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Point de vue | Violences sur les Champs-Elysées : STOP à la fatalité !

Dernière mise à jour : 9 mai



POINT DE VUE | Face à un désordre récurrent, l’État semble désarmé et les Parisiens se sentent abandonnés : Catherine Lécuyer appelle à rompre avec la fatalité et à restaurer l’autorité républicaine sur la plus emblématique avenue de France.


Mercredi 7 mai, au cours de la soirée qui a suivi la victoire du PSG, de nombreuses dégradations et violences ont été commises, y compris sur des personnes dépositaires de l'autorité publique. A chaque match de football, victoire ou défaite, un même rituel s’installe sur l’avenue des Champs-Élysées : celui de la violence. Désormais, peu importe le score, peu importe l’équipe - il y a une constante, hélas, presque mécanique : affrontements, dégradations, vitrines brisées, véhicules incendiés, commerces fermés par crainte, riverains cloîtrés chez eux. La fête cède la place à la peur.


Un rituel de "professionnels"

Ce phénomène n’est plus marginal. Il est récurrent, prévisible, presque intégré au calendrier des matchs internationaux et nationaux. Et ce qui se joue sur "la plus belle avenue du monde" n’est pas seulement un problème de sécurité publique : c’est le reflet troublant de notre incapacité collective à faire respecter l’ordre républicain sur l’un des lieux les plus emblématiques de France.

Les Champs-Élysées, vitrine du pays, miroir tendu au monde, sont devenus un exutoire pour des bandes organisées ou opportunistes, en tout état de cause des professionnels du désordre public, qui profitent de la confusion pour piller, casser, agresser. Il ne s’agit plus ici de débordements spontanés, mais d’un dévoiement assumé du rassemblement populaire, où le sport n’est qu’un prétexte, et la violence, un objectif.


Une défaite sécuritaire et morale

Et pourtant, le traitement médiatique de ces scènes s’avère discret, presque gêné. L’information existe, mais elle est reléguée, euphémisée, présentée comme une "dérive", quand elle est en réalité un symptôme durable d’un désordre que nous ne maîtrisons plus. Pourquoi cette pudeur face à des faits aussi graves ? Pourquoi ce silence gêné quand les images, elles, parlent d’elles-mêmes ?

Cette retenue politique et ce silence médiatique ajoutent au sentiment d’abandon que ressentent les Parisiens, les commerçants, les forces de l’ordre elles-mêmes, confrontées à des scènes de chaos dans l’indifférence. La normalisation du désordre est une défaite morale autant que sécuritaire.


Libérons-nous de la peur !

Faut-il se résoudre à ce que les Champs-Élysées, si souvent célébrés, deviennent l’avenue de la violence ritualisée, l’épicentre de notre impuissance républicaine ? Faut-il accepter qu’à chaque événement sportif, on doive "attendre les débordements", les "canaliser", les "encadrer", sans jamais les prévenir ni les empêcher ? Cela ne s’appelle pas une gestion de l’ordre, mais une reddition organisée.

Il est temps de dire les choses. Il est temps que l’État affirme sa présence, sa fermeté et sa légitimité, en redonnant à cette avenue son rang, sa sécurité et son calme. Il est temps aussi que les médias cessent d’enrober la réalité. Car il n’y a pas de progrès possible sans lucidité, ni de paix durable sans courage.

Les Champs-Élysées ne peuvent devenir un théâtre de violences ritualisées. Refusons que la peur s’installe au cœur de notre capitale ! Réclamons, simplement, l’ordre !

1 則留言


francoise
il y a 5 jours

PARFAIT ! comme d'habitude...

bien à vous

Fr GOUR

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