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Conseil du 8e arrondissement du 4 novembre 2025 : je vous rends compte

Dernière mise à jour : il y a 6 jours

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Nous avons tenu mardi 4 novembre 2025 notre 37e Conseil du 8e arrondissement de la mandature. Vous trouverez ici l'ordre du jour de la séance et ci-dessous un compte rendu synthétique de mes principales interventions. J'ai posé une question orale à la Maire du 8e arrondissement, défendu deux vœux à l'attention de la Ville de Paris, et concentré mes principales interventions sur les dossiers que je considère être prioritaires pour les habitants du 8e et pour l'arrondissement.


Sommaire


Un bol d'air frais pour l'éducation dans le 8e : la "classe au dehors"

Un bol d'air frais pour l'éducation dans le 8e : la "classe au dehors"

Mon premier vœu concernait une proposition que je crois intéressante : proposer l'expérimentation de la "classe au dehors" à nos écoles du 8e arrondissement. J'ai demandé à la Ville de Paris de lancer dès la rentrée 2026 des projets pilotes s'appuyant sur des enseignants volontaires et utilisant nos espaces verts comme salles de classe à ciel ouvert.

Notre époque nous rappelle l'importance d'un esprit sain dans un corps sain. Reconnecter nos enfants à la nature et les déconnecter de leur téléphone. C'est précisément l'essence de l'éducation au dehors. Il s'agit de déplacer une partie des enseignements en extérieur, que ce soit dans le cadre majestueux du parc Monceau, la sérénité du square Louis XVI ou encore une de nos "cours oasis".

Les bénéfices sont multiples et prouvés. Cette pédagogie active, par l'expérimentation et le contact direct avec la nature, est un formidable levier pour le développement des enfants. Elle améliore leur concentration, stimule leur imagination et renforce leur lien avec la biodiversité et les enjeux climatiques. Elle ne consiste pas en une simple sortie scolaire comme les enseignants ont l'habitude de proposer.

Cet outil pédagogique n'est évidemment pas une contrainte. L'enseignant reste pleinement maître de son cours. La classe au dehors est un outil complémentaire qui enrichit les méthodes d'apprentissage traditionnelles.

Si cette pratique est depuis longtemps intégrée dans les systèmes éducatifs de pays comme le Danemark, l'Allemagne ou le Royaume-Uni, la France accuse un retard important. Heureusement, les lignes bougent. Des propositions de loi transpartisanes ont été déposées sur le Bureau de l'Assemblée nationale et celui du Sénat pour reconnaître officiellement cette valeur éducative. À Paris, des expériences menées avec succès - par exemple dans le 13e (jardin Paul Nizan) ou le 18e (square des Deux-Nèthes) - ont déjà démontré un réel engouement des équipes éducatives, des parents et, bien sûr, des enfants.

Fort de nos atouts - le 8e arrondissement dispose d'espaces verts exceptionnels -, j'ai donc formulé trois demandes claires auprès de la Ville de Paris :

  • Lancer l'expérimentation : proposer à des écoles maternelles et élémentaires volontaires du 8e arrondissement de démarrer des projets pédagogiques réguliers de classes au dehors dès la rentrée 2026.

  • Assurer un accompagnement solide : mettre à disposition des enseignants la formation, le matériel, la logistique et la sécurisation nécessaires pour que ces projets se déroulent dans les meilleures conditions.

  • Procéder à une évaluation rigoureuse : mettre en place un suivi d'évaluation (pédagogique, sanitaire et écologique) pour mesurer l'impact de ces pratiques avant d'envisager leur extension à d'autres établissements de l’arrondissement.


Illuminations : l'esprit de Noël du 8e arrondissement ne doit pas s'éteindre !

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Mon second vœu était simple mais essentiel : que la Ville de Paris augmente significativement les subventions allouées aux petites associations locales de commerçants pour les illuminations de fin d'année. Nous, élus du 8e arrondissement, ne pouvons rester sourds au signal d'alarme retentissant qui nous a été envoyé par l'association "Les Champs de l'Europe". J'ai appris avec regret la dissolution de cette association en septembre dernier. L'une des raisons invoquées est un soutien financier de la mairie qui reste trop faible au regard du budget des illuminations. C'est un véritable crève-cœur et, surtout, un constat d'échec de la politique de soutien aux petites structures.

