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Événements (5)
- 3 décembre 2025 | 18:0050 Rue de Laborde, 75008 Paris, France
- 15 mai 2025 | 16:4512 Pl. Saint-Augustin, 75008 Paris, France
- 24 février 2020 | 17:3059 Rue d'Anjou, 75008 Paris, France
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- "Le Huit Politique" : l'heure du sursaut a sonné
Vous étiez très nombreux hier soir au "Carrefour" pour notre première réunion du "Huit Politique" . Ce succès d’affluence, qui nous a presque dépassés, envoie un message clair : le temps de la résignation est terminé . Nous avons dressé ensemble le bilan de cette mandature qui s'achève. Un bilan que vous vivez, ou plutôt que vous subissez, au quotidien . Les chiffres sont accablants. D’un milliard de dette en 2001, nous fonçons vers les 12 milliards d’euros en 2026. Les caisses sont vides, et pour quel résultat ? Une ville sale où le désordre appelle le désordre. Une insécurité grandissante qui n’épargne plus aucune rue, de la gare Saint-Lazare à la rue de Ponthieu. Une anarchie des mobilités qui a monté les Parisiens les uns contre les autres, sans aucune vision globale. Et désormais, avec le nouveau PLU et son "pastillage" massif, une attaque en règle contre la propriété privée et notre cadre de vie. Mais je refuse le fatalisme. Hier soir, je vous l’ai dit avec force : nous avons une fenêtre de tir historique pour gagner Paris en 2026 . Les planètes s’alignent enfin : La donne électorale change : grâce à la révision du mode de scrutin (Loi PLM), vous voterez directement pour votre Maire de Paris. C’est une avancée démocratique majeure. Le ras-le-bol des Parisiens est général : il traverse tous les arrondissements, toutes les couches sociales. L'exaspération face à l’insalubrité et à la gestion calamiteuse du parc social est, par exemple, palpable partout. La gauche se fracture : entre les ambitions de la France Insoumise et l'usure du pouvoir socialiste, leur socle s'effrite. Last but not least , nous avons le leadership : avec Rachida DATI, nous avons une candidate qui a du "punch", une stature nationale et le courage nécessaire pour renverser la table. Elle seule est capable de remettre de l'ordre, de "dégraisser le mammouth" administratif et de rendre aux Parisiens la qualité de service qu'ils méritent. L'enjeu est simple : ne laissons pas Paris sombrer . Alors, mobilisez-vous ! Vérifiez votre inscription sur les listes électorales à Paris , parlez-en à vos voisins, à vos commerçants (qui peuvent voter !), à vos amis, à ceux qui sont partis mais qui aiment encore Paris. Je prendrai toute ma part dans ce combat . Pour le 8e, pour notre patrimoine, pour votre sécurité et pour une écologie pragmatique, non punitive. Je compte sur vous . La bataille pour 2026 commence maintenant.
- Conseil du 8e arrondissement du 2 décembre 2025 : je vous rends compte
Nous avons tenu mardi 2 décembre 2025 notre 38e Conseil du 8e arrondissement de la mandature . Vous trouverez ici l'ordre du jour de la séance et ci-dessous un compte rendu synthétique de mes principales interventions. J'ai posé une question orale à la Maire du 8e arrondissement, défendu deux vœux à l'attention de la Ville de Paris, et concentré mes principales interventions sur les dossiers que je considère être prioritaires pour les habitants du 8e et pour l'arrondissement. Sommaire PLU bioclimatique et gestion du patrimoine : l’amateurisme et l’insécurité juridique continuent Logement social : distinguer la création utile de la préemption idéologique Le maintien des décharges de direction d'école acté grâce à notre mobilisation Réseau de chaleur : oui à la modernisation mais n'oublions pas les vagues de chaleur Sauver la Madeleine sans alourdir l’impôt : le choix du bon sens et du patrimoine Sécurité de nos enfants à l’école : vite, une réforme structurelle immédiate ! Grèves des éboueurs : privatisons la collecte dans le 8e ! Interpellation sur l'état critique de l'éclairage public PLU bioclimatique et gestion du patrimoine : l’amateurisme et l’insécurité juridique continuent Je suis d'abord intervenue sur la délibération 2025 DU 213 pour dénoncer les incohérences persistantes du PLU Bioclimatique (PLUb) et la gestion calamiteuse du patrimoine municipal dans notre arrondissement. Derrière des ajustements présentés comme " techniques " par la Ville de Paris, c'est en réalité une instabilité juridique et une gabegie financière que nous voyons perdurer. La délibération visait à corriger le PLUb récemment voté . L'ampleur des corrections nécessaires prouve, comme nous l'avions souligné , que le document initial a été préparé dans la précipitation. Mais le problème de fond est plus grave : il concerne le respect du droit de propriété et la confiance des Parisiens. J'ai tenu à alerter de nouveau sur le mécanisme opaque et stigmatisant des "pastillages" de tout ou partie des immeubles marqués par la Ville pour la création de logements sociaux . Les propriétaires n'ont pas été notifiés individuellement, limitant leurs possibilités de