de garantie décennale des différents lots du projet de la ZAC Beaujon. Résultat de l'immobilisme de la majorité d'arrondissement : dix ans après, certains défauts, malfaçons et dysfonctionnements perdurent et attendent toujours d'être corrigés... Les logements sociaux du 63-67 rue de Rome bientôt rénovés Lancée dans sa politique d'accélération à marche forcée du logement social, la Maire de Paris a trop longtemps préféré investir dans la coûteuse transformation de logements libres en logements sociaux plutôt que dans l'entretien et la rénovation des logements sociaux existants. La délibération 2024 DLH 198 concernait une subvention de plus de 550 000 euros pour réaliser un programme de rénovation de 49 logements sociaux par la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) au 63-67 rue de Rome. J'ai émis un avis favorable sur ce projet de rénovation énergétique dont je me suis réjouie. Le parc social parisien est en effet mal entretenu, y compris dans les parties communes . Pourquoi ? Parce que, lancée dans sa politique d'accélération à marche forcée du logement social, la Maire de Paris préfère investir dans la coûteuse transformation de logements libres en logements sociaux plutôt que dans l'entretien et la rénovation des logements sociaux existants. C'est pourquoi je crois qu'un autre urbanisme municipal est non seulement souhaitable, mais encore possible, pour Paris et pour les Parisiens . Cet autre urbanisme comprend notamment un moratoire sur la transformation de logements libres en logements sociaux. Il redéploie les investissements de la préemption vers la rénovation du parc social. Et il inscrit la politique du logement dans une politique plus globale de l'habitat, pour retenir les Parisiens dans la capitale, en préservant une mixité fonctionnelle et sociale qui prenne en compte le cadre et la qualité de vie. C'est aussi la raison pour laquelle je plaide notamment, et de longue date , pour que le Groupement parisien interbailleurs de surveillance (GPIS), qui a vocation à mener des actions de prévention et de surveillance sur le patrimoine social parisien pour y assurer la paisible jouissance des lieux d’habitation sans surcoût pour les locataires, puisse enfin se mobiliser dans le parc social du 8e arrondissement. Transition écologique du bâti : l'enfer est parfois pavé de bonnes intentions L'interdiction progressive à la location des logements énergivores asséchera un peu plus le marché locatif, ce qui emportera l'effet contre-productif de porter préjudice aux plus fragiles et vulnérables sur le marché du logement. J'ai voulu profiter d'une communication sans vote 2024 DLH 233 sur la transition écologique du bâti parisien pour alerter une nouvelle fois sur certains effets contre-productifs de l'interdiction progressive à la location des logements énergivores . Depuis le 1er janvier 2023, les logements classés G+ selon le diagnostic de performance énergétique (DPE) sont interdits à la location. Il s'agit des logements qui consomment plus de 450 kwh / m² / an. A mesure que l'interdiction de location montera en puissance, seront progressivement interdites les lettres G (2025), F (2028) et E (2034). Ces dispositions sont issues de la "loi climat et résilience" du 24 août 2021. Or, selon l'Institut Paris Région, 600 000 résidences principales sont classées E, F et G à Paris... et jusqu'à 66% des logements loués dans le parc privé ! Parmi celles-ci, plus de 320 000 sont étiquetées F ou G, des catégories assimilées aux "passoires thermiques" . L'état de passoire thermique peut se traduire de différentes manières : difficultés à chauffer durant l'hiver, difficultés à rafraîchir pendant l'été, accumulation d'humidité, etc. D'après l'Insee, si le 8e est l'arrondissement le moins concerné à Paris, grâce à la relative qualité de son bâti, il compterait plus de 50% de logements privés classés E, F ou G , autrement dit ayant vocation à être prochainement interdits à la location. Par conséquent, je crains que l'interdiction progressive à la location des logements énergivores n'assèche un peu plus le marché locatif , ce qui emportera l'effet contre-productif de porter principalement préjudice aux plus fragiles et vulnérables sur le marché du logement, qu'il s'agisse des locataires modestes ou des petits propriétaires-bailleurs. Illuminations de Noël : les subventions publiques doivent être mieux ciblées Le Comité Champs-Élysées a largement les moyens d’autofinancer ses illuminations pour les fêtes de Noël sans solliciter 220 000 euros des contribuables parisiens. Nous avons ensuite examiné deux délibérations, la 2024 DAE 178 et la 2024 DAE 211 , concernant les subventions aux associations de commerçants pour les illuminations des fêtes de Noël . J'ai voulu opéré une distinction suivant que les commerçants récipiendaires ont, ou non, besoin d'être aidés par les contribuables parisiens. Par principe, je suis favorable aux illuminations des rues commerçantes pour les fêtes de Noël car elles sont une source d'animation positive au moment d'une importante période d'activité commerciale, conviviale et familiale. Mais je crois aussi que les subventions publiques n'ont pas vocation à aider les acteurs économiques qui ont largement les moyens d'autofinancer leur projet et que les circonstances financières et environnementales à Paris invitent, par souci de cohérence, à une certaine sobriété budgétaire et énergétique. Sinon, pourquoi avoir augmenté de plus de 52% la taxe foncière l'année dernière ? Sinon, pourquoi avoir soutenu les mesures d'une écologie "punitive" sur le périphérique, sur la zone à trafic limité Paris Centre, sur la zone à faibles émissions du Grand Paris ? Mon soutien de principe aux commerçants pour leurs illuminations ne vaut donc pas pour n'importe quel bénéficiaire : oui pour soutenir les commerçants de proximité, non pour soutenir les enseignes des grands groupes de luxe . C'est pourquoi j'ai voté "pour" les subventions aux associations des commerçants de la rue Marbeuf, de la rue Vignon, du secteur de l'Europe et du secteur de la Madeleine, des commerçants de proximité dont les associations ont besoin d'être aidées. Ce n'est pas le cas de l'association Comité Champs-Élysées, laquelle compte parmi ses membres les enseignes des principaux groupes de luxe (LVMH, Dior, Yves Saint Laurent, Cartier, etc.), dont nous sommes bien sûr très fiers en tant que Français, mais qui ont largement les moyens d’autofinancer leurs illuminations pour les fêtes de Noël sans solliciter les contribuables parisiens. Plan Climat de Paris 2024-2030 : oui au principe, non aux modalités Le projet présente notamment d'intéressants volets locaux pour territorialiser l'action climatique avec les Mairies d'arrondissement. La délibération 2024 DTEC 1 concernait l'approbation du Plan Climat de Paris 2024-2030 . La dramatique actualité des inondations en Espagne nous le rappelle : ce type de plan d’adaptation de la ville au dérèglement climatique est important et urgent, donc prioritaire. C'est pourquoi, en dépit de très fortes réserves sur les modalités, j'ai tout de même voté "pour" le principe de ce Plan - à l'instar de la majorité d'arrondissement . D'autant que l'essentiel du territoire du 8e arrondissement est concerné par le Plan de prévention des risques d'inondation (PPRI). L'essentiel du territoire du 8e arrondissement est concerné par le Plan de prévention des risques d'inondation (PPRI). Tel un inventaire à la Prévert, le projet liste 396 actions pour " protéger les Parisiens, accélérer la réduction des émissions de carbone, préserver les ressources, accompagner le développement d'une économie locale, durable et bas carbone, mobiliser en faveur du climat " . Il a été arrêté par le Conseil de Paris en décembre 2023 puis soumis du 2 septembre au 4 octobre dernier à une consultation publique, ou plutôt très confidentielle voire quasi "secrète", puisque 80 contributions seulement ont été déposées sur la plateforme en ligne dédiée… Le projet de Plan Climat comporte de nombreux points négatifs. Le document est un fourre-tout. Les objectifs non mesurables cohabitent cahin-caha avec ceux inatteignables. Les mesures gadgets voisinent avec celles qui trahissent les tentations idéologiques de la majorité municipale, remettant radicalement en cause le mode de vie parisien et cachant mal le militantisme pour la décroissance économique . Florilège - parmi les 396 actions dont vous trouverez ici la liste complète : " atteindre 100 % de plats végétariens lors des réceptions de la Ville ", " créer un bureau 'genre et transition écologique '", " ouvrir une vingtaine de grands parcs parisiens toute la nuit en cas de canicule ", " plaider au niveau national pour une réduction du trafic aérien dans les aéroports desservant Paris ", etc. Nous voulons tous, par ailleurs, que les politiques de la mobilité soient "durables" en poursuivant des objectifs de qualité de l'air et de santé publique , tant le trafic routier est responsable de nombreux problèmes de santé, chez les adultes et chez les enfants - allergies, gênes respiratoires, problèmes cardiovasculaires, cancers, etc. Mais j'alerte une nouvelle fois sur le caractère disproportionné des conséquences négatives de certaines mesures présentées comme "écologiques" , à commencer par la zone à trafic limité Paris Centre entrée en vigueur le 4 novembre à la suite d'un arrêté publié le 31 octobre , laquelle va emporter des dommages collatéraux pour notre arrondissement, la réduction de la vitesse à 50 km/h sur le boulevard périphérique, ou encore la "zone à faibles émissions" du Grand Paris, dont l'acronyme ZFE risque d'être synonyme de zone à "forte exclusion". Ces mesures peuvent être dangereuses pour la mobilité des Parisiens. Or, la mobilité est au fondement de la vie urbaine. La corseter avec des mesures qui ne sont pas strictement nécessaires, adaptées et proportionnées à l'ensemble des besoins des Parisiens, mais qui répondent plutôt à des considérations "idéologiques", c'est prendre le risque d'un rejet de mesures perçues par les particuliers et les professionnels comme inutilement "punitives" et "discriminatoires". A fortiori lorsque s'y ajoutent diverses autres restrictions de la circulation, le renchérissement du stationnement payant des automobiles comme des deux-roues, voire sa suppression pure et simple, à l'instar du boulevard Malesherbes... Ces mesures ne sont donc pas réalistes et elles sont même nocives, à terme, puisqu'elles tendent à opposer la transition écologique et la justice sociale, l'une et l'autre étant pourtant consubstantielles. Le projet de Plan Climat compte aussi quelques points positifs. Il reconnaît qu'il faut vivre avec la hausse des températures et donc prioritairement adapter la ville. Il prévoit notamment des accès à de l’eau et à des lieux rafraîchis, 40 000 mètres carrés de toits peints en blanc, entre autres sur les écoles et les crèches, un programme de 1 000 toits "anti-surchauffe" pour les derniers étages, la sortie du chauffage au fioul, etc. Le projet présente aussi des volets locaux pour " territorialiser l'action climatique " avec les Mairies d'arrondissement. Les mesures sont encore floues et manquent cruellement d'ambition . Ainsi est-il prévu dans le 8e arrondissement la rénovation thermique de l'école élémentaire Surène, la co-construction avec les habitants de "l’éco-territoire" du quartier Europe et le développement de l'agriculture urbaine dans la "boucle de retournement du métro" qui se trouve sous le parc Monceau. Une action plus concrète et d'envergure aurait été de végétaliser la parcelle du 25-27 rue de Constantinople. D'autres actions sont au programme : la rénovation du bâtiment de la Mairie d'arrondissement, la structuration d'un réseau associatif sur la thématique des déchets, la transformation de la rue de Ponthieu en rue zéro déchet ou encore des actions de sensibilisation à la réduction, au recyclage et à la valorisation des déchets. L'un dans l'autre, j'ai donc exprimé un avis favorable sur ce projet de délibération, parce que le principe d'un tel plan est prioritaire, tout en m'opposant en l'occurrence à ses modalités. La majorité d'arrondissement a voté pour. Renforcer la lutte contre la consommation détournée de protoxyde d'azote J'ai proposé deux amendements pour compléter et peaufiner le projet de vœu de la majorité d'arrondissement, pour lequel j'ai voté. Le premier vœu de la séance, V08 2024 14 , émanait de la majorité d'arrondissement et était relatif à la lutte contre la détention et le transport de protoxyde d’azote sur l’avenue des Champs-Élysées . L'usage détourné et toxicomane du protoxyde d'azote est la source de nombreux troubles à l'ordre public sur l'avenue et dans le quartier des Champs-Élysées, des troubles à la fois à la sécurité des usagers et à la tranquillité des riverains. C'est pourquoi j'ai voté "pour" le vœu de la majorité relatif à la lutte contre la détention et le transport de protoxyde d'azote sur l'avenue des Champs-Élysées, une initiative que j'ai saluée . Je me suis d'ailleurs réjouie de l'évolution de la majorité d'arrondissement puisqu'elle avait rejeté le vœu de notre collègue Sophie SEGOND sur le même sujet lors de notre Conseil d'arrondissement du 22 septembre 2020. J'ai aussi proposé deux amendements pour compléter et peaufiner le dispositif du projet. Mon premier amendement portait sur le champ d'application dans l'espace et dans le temps de l'arrêté du Préfet de police de Paris : j'ai proposé de remplacer " sur l'avenue des Champs-Élysées, du vendredi soir à 22 heures au lundi matin à 5 heures " par "sur l'avenue des Champs-Élysées et dans les rues contiguës, du jeudi soir à 21 heures au lundi matin à 7 heures". Mon second amendement complétait le projet de dispositif en ajoutant la phrase suivante : "Que la Maire de Paris sensibilise les parlementaires à la nécessité de durcir la législation encadrant l'usage détourné du protoxyde d'azote en interdisant sa consommation sur l'espace public". Réinstaller un marché de Noël de qualité sur l'avenue des Champs-Élysées Les conditions sont aujourd'hui réunies pour travailler au rétablissement d'un marché de Noël sur l'avenue basse des Champs-Élysées. Mon premier vœu, V08 2024 15 , visait à ce que la Ville de Paris réinstalle un marché de Noël, de qualité, sur l'avenue basse des Champs-Élysées . Ce vœu faisait notamment suite à plusieurs interpellations que des habitants de l'arrondissement m'avaient faites dans ce sens. Il s'inscrivait aussi dans la suite logique des positions que j'avais prises en Conseil de Paris en 2015 et en 2017 . Alors que sa fréquentation touristique pendant la période de Noël représente une vitrine exceptionnelle afin de promouvoir la qualité des produits et des savoir-faire des artisans parisiens et franciliens, l'avenue des Champs-Élysées n'a pas été animée par un marché de Noël depuis 2017 , après que le Conseil de Paris eut décidé en juillet 2017 de ne pas reconduire la convention d'occupation du domaine public signée en 2015 avec la SARL Loisirs Associés, car son marché de Noël laissait à désirer, avec des produits hétéroclites de mauvaise qualité ne représentant en rien les savoir-faire des artisans locaux. Or, les animations lors des fêtes de Noël contribuent à l'attractivité et au rayonnement de Paris et, parmi elles, les marchés de Noël sont une source d'animation positive pour la capitale lorsqu'ils reflètent l'esprit et les traditions de Noël. Depuis 2017, la situation a évolué. D'une part, l'avenue des Champs-Élysées doit faire l'objet d'un "réaménagement global" qui démarrera dès que la Ville de Paris, la Préfecture de police de Paris et l'État auront décidé de la suite à donner à tout ou partie des 152 propositions de l'étude "Réenchanter les Champs-Élysées" initiée et financée par le Comité Champs-Élysées, puis que les études opérationnelle et réglementaire auront été menées. D'autre part, la Ville de Paris invite depuis 2015 les concepteurs et les organisateurs de marchés de Noël à signer la "Charte des marchés de Noël" , créée le 30 octobre 2015 et annexée à toutes les autorisations délivrées, laquelle prescrit de veiller à l'esthétisme des installations, d'effectuer une sélection rigoureuse des articles proposés et de développer des pratiques respectueuses de l'environnement. C’est pourquoi je crois que les conditions sont aujourd'hui réunies pour travailler à la réinstallation d'un marché de Noël sur l'avenue basse des Champs-Élysées qui promeuve des produits, des services, des animations et des décorations de qualité mettant en valeur les savoir-faire des artisans parisiens et franciliens . D'autant que le Comité Champs-Élysées a lui aussi préconisé, dans sa proposition n°60 , de " recréer un marché de Noël de qualité " sur l'avenue des Champs-Élysées. D'autant, enfin, que l'annonce par le Préfet de police Laurent NUNEZ, au détour d'un entretien récent dans Le Parisien , qu'un marché de Noël sera prochainement organisé sur la place de la Concorde, va à l'encontre d'une position largement partagée , celle de l'interdiction des occupations événementielles commerciales de la place, de sorte de n'y autoriser que des occupations non commerciales et d'intérêt national. Mon vœu préconisait aussi d'instaurer un dispositif renforcé de suivi et de contrôle du respect de la lettre et de l'esprit de la "Charte des marchés de Noël" , de sorte que son non-respect engage systématiquement un refus d'autorisation d'une année complète ou le retrait des installations. Il recommandait enfin que la Ville de Paris s'inspire des modes de gestion des marchés de Noël de Reims et de Strasbourg, lesquels permettent la sélection individuelle des exposants par la municipalité. Dans son explication de vote contre mon vœu, la Maire du 8e arrondissement a confirmé que les animations qui étaient jusqu'à présent organisées pour les fêtes de fin d'année place de l'Hôtel de Ville allaient bel et bien être transférées cette année place de la Concorde . A ma question de savoir pour combien de temps, elle n'a pas su me répondre. Plusieurs journalistes ont rendu compte de mon initiative : https://mesinfos.fr/75000-paris/un-marche-de-noel-bientot-de-retour-sur-les-champs-elysees-209972.html https://www.sortiraparis.com/actualites/a-paris/articles/155447-paris-le-marche-de-noel-sur-les-champs-elysees-bientot-de-retour https://www.lebonbon.fr/paris/loisirs/retour-marche-noel-champs-elysees Etudier la création d'un espace vert sur la parcelle du 25-27 rue de Constantinople Toute création d'un espace vert devra compatible avec les recommandations de l'Agence régionale de santé (ARS). Mon second vœu, V08 2024 16 , avait pour objet que la Ville de Paris étudie la création d'un espace vert compatible avec les recommandations de l'Agence régionale de santé (ARS) sur la parcelle du 25-27 rue de Constantinople . Le projet de groupe scolaire au 25-27 rue de Constantinople a été abandonné, après 10 ans d'instruction, en raison du coût de la dépollution de l'emprise de l'ancien garage Citroën. Moi-même et le groupe Les Républicains au Conseil de Paris avions pourtant alerté dès l'origine sur l'avenir aléatoire de ce projet en raison des difficultés et du coût de la dépollution de l'emprise… L'opération de construction prévoyait aussi, outre un groupe scolaire de 8 classes, près de 50 logements sociaux et une cuisine de production. Toutefois, les contraintes environnementales et sanitaires de la parcelle qui empêchent le projet de groupe scolaire devraient logiquement impacter aussi le projet de logements sociaux . Ces contraintes environnementales et sanitaires plaident pour un aménagement dont les usages seront temporaires plutôt que permanents. Suivant les diagnostics territoriaux réalisés par l'Atelier parisien d'urbanisme (APUR), le secteur de la rue de Constantinople, et plus largement celui de l'Est du quartier de l'Europe, est carencé en espaces verts . De plus, la Mairie de Paris s'engage dans son futur Plan local d'urbanisme bioclimatique (PLUb) à développer jusqu'en cœur d'îlot les surfaces de pleine terre, les lieux de respiration et de fraîcheur, la végétalisation, la présence de la faune et de la flore, tout comme celle des espaces libres, ainsi que la préservation de la nature et la protection des arbres. Les habitants du secteur de la rue de Constantinople attendent que la Mairie de Paris travaille rapidement à un nouveau projet utile pour eux . Dans cette perspective, plus de 1 000 internautes ont d'ores et déjà signé la pétition en ligne que j'ai lancée à l'attention de la Maire de Paris pour créer un espace vert sur la parcelle. Enfin, d'aucuns s'inquiètent que l'absence durable et non anticipée de bâti sur la parcelle du 25-27 rue de Constantinople puisse être un facteur de fragilisation structurelle des immeubles mitoyens. C'est pourquoi j'ai proposé à notre Conseil du 8e arrondissement d'émettre le vœu que la Ville de Paris étudie la création d'un espace vert compatible avec les recommandations de l'ARS sur la parcelle du 25-27 rue de Constantinople, diligente un diagnostic structurel des bâtiments mitoyens et étudie, dans l’hypothèse où le projet de logements sociaux irait finalement à son terme, l’insertion dans celui-ci d’un espace vert. Une telle proposition a déjà été défendue lors du Conseil de Paris d'octobre dernier . La Mairie de Paris s'était alors montrée ouverte et souhaite manifestement se laisser le temps de la réflexion . En revanche, au cours de notre Conseil d'arrondissement, la Maire du 8e s'y est opposée, sans véritable argument de fond. L'option d'aménagement qui tiendrait désormais la corde serait une offre de logement pour personnes âgées avec une résidence autonomie. Si un tel besoin de logement était confirmé pour notre arrondissement et compatible avec les recommandations de l'ARS, j'y serais bien sûr favorable . Par souci d'optimiser un foncier en friche dans le quartier de l'Europe, je n'en continuerai pas moins de plaider, le temps des longues années d'instruction du projet, pour la création d'un espace vert "éphémère" d'ici au démarrage des travaux. Rétablir le tourner à gauche vers l'avenue de Messine Ma question était de savoir si la Maire du 8e était favorable à la restauration du sens unique depuis le bd Haussmann vers l'avenue de Messine le long de la place du Pérou. Enfin, ma question orale adressée à la Maire du 8e arrondissement, Q08 2024 06 , portait sur le rétablissement du tourner à gauche depuis le boulevard Haussmann vers l'avenue de Messine le long de la place du Pérou . La récente interdiction, pour la circulation générale, du tourner à gauche depuis le boulevard Haussmann vers l'avenue de Messine le long de la place du Pérou s'avère en effet problématique pour tous les usagers de l'espace public. D'abord, pour rejoindre l'avenue de Messine puis les rues de la Bienfaisance, Treilhard et de Téhéran, les riverains et usagers respectueux du code de la route se trouvent désormais dans l'obligation de réaliser un détour jusqu'à la place Saint-Augustin afin de revenir "dans le bon sens". Ces riverains se sont d'ailleurs mobilisés en lançant une pétition. Outre l'inconfort pour eux, un tel allongement des temps de parcours est en contradiction avec la volonté de la Ville de Paris de réduire la circulation générale dans la capitale. Ensuite, de nombreux véhicules - principalement des deux-roues mais aussi quelques quatre-roues - transgressent le nouveau sens interdit, et cette infraction est d'autant plus dangereuse en présence d'un passage pour piétons que ces véhicules accélèrent généralement pour franchir le boulevard Haussmann puis rester le moins longtemps possible en infraction à contresens. Enfin, les chauffeurs de taxi regrettent eux aussi que le repositionnement de la station de taxi sur l'avenue de Messine ne soit pas satisfaisant pour leur activité. S'il est donc souhaitable, le rétablissement du tourner à gauche depuis le boulevard Haussmann vers l'avenue de Messine le long de la place du Pérou est incompatible avec le maintien du nouveau tourner à gauche des taxis depuis l'avenue de Messine vers le boulevard Haussmann le long de la même place, autrement dit il est incompatible avec le maintien d'un double sens de circulation, et obligera en conséquence les taxis à rejoindre le boulevard Haussmann en poursuivant sur l'avenue de Messine puis en tournant à gauche dans la rue de Téhéran via la place de Narvik. Ma question était donc de savoir si la Maire du 8e arrondissement était favorable à la restauration du sens unique depuis le boulevard Haussmann vers l'avenue de Messine le long de la place du Pérou et, le cas échéant, suivant quel calendrier elle comptait prendre et faire prendre les mesures nécessaires pour sa mise en œuvre. Dans sa réponse, la Maire du 8e arrondissement a indiqué que la piste cyclable devait être "reprise" en 2025 et que le tourner à gauche depuis le boulevard Haussmann vers l'avenue de Messine serait alors rétabli. Quant au nouveau tourner à gauche des taxis, pourtant incompatible avec ce rétablissement, son avenir reste encore flou.