Le rôle des associations de commerçants est fondamental. Elles sont le cœur battant, le tissu social et économique de nos rues. Ce sont elles qui animent nos quartiers, de la rue Marbeuf à Vignon, de Ponthieu à la place de la Madeleine. Leurs moyens sont limités et l'aide municipale n'est pas un luxe : c'est une nécessité absolue pour leur permettre de participer à l'embellissement de notre ville en cette période cruciale.

Bien sûr, je suis consciente de l'impératif de sobriété budgétaire. L'argent public doit être géré avec rigueur, suivant les principes de nécessité et de proportion. Je soutiens une gestion responsable. Toutefois, refuser un soutien adéquat aux illuminations de Noël, c'est faire une fausse économie qui tue l'attractivité et le dynamisme. Ces illuminations sont bien plus que de simples décorations :

  • Elles sont une source majeure d'animation et de convivialité pour tous les riverains.

  • Elles sont un levier essentiel de dynamisme commercial pendant la période la plus importante de l'année.

  • Elles contribuent à l'attractivité et au rayonnement de notre arrondissement.

L'objectif de la subvention municipale doit être clair : permettre à toutes nos associations de commerçants de faire vivre la magie de Noël sans mettre en péril leur trésorerie.

C'est pourquoi j'ai proposé que la Ville de Paris augmente le montant des subventions pour les illuminations des fêtes de Noël allouées aux petites associations locales de commerçants. J'attends maintenant de la Mairie de Paris qu'elle entende cet appel et qu'elle agisse concrètement, y compris en améliorant l'accompagnement administratif des associations. Il est impensable que le manque de soutien mène à la dissolution d'associations clés pour nos quartiers.

Nos petits commerces méritent un soutien à la hauteur de leur engagement quotidien pour la qualité de vie de notre arrondissement !


Démocratie locale participative : simplifions et renforçons d'abord ce qui existe déjà !

Démocratie locale participative : simplifions et renforçons d'abord ce qui existe déjà !

La délibération 2025 DDCT 177 était relative aux "assemblées citoyennes d’arrondissement". Elle visait à associer davantage les Parisiens aux décisions publiques, en créant des "assemblées citoyennes" dans chaque arrondissement, pour travailler sur une problématique spécifique, auditionner différents acteurs, formuler des recommandations ou des vœux, etc. L'intention était louable, mais la méthode insatisfaisante.

Nous sommes tous convaincus de l'intérêt de la participation citoyenne. Associer les habitants est essentiel à la vitalité démocratique de notre ville. Mais ce nouveau dispositif vient s’ajouter à un ensemble déjà très étoffé de structures participatives, dont les Conseils de quartier. Or, force est de constater que l'activité, la visibilité et l'impact de ces derniers sont aujourd'hui très inégaux.

Plutôt que de prendre le temps de renforcer, clarifier et donner les moyens aux instances existantes, la Mairie de Paris fait le choix d’ajouter une nouvelle structure. Elle veut superposer et empiler les dispositifs et les structures sans vision d'ensemble, ni cohérence globale. De plus, rien ne garantit un droit de suite effectif aux travaux qui seront produits par ces nouvelles assemblées.

Plusieurs aspects de cette délibération ont soulevé de sérieuses interrogations :

  • L'incongruence des indemnisations : si 70 % des membres sont tirés au sort, 30 % pourront être sélectionnés sur candidature... et indemnisés ! Ce point crée un "décalage" choquant avec la situation des Conseillers d’arrondissement qui ne sont pas indemnisés alors qu'ils exercent pourtant une fonction élective essentielle. L'Hôtel de Ville voudrait-il contourner la démocratie représentative et son opposition issue du suffrage universel via une démocratie participative potentiellement plus "docile" ?

  • Le risque de formatage : la durée du mandat et le programme de formation prévus, bien que potentiellement utiles, soulèvent la crainte de transformer ces assemblées en "petites écoles des cadres", formatant une parole citoyenne attendue plutôt que de garantir une véritable diversité des points de vue.

  • La question des moyens humains : chaque assemblée bénéficierait d’un agent référent dédié. Or, les services des Mairies d'arrondissement sont déjà fortement sollicités pour leurs missions actuelles. Quel service public la Mairie de Paris prévoit-elle de sacrifier pour faire fonctionner ces nouvelles instances ?