recours. La majorité du 8e arrondissement y a d'ailleurs sa part de responsabilité puisqu'elle a toujours voté contre mes vœux appelant la Ville de Paris à informer les propriétaires ... Lorsqu'un propriétaire exerce son droit de délaissement en demandant à la Ville d'acquérir son bien "pastillé" et que la Ville refuse, cette "pastille" reste inscrite au PLUb. Concrètement, même si la Ville renonce à acheter, la servitude pèse toujours sur le bien, empêchant sa bonne valorisation et freinant les projets. Ce faisant, l’exécutif parisien maintient volontairement une pression foncière permanente, produit de l’incertitude, gèle des situations et fragilise les acteurs. C'est une insécurité juridique inacceptable ! Au-delà des règles d'urbanisme, j'ai aussi pointé un cas précis d'une gestion qui interroge dans notre arrondissement : le local commercial appartenant à la Ville situé au 1 rue Treilhard . La situation est aberrante : ce local est vide depuis plus de 4 ans, ce qui représente environ 150 000 € de loyers non perçus pour la collectivité. La Mairie centrale s'obstine à maintenir un classement rigide en "protection du commerce", préférant manifestement un local vide "protégé" à un local utile et occupé... Face à ce mélange d'opacité procédurale sur le PLUb et de gestion inefficace du patrimoine municipal, j'ai choisi de m'abstenir. La Ville de Paris doit cesser de faire peser l'incertitude sur les propriétaires et doit montrer l'exemple en optimisant son propre patrimoine plutôt qu'en le laissant à l'abandon par pur dogmatisme. Logement social : distinguer la création utile de la préemption idéologique Nous avons ensuite été amenés à nous prononcer sur deux projets immobiliers distincts portés par la Ville de Paris et le bailleur social Élogie-Siemp. Les deux délibérations 2025 DLH 378 et 2025 DLH 379 illustrent parfaitement la ligne de fracture qui m'oppose à la politique du logement social menée par l'exécutif actuel . Si je soutiens avec pragmatisme la création de nouveaux logements, je refuse fermement la logique de préemption qui chasse les classes moyennes de notre arrondissement. J'ai voté pour la création de logements sociaux au 23 boulevard de Courcelles (voir la fiche technique du projet). Ce projet est l'exemple type d'une opération intelligente. Il ne s'agit pas ici de racheter des appartements existants, mais de transformer un ancien garage Art Déco de 1930 en un ensemble mixte de qualité. Transformer des bureaux et un garage en lieux d'habitation, c'est un apport réel au parc de logements, sans assécher l'offre privée disponible. La participation de la Ville s'élève à environ 260 000 €, une somme raisonnable pour un projet de cette envergure qui vise une haute performance énergétique. Enfin, le programme intègre des logements sociaux (PLAI, PLUS, PLS) mais aussi de l'accession privée et des bureaux. C'est finalement une opération équilibrée qui respecte le patrimoine tout en répondant aux besoins sociaux sans dogmatisme. Au contraire, j'ai voté contre le reconventionnement de logements sociaux au 52 rue de Londres . Ce dossier est symptomatique de la politique du chiffre menée par la Mairie de Paris, au détriment des classes moyennes et de la sociologie réelle de nos quartiers. Il s'agit ici d'une opération d'acquisition-amélioration d'un immeuble de 27 logements, avec une subvention municipale massive de plus de 5,7 M€. Je me suis opposée à ce projet pour deux raisons majeures. C'est d'abord une attaque contre les classes moyennes . En prévoyant des logements sociaux majoritairement très sociaux (14 PLAI sur 27), la Ville n'améliore pas l'offre locative accessible aux travailleurs de la classe moyenne. Où logerons-nous demain nos infirmières, nos enseignants, nos policiers ou nos jeunes actifs qui ne sont pas éligibles au logement très social mais qui ne peuvent plus se loger dans le parc privé parisien ? Cette politique de préemption aggrave la tension sur le marché au lieu de la résoudre ! C'est ensuite une incertitude inacceptable pour les locataires en place . Le sort des occupants actuels de cet immeuble est flou. Rien ne garantit leur maintien dans les lieux sur le long terme, ni leur relogement dans le quartier à conditions équivalentes. L'idéologie ne doit pas se faire au mépris des habitants actuels du 8e arrondissement ! En conclusion, ma ligne de conduite est claire : oui à la construction et à la transformation intelligente qui crée de l'offre ; non à la préemption coûteuse qui remplace une population par une autre et fragilise la diversité sociale de notre arrondissement. Je continuerai à défendre une politique du logement juste, qui n'oublie pas ceux qui font vivre Paris au quotidien. Le maintien des décharges de direction d'école acté grâce à notre mobilisation Je suis intervenue dans la discussion de la délibération 2025 DASCO 152 sur un dossier crucial pour le bon fonctionnement de nos écoles publiques et la qualité de l’encadrement de nos enfants : le financement des décharges d’enseignement des directrices