  • Newsletter décembre 2024 | L'essentiel de mon actualité d'élue

    Vous trouverez ci-après l'essentiel de mon actualité d'élue au cours des dernières semaines . Au sommaire, notamment : Joyeux Noël et bonne année ! Budget 2025 : une trajectoire insoutenable et une dette abyssale qui insultent l'avenir fiscal de Paris et des Parisiens Retour exclusif sur les Assemblées plénières des Conseils de quartier du 8e arr. de novembre et décembre 2024 Conseil du 8e arrondissement du 3 décembre 2024 : je vous rends compte Soutenez dès maintenant "Les Amis de Catherine Lécuyer" Sans oublier les rubriques "Le chiffre" , "Le saviez-vous ?" , "L'image" , "La vidéo" , "Le 8e engagé" , "Dans les médias" et "L'agenda" . Sur ces sujets comme sur tous les autres concernant le 8e arrondissement et plus largement Paris, je reste à votre entière écoute et disposition . Vos commentaires, vos observations et vos suggestions par retour d'email sont toujours les bienvenus. N'hésitez pas, enfin, à rediffuser cette newsletter à vos proches susceptibles d'être intéressés par ces sujets. Chère Madame, cher Monsieur, la période de Noël et des fêtes de fin d'année est un moment à part . Nous pouvons prendre du temps pour nos familles et pour les autres. C’est le moment de l’année où il est encore plus important de faire vivre les valeurs de solidarité. Je veux conclure en ayant une pensée pour tous les Français et tous les Parisiens qui souffrent des difficultés de la vie et de la solitude, ainsi que pour nos soldats déployés à travers le monde pour défendre nos valeurs, nos intérêts, notre rang. Chère Madame, cher Monsieur, je vous adresse, à vous-mêmes, à vos familles, à vos proches, à tous ceux qui vous sont chers, mes meilleurs vœux de santé, de bonheur et de réussite pour la nouvelle année 2025. Catherine LÉCUYER Conseillère du 8e arrondissement de Paris (groupe Changer Paris) VOTRE AVIS NOUS INTÉRESSE ! Propreté, circulation, stationnement, sécurité, environnement, familles, éducation, logement, économie, solidarité, culture, sport, démocratie... Vous avez des observations ou des suggestions à formuler, ou des questions à poser, concernant votre rue, votre quartier, le 8e arrondissement ou encore Paris ? Exprimez-vous en cliquant sur le bouton ci-dessous ! Je répondrai personnellement à chacun d'entre vous. LES ACTUALITÉS Joyeux Noël et bonne année ! Chers amis, Je veux d'abord exprimer ma solidarité avec nos compatriotes de Mayotte qui subissent la plus importante catastrophe naturelle en France depuis 1902 et l'éruption de la montagne Pelée à la Martinique. J'ai aussi une pensée pour les victimes de la récente attaque sur un marché de Noël en Allemagne. "Danser sur un volcan", c'est l'expression qui me vient à l'esprit lorsque je me retourne sur l'année 2024 . Notre monde danse sur un volcan. Les conflits se durcissent. La guerre est armée au Proche-Orient et en Ukraine. La guerre est commerciale avec la Chine et bientôt avec les États-Unis. Le moteur franco-allemand cale. L'action européenne se grippe. Notre France danse sur un volcan. Tout ça pour ça ! La dissolution aura finalement provoqué la censure qu'elle était censée prévenir. Entre-temps, les Français ont été sidérés par un déficit abyssal et une dette insoutenable. Depuis, tout est incertain et précaire. La majorité parlementaire est introuvable. L’Assemblée nationale vogue tel un bateau ivre ayant perdu le cap de l’intérêt général. Quatre chefs du Gouvernement se sont succédé en une année. L'hypothèse d'une démission du Président anime le débat public. Les Français ne se reconnaissent plus dans leurs élus nationaux. Et les révolutionnaires de salon veulent envoyer notre Ve République à l'échafaud. Lire la suite Budget 2025 : une trajectoire insoutenable et une dette abyssale qui insultent l'avenir fiscal de Paris et des Parisiens L'adoption du projet de budget primitif pour l'année 2025 - le dernier budget en année de plein exercice pour la Maire de Paris et sa majorité - a constitué l'essentiel de l'ordre du jour du Conseil de Paris du 17 décembre 2024 . Le budget prévoit 11,3 milliards d'euros de dépenses, dont 1,7 milliard d'euros d'investissement. Rompant sa promesse de 2022, Mme HIDALGO n'a guère engagé le plan de 250 millions d'euros d'économies annoncé. Un mot est aux abonnés absents des 126 pages du budget 2025 : économies. Lire la suite Retour exclusif sur les Assemblées plénières des Conseils de quartier du 8e arr. de novembre et décembre 2024 Les sept Conseils de quartier du 8e arrondissement ont tenu leurs assemblées plénières de l'automne 2024 du mardi 26 novembre au mardi 10 décembre. Vous trouverez ci-après un compte rendu synthétique de ces réunions . La plupart des assemblées plénières ont été l'occasion commune d'un bilan chiffré de l'activité de la police municipale, d'une présentation de "l'héritage" des jeux olympiques et paralympiques de Paris dans l'arrondissement et d'une information sur l'indemnisation des professionnels pour les préjudices économiques subis du fait des JOP de Paris 2024. Beaucoup des interventions des participants ont porté sur le difficile partage de l'espace public entre ses usagers, l'information lacunaire, voire manquante, en amont des chantiers de travaux sur l'espace public, la verbalisation des riverains à l'arrêt pour décharger des affaires à proximité de leur domicile, alors que les places de stationnement sont supprimées, ou encore le manque d'arceaux pour les vélos. Certains projets d'aménagement ayant été présentés sans plans à l'appui, il n'est pas toujours aisé de se positionner... Les assemblées plénières se sont tenues en présence de représentants de la majorité du 8e arrondissement et de la police municipale. Des représentants de la Direction de la voirie et des déplacements (DVD) de la Ville de Paris ont ponctuellement participé. Lire la suite Conseil du 8e arrondissement du 3 décembre 2024 : je vous rends compte Nous avons tenu mardi 3 décembre 2024 notre 31e Conseil du 8e arrondissement de la mandature . Vous trouverez ci-dessous un compte rendu synthétique de mes principales interventions. En dépit des actualités parisiennes, cet ordre du jour était étonnamment léger, comme si le Conseil du 8e voulait être une simple "chambre d'enregistrement" des projets de l'Hôtel de Ville, ce que je regrette vivement. Pour ma part, j'ai défendu deux vœux, posé une question orale et concentré mes principales interventions sur les dossiers que je considère être prioritaires pour les habitants du 8e et pour l'arrondissement. Lire la suite Soutenez dès maintenant "Les Amis de Catherine Lécuyer" L’association à caractère politique "Les Amis de Catherine Lécuyer" mobilise et réunit les soutiens à une action politique qui puise son énergie dans ces valeurs et ces convictions . Elle concourt à la vie politique locale en prenant des positions, en formulant des propositions, en organisant des événements et en menant des actions pour contribuer à améliorer le cadre et la qualité de vie au service de Paris et des Parisiens du 8e arrondissement. Lire la suite LE CHIFFRE 532 C'est en millions d'euros le chiffre du service de la dette de la Ville de Paris en 2025 . En augmentation de 71% depuis 2013 et le début de la mandature de Mme HIDALGO, le paiement des intérêts de la dette dépasse désormais le budget que la Ville consacre à la sécurité des Parisiens. LE SAVIEZ-VOUS ? La place de la Concorde transformée en donneuse de temps En 1913, l'astronome Camille FLAMMARION, fondateur de la Société astronomique de France (SAF), lança l'idée d'utiliser l'ombre projetée par l'obélisque de Louxor pour tracer sur le sol de la place de la Concorde un gigantesque cadran solaire horizontal . La Première Guerre mondiale empêcha la réalisation de son projet. Dans les années 1930, sa veuve, Gabrielle, relança l'idée auprès de la Ville de Paris. En 1939, une amorce de tracé au sol du cadran fut exécutée au pied de l'obélisque, côté Nord. Mais la guerre interrompit une nouvelle fois le projet. Repris sous l'égide de la SAF par son ancien Président Philippe de LA COTARDIÈRE, avec le concours du gnomoniste Denis SAVOIE, par ailleurs Chef du département d'astronomie du Palais de la Découverte, et avec l'accord de l'architecte en chef des monuments historiques Etienne PONCELET, le projet a finalement été accepté dans le cadre des manifestations organisées par la Ville de Paris pour fêter le passage à l'an 2000 . Les lignes horaires ont été tracées à la suite de relevés topographiques précis et matérialisés par des clous. Le cadran a été inauguré le 21 juin 1999, jour de solstice d'été, par M. Jean TIBERI, alors Maire de Paris, en présence notamment de feu François LEBEL, l'ancien Maire du 8e arrondissement, et de M. Pierre LELLOUCHE, député de ce qui était alors la 4e circonscription de Paris (= 8e + 9e arrondissements). Jusqu'à la fin de l'année 2000, la place de la Concorde s'est ainsi transformée en donneuse de temps. Concrètement, l'ombre de l'obélisque de Louxor - datant du 13e s avant notre ère, offert à la France en 1831 par Mehemet-Ali, installé sur la place en 1836 - parcourt le sol où étaient tracées des lignes permettant la lecture de l'heure grâce à des chiffres romains de VII à XVII heures ornant certains pavés de la place. L'obélisque faisait alors office de "gnomon" ou de "style" du cadran solaire. Ce dernier n'indiquait pas l'heure légale des montres mais le temps solaire dit "vrai", celui utilisé à Paris jusqu'en 1816, nécessitant certaines corrections pour obtenir l'heure légale comme cela était expliqué sur un panneau installé près de l'obélisque. L'IMAGE Il faut décongestionner et sécuriser le haut de la rue de Saint-Pétersbourg Près de deux ans après l'avoir pourtant signalé à plusieurs reprises à la Mairie de Paris, les problèmes de la congestion récurrente du haut de la rue de Saint-Pétersbourg et de la mise en danger subséquente des traversées piétonnes, du fait des difficultés d'insertion sur la place de Clichy des bus longs dits "articulés" en provenance de la rue de Saint-Pétersbourg, demeurent entier , de jour comme de nuit. Ils ont d'ailleurs été une nouvelle fois évoqués au cours de la réunion du Conseil de quartier Europe le 4 décembre . Il est urgent de trouver une solution à ce problème. LA VIDÉO Gustave Caillebotte, héros discret de l'impressionnisme Un documentaire réalisé par Lise Baron , co-produit par Complices Films, France Télévisions, le Musée d'Orsay et le Comité Caillebotte, diffusé le 01/11/2024 et disponible jusqu'au 20/05/2025. Résumé : " Les peintures de Gustave Caillebotte (1848-1894), immédiatement identifiables par leur cadre et leur audace, auraient pu suffire à consacrer le peintre au panthéon de l'impressionnisme. Mais par son soutien financier à ses amis, l'artiste contribua aussi de façon cruciale à l'émergence d'un mouvement pictural révolutionnaire. Peintre, grand collectionneur, passionné de régate, architecte naval et jardinier, il offrait avec ses toiles une vision singulière de la modernité parisienne. Grand bourgeois, un peu dandy, un peu bohème, il observa avec acuité les hommes, dont il peignit notamment plusieurs nus dans leur quotidienneté, interrogeant à sa manière et dans son temps les masculinités. " Voir le documentaire LE 8E ENGAGÉ Illuminations des Champs-Elysées : une édition 2024 moins énergivore L'avenue des Champs-Elysées porte avec fierté ses illuminations de fin d'année depuis novembre 2024 et jusqu'en janvier 2025. Placée sous le parrainage du Président de Paris 2024, Tony ESTANGUET, l'édition 2024 affiche une consommation d'énergie plus réduite ou sobre que les précédentes années , avec un dispositif 100% LED et des illuminations de 17h jusqu'à minuit (toute la nuit le 31 décembre). Les flâneurs, passants et autres usagers sont d'ailleurs de plus en plus exigeants dans ce domaine puisqu'ils n'hésitent plus à s'élever publiquement contre les grandes enseignes et les bureaux qui éclairent en pleine nuit leur vitrine de magasin ou leurs locaux professionnels manifestement inoccupés. DANS LES MÉDIAS "Une voie parisienne pourrait bientôt prendre le nom du peintre Gustave Caillebotte" , Zig Zag , 30 novembre 2024 ZTL Paris Centre : un projet ni souhaitable ni opérationnel ("Bienvenue en Île-de-France", Le Figaro TV , 18 novembre 2024) "Bienvenue à la Hidalgo Academy… Le théâtre de la Concorde ouvre à Paris" , Valeurs Actuelles , 18 novembre 2024 "Pour les propriétaires, c’est une sorte de hold-up ! : ce "pastillage" de la mairie de Paris qui suscite la colère", Le Figaro , 18 novembre 2024 L'AGENDA Mardi 28 janvier 2025 19 h | Mairie du 8e arrondissement : 32e Conseil du 8e arrondissement de la mandature*. Mardi 25 mars 2025 19 h | Mairie du 8e arrondissement : 33e Conseil du 8e arrondissement de la mandature*. Mardi 20 mai 2025 19 h | Mairie du 8e arrondissement : 34e Conseil du 8e arrondissement de la mandature*. Mardi 17 juin 2025 19 h | Mairie du 8e arrondissement : 35e Conseil du 8e arrondissement de la mandature*. * Les séances du Conseil du 8e arrondissement se tiennent à la Mairie du 8e arrondissement et sont ouvertes au public.

  • Joyeux Noël et bonne année !