Il résultait de cette délibération une architecture démocratique parisienne encore plus complexe et illisible pour les habitants, au lieu de la rendre plus simple et plus efficace. À mes yeux, la priorité absolue devrait être de faire vivre réellement nos Conseils de quartier, de renforcer leur capacité à produire des propositions concrètes et, surtout, d'assurer un suivi et une évaluation rigoureuse de leurs travaux. Je crois finalement davantage en une démocratie locale qui s'appuie sur la simplification et le renforcement de ce qui existe déjà.

Telles sont les raisons pour lesquelles j'ai voté contre ce projet de délibération.


Mieux protéger l'héritage historique du cœur de Paris

Mieux protéger l'héritage historique du cœur de Paris

J'ai voté pour la délibération 2025 DU 210 concernant le projet de création d'un "site patrimonial remarquable" (SPR) "Rives de la Seine". Comme j'avais déjà eu l'occasion de l'exprimer, cette initiative est fondamentale. Elle vise à renforcer la protection, la conservation et la mise en valeur du patrimoine architectural, urbain et paysager du cœur historique de notre capitale.

Actuellement, la protection de ce territoire est fragmentée entre différents outils : Plan local d'urbanisme bioclimatique (PLUb), Plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) du Marais, PSMV du 7e arrondissement, etc. En s'appuyant sur le périmètre emblématique des deux rives de la Seine déjà inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, le SPR "Rives de la Seine" vient enfin apporter l'unité et la lisibilité nécessaires à la protection patrimoniale.

Ce nouveau dispositif englobe la quasi-totalité des sept premiers arrondissements de Paris et, bien sûr, les parties concernées du 8e arrondissement, ainsi que des 12e, 13e, 15e et 16e arrondissements. Ce périmètre correspond au Paris ancien autour de la Seine, un ensemble d'une valeur inestimable qui regroupe nos palais, nos places royales, nos institutions nationales et nos grands axes historiques. Les études menées par l'Apur et La Manufacture du Patrimoine ont d'ailleurs parfaitement démontré la cohérence historique et la valeur patrimoniale exceptionnelle de ce territoire.

Concrètement, l'objectif est de doter ce centre historique d'un cadre de protection unifié. La demande de classement du SPR sera prochainement soumise à l'État. Elle sera suivie d'une grande enquête publique en 2026 - un moment crucial où les Parisiens pourront eux aussi s'exprimer. Un arrêté ministériel formalisera ensuite le classement. Le futur dispositif combinera un Plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) pour les zones les plus sensibles et un Plan de valorisation de l'architecture et du paysage (PVAP) pour le reste du périmètre.

Je soutiens pleinement ce projet et la volonté commune de la Ville de Paris et de l'État de concilier la préservation patrimoniale de notre héritage avec les impératifs d'adaptation environnementale. C'est un pas essentiel pour garantir que ce trésor historique soit conservé et valorisé pour les générations futures, sans devenir un musée figé, mais un lieu de vie harmonieux et respecté. Je suivrai de près l'avancement du projet, notamment l'enquête publique en 2026. N'hésitez pas à me faire part de vos questions et réflexions sur ce sujet capital pour notre arrondissement et pour Paris.


Logement social : gestion sans vision n'est que ruine de la politique

Logement social : gestion sans vision n'est que ruine de la politique

La délibération 2025 DLH 355 concernait le bilan 2024 du Plan partenarial de gestion de la demande de logement social et d’information des demandeurs. Si la majorité municipale se félicite de son bilan, ce vernis dissimule fort mal l'échec de la politique municipale du logement.

La Ville de Paris, avec ses 171 000 usagers accueillis, 90 000 rendez-vous organisés et 760 000 démarches en ligne, fait peut-être figure de "virtuose" dans la gestion administrative des flux et des listes d'attente. Mais cette "excellence statistique" masque une faillite criante dans la résolution politique de la crise du logement à sa racine.

Derrière ces indicateurs flatteurs, la réalité est, hélas, catastrophique et révèle l'ampleur d'une politique en déroute :

  • 292 000 ménages demandeurs fin 2024, soit une augmentation alarmante de +5,6 % en seulement un an.