et directeurs d’école. La décharge d'enseignement permet aux directeurs d'école d'être libérés de leurs obligations de classe pour se consacrer pleinement à la direction de l'établissement , à la gestion des équipes et au lien avec les familles. La délibération en question entérine une nouvelle convention entre la Ville de Paris et l’État. Elle prévoit : Le maintien de la décharge totale d’enseignement à Paris pour les écoles à partir de 5 classes (contre un seuil national souvent plus élevé). Une dépense annuelle de 12 M€ pour la Ville. Une application dès le 1er septembre 2026 pour une durée de 3 ans. Si je me réjouis de cette issue positive, il est important de rappeler que ce maintien n'était pas acquis d'avance. C'est le résultat direct de la pression et de la vigilance exercées par mon groupe politique, Changer Paris, depuis des mois . Cette décharge avait d’ailleurs déjà été maintenue à la rentrée 2025 grâce à un courrier de Rachida DATI à la ministre de l’Éducation nationale. Sans ces interventions décisives, ce dispositif essentiel risquait d'être raboté, au détriment direct de la communauté éducative. Je resterai attentive à la bonne application concrète de ces moyens dans nos écoles du 8e arrondissement , pour une école publique de qualité et des conditions de travail dignes pour les directeurs d'école. Réseau de chaleur : oui à la modernisation mais n'oublions pas les vagues de chaleur La délibération 2025 SG 36 portait sur un dossier majeur pour Paris : le renouvellement de la concession du chauffage urbain parisien , le plus grand réseau d'Europe, pour les 25 prochaines années et pour un montant d'environ 15 Md€. La Ville a fait le choix de confier ce service public à une nouvelle société (SEMOP), détenue à 49 % par la Ville et gérée par le groupement Dalkia–Eiffage–RATP, aux dépens de l'opérateur historique, Engie. Le réseau de chaleur parisien en chiffres : 530 km de canalisations souterraines fournissent le chauffage et l’eau chaude à 6 000 bâtiments de la capitale, chauffant plus de 450 000 logements, soit près de 1 million de Parisiens. Si j'ai salué la volonté de décarbonation et d'extension du réseau (+200 km), j'ai alerté sur trois points de fragilité : Le calendrier . L'objectif de 100 % d'énergies renouvelables en 2050 repose sur des projets complexes (géothermie, CSR) et des filières encore émergentes. Le coût pour les usagers . Les tarifs promis à la baisse dépendent d'hypothèses de subventions très optimistes. Il faudra garantir que les frais de raccordement ne deviennent pas un frein pour les copropriétés. La transition opérationnelle . Le changement de concessionnaire après un siècle de gestion historique par Engie est un défi industriel risqué pour la continuité du service. Au-delà de la technique, mon intervention a porté sur l'angle mort de la politique énergétique parisienne. En 2025, nous ne pouvons plus penser l'énergie uniquement sous le prisme du chauffage . C’est un paradoxe majeur : nous investissons massivement pour nous chauffer l'hiver, mais nous sommes aveugles au confort d'été, alors même que les canicules tuent désormais davantage que le froid. Paris étouffe chaque été, et pourtant, le réseau de froid urbain - solution écologique, 100 % renouvelable et non émettrice de chaleur dans les rues - est le grand absent de cette stratégie . C'est une faute pour la protection de nos hôpitaux, de nos EHPAD et de nos écoles. J'ai donc plaidé pour une vision coordonnée "chaud + froid" . Moderniser le chauffage est indispensable, mais cela ne suffit plus. Pour protéger les Parisiens, notamment les plus vulnérables, la Ville doit impérativement corriger le tir et déployer un véritable plan d'adaptation aux canicules. Sauver la Madeleine sans alourdir l’impôt : le choix du bon sens et du patrimoine J'ai soutenu la délibération 2025 DAC 493 portant sur le renouvellement de la convention d'occupation du domaine public permettant l'installation de bâches publicitaires sur les échafaudages de l'église de la Madeleine. Dans un contexte budgétaire parisien extrêmement tendu, ce dispositif est bien plus qu'une simple mesure technique : c'est un levier indispensable pour la survie de notre patrimoine . Certains s'opposent par principe à la publicité dans l'espace public. Je leur réponds qu'il n'y a ici aucune contradiction, mais une gestion intelligente . La loi de 2007 a été conçue précisément pour cela : mettre l'affichage commercial temporaire au service d'un intérêt culturel supérieur. