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Quand l’hôpital LREM se moque de la charité municipale…




Bien sûr, je partage l’idée selon laquelle les acteurs parisiens du secteur hôtellerie-cafés-restaurants devront bénéficier de mesures de soutien durables, peut-être aussi longtemps que les jauges et les protocoles sanitaires dégraderont leur activité et leur chiffre d’affaires : il ne faut pas priver nos bistrotiers et nos restaurateurs d’oxygène au moment où ils se remettent en état de marche !


Mais je m’étonne de retrouver dans l’exposé des motifs de ce vœu des éléments de langage du Gouvernement, comme si La République En Marche, après avoir nationalisé les élections régionales avec le succès que nous savons, cherchait à instrumentaliser les Parisiens pour affaiblir Anne HIDALGO en amont de l’élection présidentielle.


J’ajoute que, si les finances municipales sont effectivement mal gérées par la majorité rose-verte-rouge de Mme HIDALGO, il est cocasse pour LREM de donner des leçons de bonne gestion, alors que la dette publique de la France a atteint son niveau le plus élevé depuis 1949 avec 115,7% du PIB, que la réforme de l’État n’a pas eu lieu, que la dépense publique n’a pas été réduite et que l’Exécutif envisage de financer à bon compte la campagne présidentielle en mobilisant les fonds d’un ou plusieurs plan(s) de relance. Bref, c’est “open bar” avec nos finances publiques !


Ces réserves étant faites, je me suis abstenue sur ce vœu.

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