    Chers amis, Je veux d'abord exprimer ma solidarité avec nos compatriotes de Mayotte qui subissent la plus importante catastrophe naturelle en France depuis 1902 et l'éruption de la montagne Pelée à la Martinique. J'ai aussi une pensée pour les victimes de la récente attaque sur un marché de Noël en Allemagne. "Danser sur un volcan", c'est l'expression qui me vient à l'esprit lorsque je me retourne sur l'année 2024. Notre monde danse sur un volcan. Les conflits se durcissent. La guerre est armée au Proche-Orient et en Ukraine. La guerre est commerciale avec la Chine et peut-être bientôt avec les États-Unis. Le moteur franco-allemand cale. L'action européenne se grippe. Notre France danse sur un volcan. Tout ça pour ça ! La dissolution aura finalement provoqué la censure qu'elle était censée prévenir. Entre-temps, les Français ont été sidérés par un déficit abyssal et une dette insoutenable. Depuis, tout est incertain et précaire. La majorité parlementaire est introuvable. L’Assemblée nationale vogue tel un bateau ivre ayant perdu le cap de l’intérêt général. Quatre chefs du Gouvernement se sont succédé en une année. L'hypothèse d'une démission du Président anime le débat public. Les Français ne se reconnaissent plus dans leurs élus nationaux. Et les révolutionnaires de salon veulent envoyer notre Ve République à l'échafaud. Notre capitale danse sur un volcan. Propreté, circulation, sécurité, finances, fiscalité, logement, patrimoine… Le cadre et la qualité de vie parisienne continuent de se dégrader. Les Parisiens sont d'autant plus mécontents de l'action de leur Maire que les JO ont démontré que le souhaitable était possible dès lors qu'il existe une volonté politique. Pendant ce temps, Mme Hidalgo continue de se défausser de toute responsabilité. Un exemple avec la dette : elle ne serait responsable de rien, ni de la baisse des recettes, ni de la hausse des dépenses. Cette fois, Paris pourrait bien faire mentir sa devise et sombrer. Heureusement, notre pays et notre capitale recèlent en eux le meilleur. La réussite des JO contraste avec le fiasco de la dissolution. Les bâtisseurs de Notre-Dame tranchent avec les ingénieurs du chaos parlementaire. Ces succès plongent leurs racines dans des valeurs d’excellence, que je crois largement partagées à droite : la compétition, l'effort, le travail, la tradition, le patrimoine, la transmission. Pour renaître collectivement, nous avons plus que jamais besoin de ces valeurs. La France que j'appelle de mes vœux est à droite. C'est une France fière d’elle-même et qui rayonne à l'international. Enracinée dans son histoire et accueillante avec ceux qui en épousent les valeurs et en respectent les règles. Respectueuse des traditions et portée sur la modernité. Lucide sur ses difficultés et prête à impulser un nouvel élan réformateur. Exigeante sur sa souveraineté pour mieux définir les voies de son redressement. Paris aussi a besoin de la droite. La liberté, la famille, le civisme, l'autorité sont des valeurs fondamentales qui doivent orienter la vie municipale. Il faut contrebalancer l'action de Mme Hidalgo et des prétendants à sa succession, dont les paroles et les actes portent gravement préjudice aux Parisiens. Aux élections municipales de 2026, la gauche ne pourra être battue que si les oppositions se rassemblent dès le 1er tour afin de former une large coalition pour l'alternance. La droite parisienne doit en prendre le leadership et le plus tôt sera le mieux. La droite que j'appelle de mes vœux est une droite claire qui a confiance en elle. Une droite soucieuse du bien commun. Qui combat la démagogie, le populisme, le sectarisme. Qui assume une ligne claire et tient un langage de vérité. Qui parle de la France aux Français et refuse le régime des partis. Qui rejette la résignation et le cynisme. Qui a la culture du résultat et préfère les solutions aux imprécations. Qui ne sacrifie pas l'avenir sur l'autel du présent. Partout, la droite doit assumer ses responsabilités. Elle doit contribuer à mener une politique de l'ordre, dans nos comptes, dans nos rues, à nos frontières, avec moins de dépense, plus de sécurité et une immigration choisie. Une politique de confiance aux Français, avec moins d'interventionnisme étatique et moins de décroissance à crédit. Une politique du mérite, avec plus de travail qui paie mieux et moins d'assistanat qui dissuade l’activité. Une politique des repères, avec une école qui transmet, une nation qui rassemble, une République qui assimile, une démocratie qui défend ses valeurs. C’est pourquoi je compte sur les Ministres de droite qui assument des responsabilités dans le Gouvernement BAYROU I pour que le pays apporte enfin des réponses de droite aux préoccupations des Français. Chers amis, la période de Noël et des fêtes de fin d'année est un moment à part. Nous pouvons prendre du temps pour nos familles et pour les autres. C’est le moment de l’année où il est encore plus important de faire vivre les valeurs de solidarité. Je veux conclure en ayant une pensée pour tous les Français - tout particulièrement de Mayotte - et tous les Parisiens qui souffrent des difficultés de la vie et de la solitude, ainsi que pour nos soldats déployés à travers le monde pour défendre nos valeurs, nos intérêts, notre rang. Chers amis, je vous souhaite un joyeux Noël et de bonnes fêtes de fin d'année . Je vous adresse, à vous-mêmes, à vos familles, à vos proches, à tous ceux qui vous sont chers, mes meilleurs vœux de santé, de bonheur et de réussite pour la nouvelle année 2025.

  • Retour exclusif sur les Assemblées plénières des Conseils de quartier du 8e arr. de novembre et décembre 2024