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Depuis 2017, ce mécanisme a permis de financer 24 M€ de travaux sur les monuments parisiens sans solliciter le contribuable : La Madeleine : 9,8 M€ déjà financés sur la façade principale. Saint-Augustin : un tiers du budget de restauration couvert (sur 4,7 M€). Des édifices comme Saint-Eustache, la Trinité ou l’Hôtel de la Marine en ont également bénéficié. Ici, la publicité n’est pas une intrusion mais un outil, un levier, au service d’un objectif culturel majeur . Il faut aussi avoir le courage de regarder la réalité en face. La Ville de Paris est propriétaire d'un patrimoine colossal (96 édifices cultuels, 40 000 œuvres d'art) dont l'entretien est coûteux... Parallèlement, la dette de la ville atteindra les 12 Md€ en 2026 ! Dans ce contexte, refuser les recettes publicitaires issues des bâches d'échafaudage serait irresponsable . Pour l'église de la Madeleine, il reste 19 M€ à trouver pour restaurer les autres façades. Le legs d'Amélie DAOUT (5 M€), bien que précieux, ne suffira pas. En soutenant cette délibération, j'ai finalement tenu à réaffirmer trois principes qui guident mon action d'élue locale : La protection du patrimoine : garantir la transmission de nos monuments aux générations futures. Le respect du contribuable : utiliser des financements privés pour ne pas alourdir la charge fiscale des Parisiens. L'attractivité de Paris : une ville qui prend soin de son histoire est une ville qui rayonne. C'est donc le choix du patrimoine durable et de la crédibilité budgétaire ! Sécurité de nos enfants à l’école : vite, une réforme structurelle immédiate ! Mon 1er vœu avait pour objet que la Ville de Paris déploie d'urgence un plan révisant le recrutement et le statut des animateurs périscolaires à Paris . Les récentes révélations de la presse sur la gestion des écoles parisiennes sont en effet glaçantes. Les chiffres sont, eux, accablants : 88 agents suspendus depuis 2023, dont 52 pour des faits à caractère sexuel ! Ces faits ne sont pas des cas isolés ; ils sont le symptôme d'une défaillance structurelle de la Mairie de Paris. Je la dénonce d'ailleurs depuis plus de 10 ans ! L’aveu de recrutements effectués parfois sur simple CV est inacceptable. Plus grave encore, la réaction de l’Exécutif a été marquée par une forme de lâcheté politique : il a fallu attendre le scandale médiatique pour que la Ville bouge, prouvant qu'elle a trop longtemps sacrifié la sécurité des enfants sur l’autel de la gestion budgétaire. Le plan de lutte présenté in extremis par la Mairie est une réponse technocratique insuffisante, un cautère sur une jambe de bois , qui tente bon gré mal gré de pallier sa mauvaise gestion mais ignore la racine du mal : la crise de vocation et la précarité du métier d'animateur. Face à l'inquiétude légitime des parents qui exigent un service public irréprochable, j'ai donc déposé et défendu un vœu demandant des mesures drastiques et immédiates : Une formation généralisée . J'ai demandé que la formation obligatoire et éliminatoire de deux jours ne soit pas réservée aux seuls nouveaux vacataires, mais étendue sans délai à l'ensemble des 14 000 animateurs de la Ville d'ici le premier semestre 2026. La transparence totale . J'ai exigé qu'un audit externe et indépendant soit lancé pour évaluer toutes les procédures de recrutement et de contrôle, avec publication des résultats. La tolérance zéro . Toute suspension pour des faits présumés à caractère sexuel doit entraîner une interdiction définitive d’exercer au contact de mineurs au sein de la Ville. La revalorisation du métier . Pour garantir la sécurité, il faut attirer les meilleurs profils. J'ai demandé un plan ambitieux de revalorisation salariale et statutaire pour mettre fin à la pénurie de personnel qualifié. La sécurité de nos enfants n'est pas négociable ! Je continuerai à me battre pour que la Mairie de Paris prenne enfin la pleine mesure de ses responsabilités. Vous trouverez ci-après le communiqué de presse que j'avais diffusé le 14 avril en tant que Secrétaire nationale à la petite enfance de l'UMP . Grèves des éboueurs : privatisons la collecte dans le 8e ! Mon 2nd vœu visait la privatisation de la collecte des ordures ménagères dans le 8e arrondissement . Face à la nouvelle grève qui a paralysé la collecte des déchets dans notre arrondissement du 12 au 17 novembre derniers, quelques mois à peine après celle de juillet, je suis de nouveau montée au créneau. J'ai rappelé une réalité que nous ne connaissons que trop bien : Paris et le 8e arrondissement se transforment régulièrement en dépotoir à ciel ouvert . Entre les poubelles éventrées, les odeurs nauséabondes et la prolifération des rats, l'image de notre arrondissement et de notre capitale est salie, et notre cadre de vie dégradé. Plus grave encore, cette situation fait peser sur nous des risques sanitaires et d'incendies inacceptables. Les Parisiens n'en peuvent plus de cette culture de la grève et de l'inaction de la Mairie de Paris qui, par idéologie, sacrifie notre sécurité et la propreté de nos rues. Il est même déjà arrivé à l'Hôtel de Ville et à la Maire du 8e arrondissement de soutenir les grévistes ! Comme je l'avais déjà fait le 22 mai 2023 , j'ai réitéré ma demande avec fermeté : il est temps de privatiser la collecte des ordures ménagères dans le 8e arrondissement , une solution efficace qu'il faudra ensuite étendre à tout Paris. Interpellation sur l'état critique de l'éclairage public Ma question orale à la Maire du 8e arrondissement portait sur l'audit et la remise en état