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Bilan d'A. HIDALGO : à mi-mandat, les Parisiens attendent l'alternance et font confiance à la droite


Au bilan provisoire d'Anne HIDALGO, le passif l'emporte largement sur l'actif.
Au bilan provisoire d'Anne HIDALGO, le passif l'emporte largement sur l'actif.

Le quotidien régional Le Parisien a récemment fait sonder en exclusivité les Parisiens à mi-mandat par l'institut OpinionWay sur le bilan de l'action de la Maire de Paris, l'évolution - globale et détaillée - de la vie à Paris depuis trois ans, ainsi que les personnalités qui pourraient faire un bon Maire de Paris.


Bilan de l'action d'Anne HIDALGO : six Parisiens sur 10 mécontents

60% des Parisiens sondés sont mécontents du bilan de l'action d'Anne HIDALGO en tant que Maire de Paris - 34% sont "très mécontents" et 26% sont "plutôt mécontents". 40% sont au contraire satisfaits, 32% étant "assez satisfaits" et 8% "très satisfaits".

Par rapport à un précédent sondage réalisé en novembre 2017 pour le site d'information Atlantico, les sondés mécontents augmentent de + 3 points, tandis que ceux satisfaits diminuent de - 2 points. Parmi les sondés mécontents, ce sont les "très mécontents" qui augmentent ; parmi les sondés satisfaits, ce sont les "assez satisfaits" qui diminuent. Autrement dit, les positions sont de plus en plus polarisées aux deux "extrémités" de la satisfaction.


60% des Parisiens sondés sont mécontents du bilan de l'action d'Anne HIDALGO.
60% des Parisiens sondés sont mécontents du bilan de l'action d'Anne HIDALGO.

Evolution de la vie à Paris : "moins agréable" pour près de six Parisiens sur dix

Si les Parisiens sont à 60% mécontents de l'action d'Anne HIDALGO, c'est probablement parce qu'ils sont aussi 58% à considérer que l'évolution globale de la vie à Paris depuis trois ans est "moins agréable", seuls 17% la trouvant "plus agréable" et 24% ne se prononçant pas.


Les Parisiens sont aussi 58% à considérer que l'évolution globale de la vie à Paris est "moins agréable".
Les Parisiens sont aussi 58% à considérer que l'évolution globale de la vie à Paris est "moins agréable".

Dans le détail, les Parisiens sondés considèrent que ce sont - dans l'ordre décroissant - la propreté (71%), la circulation (69%), la situation financière de la Ville de Paris (68%), l'image de la capitale (66%), la sécurité (62%), la fiscalité (60%) et le logement (58%) qui se sont tout particulièrement dégradés depuis 2020. Seule la vie culturelle s'est améliorée, et encore selon une majorité relative d'entre eux (31%)...


Seule la vie culturelle s'est améliorée, et encore selon une majorité relative des sondés (31%)...
Seule la vie culturelle s'est améliorée, et encore selon une majorité relative des sondés (31%)...

Et pour cause. Concernant la sécurité, la Ville de Paris peine à recruter des policiers municipaux depuis la mise en place de la police municipale à l'automne 2021. Seuls 1 089 agents sont assermentés sur l'objectif de 3 400 policiers visés. Pourquoi ? Je crois que la raison profonde et déterminante est un manque de volonté politique. N'oublions pas que la Maire de Paris s'est longtemps opposée à la création d'une police municipale, probablement par conviction mais aussi pour ne pas braquer la composante écologiste de sa majorité, avant de s'y résoudre, à reculons, sous l'irrésistible pression du réel. Depuis, Anne HIDALGO continue de "résister" par d'autres moyens. Contrairement à la plupart des autres Maires franciliens, elle continue de s'opposer à l'armement de la police municipale. Ce qui emporte une double conséquence, pour la propre sécurité des policiers municipaux dans un environnement de plus en plus violent, bien sûr, et pour le "prestige" comparé de la police municipale parisienne en tant qu'employeur par rapport aux polices municipales des autres villes de la région.

Concernant la propreté, la Maire de Paris ne tient pas - et ne tiendra probablement pas... - sa promesse de campagne de doubler l'enveloppe budgétaire allouée, jusqu'à un milliard d'euros, d'ici la fin de mandature. Son argumentaire de "l'irresponsabilité municipale" est désormais bien rôdé : la Ville de Paris connaît des difficultés financières ; du fait d'une mauvaise gestion municipale ? Non, évidemment, mais parce que la Covid a sévi et parce que l'Etat n'aurait pas abondé telle ou telle dotation, ou bien n'aurait pas remboursé telle ou telle dépense lui incombant... Bref, vous l'avez compris : l'édile n'y serait pour rien. Et le fait qu'elle n'ait pas tenu une autre de ses promesses de campagne - ne pas être candidate à l'élection présidentielle - ne l'aurait bien sûr pas détournée de sa mission prioritaire au service des Parisiens...