    La carte des 7 Conseils de quartier du 8e arrondissement. Les sept Conseils de quartier du 8e arrondissement ont tenu leurs assemblées plénières de l'automne 2024 du mardi 26 novembre au mardi 10 décembre. Vous trouverez ci-après un compte rendu synthétique de ces réunions . La plupart des assemblées plénières ont été l'occasion commune d'un bilan chiffré de l'activité de la police municipale , d'une présentation de "l'héritage" des jeux olympiques et paralympiques de Paris dans l'arrondissement et d'une information sur l'indemnisation des professionnels pour les préjudices économiques subis du fait des JOP de Paris 2024. Beaucoup des interventions des participants ont porté sur le difficile partage de l'espace public entre ses usagers, l'information lacunaire, voire manquante, en amont des chantiers de travaux sur l'espace public, la verbalisation des riverains à l'arrêt pour décharger des affaires à proximité de leur domicile, alors que les places de stationnement sont supprimées, ou encore le manque d'arceaux pour les vélos . Certains projets d'aménagement ayant été présentés sans plans à l'appui, il n'est pas toujours aisé de se positionner... Les assemblées plénières se sont tenues en présence de représentants de la majorité du 8e arrondissement et de la police municipale. Des représentants de la Direction de la voirie et des déplacements (DVD) de la Ville de Paris ont ponctuellement participé. Sommaire L'héritage des JO L'indemnisation des professionnels au lendemain des JO Conseil de quartier Hoche-Friedland Conseil de quartier Monceau Conseil de quartier Saint-Augustin Conseil de quartier Europe Conseil de quartier Elysée-Madeleine Conseil de quartier Triangle d'Or Conseil de quartier Saint-Philippe du Roule L'héritage des JO Chaque assemblée plénière a d'abord présenté plusieurs éléments de ce qui est présenté comme un " héritage " des JO : la réfection des trottoirs et la rénovation du jardin des Champs- Élysées (pour un montant de 30 millions d'euros), l'installation de 14 caméras de vidéoprotection supplémentaires, la rénovation des fontaines centrales et de deux des huit guérites de la place de la Concorde (Lille et Strasbourg), ainsi que celle de la façade de l'église de la Madeleine, la réfection des pelouses centrales du Cours la Reine ou encore celle du Cours Albert 1er. Si je me félicite de chacune de ces réalisations pour notre arrondissement et pour Paris, je suis circonspecte sur la présentation qui en faite comme un " héritage " des JO . Certes, la tenue des JO a eu un impact sur leur calendrier, en accélérant certaines, en freinant, voire reportant, d'autres. Mais ce n'est pas la tenue des JO qui a décidé ou motivé ces réalisations. Les travaux "d'embellissement" de l'avenue des Champs- Élysées financés par la Ville de Paris étaient le prélude à leur "réaménagement global", lequel interviendra lorsque la Ville de Paris, la Préfecture de police de Paris et l'Etat auront décidé de la suite à donner à tout ou partie des 152 propositions de l'étude "Réenchanter les Champs-Élysées" financée et portée par le Comité Champs-Élysées. De même, le réaménagement de la place de la Concorde s'inscrit dans une nécessité de restauration et de sauvegarde patrimoniale, indépendamment de la formidable exposition audiovisuelle dont la place royale a bénéficié l'été dernier grâce aux Jeux. Avec 205 000 visiteurs - le plus visité des sites parisiens - sans incident significatif à déplorer, le site de festivités du parc Monceau a rencontré un succès populaire incontestable pendant les Jeux olympiques et paralympiques, ce dont je félicite d'autant plus les organisateurs que j'étais moi-même prudemment réservée sur le projet. Subséquemment, une réflexion est en cours pour renouveler une animation l'été prochain , dans un format resserré. Je suivrai ce projet avec attention, le patrimoine architectural et végétal du parc Monceau étant, nous le savons, fragile. L'indemnisation des professionnels au lendemain des JO Certaines assemblées plénières sont revenues sur l'indemnisation des professionnels pour l es préjudices économiques subis du fait des décisions de l'État prises pour l'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 , avec notamment la restriction ou l'interdiction de l'accès à certains sites, à certaines zones et à certaines voies. Suite aux nombreuses demandes des professionnels, le Premier ministre d'alors (Gabriel ATTAL, Premier ministre démissionnaire) avait institué dès l'été une commission ad hoc  chargée d'émettre un avis sur ces demandes d'indemnisation. Si le préjudice économique a excédé les sujétions pouvant être normalement imposées aux usagers, compte tenu de la nature d’intérêt général des règles visant à permettre un accueil dans de bonnes conditions des JOP, une indemnisation est alors possible . Seuls les préjudices économiques directement liés aux décisions restrictives prises par l’État sont indemnisables. Ces préjudices doivent être certains et réalisés, spéciaux (c’est-à-dire concernant certains professionnels directement concernés par les restrictions de circulation et non toute une profession) et enfin suffisamment importants en termes de baisse de chiffre d’affaires, selon les règles constantes dégagées par la jurisprudence administrative. Le préjudice économique devant être certain et réalisé, la demande ne pourra être déposée en ligne sur le site dédié  qu’à partir de début 2025, une fois que les comptes 2024 auront été arrêtés et feront apparaître le préjudice dont l’indemnisation est demandée . La commission émettra son avis sur chaque dossier individuel. Vous trouverez ici le guide pratique à l'usage des professionnels , qui définit le cadre général d’indemnisation et son calendrier ainsi que le fonctionnement de la commission , et ici le dossier de demande d'indemnisation . A toutes fins utiles, vous trouverez ci-après l'email de la commission : indemnisations-etat-jop2024@finances.gouv.fr . Conseil de quartier Hoche-Friedland La carte du Conseil de quartier Hoche-Friedland. La réunion du Conseil de quartier s'est tenue à l'école Louis de Funès. L'assemblée plénière du Conseil de quartier Hoche-Friedland s'est tenue le mardi 26 novembre à l'école Louis de Funès . L'ordre du jour était léger, les participants peu nombreux. Vous trouverez ici le powerpoint présenté au cours de la réunion. Les travaux de réaménagement de la rue de Washington consisteront principalement en un élargissement du trottoir du côté des numéros pairs . En raison de l'encombrement du sous-sol par divers réseaux de concessionnaires, aucune végétalisation n'est prévue. Des corbeilles de rue seront aussi ajoutées. Ces travaux sont programmés au printemps 2025. L'avant-projet devrait être présenté avant la fin de l'année et une réunion sur place être organisée. Certains riverains se réjouissent, d'autres appréhendent au contraire des difficultés de circulation et de stationnement. Le gérant du Jet Set a finalement été expulsé le 25 juillet 2024 . Cet établissement était souvent défavorablement évoqué dans les réunions des Conseils de quartier en raison des divers troubles à l'ordre public que sa clientèle générait. En mai 2023, un meurtre avait été perpétré devant l'établissement . La multiplication des fermetures administratives a fini par fragiliser le chiffre d'affaires. L'avenir du lieu dépend maintenant des projets du propriétaire de la "galerie Washington". Conseil de quartier Monceau La carte du Conseil de quartier Monceau. La réunion du Conseil de quartier s'est tenue à l'école Monceau. L'assemblée plénière du Conseil de quartier Monceau s'est tenue le mercredi 27 novembre à l'école Monceau . L'ordre du jour était cette fois dense et les participants plus nombreux. Vous trouverez ici le powerpoint présenté au cours de la réunion. Le centre d'hébergement d'urgence opéré par Emmaüs Solidarité au 16 rue Alfred de Vigny a fait l'objet d'une présentation par des représentants d'Emmaüs puis de longs échanges avec des riverains . Au cours de la réunion du Comité d'animation en octobre, il avait été indiqué que la durée du bail serait de 6 ans. En assemblée plénière, toutefois, Emmaüs et le propriétaire n'ont pas voulu communiquer sur cette durée. Le loyer est pris en chargé par l'Etat via la Préfecture de région. Les représentants d'Emmaüs ont rappelé les principales caractéristiques du projet . Le public du CHU concerne une quarantaine de familles avec jeunes enfants, principalement des familles monoparentales. Il n'y aura pas d'hommes seuls. Sont présents en permanence sur site 16 salariés d'Emmaüs (= 1 directrice + 1 cheffe de service + 4 travailleurs socio-éducatifs + 1 éducatrice de jeunes enfants + 1 animatrice + 8 auxiliaires socio-éducatifs) et 2 agents de sécurité. La prise en charge des personnes hébergées est cadrée par un contrat de séjour et un règlement intérieur. Les hébergés n'ont par exemple pas le droit d'inviter des amis. Environ 140 personnes devraient y être hébergées. Les représentants d'Emmaüs ont également pris des engagements vis-à-vis des riverains concernant la tenue du lieu et de l'espace public, la tranquillité du voisinage, etc. Le représentant d'un "collectif de riverains" créé suite à l'installation du CHU a toutefois rappelé leurs vives inquiétudes . Et une participante a souligné le décalage entre les nouveaux arrivants et le quartier. Emmaüs effectue globalement un travail indispensable et remarquable. Ce type de dossier doit être évidemment appréhendé et traité avec beaucoup d’humanité . Ayant moi aussi été interpellée à plusieurs reprises dès juillet 2024 par les riverains sur ce dossier du 16 rue Alfred de Vigny, et les pouvoirs publics ayant depuis confirmé ne pas avoir l'intention de revenir en arrière, je continue de me mobiliser afin que des engagements soient pris et que des garanties soient données par Emmaüs France et les pouvoirs publics pour que le fonctionnement du CHU opéré par l'association ne génère pas de troubles du voisinage pour les riverains . J'ai notamment demandé à la Mairie du 8e arrondissement de prendre deux initiatives pour jouer son rôle de médiation : édicter une "charte de bon voisinage" cosignée par Emmaüs, les représentants des riverains et la Maire du 8e arrondissement ; mettre en place un "comité de suivi" qui se réunira périodiquement en Mairie du 8e arrondissement pour suivre la bonne application de la "charte de bon voisinage". Le 20 juillet , j'ai écrit à la Maire du 8e arrondissement pour qu'elle informe et rassure les riverains du CHU. Le 13 septembre , j'ai écrit au Préfet de Paris et de la région Île-de-France pour connaître le financement du projet. Le 17 septembre , j'ai posé une question à la Maire en Conseil d'arrondissement pour lui demander quel rôle de médiation la mairie comptait jouer entre les riverains et Emmaüs. Le 8 octobre , j'ai écrit au Premier adjoint de la Maire de Paris , en charge notamment de l'éducation, pour savoir combien d'enseignants supplémentaires la Ville comptait mobiliser en regard des élèves supplémentaires dont l'ouverture du CHU nécessite la scolarisation. Le 10 octobre , j'ai à nouveau écrit à la Maire du 8e arrondissement pour lui soumettre mes propositions d'organiser une réunion publique d'information, d'édicter une "charte de bon voisinage", de mettre en place un "comité de suivi" et d'obtenir de la Ville de Paris qu'elle mobilise des enseignants supplémentaires. Le Maire du 17e arrondissement, Geoffroy BOULARD, a également interpellé les pouvoirs publics sur le CHU de la rue Alfred de Vigny. Un autre sujet à l'ordre du jour était l'expérimentation élargissant l'autorisation de promenade des chiens tenus en laisse aux allées principales du parc Monceau, menée du 4 mai au 4 octobre 2024 . Cette expérimentation répondait à l'une des demandes des propriétaires de chiens usagers du parc Monceau organisés dans le cadre d'un "collectif". La Mairie du 8e arrondissement considère toutefois que l'expérimentation s'avère plutôt négative . Les agents ont dû procéder à de nombreux rappels au Règlement... Des massifs auraient aussi été dégradés... Cette expérimentation devrait donc s'arrêter. Afin de rendre le 8e arrondissement plus sûr et tranquille pour les usagers des espaces verts, et plus accueillant pour les propriétaires de chiens, je propose depuis plusieurs mois d'aller un peu plus loin et qu'un espace canin clôturé, spacieux et équipé de jeux, soit créé dans l'arrondissement , de préférence dans le jardin de la Mairie du 8e arrondissement ou un autre espace vert qui convienne au plus grand nombre. Si le jardin de la Mairie du 8e arrondissement était retenu, ce serait aussi l'occasion de l'ouvrir sur la rue du Général-Foy et de mettre en valeur la façade sud de l'Hôtel Cail. Cette création de l'espace canin pourrait alors être articulée avec le projet de rénovation de la cour et du jardin de la Mairie du 8e adopté dans le cadre du dernier Budget participatif. Plusieurs travaux sur l'espace public avaient été évoqués au cours de la réunion du comité d'animation en octobre mais n'ont pu l'être en assemblée plénière . Les travaux de ventilation de la station de métro Monceau sur le boulevard de Courcelles s'achèveront en décembre. Le tunnel devrait être régénéré d'ici la fin du mois. L'emprise RATP sera donc réduite à partir de janvier 2025. Démarrée en octobre 2024, la végétalisation de la rue de Monceau entre le boulevard Malesherbes et la place de Rio-de-Janeiro (plantation de 15 arbres, création de 7 jardinières, pose de 55 arceaux vélos) devrait s'achever en mars 2025. Un autre dossier sur lequel je me suis mobilisée avec des riverains qui ont lancé une pétition - encore lors de notre Conseil d'arrondissement du 5 novembre : le tourner à gauche depuis le boulevard Haussmann vers l'avenue de Messine devrait être repris en 2025, "avec pour objectif un fonctionnement à double sens ou sens unique montant". Les travaux de l'avenue Van Dyck seront réalisés en 2025. Enfin, si le programme des travaux de la place de Narvik est validé, son calendrier reste à définir. Conseil de quartier Saint-Augustin La carte du Conseil de quartier Saint-Augustin. La réunion du Conseil de quartier s'est tenue en Mairie du 8e arrondissement. L'assemblée plénière du Conseil de quartier Saint-Augustin s'est tenue le jeudi 28 novembre en Mairie du 8e arrondissement . Plusieurs dossiers importants ont animé l'ordre du jour. Vous trouverez ici le powerpoint présenté au cours de la réunion. L'avenir de la parcelle du 25-27 rue de Constantinople a été évoqué . Pour mémoire, le projet de groupe scolaire au 25-27 rue de Constantinople a été abandonné, après 10 ans d'instruction, en raison du coût de la dépollution de l'emprise de l'ancien garage Citroën. L'Agence régionale de santé (ARS) estimait en effet nécessaire les mesures suivantes : un vide sanitaire, un curage du terrain sur 20 m de profondeur, une surveillance constante de la qualité de l'air par la pose de capteurs. J'avais pourtant alerté dès l'origine , avec le groupe Les Républicains au Conseil de Paris , sur l'avenir aléatoire de ce projet en raison des difficultés et du coût de la dépollution de l'emprise. Je me suis aussi beaucoup mobilisée, avec le soutien de plus de 1 000 signataires d'une pétition en ligne , pour la création d'un espace vert. Le représentant de la Maire du 8e a indiqué qu'u n autre équipement d'intérêt général était désormais recherché pour la parcelle. Ce pourrait être un EHPAD . Si un tel besoin était confirmé pour notre arrondissement en dépit de l'existence d'autres parcelles déjà identifiées dans le quartier par le nouveau Plan local d'urbanisme bioclimatique (PLUb) pour ce type d'équipements, et si cette option d'aménagement était compatible avec les recommandations de l'ARS, j'y serais bien sûr favorable . Par souci d'optimiser un foncier en friche dans le quartier de l'Europe, je n'en continuerai pas moins de plaider, le temps des longues années d'instruction du projet, pour la création d'un espace vert , cette fois "éphémère", d'ici au démarrage des travaux . Le réaménagement du parvis de l'église Saint-Augustin était aussi à l'ordre du jour . Le projet comprenait deux volets : la création d'un parvis devant l'église éponyme et la végétalisation de l'espace public sur les abords de l'édifice, notamment sur l'avenue César-Caire. Le premier volet du projet est achevé depuis l'été et les retours seraient positifs , selon le représentant de la Maire du 8e arrondissement. Je me félicite que les riverains n'aient pas à déplorer certains des usages indésirables (attroupements bruyants, skateboards, etc.) qu'ils redoutaient suite au réaménagement de la place Saint-Augustin, et pour lesquels ils m'avaient interpellée. Afin de prévenir ces usages indésirables, j'avais proposé dès juin 2023  d'étudier l'installation et le financement de jardinières esthétiques et de qualité, de préférence "jardinière Cribier" ou "bac orangerie", dont la disposition sur le nouveau parvis et les abords de l'église Saint-Augustin serait de nature à dissuader ces usages indésirables redoutés . Le second volet est au stade du bouclage de son financement. Trois ou quatre arbres devraient être replantés sur l'avenue César-Caire d'ici la fin de l'hiver . Bravo aux habitants qui ont veillé à ce que cet engagement soit respecté. Le nouveau parvis de l'église devrait être dénommé en hommage à François LEBEL dès le printemps 2025 . J'avais récemment plaidé en faveur d'un hommage public à l'ancien Maire du 8e arrondissement disparu fin août. Plusieurs travaux sur l'espace public avaient été évoqués au cours de la réunion du comité d'animation en octobre mais n'ont pu l'être que très brièvement en assemblée plénière, sans présentation des plans . L'aménagement provisoire de la rue aux écoles de la rue de Naples, entre la rue du Général Foy et la rue de Miromesnil, devrait être réalisé au 1er trimestre 2025 ; il permettra notamment de sécuriser les déplacements des élèves du groupe scolaire Fénelon Sainte-Marie. Le projet d'aménagement provisoire de la rue aux écoles de la rue de Monceau, entre la rue du Rocher et la rue du Général Foy, est toujours en cours de discussion avec l'Architecte des bâtiments de France (ABF). L'aménagement provisoire de la rue aux écoles de la rue du Rocher, entre la rue de Vienne et la rue Laborde, devrait être réalisé au printemps 2025. Il comprendra notamment la plantation de 13 arbres et la création de 8 jardinières. Une réunion devrait être programmée avec les riverains pour valider ce projet. Enfin, si aucune fermeture du Monoprix Saint-Augustin n'est (heureusement) envisagée , le magasin devrait être "optimisé" à l'occasion des travaux qui seront menés par BNP Paribas dans le cadre de son opération sur l'îlot Astorg / Lavoisier / Malesherbes. Conseil de quartier Europe La carte du Conseil de quartier Europe. La réunion du Conseil de quartier s'est tenue à l'école Moscou. L'assemblée plénière du Conseil de quartier Europe s'est tenue le mercredi 4 décembre à l'école Moscou . L'ordre du jour a principalement porté sur la suite de l'aménagement de la rue de Saint-Pétersbourg. Vous trouverez ici le powerpoint présenté au cours de la réunion. C'est le chef de la section territoriale de voirie (SVT) Nord-Ouest de la Direction de la voirie et des déplacements (DVD) de la Ville de Paris qui a présenté la suite du projet d'aménagement de la rue de Saint-Pétersbourg . La réalisation du projet était dès l'origine prévue en 2 phases, l'une avant et l'autre après les JO . Depuis la première phase et la mise en sens unique descendant de la circulation générale, le trafic aurait diminué de 8 000 véhicules par jour. Afin de réduire le nombre de bus par heure de 37 à 19, la RATP et Île-de-France Mobilités travaille désormais aux dévoiements des lignes 66 et 80. Les "coussins berlinois" ont dû être retirés en raison des nuisances sonores qu'ils causaient aux riverains. La 2nde phase du projet d'aménagement sera réalisée au premier semestre 2025 . Les trottoirs seront élargis , du côté des numéros pairs ou du côté des numéros impairs suivant les sections de la rue, ce qui a été discuté par les participants ; le trottoir seront notamment élargi au droit de l'église Saint-André de l'Europe. Des plateaux surélevés seront créés pour sécuriser les traversées piétonnes aux intersections avec les rues de Florence et de Berne ; les passages pour piétons de la place de Dublin seront aussi sécurisés. L'arrêt de bus sera repositionné au droit du n°43 de la rue de Saint-Pétersbourg. Depuis le tronçon Sud de la rue de Turin, il sera interdit de tourner à droite pour rejoindre le tronçon Nord de la même rue, de sorte de prévenir le risque d'un trafic de transit dans le quartier. Enfin, les cheminements cyclables sur la partie Nord de la place de Dublin seront revus afin de prévenir le risque de conflit entre piétons et cyclistes sur les rues de Turin et Clapeyron. Parmi les observations et les suggestions des participants, je veux en retenir trois principales . Je soutiens d'abord la demande de faciliter le déchargement des riverains au droit de chez eux . Je note ensuite avec eux le caractère très "minéral" de l'aménagement projeté , du fait de l'absence de création de jardinières et de plantation d'arbres, tout en comprenant bien sûr les contraintes lourdes résultant des prescriptions de l'ABF et de l'encombrement du sous-sol. Je partage enfin la crainte que l'élargissement du trottoir du côté impair dans la partie Nord de la rue de Saint-Pétersbourg empêche les voitures en provenance de la place de Clichy de doubler les bus à l'arrêt , accentuant l'embolie existant déjà en provenance de la place Clichy. Plusieurs autres questions et remarques ont été formulées par les participants . Une question a porté sur l'opportunité d'élargir ou de rétrécir certains trottoirs , notamment au niveau des arrêts de bus. Une autre question a porté sur la pose ou non de barrières sur les trottoirs  - mais d'aucuns ne veulent pas compliquer les arrêts des riverains pour décharger. Une remarque a porté sur la disparition de la sécurité pour les piétons sur le trottoir que constituait auparavant la file de voitures en stationnement  et séparant la chaussée du trottoir. Plusieurs habitants se sont également plaints parce que, résidant sur le trottoir pair de la rue, du côté du contresens "bus" créé depuis la place de l'Europe vers la place de Clichy, lequel est interdit à la circulation générale "sauf bus, vélos, livraisons, taxis et véhicules de propreté", ils ne peuvent plus accéder à leur domicile avec un véhicule, même pour un simple arrêt de déchargement, sans encourir le risque d'une contravention . La jurisprudence administrative est constante : un Maire ne peut pas interdire à des riverains d'accéder à leur domicile en voiture, que ces riverains disposent, ou non, d'un garage ou parking . La 5e Chambre de la Cour administrative d'appel de Marseille l'a rappelé dans un arrêt n°20MA00591 du 16 mai 2022 en considérant qu'un Maire ne pouvait légalement interdire, de façon générale et en toute circonstance, l’accès par des véhicules au domicile des riverains, sans porter une atteinte excessive à leur liberté de circulation ainsi qu’à leur droit de propriété, dont le droit d’accès à leur domicile constitue un accessoire. Certes, la mention "sauf riverains" n'est pas prévue directement par le Code de la route. Mais elle est autorisée indirectement par le Code général des collectivités territoriales . Selon l’article L. 2213-4 du Code général des collectivités territoriales , "le maire peut, par arrêté motivé, interdire l’accès de certaines voies ou de certaines portions de voies ou de certains secteurs de la commune aux véhicules dont la circulation sur ces voies ou dans ces secteurs est de nature à compromettre soit la tranquillité publique, soit la qualité de l’air, soit la protection des espèces animales ou végétales, soit la protection des espaces naturels, des paysages ou des sites ou leur mise en valeur à des fins esthétiques, écologiques, agricoles, forestières ou touristiques. Dans ces secteurs, le maire peut, en outre, par arrêté motivé, soumettre à des prescriptions particulières relatives aux conditions d’horaires et d’accès à certains lieux et aux niveaux sonores admissibles les activités s’exerçant sur la voie publique, à l’exception de celles qui relèvent d’une mission de service public. Ces dispositions ne s’appliquent pas aux véhicules utilisés pour assurer une mission de service public et ne peuvent s’appliquer d’une façon permanente aux véhicules utilisés à des fins professionnelles de recherche, d’exploitation ou d’entretien des espaces naturels". Les aménagements prévus rue de Saint-Pétersbourg (source : comité d'animation du Conseil de quartier Europe, octobre 2024). Enfin, concernant la rue de Liège , une étude de trafic indique que le transit dans cette rue représente environ la moitié du trafic de transit du quartier, principalement en provenance de la rue de Vienne et à destination du 9e arrondissement. La DVD propose par conséquent d'allonger le temps du feu vert au croisement des rues de Liège et de Clichy dans le 9e arrondissement, et de coordonner ce dernier avec le feu tricolore au carrefour de la rue de Liège et de la rue d'Amsterdam, puis de mesurer cet effet sur le flux avant d'envisager d'autres mesures. Conseil de quartier Elysée-Madeleine La carte du Conseil de quartier Elysée-Madeleine. La réunion du Conseil de quartier s'est tenue à l'école Surène. L'assemblée plénière du Conseil de quartier Elysée-Madeleine s'est tenue le jeudi 5 décembre à l'école Surène . Au menu : le réaménagement et les occupations de la place de la Concorde. Vous trouverez ici le powerpoint présenté au cours de la réunion. Une partie de l'ordre du jour a porté sur le projet de réaménagement de la place de la Concorde et les 12 propositions de la "commission Aillagon" rendues publiques le 12 juin dernier , au terme de la concertation publique organisée du 2 avril au 29 mai . J'avais salué l'essentiel de ces 12 propositions de la commission Concorde. Elles vont en effet dans le bon sens . Il avait par ailleurs résulté de la concertation publique plusieurs demandes des participants allant dans le sens de ma propre position pour la place de la Concorde : valoriser son patrimoine, la rendre plus accessible, l'apaiser en améliorant le partage entre les différents modes et usagers, végétaliser sans dénaturer l'ensemble ni dissimuler le patrimoine, limiter les installations temporaires. Enfin, des participants à l'assemblée plénière ont une nouvelle fois signalé les éclairages défectueux place de la Concorde. Pour mémoire, ma propre position  sur le projet de réaménagement de la place de la Concorde est la suivante : prévoir des garde-fous pour que le réaménagement soit d'abord et avant tout une  réhabilitation à vocation historique et patrimoniale  ; conserver la  circulation giratoire   ; (re)végétaliser une partie de la place à condition que toute végétalisation soit basse et à très haute qualité environnementale, puis entretenue avec le souci de l'excellence ; interdire les occupations événementielles commerciales , de sorte de n'y autoriser que des occupations non commerciales et d'intérêt national. Le programme et le calendrier du réaménagement de la place de la Concorde validé par la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture le 26 septembre 2024 (source : powerpoint présenté au cours de la réunion du Conseil de quartier Elysée-Madeleine le 5 décembre 2024). Egalement à l'ordre du jour, le nouveau marché de Noël installé place de la Concorde . Ce "Village de Noël" comprend une piste de luge, cinq vitrines de Noël, trois chalets dédiés à la petite restauration, un chalet dédié à la dégustation et aux ventes de produits alimentaires, six chalets dédiés aux produits labellisés "Fabriqué à Paris", une exposition imaginée par le partenaire de l'opération "My Little Paris" et des animations pour les enfants. Comprenne qui pourra. La Mairie de Paris refuse de réinstaller un marché de Noël de qualité sur l'avenue basse des Champs-Elysées inoccupée... mais installe son propre marché de Noël sur la place patrimoniale de la Concorde, déjà sur-occupée par des événements commerciaux . A lire l'exposé des motifs de la délibération 2024 Dicom 6  "Conventions de partenariat relatives à l’opération Village de Noël installée sur la place de la Concorde dans le cadre des Fêtes de fin d’année", nous comprenons bien que le projet d'un marché de Noël sur la place de la Concorde pourrait être récurrent et non pas exceptionnel. Au contraire, je crois que la Ville de Paris devrait saisir l'occasion du réaménagement de la place de la Concorde pour poser le principe de l'interdiction des occupations événementielles commerciales, de sorte de n'y autoriser que des occupations non commerciales et d'intérêt national . La sur-occupation événementielle et commerciale de la place de la Concorde a été évidente ces dernières années, avec des défilés de mode, des zones d'animations sportives, des salons professionnels, etc. Dans une présentation des usages de la place de la Concorde, l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur) a pu objectiver par les chiffres et mettre en évidence ce constat récurrent d'une sur-occupation événementielle de la place : en 2023, 10 événements ont été organisés, aboutissant à une occupation totale ou partielle de la place de 182 jours , soit la moitié de l'année, ce qui est inacceptable. Les usages de la place de la Concorde en 2019, 2022, 2023 (source : Apur). Plusieurs projets de travaux sur l'espace public ont enfin été évoqués . La rénovation du réseau d'eau potable et d'assainissement donnera lieu à deux emprises, l'une au droit du 2 rue Royale, l'autre place de la Concorde, pour des travaux menés de janvier jusqu'à octobre 2025. Conseil de quartier Triangle d'Or La carte du Conseil de quartier Triangle d'Or. La réunion du Conseil de quartier s'est tenue à l'école Robert Estienne. L'assemblée plénière du Conseil de quartier Triangle d'Or s'est tenue le lundi 9 décembre à l'école Robert Estienne . L'ordre du jour fut plutôt chargé. Vous trouverez ici le powerpoint présenté au cours de la réunion. L'essentiel de l'ordre du jour a concerné la restitution de la démarche "Embellir votre quartier - Triangle d'Or" . Pour mémoire, au cours de la réunion publique d'information organisée le 5 mars 2024  par la Mairie du 8e arrondissement et la Mairie de Paris sur la démarche "Embellir votre quartier - Triangle d'Or", un " schéma directeur " avait été présenté . Ce schéma listait et cartographiait des " propositions de projets " qui devaient être arbitrées au cours de la phase de concertation organisée par la Ville de Paris du 5 mars au 15 mai 2024 . Dans la perspective de contribuer à flécher au mieux les 5,5 millions d'euros de crédits budgétaires alloués à cette démarche "Embellir votre quartier - Triangle d'Or", j'avais moi-même lancé un questionnaire  à l'attention des habitants, des professionnels et des usagers du quartier, afin de recueillir leurs observations, leurs positions et leurs suggestions sur ces " propositions de projets " du " schéma directeur ". Mais, de fait, la consultation en ligne de la Ville de Paris  ne fut pas une véritable "concertation" à proprement parler  sur ces " propositions de projets " de ce " schéma directeur " présenté le 5 mars, mais une simple "boîte à idées", certaines recevables sur le plan politique, financier et technique, d'autres non. Les Parisiens ne furent d'ailleurs pas dupes puisque 100 participations seulement ont été enregistrées , dont 71 par le Conseil d'architecture, d'urbanisme et d'environnement (CAUE) de Paris à la suite des ateliers de participation... C'est regrettable . Annoncer une véritable concertation sur des projets municipaux précis, ce n'est pas réaliser une simple consultation ouverte à toutes les idées citoyennes . Lancer un appel aux idées n'est pas s'accorder sur la mise en oeuvre d'un projet. Ce sont deux exercices différents qui, de surcroît, n'ont pas vocation à être menés au même stade de la conception d'un projet. De mon côté, j'avais participé à la consultation de la Mairie de Paris par une contribution rappelant quelques positions de principe préalables   concernant la reconquête de l'espace public, la facilitation du cheminement piéton, la végétalisation et le renforcement du cheminement cyclable dans le quartier Triangle d'Or. Premièrement, la Mairie de Paris devrait reconquérir un espace public à l'abandon , en faisant enfin de la propreté la priorité des priorités, en investissant prioritairement dans la maintenance du patrimoine de voirie, en favorisant la mobilité des personnes âgées, des personnes handicapées et des familles, en faisant respecter le Code de la route par la sanction immédiate, en restaurant plus largement le civisme et en préservant l'esthétique du paysage et du patrimoine parisiens. Deuxièmement, un aménagement qui vise à sécuriser le cheminement piéton devrait toujours être prioritaire parmi les aménagements . En cas d'élargissement du trottoir, la Mairie de Paris devrait s'engager formellement à ne pas accorder de nouveaux droits de terrasse et d'étalage pour que le bénéfice de cet élargissement soit public et non privatisé. Troisièmement, toute végétalisation devrait être de préférence en pleine terre , plutôt qu'en pot. Le cas échéant, les pots devraient être esthétiques et de qualité, de préférence "jardinière Cribier" ou "bac orangerie", mais pas de "bac en bois", de "bac en métal", de "jardinière pot en roto moulé" ou de "bac Léon séché" (pour en savoir plus, voir la nomenclature dans Le Manifeste pour la beauté  de la Ville de Paris). Quatrièmement, les contresens cyclables ne devraient être aménagés que dans les rues suffisamment larges , de sorte que les automobilistes et les cyclistes puissent se croiser sans l'appréhension d'une mise en danger. Le renforcement du cheminement cyclable impliquerait aussi, logiquement, davantage d'accroches pour les vélos. Le plan du quartier Triangle d'Or. Au terme de cette démarche "Embellir votre quartier - Triangle d'Or", 7 principaux projets ont été finalement retenus, pour une enveloppe totale de 5,5 millions d'euros (le nombre d'arbres indiqué ci-dessous correspond à un potentiel qui doit encore être confirmé par les études) : la création d'une rue aux écoles rue Christophe Colomb ; l'élargissement du trottoir et la plantation de 9 arbres rue Quentin Bauchart ; la plantation de 17 arbres et la végétalisation du tronçon Sud de la rue Marbeuf ; la plantation de 22 arbres et la végétalisation du tronçon Nord de la rue Marbeuf ; la plantation de 30 arbres et la végétalisation du tronçon Est de la rue François Ier ; la plantation de 9 arbres et l'élargissement des trottoirs de la place François Ier ; la plantation de 16 arbres et la végétalisation du tronçon Ouest de la rue François Ier . Au-delà de ces rues, la plupart des carrefours du quartier devraient être mis aux normes et des double sens cyclables seront créés dans tout le secteur de la place François Ier . Le calendrier prévisionnel des travaux est manifestement subordonné aux calculs électoraux de la Mairie de Paris puisque une première phase de travaux d'aménagement légers devrait intervenir en 2025 tandis que la seconde phase des travaux d'aménagement plus importants interviendrait après 2026, soit après les élections municipales... Plusieurs habitants rappellent que de nombreuses familles déposent leurs enfants à l'école maternelle Saint-Pierre de Chaillot et craignent que le projet de rue aux écoles ne provoque des embouteillages et des complications quotidiennes . La lutte contre la détention et le transport de protoxyde d'azote sur l'avenue des Champs- Élysées a été évoqué par la police municipale qui déplore un retour de la consommation depuis la fin des JO . L'usage détourné et toxicomane du protoxyde d'azote est en effet la source de nombreux troubles à l'ordre public sur l'avenue et dans le quartier des Champs-Élysées, des troubles à la fois à la sécurité des usagers et à la tranquillité des riverains. C'est un sujet sur lequel je me suis encore mobilisée récemment. J'ai écrit au Préfet de police de Paris dans un courrier du 31 août , Laurent NUNEZ m'ayant répondu par un courrier le 26 novembre . Lors de notre Conseil du 8e arrondissement du 5 novembre dernier, j'ai voté pour le vœu de la majorité d'arrondissement relatif à la lutte contre la détention et le transport de protoxyde d’azote sur l’avenue des Champs-Élysées. Je m'étais d'ailleurs réjouie de l'évolution de la majorité d'arrondissement puisqu'elle avait rejeté le vœu de notre collègue Sophie SEGOND sur le même sujet lors de notre Conseil d'arrondissement du 22 septembre 2020... Au-delà, je plaide pour que les parlementaires de Paris durcissent la législation encadrant l'usage détourné du protoxyde d'azote en interdisant sa consommation sur l'espace public. Le ministre de l'Intérieur (ministre démissionnaire à la date de rédaction de ces lignes) Bruno RETAILLEAU recommande aussi d'inscrire le protoxyde d'azote sur la liste des drogues et stupéfiants illicites. Des participants ont enfin posé des questions sur l'immeuble du 37 avenue George V. Le dossier est emblématique de la politique de Gribouille du logement social menée par la Maire de Paris . L'opération est enlisée depuis plus de 15 ans et le risque de dérapage des coûts est très élevé. La Mairie de Paris se félicite de créer des logements sociaux avenue George V alors qu' elle pourrait en réaliser deux à trois fois plus dans des quartiers moins chers , et que le pouvoir d'achat des futurs résidents au quotidien ne correspond pas à la réalité économique du quartier. Soit dit en passant, le 34 avenue George V est également "pastillé" par le nouveau Plan local d'urbanisme bioclimatique (PLUb) pour la réalisation de logements sociaux... Résultat : chaque année, il y a toujours plus de logements qui sortent du marché locatif privé, toujours plus de demandeurs de logement social et toujours plus de logements sociaux dégradés. Si la Maire du 8e arrondissement rappelle souvent que l'objectif serait d'y loger en priorité les salariés des hôtels, cafés et restaurants de l'arrondissement qui ne peuvent obtenir de logement sur le marché privé, concrètement, elle ne dispose d'aucun levier à actionner pour atteindre cet objectif. Il s'agit donc là d'un vœu pieux tant que les Maires d'arrondissement n'auront pas plus de pouvoir en matière d'attribution de logements sociaux. Enfin, si je suis opposée à la politique de production et d'attribution des logements sociaux menée par Anne HIDALGO, je suis en revanche favorable à une politique du logement social pour mieux loger les familles et les classes moyennes . C'est pourquoi il faut rompre avec l'actuelle politique de la préemption d'habitations et de bureaux pour les transformer en logements sociaux, laquelle représente un coût exorbitant pour les contribuables parisiens. Conseil de quartier Saint-Philippe du Roule La carte du Conseil de quartier Saint-Philippe-du-Roule. La réunion du Conseil de quartier s'est tenue à l'école Paul Baudry. L'assemblée plénière du Conseil de quartier Saint-Philipe du Roule s'est tenue le mardi 10 décembre à l'école Paul Baudry . La rue de Ponthieu fut au cœur de la réunion. Vous trouverez ici le powerpoint présenté au cours de la réunion. L'ordre du jour a largement porté sur la rue de Ponthieu, la nouvelle phase de son aménagement, ses terrasses et divers problèmes du quotidien (incivilités, arrêts ou stationnements gênants voire dangereux, dépôts sauvages, etc.). Les travaux de la nouvelle phase d'aménagement de la rue de Ponthieu seront réalisés au 1er semestre 2025 et commenceront par les interventions des divers concessionnaires (Enedis, GRDF, etc.). Aucune végétalisation n'est envisagée en raison de la saturation du sous-sol par divers réseaux. La Ville de Paris envisage d'abroger tous les arrêtés autorisant des terrasses et des étalages afin de réaligner les autorisations sur un seul modèle . Un représentant de l'association des commerçants de la rue de Ponthieu, "Le Village Ponthieu", a exprimé le mécontentement de ses membres face à cette contrainte. Ma position est la suivante : la priorité doit être donnée à la sécurité et à la fluidité du cheminement de tous les piétons , à commencer bien sûr par les personnes à mobilité réduite et les poussettes ; une fois cette priorité satisfaite, la largeur de la terrasse peut être adaptée à la largeur utile du trottoir , une différence objective de situation justifiant selon moi une différence de traitement et, donc, d'autorisation. Une option avait été évoquée au cours du comité d'animation en octobre mais ne l'a pas été pendant l'assemblée plénière : créer une aire piétonne fermée à la circulation sur le tronçon de la rue de Ponthieu entre la rue du Colisée et la rue La Boétie , de sorte de pouvoir utiliser toute la largeur du trottoir pour les terrasses. A date, 8 terrasses ouvertes annuelles sont autorisées rue de Ponthieu avec des largeurs différentes , aux n°20 (longueur : 13,37 m x largeur : 0,70 m), n°28 (8,47 m x 0,60 m), n°29 (11,13 m x 0,60 m), n°34 (12,10 m x 0,60 m), n°39 (6,39 m x 1,57 m), n°42 (12,90 m x 0,99 m), n°47 (4,70 m x 1,90 m) et à nouveau n°47 (3,60 m x 1,30 m). La Mairie du 8e arrondissement devrait organiser une réunion à ce sujet en 2025 . A Paris, les propriétaires de fonds de commerce, en rez-de-chaussée, ouverts au public peuvent demander une autorisation d’étalage, contre-étalage, terrasse, contre-terrasse ou de commerce accessoire devant leur établissement. L’autorisation est délivrée au propriétaire du fonds de commerce. Elle est personnelle et ne peut être vendue lors de la cession du fonds. Elle est précaire et peut être supprimée sans indemnité ni délai, à tout moment, pour des raisons d’intérêt public ou de manquement aux obligations liées à cette autorisation. (source : Règlement des étalages et des terrasses ) Le projet d'aménagement de la rue de Ponthieu 1/2 (source : comité d'animation du Conseil de quartier d'octobre 2024). Le projet d'aménagement de la rue de Ponthieu 2/2 (source : comité d'animation du Conseil de quartier d'octobre 2024). Infographie du Parisien représentant l'essentiel de la réglementation des terrasses parisiennes. Le projet d'espace de logistique urbaine sur l'ancien parking du 66 avenue des Champs-Elysées, avec une porte d'entrée des véhicules au 49 rue de Ponthieu et une rampe de sortie des véhicules au 128 rue La Boétie, anciennement dénommé "Bright House" et désormais "Atelier Logistique Champs-Elysées", devrait être livré au 1er trimestre 2026 . Depuis l'origine de ce projet, je suis mobilisée afin d' améliorer son utilité locale pour les commerçants et les habitants du quartier Ponthieu. Ils craignent en effet de subir les inconvénients de ce projet en termes de travaux puis de congestion routière, sans bénéficier du moindre de ses avantages en termes de logistique urbaine, puisqu'il devrait servir pour l'acheminement des seuls flux de marchandises approvisionnant les magasins sur l'avenue des Champs-Elysées, sans profiter aux acteurs économiques du quartier. De nombreuses questions restent sans réponse . Nous attendons toujours, par exemple, la communication de l'étude des flux pour connaître le nombre des camions qui participeront à la noria de l'approvisionnement tous les matins entre 4h30 et 9h30... Ce n'est pas faute d'avoir relancé. Quand c'est flou, n'est-ce pas parce qu'il y a un loup ? Un représentant de l'association "Paris en Selle" a exprimé sa crainte sur les conséquences sécuritaires pour les cyclistes de la mise en double sens de la rue de Berry  en direction de l'avenue des Champs-Élysées. Enfin, l'aménagement de la rue aux écoles Paul Baudry a été brièvement présenté . La chaussée en face de l'école sera végétalisée. Le projet d'aménagement de la rue Paul Baudry (source : comité d'animation du Conseil de quartier d'octobre 2024).