urgente de l'éclairage public dans l'arrondissement . J'ai interpellé Madame la Maire sur les pannes récurrentes d'éclairage public qui plongent plusieurs quartiers du 8e arrondissement dans l'obscurité. J'ai notamment cité la place de la Concorde, l'avenue Hoche, la rue de Vienne et l'espace Beaujon, où la situation perdure malgré les nombreux signalements effectués par les élus et les riverains. J'ai rappelé que ces dysfonctionnements ne sont pas seulement gênants, ils compromettent la sécurité des biens et des personnes. Face à cette inertie, j'ai demandé la mise en œuvre urgente d'un audit, éventuellement indépendant, pour établir un diagnostic précis du réseau . Enfin, j'ai exigé que la Mairie obtienne de l'opérateur Cielis un calendrier de remise en état qui soit contractuel et contraignant , afin de garantir aux habitants une solution pérenne et d'éviter que ces défaillances ne se reproduisent.
- Point de vue | Plan baignade : un pari politique ne fait pas une politique publique !
La promesse avait des allures de revanche historique : un siècle après son interdiction, les Parisiens allaient de nouveau se baigner dans la Seine. L’image était belle, presque trop belle. À l’approche des Jeux, la mairie de Paris avait érigé cette ambition en totem de sa politique écologique, symbole d’audace et de reconquête urbaine. Mais la publication récente du rapport définitif de la Chambre régionale des comptes d’Île-de-France vient brutalement fissurer ce récit. Intitulé "Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 : Ville de Paris, baignabilité de la Seine" , ce document dresse un tableau préoccupant, bien loin des plongeons médiatiques de l'été. Coûts dissimulés, gouvernance défaillante, efficacité sanitaire incertaine : la baignade dans la Seine n’est plus ce rêve collectif vendu aux Parisiens, mais menace de devenir l’un des plus lourds fiascos financiers de la mandature. Les Parisiens paient l'addition à leur insu Le rapport de la CRC est formel : la décision de faire nager les athlètes dans la Seine n’a été précédée d’aucune étude solide. Dès 2015, la maire de Paris annonçait la tenue du triathlon dans le fleuve sans évaluation préalable des risques ni des coûts. Tout le "Plan Baignade" s’est donc construit à l’envers : la promesse d’abord, la faisabilité ensuite. Cette inversion a transformé le projet en une course contre la montre où les exigences olympiques ont dicté les investissements au détriment d’une vision durable. Le chiffrage révélé est accablant : 134,6 M€, dont près de 85 M€ réellement à la charge de la Ville. Plus grave encore, la mairie a opté pour une stratégie financière opaque en imputant la quasi-totalité de ces dépenses au budget annexe de l’assainissement. En clair, la Ville a choisi de ne pas solliciter le budget principal, préférant faire financer ces travaux d'image directement par les usagers. Ce sont donc les familles parisiennes, via leurs factures d’eau, qui paient pour les Jeux. Cette manœuvre, pointée du doigt par la Chambre, contrevient à l'esprit du code des collectivités : les eaux pluviales, responsables de la pollution du fleuve, auraient dû être financées par le budget général. Les usagers ont payé pour un projet sur lequel ils n'ont jamais été consultés. Un héritage en trompe-l’œil La promesse la plus populaire, la "baignade pour tous", s’avère être le maillon faible du dispositif. Les trois sites permanents (Bercy, Bras Marie, Bras de Grenelle) représentent 13,5 M€ d’investissement, auxquels s’ajouteront plus de 4 M€ par an de fonctionnement. Rapporté au nombre prévisionnel de baigneurs, le coût est exorbitant : trois fois supérieur à celui d’une entrée en piscine municipale. Pourquoi ? Parce que ces sites ne seront ouverts que de manière sporadique. Aucune donnée bactériologique ne permet aujourd'hui de classer ces eaux comme « conformes » au sens strict de la directive européenne. L'ouverture reposera sur un protocole précaire, avec des fermetures préventives au moindre orage. Nous avons construit un équipement à prix d'or pour une utilisation anecdotique. Certes, les Jeux furent une réussite technique grâce à une mobilisation exceptionnelle (suivi en temps réel, brigades dédiées, etc.). Mais ce régime d'exception n'est ni durable, ni reproductible. Une fois les caméras parties, le fleuve redevient vulnérable à ses défauts structurels. Le rapport de la Cour des comptes sonne comme un avertissement : l’héritage promis n’est garanti ni sur le plan sanitaire, ni sur le plan budgétaire. En voulant transformer la Seine en bassin olympique, la municipalité a précipité des travaux nécessaires depuis les années 90, mais sans la méthode requise pour les rendre pérennes. Un pari politique ne fait pas une politique publique ! L’absence de transparence et la fragilité du projet compromettent l’héritage vanté. Pour la Seine, le vrai défi commence maintenant : sortir de la communication pour reconstruire une politique de l’eau réaliste et responsable. L’écologie exige la vérité, pas des opérations d’image.