L'Arlésienne du PIM". A mi-mandature (2020-2026), la Ville de Paris ne dispose toujours pas d'un "programme d'investissement de la mandature" ou "PIM". Certes, la présentation d'un PIM n'est pas une obligation légale. Pour renoncer à présenter un PIM après déjà plusieurs reports, Anne HIDALGO avait simplement excipé en 2021 la crise économique résultant de la Covid 19. Mais la présentation d'un PIM devrait être un "devoir politique" pour la Maire de Paris, afin que les Parisiens et leurs représentants puissent disposer d'un minimum de visibilité financière et se projeter sur plusieurs années. Quitte, d'ailleurs, à le rectifier en cours de mandature pour tenir compte d'une éventuelle évolution de l'équation financière... Si Mme HIDALGO a renoncé à présenter un PIM, c'est plus vraisemblablement parce que le bateau financier de la Ville de Paris, mal gouverné, est battu par les déficits et pourrait un jour sombrer. Les finances parisiennes se sont en effet beaucoup dégradées depuis 2014. Paris et les Parisiens sont désormais criblés de dettes. Entre 2014 et 2022, la dette municipale est passée de 3,592 milliards d'euros (fin 2013) à 7,935 milliards d'euros (fin 2022). Avec une hausse de + 120%, c'est plus qu'un doublement. Sans le gouvernail du PIM, le bateau financier de Paris est à la dérive. C'est pourquoi il faudra impérativement réaliser un audit indépendant des finances municipales en fin de mandature, en concentrant l'effort d'assainissement sur les dépenses de personnel et les plus de 200 millions d'euros de subventions versées chaque année avec l'argent du contribuable à des milliers d'associations et d'organisations dont l'objet est parfois éloigné, voire sans aucun rapport, avec l'intérêt public local, les préoccupations quotidiennes, les besoins immédiats et les attentes à plus ou moins long terme des Parisiens. Il faudra aussi un PIM prévoyant un véritable "Plan Marshall" pour la réfection de la voirie et la rénovation du réseau de gaz. Enfin, un tableau de bord et de suivi budgétaire permettra de rendre compte aux Parisiens de la bonne utilisation de leur argent.

Concernant la fiscalité, Mme HIDALGO a fait payer aux Parisiens sa gestion calamiteuse. Alors que la candidate en campagne avait promis de ne pas augmenter les taux des impôts locaux, la Maire une fois élue a finalement augmenté de + 52% la taxe foncière, pour récupérer 586 millions d'euros de recettes en "saignant à blanc" les propriétaires, sans prévoir de mesure d'économie ou de réforme. Mais, là aussi, en se défaussant de sa responsabilité sur l'État et en faisant du chantage à la dégradation des services publics. Je lance une nouvelle fois l'alerte : l'explosion de la dette pourrait finir par entraîner la faillite et la mise sous tutelle de Paris.


C'est la droite qui incarne l'alternance

L'accélération de la dégradation de la vie à Paris et le bilan très négatif de l'action d'Anne HIDALGO plaident en faveur d'une alternance et du choix d'une autre politique pour Paris et pour les Parisiens à l'occasion des prochaines élections municipales en 2026.

Cette alternance n'est pas seulement souhaitable, elle est aussi possible. D'une part, les résultats du sondage exclusif du Parisien relèguent la Maire de Paris et son Premier adjoint - présenté comme son successeur - à l'arrière-ban des personnalités qui pourraient faire "un bon Maire de Paris". La gauche socialiste n'incarne plus l'avenir à Paris.

D'autre part, ces mêmes résultats placent la cheffe de l'opposition qu'est la Présidente du groupe Changer Paris largement en tête des personnalités qui pourraient au contraire incarner l'alternance politique. Pour un Paris plus sûr, plus propre et entretenu, plus fluide et apaisé, plus favorable aux familles et à la réussite scolaire, c'est la droite qui incarne l'avenir des Parisiens, une droite des convictions et de l'énergie, une droite libre, militante, fière de ses valeurs et force de proposition pour la reconquête.


Rachida DATI arrive en  largement en tête des personnalités qui pourraient incarner l'alternance politique.
Rachida DATI arrive en largement en tête des personnalités qui pourraient incarner l'alternance politique.

Pendant ce temps, dans le 8e arrondissement

C'est cette droite que je m'efforce d'incarner dans le 8e arrondissement. Trois ans après le début de la mandature 2020-2026, je veux vous rendre compte de mon action prioritaire à votre service comme conseillère du 8e arrondissement de Paris, élue divers droite dans l'opposition à la Maire de Paris.

Au cours de ces trois années, j’ai continué de me mobiliser à votre service et de combattre le fatalisme du "grand immobilisme" idéologique et des "petites résignations" quotidiennes. Je me suis rendue à votre rencontre pour échanger sur vos besoins, vos attentes, vos espoirs. Je suis intervenue à tous les Conseils du 8e arrondissement et j'ai participé à tous les Conseils de quartier. Ce bilan partiel ne prétend pas à l’exhaustivité mais présente les priorités sur lesquelles je me suis mobilisée depuis 2020. Pour approfondir votre lecture, je vous invite à poursuivre votre navigation sur ce site web.




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