  • Soutenez dès maintenant "Les Amis de Catherine Lécuyer"

    Chère Madame, cher Monsieur,​ Depuis 2014, le cadre et la qualité de vie et de travail se sont dégradés à Paris . Propreté, circulation, sécurité, finances, fiscalité, logement, patrimoine, lutte contre la pollution, etc. : les Parisiens sont mécontents de l'action de leur Maire. Là où il y a une volonté, il n'y a pas de fatalité. Aux élections municipales de 2026, la gauche peut être battue mais la droite ne pourra reconquérir, seule, la capitale . L'alternance ne sera possible que si les oppositions se rassemblent dès le 1er tour afin de former une large coalition électorale pour l'alternance. La droite parisienne doit en prendre le leadership. Je participerai à cette reconquête à la place qui est la mienne, celle d'une femme de droite libre et soucieuse du bien commun . Comme élue, je me suis toujours activement mobilisée pour servir les Parisiens, du 8e arrondissement et d’ailleurs. Je veux être une force pour rassembler, unir et mobiliser toutes les bonnes volontés. La liberté, la famille, le civisme et l'autorité sont des valeurs fondamentales. Elles orientent mon action politique. Elles doivent orienter la vie municipale . Il faut contrebalancer l'action d'Anne Hidalgo et de ses successeurs, dont les paroles et les actes sont défavorables aux Parisiens et, tout particulièrement, aux familles parisiennes. L’association à caractère politique "Les Amis de Catherine Lécuyer" mobilise et réunit les soutiens à une action politique qui puise son énergie dans ces valeurs et ces convictions . Elle concourt à la vie politique locale en prenant des positions, en formulant des propositions, en organisant des événements et en menant des actions pour contribuer à améliorer le cadre et la qualité de vie au service de Paris et des Parisiens du 8e arrondissement. Je vous invite à vous engager à nos côtés en soutenant dès maintenant "Les Amis de Catherine Lécuyer". Vous pouvez compter sur mes convictions et mon énergie. Catherine Lécuyer

  • Newsletter - novembre 2024 | L'essentiel de mon actualité d'élue

    Vous trouverez ci-après l'essentiel de mon actualité d'élue au cours des dernières semaines . Au sommaire, notamment : Budget 2025 : la Mairie de Paris poursuit sa fuite en avant budgétaire En faisant adopter le nouveau PLU, Anne HIDALGO "braque" les propriétaires - le 8e arrondissement est dans son collimateur Grilles du parc Monceau : trêve d'études préalables, il est temps de restaurer ! Conseil du 8e arrondissement du 5 novembre 2024 : je vous rends compte Sans oublier les rubriques "Le chiffre" , "Le saviez-vous ?" , "L'image" , "Le 8e engagé" , "Dans les médias" et "L'agenda" . Sur ces sujets comme sur tous les autres concernant le 8e arrondissement et plus largement Paris, je reste à votre entière écoute et disposition . Vos commentaires, vos observations et vos suggestions par retour d'email sont toujours les bienvenus. N'hésitez pas, enfin, à rediffuser cette newsletter à vos proches susceptibles d'être intéressés par ces sujets. Catherine LÉCUYER Conseillère du 8e arrondissement de Paris (groupe Changer Paris) VOTRE AVIS NOUS INTÉRESSE ! Propreté, circulation, stationnement, sécurité, environnement, familles, éducation, logement, économie, solidarité, culture, sport, démocratie... Vous avez des observations ou des suggestions à formuler, ou des questions à poser, concernant votre rue, votre quartier, le 8e arrondissement ou encore Paris ? Exprimez-vous en cliquant sur le bouton ci-dessous ! Je répondrai personnellement à chacun d'entre vous. LES ACTUALITÉS Budget 2025 : la Mairie de Paris poursuit sa fuite en avant budgétaire A l'ordre du jour du 30e Conseil de Paris de la mandature qui s'est tenu du 19 au 22 novembre 2024 figurait notamment le débat d'orientation budgétaire (DOB) pour l'exercice 2025 . Pour mémoire, le DOB est une formalité obligatoire préalable au débat et à l'adoption du budget. Il présente les idées directrices qui orientent l'action communale et sont censées lui donner tout son sens... Il suffit de lire l'introduction du Rapport d'orientations budgétaires pour l'exercice 2025 de la Ville de Paris pour saisir l'ampleur de la stratégie de la défausse budgétaire adoptée : la Maire de Paris ne serait responsable de rien, ni de la baisse des recettes, ni de la hausse des dépenses. Lire la suite En faisant adopter le nouveau PLU, Anne HIDALGO "braque" les propriétaires - le 8e arrondissement est dans son collimateur Au terme de quatre années de délibérations pendant desquelles j'aurais été la seule élue du 8e arrondissement à toujours m'opposer à ce projet , le nouveau Plan local d'urbanisme bioclimatique (PLUb) de Paris a été adopté le 20 novembre par la majorité municipale du Conseil de Paris. Avec ce nouveau PLU bioclimatique, Anne HIDALGO accélère à marche forcée sa politique du logement social, en poursuivant un objectif idéologique qui va bien au-delà de l'obligation prévue par la loi de 25% de logements sociaux d'ici 2025. Lire la suite Grilles du parc Monceau : trêve d'études préalables, il est temps de restaurer ! Dix ans après les premiers courriers, questions et autres vœux à l'attention de l'exécutif parisien pour faire restaurer dans les meilleurs délais les grilles principales et secondaires du parc Monceau, le projet de restauration a amorcé un "cercle vicieux" : plus les travaux tardent, plus leurs coûts augmentent, plus leur financement doit être actualisé, plus les études de mise à jour provoquent des retards supplémentaires, etc. Lire la suite Conseil du 8e arrondissement du 5 novembre 2024 : je vous rends compte Nous avons tenu mardi 5 novembre 2024 notre 30e Conseil du 8e arrondissement de la mandature . J'ai concentré mes principales interventions sur les dossiers que je considère être prioritaires pour les habitants du 8e et pour l'arrondissement. Vous trouverez ici l'ordre du jour initial de la séance et ci-dessous un compte rendu synthétique de mes principales interventions. Lire la suite LE CHIFFRE 83, c'est le nombre des emplacements encore réservés pour la production de logements sociaux dans le 8e arrondissement au terme de l'adoption du Plan local d'urbanisme bioclimatique (PLUb) lors du Conseil de Paris des 19-22 novembre 2024 . L'avant-projet de PLUb en comptait 97. Les contributions dans le cadre de l'enquête publique auront permis la suppression de 14 emplacements réservés et la modification de 12 autres. Il n'empêche : avec leurs prescriptions de mixité fonctionnelle et mixité sociale, les emplacements réservés portent très directement et certainement atteinte au droit fondamental de propriété des propriétaires de ces parcelles dites "pastillées". A mon initiative, le groupe Changer Paris a déposé et défendu un amendement au projet de PLUb visant à supprimer 16 des 83 emplacements encore réservés par le PLUb dans le 8e arrondissement. LE SAVIEZ-VOUS ? La dette municipale atteindra 9,3 milliards d'euros fin 2025 La Mairie de Paris sur-investit de longue date, notamment dans le logement social, et ses dépenses d'investissement continuent d'augmenter . En 2025, la trajectoire municipale de "sur-investissement" est maintenue à 1,7 milliard d'euros en 2025, ce qui obligera la Ville, faute d'une capacité d'épargne suffisante, à emprunter 994 millions d'euros, un montant inédit, entraînant une dette de 9,3 milliards d'euros en fin d'année prochaine et un coût du service de la dette de 525 millions d'euros, soit plus de 5% des recettes de fonctionnement. L'IMAGE L'association des commerçants de la rue de Ponthieu et l'association Ponthieu d'Abords ont lancé les illuminations de Noël de leur rue mardi soir 19 novembre . Un moment de convivialité et "d'esprit village" qui reflète, en même temps qu'il nourrit, la volonté de tous - habitants, commerçants, responsables associatifs... - que leur rue, récemment réaménagée, retrouve enfin son âme. LE 8E ENGAGÉ Noël solidaire Noël est aussi la période pendant laquelle de nombreux Parisiens veulent manifester leur générosité et leur solidarité envers les personnes les plus démunies et isolées . Cette année, la Mairie du 8e arrondissement et la Maison de la vie associative et citoyenne collectent à nouveau vos dons dans le cadre de deux opérations, "Restos bébés de Noël" et "boîtes solidaires". L'opération "Restos bébés de Noël" est une collecte de vêtements, de produits d'hygiènes, de lait infantile en poudre et de produits de puériculture à destination des bébés. Les dons sont à déposer en Mairie du 8e arrondissement (3 rue de Lisbonne, 75008). L'opération "boîte solidaires" est une collecte de boîtes confectionnées par le donateur et contenant un produit chaud, un produit d'hygiène, un dessin ou un mot, un livre ou un jeu, une douceur. Les dons sont à déposer à la Maison de la Vie Associative et Citoyenne (28 rue Laure Diebold, 75008). DANS LES MÉDIAS ZTL Paris Centre : un projet ni souhaitable ni opérationnel ("Bienvenue en Île-de-France", Le Figaro TV , 18 novembre 2024) "Bienvenue à la Hidalgo Academy… Le théâtre de la Concorde ouvre à Paris" , Valeurs Actuelles , 18 novembre 2024 "Pour les propriétaires, c’est une sorte de hold-up ! : ce "pastillage" de la mairie de Paris qui suscite la colère" , Le Figaro , 18 novembre 2024 "Paris : Anne Hidalgo et Michael Bloomberg, la fable de la socialiste et du milliardaire" , Valeurs Actuelles , 9 novembre 2024 L'AGENDA Mardi 3 décembre 19 h | Mairie du 8e arrondissement : 31e Conseil du 8e arrondissement de la mandature*. Mercredi 4 décembre 19 h | Ecole Moscou : Assemblée plénière du Conseil de quartier Europe. Jeudi 5 décembre 19 h | Ecole Surène : Assemblée plénière du Conseil de quartier Elysée-Madeleine. Lundi 9 décembre 19 h | Ecole Robert Estienne : Assemblée plénière du Conseil de quartier Triangle d'Or. Mardi 10 décembre 19 h | Ecole Baudry : Assemblée plénière du Conseil de quartier Saint-Philippe-du-Roule. Mardi 17 - vendredi 20 décembre | Mairie de Paris : 31e Conseil de Paris de la mandature. * Les séances du Conseil du 8e arrondissement se tiennent à la Mairie du 8e arrondissement et sont ouvertes au public.