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- Catherine Lécuyer | Le Conseil du 8e arrondissement
Retrouvez sur cette page la présentation des principales attributions et compétences du Conseil du 8e arrondissement. Son pouvoir étant davantage un pouvoir d'avis qu'un pouvoir de décision, il lui appartient de s'en emparer pleinement pour avoir un maximum d'influence sur la politique de la Mairie de Paris. Retrouvez sur cette page la présentation des principales attributions et compétences du Conseil du 8e arrondissement. Son pouvoir étant davantage un pouvoir d'avis qu'un pouvoir de décision, il lui appartient de s'en emparer pleinement pour avoir un maximum d'influence sur la politique de la Mairie de Paris. > Un pouvoir principalement d'avis | Un pouvoir de décision limité | Un pouvoir de relais entre la population et le conseil municipal | L'organisation territoriale de Paris et le rôle des mairies d'arrondissement | Les budgets 2024 à Paris Le Conseil du 8e arrondissement Le Conseil d'arrondissement (CA) est l'organe consultatif et décisionnel majeur de l'arrondissement. C'est un lieu d'information et de débat démocratique pour les différentes composantes politiques, ainsi qu'un relais entre la population de l'arrondissement et le Conseil de Paris. Un pouvoir principalement d'avis Consulté principalement pour avis, le conseil d'arrondissement se réunit avant chaque séance du Conseil de Paris. La loi a prévu que le Conseil d'arrondissement est obligatoirement saisi pour avis : sur les rapports de présentation et les projets de délibération concernant les affaires dont l'exécution est prévue, en tout ou partie, dans les limites de l'arrondissement ; sur le montant des subventions que le Conseil de Paris se propose d'attribuer aux associations dont l'activité s'exerce dans le seul arrondissement ou au profit des seuls habitants de l'arrondissement, quel que soit le siège de ces associations ; sur l'établissement, la révision ou la modification du plan local d'urbanisme (PLU). Le conseil d'arrondissement est consulté par le Maire de Paris avant toute délibération du Conseil de Paris portant sur l'établissement, la révision ou la modification du PLU lorsque le périmètre du projet de plan ou le projet de modification ou de révision concerne, en tout ou partie, le ressort territorial de l'arrondissement. Par ailleurs, le Conseil d'arrondissement peut également proposer au Conseil de Paris la modification de la partie du plan concernant l'arrondissement. Un pouvoir de décision limité, en matière d'implantation et d'aménagement des équipements de proximité Le Conseil d'arrondissement délibère sur l'implantation et le programme d'aménagement des équipements de proximité définis comme "les équipements à vocation éducative, sociale, culturelle, sportive et d'information de la vie locale qui ne concernent pas l'ensemble des habitants de la commune ou les habitants de plusieurs arrondissements ou qui n'ont pas une vocation nationale". Il appartient donc au Conseil d'arrondissement de décider, par délibération, la réalisation des équipements dont il aura à assurer la gestion, la réalisation en termes financier et logistique de ces derniers étant toutefois subordonnée à la décision finale du Conseil de Paris. Un pouvoir de relais entre la population et le conseil municipal Le Conseil d'arrondissement a pour mission de participer à l'administration et à l'animation de l'arrondissement. A cet effet, le Conseil d'arrondissement bénéficie d'un droit à l'information sur les affaires intéressant son arrondissement. Pour permettre l'exercice de ce droit à l'information, la loi donne au Conseil d'arrondissement la possibilité de poser au Conseil de Paris des questions écrites et des questions orales. Le conseil d'arrondissement peut également émettre des vœux. Toutes ces procédures permettent au Conseil d'arrondissement d'alerter le conseil municipal sur les préoccupations des Parisiens et d'obtenir des réponses dont ils pourront assurer la diffusion. Les questions écrites Le Conseil d'arrondissement peut adresser des questions écrites au Maire de Paris sur toute affaire intéressant l'arrondissement. Elles doivent normalement donner lieu à une réponse écrite qui doit intervenir dans un délai désormais fixé à 45 jours. Les questions orales Le Conseil d'arrondissement peut également adresser des questions orales au Maire de Paris. Pour être inscrite à l'ordre du jour du Conseil de Paris, la question doit être adressée au Maire de Paris huit jours au moins avant la séance. Les vœux Le Conseil d'arrondissement peut également émettre des vœux "sur tous les objets intéressant l'arrondissement". Les vœux peuvent faire l'objet d'une inscription à l'ordre du Conseil ou être présentés en cours de séance selon une procédure prévue par le règlement intérieur. Normalement, le droit à l'information dont dispose le Conseil d'arrondissement ne peut porter que sur des problèmes limités à l'arrondissement. La procédure des vœux consiste en l'expression d'un souhait par le Conseil d'arrondissement dont la prise de décision ne relève pas de l'exercice de ses pouvoirs propres. Les désignations Le Conseil d'arrondissement désigne en son sein des représentants