  • Seulement 9 000 attributions en 2024, ce qui correspond à un taux de satisfaction dérisoire d'à peine 3 % des demandes.

  • La production nouvelle est au plus bas depuis 20 ans, avec seulement 2 657 logements financés.

En d'autres termes, la Mairie de Paris administre la crise au lieu de la juguler et institutionnalise la pénurie au lieu de la combattre.

Je tiens à dénoncer formellement cette politique foncière municipale idéologique et contre-productive, un modèle fondé sur la contrainte foncière et la dépense publique, qui s'avère sans efficacité sociale et, à terme, financièrement intenable.

  • Surenchère foncière systématique : l'usage abusif du droit de préemption conduit la Mairie à acheter partout, et souvent à prix d'or. Lorsque des opérations sont lancées dans l'Ouest parisien, elles deviennent des vitrines ruineuses, dénuées de tout effet structurant réel, comme en témoigne l'exemple emblématique du 37 avenue George V.

  • Subventionnement excessif et aliénation du patrimoine : les biens sont acquis à grands frais, puis cédés à perte à des bailleurs sociaux via des baux emphytéotiques quasi gratuits. Il s'agit d'une subvention masquée dont le coût pour les générations futures est aussi considérable qu'injustifiable.

  • Production à coût exorbitant : chaque opération se chiffre en millions d'euros pour une poignée de logements seulement - le 37 avenue George V est là aussi édifiant... Ces aberrations budgétaires, avec des coûts dépassant les 400 000 ou 500 000 euros par logement, ne relèvent plus de la solidarité, mais d'un assèchement pur et simple des finances de la Ville pour un rendement social dérisoire.

Cette approche a pour effet direct de raréfier le logement libre et d'aggraver structurellement le déséquilibre du marché parisien. Pire encore, le Plan local d'urbanisme bioclimatique (PLUb) vient accentuer cette crise par l'effet de ses "emplacements réservés" pour le logement social. Ceux-ci verrouillent le foncier, interdisent toute diversification d'usage et, in fine, consolident la ségrégation territoriale qu'ils prétendent combattre.

Le résultat de cette politique du logement est sans appel : le temps d'attente explose, le taux de rotation s'effondre à 5,1 %, et les classes moyennes, pourtant essentielles au tissu parisien, se retrouvent désormais de facto exclues du parc social.

Paris n'a pas besoin d'un énième outil administratif de classement des demandeurs, mais d'une véritable politique du logement : construire plus, mieux, et surtout là où l'urgence se fait sentir, sans jamais sacrifier ni l'équilibre financier, ni la diversité sociale de notre ville.

Face à cette politique déconnectée des besoins réels des Parisiens, je me suis abstenue sur ce bilan du Plan partenarial.


Logements sociaux : stop aux annonces de production, place au besoin de rénovation !

Visionnez la vidéo en cliquant sur le bouton lecture.


Je suis intervenue sur la communication 2025 DLH 371 concernant le bilan de la rénovation environnementale des logements sociaux. Une fois de plus, le décalage entre les annonces faites par la Ville de Paris et la réalité vécue par les locataires m'est apparu flagrant et inacceptable.

Le problème n'est pas le manque d'ambition affichée, mais le manque de moyens réels mis à disposition de la rénovation du parc existant. Pendant de trop nombreuses années, la Ville a fait le choix de recourir massivement au subterfuge des "loyers capitalisés" pour financer l'acquisition et la production de nouveaux logements sociaux. Certes, cela a permis d'annoncer des volumes élevés de créations, mais cet argent a été mécaniquement soustrait aux enveloppes dédiées à la rénovation du parc existant. En clair : on a privilégié le neuf visible, au détriment de l'ancien habité.

Aujourd'hui, les bailleurs sociaux ont des marges de manœuvre financières réduites pour la rénovation, car une grande partie de leurs capacités d'auto-financement a été mobilisée ailleurs. Les conséquences de ce choix politique sont dorénavant évidentes :

  • De nombreux logements restent en attente de travaux, parfois depuis des années, avec des délais qui s'allongent sans cesse.

  • Les opérations engagées concernent de plus en plus des bâtiments anciens (désormais 65% des chantiers), techniquement plus complexes à rénover.