  • Budget 2025 : la Mairie de Paris poursuit sa fuite en avant budgétaire

    A  l'ordre du jour du 30e Conseil de Paris de la mandature qui s'est tenu du 19 au 22 novembre 2024 figurait notamment le débat d'orientation budgétaire (DOB) pour l'exercice 2025 . Pour mémoire, le DOB est une formalité obligatoire préalable au débat et à l'adoption du budget. Il présente les idées directrices qui orientent l'action communale et sont censées lui donner tout son sens... Il suffit de lire l'introduction du Rapport d'orientations budgétaires pour l'exercice 2025 de la Ville de Paris pour saisir l'ampleur de la stratégie de la défausse budgétaire adoptée : la Maire de Paris ne serait responsable de rien, ni de la baisse des recettes, ni de la hausse des dépenses. Côté baisse des recettes, l'Hôtel de Ville en impute l'exclusive responsabilité au marché immobilier et à l'Etat . " La reprise fragile du marché de l’immobilier entraîne un moindre dynamisme des recettes fiscales de la collectivité parisienne ", invoque-t-elle. Puis " l’érosion des marges de manœuvre de la collectivité est la conséquence directe des mesures imposées par l’Etat depuis plusieurs années ". Nulle trace de la reconnaissance d'une dépendance financière à plusieurs sources de recettes fragiles, qu'il s'agisse des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) ou "frais de notaire", des loyers capitalisés ou encore du stationnement de surface. Nul rappel de l'augmentation de la taxe foncière de plus de 80% en dix ans, dont une hausse de 52% en 2023. Côté hausse des dépenses, la Mairie de Paris excipe de ses politiques pour l'accès aux services publics, le logement et l'environnement , afin d'assumer formellement son choix de continuer d'investir. Les dépenses de fonctionnement sont naturellement mises sous le boisseau. La Mairie ose même alléguer " la qualité de sa gestion financière " pour mettre en oeuvre ses engagements. Aujourd'hui, la gestion financière de la Ville de Paris n'est pas saine . Ses dépenses sont bien supérieures à ses recettes. La Mairie de Paris n'a plus les capacités financières de ses ambitions. Mais elle ne peut plus invoquer, ad nauseam, la "dette Covid"... C'est pourtant bien la mauvaise gestion budgétaire de la majorité installée à l'Hôtel de Ville depuis 2014 qui rogne les marges de manœuvre financières de la Ville . Elle n'a jamais pris la moindre mesure crédible de réduction de ses dépenses de fonctionnement et d'investissement. Les dépenses de fonctionnement, déjà trop élevées, continuent d'augmenter . Alors qu'elles constituent le deuxième poste de dépenses de fonctionnement de la Ville de Paris avec plus de 2,8 milliards d'euros, les charges de personnel croissent encore avec une hausse de 7,2% entre 2023 et 2024, et devraient tangenter les 3 milliards d'euros en 2026. Pourquoi des dépenses de personnel aussi élevées ? Principalement en raison d'un taux d'administration très supérieur à celui des autres villes. La capitale compte près de 55 000 fonctionnaires ou 50 000 en équivalent temps plein (ETP) pour environ 2,1 millions d'habitants, soit 23 ETP pour 1 000 habitants, contre 18 ETP à Lyon ou Marseille, 10 ETP à Rome ou 9 ETP à Londres. Ainsi l'Hôtel de Ville compte 42 directeurs et 35 sous-directeurs pour 22 directions techniques... Pourquoi un tel taux d'administration ? Parce que l’absentéisme pour maladie est de 32,4 jours* en moyenne par agent en 2023, à comparer avec 11,6 jours pour le privé et 14,5 jours pour les agents de la fonction publique (* le nombre de jours d'absentéisme mentionné par les experts varient suivant le mode de calcul retenu ; en tout état de cause, le nombre le plus bas est de 22 jours, soit un "sur-absentéisme", a minima, de + 50%). Le montage financier du budget de la Ville de Paris a l'apparence d'une "pyramide de Ponzi" . Les dépenses municipales sont financées par les créanciers de la Ville. "L'arnaque budgétaire" apparaîtra lorsque ces créanciers ne voudront plus financer les dépenses municipales parce qu'ils n'auront plus confiance dans le retour sur investissement. Les dépenses d'investissement, elles aussi déjà trop élevées, continuent également d'augmenter . La trajectoire de "sur-investissement" est maintenue à 1,7 milliard d'euros en 2025, ce qui obligera la Ville de Paris, faute d'une capacité d'épargne suffisante, à emprunter 994 millions d'euros , un montant inédit, entraînant une dette de 9,3 milliards d'euros en fin d'année prochaine et un coût du service de la dette de 525 millions d'euros , soit plus de 5% des recettes de fonctionnement. Pour mémoire, il y a 5 ans, le coût du service de la dette était de 336 millions d'euros, soit alors moins de 4% des recettes de fonctionnement. La mise sous tutelle de la Ville de Paris est-elle envisageable ? L'hypothèse d'une mise sous tutelle de la Ville de Paris a été régulièrement évoquée dans le débat public à mesure que se multipliaient les difficultés financières pour la capitale. Quid ? La mise sous tutelle d'une collectivité territoriale est un contrôle exercé par l'État sur les actes administratifs de cette collectivité concernant son budget. Elle est prévue par la combinaison des articles L 1612-15 et L 1612-4 du Code général des collectivités territoriales (CGCT). La procédure prévue par l'article L 1612-15 est la suivante : lorsque le budget d'une collectivité territoriale n'est pas à l'équilibre, le préfet peut saisir la Chambre régionale des comptes ; cette dernière propose des solutions de rééquilibrage budgétaire ; puis la collectivité délibère pour rectifier son budget initial ; si la Chambre régionale considère que la rectification n'est pas suffisante, le préfet peut alors se substituer à la collectivité pour rendre exécutoires les prescriptions émises. Pour que l'État se substitue à la Ville de Paris, encore faudrait-il que soient réunies les conditions juridiques d'un déséquilibre budgétaire tel que prévu par l'article L 1612-4 du CGCT. Or, la Ville de Paris reste relativement crédible sur le plan financier, notamment parce qu'elle est propriétaire d'un très important patrimoine immobilier dans la capitale et en province (8,5 millions de m² sur 19 000 biens, dont 514 hors de Paris et dans près de 30 départements différents), principalement acquis dans la première moitié du 20e siècle pour l'organisation de colonies de vacances et de foyers. Ces dernières années, la Ville vend d'ailleurs une partie de son patrimoine immobilier pour s'adapter à l'évolution des politiques municipales mais aussi pour renflouer son budget. Enfin, l'hypothèse d'une mise sous tutelle de la Ville de Paris est d'autant moins probable, en l'état, qu'elle implique de déroger au principe de libre administration des collectivités territoriales, un principe général à valeur constitutionnelle du droit français.

  • Conseil d'arrondissement du 25 janvier 2022 : Plan Vélo, lavatories Madeleine, ZAC Beaujon, etc.

    Nous avons tenu mardi 25 janvier 2022 notre 13e Conseil d’arrondissement de la mandature. Vous trouverez ici l’ordre du jour de la séance , ici un compte rendu intégral et ci-dessous un compte rendu synthétique des enjeux et de mes principales interventions. Une fois encore, je regrette vivement la tenue expéditive de notre séance du Conseil d'arrondissement : moins de 45 minutes... et encore grâce à mes interventions ! Je rappelle que le Conseil d'arrondissement ne se réunit qu' une fois tous les deux mois en moyenne et qu'il a vocation à débattre de toute affaire intéressant l'arrondissement . Ce devrait être un moment public pour rendre compte, débattre, expliquer l'action de leurs élus locaux aux administrés du 8e ; c'est manifestement un moment de transparence difficile à vivre pour la majorité d'arrondissement , qui semble n'avoir qu'une hâte, à peine la séance démarrée : éteindre la lumière crue fugacement jetée sur son inaction. En tout état de cause, nulle bonne résolution n'a été prise en la matière à la faveur de 2022 ! Le Plan Vélo manifestement en roue libre... Nous avons d'abord examiné un projet de délibération de la Ville de Paris sur les conventions avec la Métropole du Grand Paris concernant le versement de subventions pour divers aménagements cyclables du Plan Vélo 2021-2026 . Nous avions déjà eu l’occasion de débattre du Plan Vélo 2021-2026 au cours de notre Conseil d’arrondissement du 2 novembre 2021 . Je veux rappeler ici ma position de principe : j’approuve sur le fond le développement du réseau cyclable parisien mais je déplore la méthode idéologique avec laquelle la Ville de Paris le déploie, une méthode qui provoque et entretient “la guerre de tous contre tous” entre usagers d’un espace public devenu anarchique et conflictuel. La présente délibération concernait le cofinancement apporté par la Métropole du Grand Paris , via son Plan Vélo Métropolitain, au Plan Vélo de la Ville de Paris. La MGP doit ainsi cofinancer la pérennisation des pistes cyclables provisoires du Pont de la Concorde , de la rue du Havre et de la rue Tronchet . J'ai regretté une nouvelle fois que les coronapistes des rues du Havre et Tronchet soient pérennisées sans que leurs défauts majeurs - en termes de sécurité et de congestion du quartier - aient été préalablement corrigés . J’avais pourtant formulé des propositions dans ce sens. Je pense notamment au “quai bus” rue Tronchet … Mais les réunions de pseudo “concertation” promises s'étaient révélées à l’automne être des réunions sans concertation ni consultation des riverains, tout juste leur information sommaire. Les problématiques subsistent donc telles quelles, en l’état ! Compte tenu de ce qui précède, je me suis abstenue sur ce projet de délibération. La majorité d'arrondissement l'a adopté. Lavatories place de la Madeleine : la Ville de Paris devait enfin se mobiliser mais elle temporise in extremis ... Nous devions ensuite examiner un projet de délibération de la Ville de Paris sur l'exploitation des lavatories , notamment ceux de la place de la Madeleine, mais il a été retiré in extremis de l'ordre du jour... dans l'après-midi même de notre Conseil d'arrondissement ! Voici toutefois la position que j'avais prévu d'exprimer . Je l'exprimerai à nouveau si - et lorsque - cette délibération sera inscrite à notre ordre du jour. Enfin ! Enfin, après une mandature 2014-2020 "perdue", la Ville de Paris semble finalement se mobiliser pour l’avenir, la restauration et l’entretien des lavatories de la place de la Madeleine. Comme vous le savez, je suis intervenue chaque année depuis 2014 sur ce dossier emblématique qui me tient tout particulièrement à cœur, et encore début 2021 . La Maire de Paris avait conclu en 2015 un contrat de concession avec la société 2Theloo pour l’exploitation des lieux, avec notamment l’entretien et le gardiennage extérieurs des lavatories. Mais rien n’avait été fait depuis , la Ville invoquant des difficultés financières de la société concessionnaire dont l’activité aurait été impactée par les conséquences touristiques d’une série de crises, avec les attentats de Paris (2015), l’incendie de Notre-Dame (2019) et la Covid-19 (depuis 2020)... La délibération visait donc à prolonger de 3 ans le contrat, de sorte que le concessionnaire assure enfin la mise en œuvre de la rénovation intérieure des lavatories , remette le site en état d’usage et mette en valeur son intérêt patrimonial, conformément au permis de construire déposé en décembre 2021. La Ville précise que l’ouverture au public du site après rénovation intérieure par le concessionnaire devra être effective au plus tard 6 mois après la délivrance du permis de construire . Évidemment, je ne lâcherai pas la proie pour l’ombre et je continuerai donc de suivre attentivement l’avancement de ce dossier - et d’interpeller la Mairie de Paris autant de fois qu’il le faudra - jusqu’à ce que des résultats concrets soient enfin constatés sur place , notamment pour l’état des mosaïques extérieures. Mais ce projet de délibération va enfin dans le bon sens . Chantier des 25-27 rue de Constantinople : mieux informer et réduire les nuisances aux riverains J'ai déposé et défendu un vœu pour réduire les nuisances aux riverains du chantier des n°25-27 rue de Constantinople et améliorer leur information . Depuis plusieurs semaines, les habitants des immeubles voisins du chantier se plaignent en effet à nouveau de diverses nuisances - sonores, vibratoires, olfactives - causées par la reprise des travaux . Ces derniers jours, qui correspondent à la phase de dépollution des sols de l’ancien garage, des familles se plaignent tout particulièrement de fortes odeurs d’hydrocarbures dont, faute d’information, elles ignorent l’origine et la toxicité. De plus, le numéro de téléphone mis à disposition par l’entreprise Doyère serait inopérant ... Ces riverains du chantier réclament d’autant plus d’ être informés et rassurés sur les travaux - en cours et à venir - que ces derniers ont vocation à durer plusieurs années . J'avais écrit un courrier à la Maire du 8e arrondissement début janvier , mais mon courrier n'a toujours pas reçu de réponse fin janvier... C’est pourquoi j'ai proposé que notre Conseil d’arrondissement émette le vœu : que le maître d’oeuvre réalise d’abord une communication ad hoc à destination des riverains sur l’origine des nuisances olfactives ; que le maître d’oeuvre participe ensuite dans les meilleurs délais à une réunion publique d’information sur les travaux ; que le maître d’oeuvre s’engage enfin sur une “charte de qualité de chantier” qui aurait pour triple objectif de veiller à la qualité environnementale du chantier, de garantir aux riverains la mise en œuvre de toutes les précautions nécessaires à leurs tranquillité et à leurs activités, et d’économiser les consommations de matériaux et d’énergie. Pour contribuer à réduire les nuisances sonores des travaux, cette charte pourrait notamment prévoir l’information régulière des riverains, la formation des personnels du chantier, la concertation et la prise en compte des plaintes, ainsi que des horaires mieux-disants pour les travaux bruyants, par exemple de 8h à 20h en semaine (au lieu du créneau réglementaire 7h00-22h00) et de 9h à 18h le samedi (au lieu de 8h00-20h00). J'ai rappelé que les riverains du chantier espéraient pouvoir compter sur le soutien de tous leurs élus afin de mieux faire prendre en compte leurs intérêts, leurs besoins et leurs attentes dans la conduite des travaux en cours et à venir. Sacrifiant une fois de plus l'intérêt des administrés sur l'autel des postures politiciennes et considérant que tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, la majorité d'arrondissement a malheureusement voté contre ce vœu au motif... qu'elle n'en était pas à l'origine ! Projets locaux d'aménagement : il faut améliorer l'information et la concertation des riverains ! J'ai déposé et défendu un second vœu pour améliorer l’information préalable des riverains des projets d’aménagement des espaces publics et des plans de circulation dans le 8e arrondissement. De nombreux aménagements des espaces publics et des plans de circulation sont en effet projetés dans le 8e arrondissement , notamment dans le cadre de la démarche de la Ville de Paris “Embellir votre quartier” pour les quartiers Europe, Saint-Augustin et Monceau. Ces projets vont impacter en profondeur le cadre et la qualité de vie des espaces et des voies directement concernés, mais aussi des espaces et des voies adjacents, tant ils sont interdépendants les uns des autres, avec des reports de circulation, des allongements des temps de parcours, etc. Mais les riverains ne peuvent pas faire connaître et défendre leurs intérêts légitimes car ils ne disposent pas en temps voulu d’une information préalable ferme et précise sur le contenu et le calendrier de ces projets d’aménagement. Et les réunions publiques dites “de concertation” sont au mieux consultatives, le plus souvent simplement informatives…​ J'ai mis en garde notre Conseil d'arrondissement . Nous avons en effet entendu ces riverains regretter de vive voix, en réunion, que la Mairie du 8e arrondissement se rende “complice”, par son silence et son inaction , des passages en force de l’Hôtel de Ville de Paris… Ni eux, ni moi, n’avons été élus pour nous contenter d’enregistrer, tels quels, sans modifications ni améliorations, tous les désirs de Mme HIDALGO ! N’oublions pas que c’est la même majorité municipale parisienne qui, après avoir allègrement saccagé la capitale pendant des années, prétend désormais racheter ses pêchés esthétiques en brandissant cyniquement un “manifeste pour la beauté de Paris”... C’est pourquoi j'ai proposé que notre Conseil d’arrondissement émette le vœu que la Mairie de Paris améliore l’information et la concertation préalables des riverains sur le contenu et le calendrier des projets d’aménagement des espaces publics et des plans de circulation dans le 8e, notamment en communiquant les plans “état existant / état projeté” et les études d’impact , et en communiquant le sort motivé finalement réservé aux observations formulées dans le cadre de cette procédure. Là aussi, les riverains espéraient pouvoir compter sur le soutien de tous leurs élus pour qu’ils jouent pleinement leur rôle de représentants de leurs intérêts, de leurs besoins et de leurs attentes, auprès de la Mairie de Paris. Là aussi, à regret, la majorité d'arrondissement n'a pas été à la hauteur des attentes des administrés, en votant contre leur attente d'être mieux informés et concertés. Pour elle... "RAS" ! ZAC Beaujon : quand les défauts et dysfonctionnements seront-ils corrigés ? J'ai enfin posé une question orale à la Maire du 8e arrondissement pour corriger les défauts et les dysfonctionnements de la ZAC Beaujon . Située sur l’ancienne emprise de l’hôpital Beaujon au cœur du quartier du Faubourg du Roule, la ZAC Beaujon est un quartier mixte de 1,2 hectare qui comprend des équipements publics de proximité (crèche, école, gymnase, piscine), des logements sociaux, un jardin public, une voie de desserte en boucle et une liaison piétonne. La zone présente de nombreux défauts et dysfonctionnements, certains depuis l’origine mais qui n’ont toujours pas été résolus en dépit de multiples demandes, d’autres survenus ultérieurement à l’usage : descellement des dalles à l’entrée de la piscine, infiltrations au-dessus du bassin de la piscine, arrêt des jets du petit bassin depuis septembre 2021, dégradation du système de fermeture des portillons du jardin, éclairage insuffisant des voies piétonnes au niveau du passage le long de l'Hôtel du Collectionneur, trafics en tous genres, etc. Ma question était donc la suivante : quelles initiatives la Mairie du 8e arrondissement compte-elle prendre, et suivant quel calendrier, pour faire enfin corriger définitivement les défauts et dysfonctionnements de la ZAC Beaujon ? Dans sa réponse, mon collègue Grégoire GAUGER, Adjoint au Maire en charge notamment des sports, a prétendu qu' un certain nombre de corrections des malfaçons et de solutions au vieillissement seraient en cours d'apport et de traitement . Dont acte. Je suivrai leur bon avancement avec attention et vigilance. Quant à l'audit thermique voté à mon initiative par le Conseil de Paris pour l'école Louis de Funès sous la précédente mandature , nous avons compris de la réponse de circonstance de Mme la Maire du 8e arrondissement qu'aucune suite ne lui sera finalement donnée tant que les parents d'élèves ne se manifesteront pas à nouveau...