de la Ville de Paris dans les organismes dont l'activité est limitée à l'arrondissement et où la Ville de Paris doit être représentée (commissions d'admission à l'aide sociale, conseils d'administration des collèges et des lycées, conseils d'administration des conservatoires municipaux, office municipal des sports, conseils postaux d'arrondissement...). Les comités consultatifs Le Conseil d'arrondissement peut, à l'instar des conseils municipaux, se doter de telles formations dont ils fixent eux-mêmes la nature et la composition. L'institution d'un comité consultatif doit faire l'objet d'une délibération du Conseil d'arrondissement. Le comité consultatif comprend des personnes qui peuvent ne pas appartenir au Conseil d'arrondissement, notamment des représentants des associations locales. Par exemple, un comité consultatif peut être composé d'enfants ou d'adolescents. Le Conseil d'arrondissement définit, par délibération, les règles de fonctionnement du comité consultatif et peut lui donner diverses dénominations : par exemple, "conseil de la jeunesse", "conseil municipal d'enfants", etc. Le comité consultatif est présidé par un membre du Conseil d'arrondissement, désigné par le Maire d'arrondissement. Les CICA Selon le principe retenu par l'article L. 2511-24 du CGCT, "les associations participent à la vie municipale". Au sein de chaque arrondissement, cette participation s'organise dans le cadre d'un comité d'initiative et de consultation d'arrondissement (C.I.C.A.). Le C.I.C.A. réunit les représentants des associations exerçant leur activité dans l'arrondissement, qu'il s'agisse d'associations locales ou d'associations membres de fédérations ou de confédérations nationales (les syndicats professionnels par exemple) qui en font la demande. Au moins une fois par trimestre, le Conseil d'arrondissement tient une réunion en présence des représentants des associations, membres du C.I.C.A. Les associations participent à cette séance avec voix consultative et peuvent exposer toutes questions intéressant leur domaine d'activité dans l'arrondissement et faire des propositions. Les CICA sont, en réalité, des Conseils d'arrondissements ouverts aux associations : ils fonctionnent selon les mêmes règles applicables aux Conseils d'arrondissement "classiques" (délais de convocation, quorum…). Des questions écrites ou orales au Maire de Paris ou des vœux peuvent être adoptés en cours de séance mais par les seuls conseillers membres du Conseil d'arrondissement. L'organisation territoriale de Paris et le rôle des mairies d'arrondissement Les budgets à Paris
- Catherine Lécuyer | Médias
Retrouvez sur cette page mes dernières interventions dans les médias - presse, radio et télévision. Retrouvez sur cette page mes dernières interventions dans les médias - presse, radio, télévision et ma chaîne YouTube. > Presse | Radio | Télévision | YouTube Presse Article | "Une voie parisienne pourrait bientôt prendre le nom du peintre Gustave Caillebotte" (Zig Zag, 30 novembre 2024) Article | "Bienvenue à la Hidalgo Academy… Le théâtre de la Concorde ouvre à Paris" (Valeurs Actuelles, 18 novembre 2024) Article | "Pour les propriétaires, c’est une sorte de hold-up ! : ce "pastillage" de la mairie de Paris qui suscite la colère" (Le Figaro, 18 novembre 2024) Article | "Paris : les éboueurs entament une première grève pour obtenir une prime JO" (Le Parisien, 15 mai 2024) Article | "L'opposition de droite et le diocèse de Paris vent debout contre le 'pastillage' du plan local d'urbanisme" (Le Nouvel Économiste, 10-16 mai 2024) Article | "Bien-être des chiens dans le 8e arrondissement : on ne veut plus être le parent pauvre de Paris" (Actu.fr, 30 avril 2024) Article | "Zone à trafic limité : les Parisiens consultés sur un dossier clivant" (Les Echos, 19 avril 2024) Article | "Divisions politiques autour de la Zone à trafic limité" (France 3 Paris Île-de-France, 15 avril 2024) Tribune | "Pour réduire sa dette, la mairie de Paris doit en finir avec les dépenses extravagantes" (Le Figaro, 14 mars 2024) Article | "C’est une chasse aux sorcières : l’enseignement catholique vent debout contre le nouveau plan d’urbanisme parisien" (Le Figaro, 15 février 2024) Tribune | "Plan local d’urbanisme : quand Anne Hidalgo veut mettre des HLM dans des écoles privées catholiques" (Le Figaro, 14 février 2024) Entretien | "Catherine Lécuyer n'a pas confiance en Anne Hidalgo pour le réaménagement de la Concorde" (Affiches Parisiennes, 5 février 2024) Tribune | "L'aménagement de la Concorde est trop important pour être confié à Anne Hidalgo" (Atlantico, 26 janvier 2024) Radio Télévision YouTube Toutes les vidéos Lire la vidéo Partager Chaîne entière Cette vidéo Facebook Twitter Pinterest Tumblr Copiez le lien Lien copié Search videos Rechercher une vidéo... Lecture en cours 02:02 Lire la vidéo Rénovation des logements sociaux : réduisons l'écart entre promesses et réalité ! Lecture en cours 01:29 Lire la vidéo Notes de frais : le scandale qui ébranle la Mairie de Paris Lecture en cours 01:35 Lire la vidéo Oui à la démocratie participative... sincère et efficace ! Lecture en cours 02:23 Lire la vidéo Paris a surtout besoin d'un service public fiable de la piscine municipale !