  • L'inflation renchérit fortement le coût des travaux, notamment énergétiques, qui représentent désormais 58% du coût total des opérations.

Résultat : les chantiers se multiplient mais s'étalent, et, au final, les locataires voient peu ou tardivement les effets des annonces. Les habitants ne demandent pourtant pas la lune... Ils demandent des choses simples et essentielles à leur dignité quotidienne : du chauffage, une bonne isolation, des ascenseurs qui fonctionnent, et des charges qui baissent réellement.

Avec mon groupe Changer Paris, nous exigeons que l'ambition affichée soit réellement tenue et que les moyens soient rééquilibrés en conséquence. Nous demandons des actions simples et mesurables :

  • La publication d'un calendrier clair, par adresse, des opérations de rénovation.

  • Un suivi public des chantiers avec des indicateurs mesurables.

  • Une stratégie de rattrapage prioritaire pour les immeubles les plus dégradés.

La rénovation des logements sociaux n'est pas un slogan. C'est une question de justice sociale et de respect pour des milliers de familles parisiennes. Il est temps d'arrêter de sacrifier le confort de l'existant pour les chiffres du neuf !


La rigueur pour les Parisiens mais l'opulence pour certains élus ?


Ma question orale à la Maire du 8e arrondissement a évidemment abordé le sujet qui a récemment fait scandale : l'utilisation de l'argent public par certains élus pour des dépenses personnelles, notamment vestimentaires. Je l'ai interpellée directement sur une question simple mais importante : le remboursement intégral des sommes dépensées en frais vestimentaires depuis son élection en 2014.

Alors que les contribuables parisiens subissent de plein fouet l'explosion des impôts et sont contraints de se serrer la ceinture, j'ai rappelé avec force que certains élus ont fait le choix d'une garde-robe personnelle dispendieuse financée par l'argent public. L'état de notre ville - écoles délabrées, propreté en berne, routes dégradées - rend ces dépenses, même légales, immorales. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : les révélations indiquent que la Maire du 8e arrondissement a personnellement dépensé plus de 35 000 € en frais vestimentaires entre 2020 et 2024. Une simple extrapolation fait craindre un budget potentiel de plus de 100 000 € sur la totalité de ses 12 ans de mandat !

Suite à l'indignation générale, elle a finalement proposé de rembourser les 35 000 € dépensés depuis 2020. Comme je l'ai dit publiquement, "il n'est jamais trop tard pour retourner sa veste...". Mais ce geste, bien que tardif, n'est pas suffisant. Si l'on se considère "coupable" d'avoir dépensé 35 000 € depuis 2020, alors la cohérence éthique exige de rembourser l'intégralité des sommes engagées depuis le début du mandat en 2014. C'est pourquoi ma question, adressée lors du Conseil d'arrondissement, était la suivante : "comptez-vous rembourser l'intégralité des sommes dépensées en frais vestimentaires depuis votre élection en 2014, et non pas seulement depuis 2020 ?".

En tant qu'élue, je crois profondément que nous avons un devoir d'exemplarité et de rigueur dans l'utilisation des deniers publics. L'argent des Parisiens doit servir aux priorités des Parisiens, et non à la garde-robe de leurs élus !


DERNIÈRE MINUTE : l'unanimité pour une bagagerie à l'Église protestante unie du Saint-Esprit

Le Conseil du 8e arrondissement a adopté à l'unanimité un vœu déposé séance tenante relatif à la création d'une bagagerie dans l'arrondissement. Ce vœu vise à permettre l'installation de ce service par l'association d'entraide DIESE de l'Église protestante unie du Saint-Esprit. L'association porte un projet de bagagerie pour offrir aux personnes sans logement un lieu sécurisé où déposer leurs effets personnels. Le vœu formule le souhait que la Ville de Paris propose une solution de relogement adaptée au Conseil Départemental de la FCPE, qui occupe actuellement les locaux annexes du Temple du Saint-Esprit (situé à l'angle des rues Roquépine et d'Astorg) appartenant à la Ville, afin de libérer l'espace nécessaire à la création de la bagagerie. C'est un sujet ancien. J'espère qu'il verra rapidement le jour sous la prochaine mandature.


 
 
 

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