  • Conseil du 8e arrondissement du 17 septembre 2024 : je vous rends compte

    Nous avons tenu mardi 17 septembre 2024 notre 29e Conseil du 8e arrondissement de la mandature . J'ai concentré mes principales interventions sur les dossiers que je considère être prioritaires pour les habitants du 8e et pour l'arrondissement. Vous trouverez ici l'ordre du jour initial de la séance , ici l'ordre du jour complémentaire , ici un compte rendu intégral et ci-dessous un compte rendu synthétique de mes principales interventions. Sommaire Du bon usage des deniers publics pour le logement social Dotations aux arrondissements : les critères d'attribution devraient intégrer les usages Théâtre de la Concorde : pas de programmation militante avec l'argent des Parisiens ! Il faut (ré)animer le marché de plein air de la Madeleine La Ville de Paris rétropédale - un peu - en faveur de la mobilité des familles parisiennes Un dernier hommage à François LEBEL La Ville de Paris doit participer au cofinancement du plan "un métro pour tous" Une charte de bon voisinage et un comité de suivi pour les riverains du futur centre d'hébergement Emmaüs au 16 rue Alfred de Vigny Du bon usage des deniers publics pour le logement social La délibération 2024 DLH 148 portait sur l'octroi d'une subvention complémentaire de 980 000 euros pour financer la réalisation aux 43-45 rue de Laborde, dans l'ancien garage Haussmann, d'un programme de création de 10 logements sociaux par Paris Habitat. Du fait de la nécessité de réaliser des travaux de reprise de structure et de l'augmentation des coûts de la construction depuis 2021, le prix de revient de l'opération a beaucoup augmenté, de 4 989 300 euros à 6 235 173 euros, soit une hausse de + 26%. La Maire de Paris proposait en conséquence une subvention supplémentaire de 968 000 euros. Le projet étant lancé, j'ai voté pour afin qu'il puisse être mené à son terme et parce qu'il comporte du logement intermédiaire. Considérant toutefois que le coût par logement social revient à plus de 600 000 euros, je regrette une nouvelle fois la politique du logement social menée par la Ville de Paris : créer des logements sociaux dans l'un des quartiers les plus chers de la capitale, c'est une faute politique en termes de bon usage des deniers publics puisque 2 à 3 fois plus de logements pourraient être créés ailleurs, dans des quartiers moins chers . Dotations aux arrondissements : les critères d'attribution devraient intégrer les usages La délibération 2024 DDCT 134 concernait les "états spéciaux d’arrondissement" et la détermination du cadre de référence de la répartition des dotations d’animation et de gestion locales pour l'année 2025. Depuis la loi du 31 décembre 1982 relative à l'organisation administrative de Paris, Marseille, Lyon, et comme nous l'avions déjà vu , les Conseils d'arrondissement disposent d'un budget, dit "état spécial d'arrondissement". Cet état spécial d’arrondissement comprend une dotation d’animation locale (DAL) et une dotation de gestion locale (DGL). La DAL a pour objet de financer les dépenses liées à l’information des habitants de l’arrondissement, à la démocratie et à la vie locales, en particulier aux activités culturelles et aux interventions motivées par des travaux d’urgence liés à la gestion des équipements de proximité. La DGL a pour objet de financer les dépenses de fonctionnement des équipements de proximité - à vocation éducative, sociale, culturelle, sportive, d'information de la vie locale - dont les conseils d’arrondissement ont la charge. Chaque année à l'automne, le Conseil de Paris détermine le cadre de la répartition des DAL et des DGL des arrondissements. Les critères d'attribution des dotations aux arrondissements sont principalement démographiques et socio-économiques. Dans la présente délibération, j'en avais relevé 6 différents : la population légale, la composition socio-professionnelle, la population inactive, les foyers fiscaux relevant de la 1ère tranche du revenu fiscal de référence, les effectifs scolaires relevant des politiques d'éducation prioritaire et le montant par habitant des bases nettes d'imposition à la taxe d'habitation. Compte tenu de sa population et de ses caractéristiques socio-économiques propres, l'état spécial du 8e arrondissement est modeste. En 2024, le budget de fonctionnement et d'investissement du 8e dépassait à peine les 2 700 000 euros (précisément 2 703 882 euros). Je considère que ces critères d'attribution des dotations aux arrondissements, principalement sous conditions de ressources, sont quelque peu lacunaires. Ils pondèrent trop la population et pas assez les usages et les équipements. Je regrette que d'autres critères, à l'instar du nombre des travailleurs, ne soient pas davantage pondérés dans l'attribution des dotations aux arrondissements . Compte tenu de ce qui précède, je me suis donc abstenue sur ce projet de délibération. Théâtre de la Concorde : pas de programmation militante avec l'argent des Parisiens ! La délibération 2024 DDCT 167 se rapportait à la grille tarifaire du droit d’entrée des ateliers, conférences et spectacles du nouveau "Théâtre de la Concorde – Espace Cardin". Je suis réservée sur toute programmation artistique et culturelle militante et prosélyte de la part d'une institution publique. Je considère qu'il ne relève pas de la compétence des pouvoirs publics de promouvoir et d'entraîner à une forme d'engagement pour une cause, a fortiori lorsqu'il s'agit d'un pseudo-progressisme. Je veillerai donc avec beaucoup de vigilance sur ces programmations. Or j'ai déjà observé, dans la délibération 2024 DDCT 168 de l'ordre du jour complémentaire, que le Théâtre de la Concorde projetait cette année une convention de partenariat avec Le Nouvel Obs pour un événement avec, notamment, Clémentine AUTAIN, Aurélien BELLANGER, Laurent BERGER, Patrick BOUCHERON, Pascal CANFIN... Vaste programme ! J'ai aussi observé, dans la délibération 2024 DDCT 161 de l'ordre du jour complémentaire, que les subventions accordées au titre de l'appel à projets "Ma citoyenneté, mes rêves et mes droits au Théâtre de la Concorde" soutiennent 14 projets parfaitement alignés sur la doxa municipale... Je serai d'autant plus vigilante sur le contenu des programmations que la Maire de Paris annonce, du haut des 10 milliards d'euros de sa dette municipale, la gratuité de nombreux ateliers, conférences et autres spectacles pour le public, c'est-à-dire aux frais du contribuable. J'ai donc demandé à la Maire du 8e arrondissement, en sa qualité d'administratrice du Théâtre, comment elle comptait veiller à la qualité et à la pluralité des programmations du Théâtre de la Concorde. Puisque nous n'avons toujours pas délibéré sur le budget de fonctionnement de l'institution, ce que je déplore, je l'ai aussi interrogée sur son montant. Selon la Maire du 8e arrondissement, le budget de fonctionnement s'élèverait à 1,5 million d'euros. Trois millions d'euros de travaux seraient par ailleurs programmés. Ceci étant rappelé, je me suis abstenue sur ce projet de délibération. Il faut (ré)animer le marché de plein air de la Madeleine La délibération 2024 DAE 123 avait pour objet de renouveler pour 6 ans la délégation de service public des 72 marchés découverts alimentaires parisiens. Dans le 8e, c'est la Société Groupe Dadoun qui est délégataire des deux marchés alimentaires de l'arrondissement, le marché de plein air de la Madeleine et le marché biologique des Batignolles. Le rôle des concessionnaires est déterminant dans le fonctionnement des marchés dont l'objectif premier est d'assurer le ravitaillement de la population parisienne en produits frais. Les délégataires assument l’installation des marchés, la gestion des commerçants, l’entretien des équipements et ils participent à la collecte et au traitement des déchets. Le renouvellement des délégations de service public est aussi l’occasion pour la Ville de Paris de mettre à jour le cadre de gestion des marchés pour l'adapter aux nouveaux besoins des Parisiens et à ses propres nouvelles exigences. Pour renforcer l'attractivité des marchés, les délégataires sont ainsi chargés de mettre en œuvre une politique de promotion et d’animation des marchés. Mais c'est là que le bât blesse. L'animation, c'est précisément ce qui manque au marché de plein air de la Madeleine. Ce marché "vivote" . C'est pourquoi j'avais plaidé, dès le Conseil d'arrondissement du 30 novembre 2021 , pour que la Mairie du 8e arrondissement prenne des initiatives locales d'aménagement et d'animation pour contribuer à redynamiser les flux passants dans le secteur. J'avais aussi regretté que les travaux de la place de la Madeleine n'aient pas du tout redynamisé la commercialité du secteur, bien au contraire. En tout état de cause, j'ai exprimé un avis favorable sur ce projet de délibération. La Ville de Paris rétropédale - un peu - en faveur de la mobilité des familles parisiennes La délibération 2024 DVD 110 concernait deux mesures d'ajustements pour le stationnement de surface des Parisiens. D'abord, le "dézonage" et l'élargissement des droits des abonnés résidents et professionnels des zones de stationnement résidentiel qui ont été impactées par les "périmètres rouges" mis en place par la Préfecture de police de Paris pour la bonne organisation des JOP de Paris 2024. Ensuite, la hausse de 1,6 à 2 tonnes du seuil déclenchant le triplement des tarifs de stationnement des "SUV" afin, je cite l'exposé des motifs de la délibération, " de mieux prendre en compte la réalité du parc automobile des familles parisiennes ". Ces deux mesures d'assouplissement vont bien sûr dans le bon sens. Je me félicite que la Ville de Paris reconnaisse les difficultés de stationnement subies par les riverains des sites des épreuves olympiques et qu'elle tienne enfin compte des dangers évidents qui pèsent sur la mobilité des familles à Paris. J'ai d'ailleurs formé le vœu que la prise de conscience de la difficile mobilité des familles à Paris encourage l'Hôtel de Ville à revenir sur certaines dispositions des différentes réformes du stationnement de surface intervenues depuis 2021, et notamment sur l'évolution des tarifs "visiteurs" qui a considérablement augmenté le coût du stationnement et renchéri les déplacements familiaux dans la capitale. J'ai aussi voulu profiter de cette intervention pour évoquer brièvement les nombreuses demandes des professionnels pour être indemnisés des préjudices économiques subis du fait des décisions de l'État prises pour l'organisation des JOP de Paris 2024 , avec notamment la restriction ou l'interdiction de l'accès à certains sites, à certaines zones et à certaines voies. Le Premier ministre a institué une commission ad hoc chargée d'émettre un avis sur ces demandes d'indemnisation. Si le préjudice économique excède les sujétions pouvant être normalement imposées aux usagers, compte tenu de la nature d’intérêt général des règles visant à permettre un accueil dans de bonnes conditions des Jeux olympiques et paralympiques, une indemnisation est alors possible. Seuls les préjudices économiques directement liés aux décisions restrictives prises par l’État sont indemnisables. Ces préjudices doivent être certains et réalisés (et donc ne pas être seulement attendus ou escomptés), spéciaux (c’est-à-dire concernant certains professionnels directement concernés par les restrictions de circulation et non toute une profession) et enfin suffisamment importants en termes de baisse de chiffre d’affaires, selon les règles dégagées par la jurisprudence administrative. J'ai donc appelé la Mairie du 8e arrondissement à faire une large publicité pour ce dispositif d'indemnisation auprès des nombreux professionnels de l'arrondissement dont le chiffre d'affaires a été impacté par les JOP de Paris 2024. Considérant que ces mesures de "rétropédalage" vont dans le bon sens mais guère assez loin en faveur de la mobilité des familles, je me suis abstenue sur ce projet de délibération. Un dernier hommage à François LEBEL Le premier vœu que nous avons examiné, déposé par les élus de la majorité du Conseil du 8e , était relatif à un hommage à François Lebel dans l’espace public de l'arrondissement. Je me suis félicitée que la majorité d'arrondissement ait, elle aussi, déposé un vœu allant dans le même sens que le mien pour dénommer une voie publique du 8e en hommage à François LEBEL. Une minute de silence a également été observée. J'ai regretté en revanche que la Mairie du 8e n'ait pas communiqué suite à la disparition de son ancien Maire, ni informé les élus, ni proposé un "livre d'or" en Mairie... Serait-elle une nouvelle adepte de la "cancel culture" ? Ancien Conseiller de Paris de 1977 à 2014, ancien Maire du 8e arrondissement de 1983 à 2014, réélu en 1989, 1995, 2001 et 2008, François LEBEL est décédé le 22 août, à l’âge de 80 ans. Il aura consacré sa vie politique à Paris et aux habitants du 8e arrondissement, tenant même, après 2014 et après avoir été Maire, à redevenir simple conseiller du 8e arrondissement, jusqu'en 2020. Il fut un élu de proximité dont la connaissance fine du 8e et de ses administrés, ainsi que la combativité pour défendre leurs intérêts, étaient notoires. Il se mobilisa beaucoup, notamment, pour les écoles et pour le conservatoire du 8e arrondissement. Dans la mesure où le choix de la voie publique doit avoir autant que possible un rapport concret avec le parcours et la biographie de la personne à laquelle la dénomination rend hommage, j'ai suggéré une idée. Aujourd'hui, 6 des 15 écoles du 8e arrondissement portent des noms de lieux et non de personnes : l'école maternelle Bienfaisance, l'école maternelle Moscou, l'école primaire Bienfaisance, l'école primaire Florence, l'école primaire Monceau et l'école primaire Surène. J'ai donc fait la proposition suivante : la Mairie du 8e pourrait suggérer que l'une de ces écoles maternelles ou primaires soit dénommée "école François Lebel". J'ai ensuite retiré mon propre vœu pour soutenir celui de la majorité dont je me suis félicitée et que j'ai voté sans la moindre réserve. Ce vœu a été adopté. La Ville de Paris doit participer au cofinancement du plan "un métro pour tous" Mon autre vœu avait pour objet que la Ville de Paris participe pleinement au cofinancement du plan "un métro pour tous" proposé par la Présidente de la Région Île-de-France. La Présidente du Conseil régional d'Île-de-France et du syndicat Île-de-France Mobilité, Valérie PÉCRESSE, a proposé le 27 août un plan intitulé "un métro pour tous" qui vise à mettre en accessibilité le réseau des 13 lignes historiques du métro parisien d'ici à 20 ans. Elle s'engage à ce que la Région Île-de-France finance le tiers du coût de ce plan, estimé entre 15 et 20 milliards d'euros, et appelle l'État et la Ville de Paris à participer au cofinancement des deux-tiers restants. Nous le savons, la mobilité de tous les Parisiens est un enjeu majeur pour la capitale. Elle est une condition de la qualité de vie des personnes en situation de handicap et elle doit être un objectif prioritaire des politiques publiques déployées pour moderniser et adapter les transports en commun. Un Parisien sur deux connaît ou connaîtra une situation de handicap au cours de sa vie, et l'allongement de la durée de la vie fait que tous les Parisiens sont ou seront concernés par l'accessibilité des transports. La prise en compte du handicap est d'abord un devoir moral. Elle est ensuite une source de progrès pour la société dans son ensemble, les progrès pour l'accessibilité des transports profitant par exemple au confort des personnes âgées et des parents avec enfants en bas âge. L'évolution des mentalités sur le handicap et sur les personnes en situation de handicap est enfin une nécessaire prise en compte de la différence et donc un facteur de cohésion sociale. Les Jeux Paralympiques ont été de ce point de vue un succès. Si la Ville de Paris participait au tiers du financement du plan vicennal proposé par Mme PÉCRESSE, cela représenterait un coût compris entre 250 et 333 millions d'euros par an, soit entre 2,7% et 3,5% de ses dépenses annuelles de fonctionnement. Si l'enjeu a évidemment un coût, je crois qu'il n'a pas de prix. Dans cette perspective, je salue déjà la signature début septembre d'un "Pacte pour un métro accessible" par l'APF France handicap, la Région Île-de-France et la Mairie de Paris. Ce serait sans conteste l'un des plus beaux héritages des JOP de Paris 2024. La bonne utilisation des ressources publiques exige bien sûr de prévoir plusieurs scénarios chiffrés pour les travaux de mise en accessibilité et la priorisation des stations, en fonction de la difficulté technique et de l'affluence publique, de sorte que la mise en accessibilité du réseau soit progressive, sur 20 ans, et éventuellement partielle, à terme, si les moyens s'avéraient insuffisants. C'est pourquoi j'ai proposé que le Conseil du 8e arrondissement émette le vœu que la Ville de Paris participe pleinement au cofinancement du plan "un métro pour tous" proposé par la Présidente du Conseil régional d'Île-de-France ; identifie pour chaque ligne de métro et dans chaque arrondissement desservi, en associant les élus locaux, les stations qui bénéficieront prioritairement de la mise en accessibilité progressive du réseau, en privilégiant le volume des entrées et des sorties. J'en ai aussi profité pour demander à Madame la Maire et Conseillère régionale d'Île-de-France quelles stations elle qualifierait elle-même de prioritaires dans le 8e arrondissement. Je n'ai malheureusement pas obtenu de réponse. Une charte de bon voisinage et un comité de suivi pour les riverains du futur centre d'hébergement Emmaüs au 16 rue Alfred de Vigny J'ai enfin posé une question orale à la Maire du 8e arrondissement sur le rôle de médiation que la Mairie comptait jouer pour rassurer les riverains du futur centre d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) Emmaüs au 16 rue Alfred de Vigny. Comme ils l'avaient exprimé au cours de la réunion d'information organisée le 3 septembre, les riverains du 16 rue Alfred de Vigny sont préoccupés par les troubles du voisinage qu'ils pourraient subir du fait du projet d'installation à cette adresse du CHRS opéré par Emmaüs pour des personnes en situation de précarité. Ils sont échaudés par les tournages, les défilés de mode et autres événements générateurs de nuisances qu'ils ont subis ces dernières années. Pour répondre à ces préoccupations et trouver un équilibre entre l'indispensable aide sociale pour les personnes ou les familles connaissant de graves difficultés et la nécessaire préservation de la tranquillité du voisinage, la Mairie du 8e arrondissement pourrait jouer un rôle de médiateur de sorte que soient mis en place une "charte de bon voisinage" cosignée par Emmaüs et les représentants des riverains, ainsi qu'un "comité de suivi" qui se réuniraient suivant une périodicité à convenir. Cette charte devrait notamment prévoir un canal de communication permanent entre les riverains, les équipes d'Emmaüs et les agents de sécurité du CHRS. Parmi les points de vigilance, elle pourrait stipuler que l'espace public au droit du CHRS n'a pas vocation à être occupé par les personnes qui y sont hébergées. J'ai donc demandé à la Maire du 8e arrondissement comment la Mairie comptait durablement jouer son rôle de médiation pour rassurer les riverains du futur CHRS Emmaüs au 16 rue Alfred de Vigny, et si elle prendrait l'initiative de proposer la mise en place d'une "charte de bon voisinage" et d'un "comité de suivi". J'ai par ailleurs écrit un courrier au Préfet de Paris et de la région Île-de-France pour connaître le montant prévisionnel du financement de l'État prévu au cours des six prochaines années pour ce CHRS opéré par Emmaüs France rue Alfred de Vigny. Dans son intervention, la Maire du 8e arrondissement a indiqué que l'immeuble du 16 rue Alfred de Vigny avait été acheté en 2021 par un marchand de biens, lequel a proposé à l’État de conclure un bail pour créer un centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). L’État - via la Préfecture de Paris et de la région Île-de-France - a confié la gestion du centre à Emmaüs Solidarité. Le public cible est composé de familles, essentiellement des femmes avec de jeunes enfants en situation de grande précarité, qui travaillent dans les services à la personne, notamment dans les arrondissements de l’Ouest parisien. Il n’y aura pas d’hommes isolés.

  • Newsletter octobre 2024 - l'essentiel de mon actualité d'élue

    Vous trouverez ci-après l'essentiel de mon actualité d'élue au cours des dernières semaines . Au sommaire, notamment, la mobilisation continue pour verdir l'avenir du 25-27 rue de Constantinople, des propositions intéressantes pour protéger le patrimoine de Paris et du 8e arrondissement, les leçons à tirer de la mort dramatique du cycliste Paul Varry, les résultats en demi-teinte du Budget participatif 2024 pour le 8e arrondissement, l'essentiel du Conseil de Paris des 8-11 octobre, Anne HIDALGO décline tous azimuts son militantisme contre la mobilité individuelle et familiale des Parisiens, tout va toujours très bien concernant les pistes cyclables selon David BELLIARD, un questionnaire en ligne pour améliorer la mobilité des aînés dans le 8e arrondissement ainsi que Paris, et un dernier hommage à Marielle LIBERMAN-GAWIN. Sans oublier les rubriques "Le chiffre", "L'exposition", "Le livre", "Le saviez-vous ?", "L'image", "Le 8e engagé" et "L'agenda". Sur ces sujets comme sur tous les autres concernant le 8e arrondissement et plus largement Paris, je reste à votre entière écoute et disposition . Vos commentaires, vos observations et vos suggestions par retour d'email sont toujours les bienvenus. N'hésitez pas, enfin, à rediffuser cette newsletter à vos proches susceptibles d'être intéressés par ces sujets. Catherine LÉCUYER Conseillère du 8e arrondissement de Paris (divers droite) Sommaire Votre avis nous intéresse ! ACTUALITÉS Mobilisons-nous pour verdir l'avenir du 25-27 rue de Constantinople ! Plusieurs propositions intéressantes pour protéger le patrimoine de Paris et du 8e arrondissement En mémoire de Paul Varry, tirons les bonnes leçons de sa mort Les résultats en demi-teinte du Budget participatif 2024 pour le 8e arrondissement L'essentiel du Conseil de Paris des 8-11 octobre 2024 La Maire de Paris décline tous azimuts son militantisme contre la mobilité individuelle et familiale des Parisiens (et au-delà) Pour M. David BELLIARD, dès lors qu'une piste cyclable est en cause, tout va toujours très bien, rien n'est jamais à améliorer... Questionnaire | Améliorer la mobilité des aînés dans le 8e arrondissement et à Paris Dernier hommage à Marielle LIBERMAN-GAWIN LE CHIFFRE 50 km/h L'EXPOSITION "Caillebotte. Peindre les hommes" LE LIVRE La place de la Concorde se souvient LE SAVIEZ-VOUS ? L'art de vivre dans les bistrots inscrits à l'inventaire national du patrimoine culturel immatériel L'IMAGE Le Palais de la Découverte rouvrira d'abord pour la culture L'AGENDA VOTRE AVIS NOUS INTÉRESSE ! Sécurité, propreté, environnement, mobilité, familles, éducation, logement, économie, solidarité, culture, sport, démocratie... Vous avez des observations ou des suggestions à formuler, ou des questions à poser, concernant votre rue, votre quartier, le 8e arrondissement ou encore Paris ? Exprimez-vous en cliquant sur le lien ci-dessous ! Je répondrai personnellement à chacun d'entre vous. VOTRE AVIS NOUS INTÉRESSE ! LES ACTUALITÉS Mobilisons-nous pour verdir l'avenir du 25-27 rue de Constantinople ! Dans cette vidéo, je m'exprime devant l'une des deux entrées de la parcelle du 25-27 rue de Constantinople où se trouvait autrefois l'ancien garage Citroën. Le 1er août dernier, en raison du coût trop élevé de la dépollution de l'emprise, le permis de construire qui avait été délivré pour la réalisation d'un groupe scolaire de 8 classes, de 50 logements sociaux et d'une cuisine de production, a été annulé. Après 10 ans d'instruction, les 2 300 m² de la parcelle restent par conséquent en friche. Or, les habitants du secteur attendent rapidement un nouveau projet utile pour eux. J'ai donc fait une proposition : étudier la création d'un espace vert compatible avec les recommandations de l'Agence régionale de santé sur la parcelle, et diligenter un diagnostic structurel des bâtiments mitoyens. Pour soutenir cette proposition, j'ai lancé une pétition en ligne qui a d'ores et déjà recueilli plus de 500 signatures. [...] Lire la suite SIGNER LA PÉTITION Plusieurs propositions intéressantes pour protéger le patrimoine de Paris et du 8e arrondissement Les dernières semaines ont été riches en actualités, propositions et débats concernant la protection et le financement du patrimoine de Paris et du 8e arrondissement . Les équipes admises à proposer un projet pour le réaménagement de la place de la Concorde ont été sélectionnées. La ministre de la Culture, Rachida DATI, a formulé dans un entretien au Figaro plusieurs propositions : la délimitation de futurs domaines nationaux pour leur lien exceptionnel avec l'histoire de la Nation, la création de nouveaux "secteurs patrimoniaux remarquables", la constitution d'une version française du National Trust britannique, la mise en place d'un tarif symbolique pour les visites touristiques de la cathédrale Notre-Dame de Paris ou encore la tarification majorée des musées pour les visiteurs hors Union européenne. Le débat a aussi porté sur l'autorisation en vigueur d'installer des bâches d'échafaudage comportant un espace publicitaire sur les monuments historiques, dès lors que les recettes perçues sont affectées au financement des travaux. [...] Lire la suite En mémoire de Paul Varry, tirons les bonnes leçons de sa mort Au lendemain du drame, j'ai participé à l'hommage rendu à Paul Varry sur la place de la Madeleine. Le 15 octobre, un cycliste est mort écrasé volontairement par un automobiliste sur la piste cyclable du boulevard Malesherbes dans le 8e arrondissement. Je veux d'abord présenter mes sincères condoléances à sa famille et j'ai une pensée émue pour ses proches . L'indignation est légitime et forte à travers la France. Suite à ce drame inexcusable, certains y ont vu la justification de la poursuite de leurs combats, plus ou moins idéologiques. Pour ma part, je veux tenter de tirer les bonnes leçons de ce drame, sans préjugés, de sorte que l'espace public parisien cesse d'être le Far West qu'il est devenu . [...] Lire la suite Les résultats en demi-teinte du Budget participatif 2024 pour le 8e arrondissement Au terme du vote sur les projets éligibles au Budget participatif 2024, qui s'est tenu du 5 au 24 septembre, cinq projets ont finalement été adoptés pour le 8e arrondissement : la sécurisation du carrefour La Boétie - Ponthieu ; le réaménagement d'une aire de jeu du parc Monceau et la rénovation de la Naumachie ; le financement de l'étude préalable à la rénovation des grilles du parc Monceau ; la sécurisation des traversées piétonnes rue de Courcelles ; et la rénovation de la cour et du jardin de la mairie du 8e arrondissement . Ces projets adoptés satisfont, pour la plupart, les critères que j'avais exprimés pour choisir parmi les projets éligibles ceux les plus utiles pour les habitants du 8e arrondissement, à savoir la sécurité, à commencer par celle des piétons, et l'ancienneté du besoin local et de son expression. En revanche, je suis réservée sur l'intérêt du projet de rénovation de la cour et du jardin de la Mairie du 8e arrondissement . Ce projet propose de " réaménager le jardin de la Mairie du 8e arrondissement afin d’en faire un lieu apaisé, accueillant et d’y développer la protection de sa biodiversité ", et de " réhabiliter la cour de la Mairie du 8ème arrondissement en continuité du jardin ". Il m'apparaît d'autant moins prioritaire pour les habitants de l'arrondissement que le jardin vient d’être réaménagé et que l’on n’a aucun élément sur le projet pour la cour alors qu'elle est protégée au titre des Monuments historiques. De plus, ce projet est coûteux et a pour conséquence que le coût total des cinq projets adoptés s'élève à 1,2 million d'euros, alors que l'enveloppe allouée au 8e arrondissement était de 880 000 euros. En tout état de cause, le Budget participatif ne devra pas servir à financer des travaux d'entretien (courants ou exceptionnels) dont la charge incombe à la seule Mairie de Paris. [...] Lire la suite L'essentiel du Conseil de Paris des 8-11 octobre 2024 Le 29e Conseil de Paris de la mandature s'est tenu du 8 au 11 octobre 2024 . Vous trouverez ici l'ordre du jour et ici le déroulé de séance . En lien avec moi, les élus du groupe Changer Paris ont défendu deux vœux concernant le 8e arrondissement, l'un sur l'avenir de la parcelle du 25-27 rue de Constantinople, l'autre sur la programmation du Théâtre de la Concorde. Le vœu que nous avions adopté lors du Conseil du 8e arrondissement le 17 septembre pour dénommer une voie publique du 8e en hommage à François LEBEL n'a en revanche pas été déposé pour être défendu en séance. L'examen du Rapport social unique de la Ville de Paris pour l'année 2023 a lui permis de mettre des chiffres très alarmants sur certains maux chroniques de la Ville de Paris. Enfin, le groupe Changer Paris a déposé et défendu plusieurs autres vœux dans l'intérêt des Parisiens, notamment pour les protéger contre les externalités négatives de certaines politiques municipales. [...] Lire la suite La Maire de Paris décline tous azimuts son militantisme contre la mobilité individuelle et familiale des Parisiens (et au-delà) Quel est le point commun entre la réduction de la vitesse à 50 km/h sur le périphérique, la suppression des places de stationnement et l’augmentation de tous les tarifs, la mise en place d'une zone à trafic limité (ZTL) dans Paris Centre, le "gymkhana" du nouveau plan de circulation dans le quartier Europe et le soutien au projet de déploiement de la nouvelle étape de la zone à faibles émissions (ZFE) du Grand Paris ? Envers et contre tous, au-delà des aménagements nécessaires pour répondre aux légitimes préoccupations environnementales et sanitaires, la Maire de Paris continue de décliner tous azimuts son militantisme contre la mobilité individuelle et familiale des Parisiens et au-delà. Avec un objectif évident : multiplier les interdictions pour dégoûter et dissuader les automobilistes dans la capitale . [...] Lire la suite Pour M. David BELLIARD, dès lors qu'une piste cyclable est en cause, tout va toujours très bien, rien n'est jamais à améliorer... Au mois de mars 2024, j'avais saisi David BELLIARD, Adjoint à la Maire de Paris en charge de la transformation de l’espace public, des transports, des mobilités, du code de la rue et de la voirie, de deux demandes au premier abord sans lien l'une avec l'autre : d'une part, le réaménagement de la piste cyclable du boulevard des Batignolles pour sécuriser le cheminement des cyclistes et des piétons ainsi que faciliter la circulation des services d'incendie ; d'autre part, la préservation de places de stationnement dédiées aux personnes en situation de handicap sur la bande technique prévue dans le cadre de l'aménagement de la piste cyclable sur le boulevard Malesherbes. [...] Lire la suite Questionnaire | Améliorer la mobilité des aînés dans le 8e arrondissement et à Paris La mobilité des Parisiens de plus de 65 ans, dont la population augmente, est un enjeu majeur pour la capitale . Elle est une condition de la qualité de vie de nos aînés dans la ville. Et elle devrait être un objectif prioritaire des politiques publiques déployées pour moderniser et adapter l'espace public et les transports collectifs. A l'occasion de l'édition 2024 de la "semaine nationale des retraités et personnes âgées" et dans la perspective d'améliorer la mobilité des aînés dans l'espace public et dans les transports collectifs du 8e arrondissement, il apparaît utile de réaliser un "audit", sous la forme d'un questionnaire en ligne , de sorte de poser un diagnostic sur la situation et de formuler des propositions d'améliorations pour adapter cet espace public et ces transports collectifs aux besoins spécifiques des personnes âgées dans l'arrondissement et à Paris. [...] Lire la suite RÉPONDRE AU QUESTIONNAIRE EN LIGNE Dernier hommage à Marielle LIBERMAN-GAWIN Marielle (ci-dessus au Forum de la culture du 8e en 2022) était une figure du quartier Ponthieu dans lequel elle aura toujours vécu . Elle était à l'initiative, avec d'autres habitants, de la création de l'énergique association "Ponthieu d'Abords", laquelle oeuvre pour l'amélioration du cadre et de la qualité de vie des habitants de la rue de Ponthieu et de son voisinage. Un livre d'or a été mis à disposition des habitants par Mme Hélène PARMENTIER, Présidente de l'association Ponthieu D'Abords. Nombreux sont ceux qui ont tenu à lui rendre hommage. Très engagée dans le conseil de quartier Saint-Philippe du Roule, Marielle était une femme pétillante, pleine de vie, attachée à ses racines polonaises. Son décès brutal (1/08/1956-8/10/2024) a été un choc pour nombre d'entre nous. Elle va beaucoup nous manquer. Nous pensons très fort à ses filles, petits enfants et tous ses proches. LE CHIFFRE 50 km/h, c'est la vitesse maximale désormais autorisée sur le boulevard périphérique . La Maire de Paris l'a décidé seule, contre l'avis de l'Etat et de la Région Île-de-France. Cette décision controversée est emblématique de la méthode des passages en force d'Anne HIDALGO. Bien que le périphérique soit structurant pour la mobilité francilienne et que les Parisiens ne représentent que 20% des usagers, l'édile a tranché sans concertation des parties prenantes, sans réalisation d'une étude d'impact et sans prise en compte des inquiétudes exprimées à plusieurs reprises par une majorité des Parisiens et des Franciliens. Celle qui n'en a pas besoin aura finalement décidé pour ceux qui en ont besoin... L'EXPOSITION "Caillebotte. Peindre les hommes" 130 ans après la mort de l'artiste Gustave CAILLEBOTTE (1848-1894), le musée d'Orsay organise jusqu'au 19 janvier 2025 une exposition intitulée "Caillebotte. Peindre les hommes" . Comme l'indique son sous-titre, cette exposition " prend pour sujet la prédilection de Gustave Caillebotte pour les figures masculines et les portraits d’hommes ". Elle " ambitionne d’interroger la modernité si radicale des chefs-d’œuvre de l’artiste au prisme du nouveau regard que l’histoire de l’art porte sur les masculinités du XIXe siècle. " C'est aussi en 1894 que Gustave CAILLEBOTTE légua sa collection à l'État français, laquelle forme aujourd'hui le cœur de la collection impressionniste du Musée d'Orsay. Gustave CAILLEBOTTE est un peintre cher au 8e arrondissement . Il fait partie des grands peintres du quartier de l'Europe, avec Édouard MANET et Édouard VUILLARD. Il est notamment l'auteur des célèbres œuvres "Le Pont de l'Europe" (1876), représentant le viaduc réalisé par l'ingénieur JULLIEN en 1863, et "Rue de Paris, temps de pluie" (1877), représentant la place de Dublin. Il a longtemps résidé avec sa famille au 77 rue de Miromesnil / 13 rue de Lisbonne (1866-1879), ce qui explique en partie ses nombreuses œuvres représentant un lieu du 8e arrondissement. L'une des descendantes de Gustave CAILLEBOTTE, Mme Stéphanie CHARDEAU-BOTTERI, par ailleurs autrice d'ouvrages sur son aïeul, habite le 8e arrondissement. LE LIVRE La place de la Concorde se souvient La place de la Concorde se souvient (Paris, Evergreen, 14 octobre 2020, 390 pages), le dernier livre de Michel FAUL, reste pleinement d'actualité alors que le projet de réaménagement de la place de la Concorde est en cours de conception. Le guide-conférencier a d'ailleurs animé mardi 8 octobre en Mairie du 8e arrondissement une conférence sur les mémoires de ce haut lieu de l'histoire de Paris qui se confond souvent avec celle de la France. Un ouvrage à lire et à relire. LE SAVIEZ-VOUS ? L'art de vivre dans les bistrots inscrits à l'inventaire national du patrimoine culturel immatériel Les "pratiques sociales et culturelles dans les bistrots et cafés en France" sont désormais inscrites à l'inventaire national du patrimoine culturel immatériel depuis septembre 2024 . Le projet a été porté par le Président de l'Association pour la reconnaissance de l'art de vivre dans les bistrots et cafés de France en tant que patrimoine culturel immatériel, et patron de l'établissement "Le Mesturet" (2e arrondissement de Paris), Alain FONTAINE. Paris regroupe plus de 15 000 établissements du secteur cafés-restaurants dont un peu plus de 2 000 cafés, ces "parlements du peuple" selon Honoré de BALZAC. Après l'inscription de l'art de vivre dans les bistrots à l'inventaire national du patrimoine culturel immatériel, M. FONTAINE devrait aussi candidater pour qu'il soit inscrit à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco. L'IMAGE Le 7 octobre 2024, de nombreuses commémorations des attaques terroristes du Hamas contre Israël ont été organisées pour rendre hommage aux 1 200 victimes israéliennes et étrangères, parmi lesquelles 48 Français, et exprimer la solidarité nationale envers les otages toujours détenus, notamment Ohad Yahalomo et Ofer Kalderon, et leurs familles. Ici à Paris, avenue du Président Wilson, dans le 16 arrondissement, une commémoration à laquelle j'ai participé. LE 8E ENGAGÉ Le Palais de la Découverte rouvrira d'abord pour la culture Après cinq années de fermeture pour travaux de rénovation, le Palais de la Découverte devait accueillir à nouveau du public à compter du 6 juin 2025 avec l'ouverture d'une exposition temporaire "IA" sur les dimensions scientifiques et techniques, mais aussi artistiques, philosophiques et politiques de l'intelligence artificielle. La Société des Amis du Palais de la Découverte (SAPADE) a toutefois récemment indiqué que la galerie des expositions temporaires du Palais de la Découverte pourrait finalement accueillir des expositions du Centre Pompidou, le temps de la fermeture complète du site de 2025 à 2030 pour la réalisation de travaux techniques, de mise en sécurité et de mise en accessibilité. Cette circulation des oeuvre et de la programmation culturelle du Centre Pompidou devrait également s'effectuer en France et à l'international. Autrement dit, le musée installé dans l'ouest du Grand Palais serait d'abord celui de la découverte de la création avant de redevenir celui des sciences. L'AGENDA Mardi 5 novembre 19 h | Mairie du 8e arrondissement : 30e conseil du 8e arrondissement de la mandature*. Mardi 3 décembre 19 h | Mairie du 8e arrondissement : 31e conseil du 8e arrondissement de la mandature*. * Les séances du Conseil du 8e arrondissement se tiennent à la Mairie du 8e arrondissement et sont ouvertes au public.

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