- Catherine Lécuyer | Mon engagement
Retrouvez sur cette page des éléments sur ma vie, mon engagement politique, les convictions et les valeurs qui guident mon engagement et orientent mon action. Retrouvez sur cette page des éléments sur ma vie, mon engagement politique, les convictions et les valeurs qui guident mon engagement et orientent mon action. > Mes racines bretonnes | Mon parcours politique | L'énergie des valeurs | La droite que j'aime | Combattre le fatalisme | Collaborer dès que possible, s'opposer chaque fois que nécessaire | Une ambition pour ma famille politique Mes racines bretonnes L'ancrage en Basse-Bretagne Je puise mes racines en Basse-Bretagne, terre façonnée par le granit dont, dit-on, on fait les caractères endurants et tenaces. Mon histoire familiale commence avec les "Juloded", ces paysans-marchands de toile qui ont bâti la prospérité de la région. Ils étaient au cœur d'une véritable épopée économique : la culture du lin, sa transformation en fine toile et son exportation maritime vers la Hollande, l'Angleterre, le Portugal et l'Amérique. Ces entrepreneurs du Léon ont laissé un héritage architectural remarquable, étant à l'origine de la construction des magnifiques enclos paroissiaux. Cet esprit d'initiative ne s'est jamais éteint : ma famille s'est ensuite lancée dans la grande aventure du chemin de fer, contribuant activement à l'édification d'une partie significative du réseau ferré français. Au service du bien commun L'engagement civique et la préoccupation pour le bien commun sont une tradition. Nombreux sont mes ancêtres qui ont pris part à la vie politique bretonne, siégeant comme élus locaux ou nationaux, à l’Assemblée et au Sénat. L’un des plus notables est Jacques QUEINNEC, qui a siégé à la Convention de septembre 1792 à octobre 1795. Lors du procès de Louis XVI, il incarna la prudence et le sens de la justice en votant "la détention pendant la guerre, et la déportation à la paix ". Sa déclaration : " Je ne suis pas juge, je ne puis donc voter que pour la détention pendant la guerre, et la déportation à la paix ." Il vota également pour le sursis à l'exécution et pour l’arrestation de MARAT. Ces hommes, à l'image de François-Louis SOUBIGOU qui fut député de 1912 à 1914, avaient à cœur le développement de leur région et le rayonnement de la France. Une vie en garnison et l'amour de Paris Fille de militaire, mon enfance a été rythmée par les mutations paternelles, me conduisant de ville de garnison en ville de garnison : Metz, Verdun, Sarrebourg... Je porte en moi l'empreinte de ces paysages lorrains, profondément marqués par les grandes batailles de la Première Guerre mondiale. Installée à Paris depuis plus de trente ans, j’y ai trouvé mon nouveau port d'attache. J'aime profondément cette ville, mais je suis aujourd’hui consternée par le manque de vision et d’ambition qui semble affecter celle qui devrait rester la capitale inspirante de la France. Mon parcours politique Responsabilités partisanes Je me suis engagée en politique en 2008, marquant le début d'un parcours riche et varié. Dès 2009, j'ai été élue Conseillère nationale de l'UMP. Mon engagement au sein du parti s'est intensifié en 2015 lorsque j'ai été nommée par Nicolas Sarkozy Secrétaire nationale LR, en charge du thème de la petite enfance, et Membre de la Commission exécutive des Républicains. Par ailleurs, j'ai été nommée Déléguée nationale LR avec la responsabilité de la fédération professionnelle en charge du logement, de l'habitat et de l'urbanisme. Mandats locaux et métropolitains En mars 2014, les électeurs du 8e arrondissement m’ont fait l’honneur de m’élire Conseillère de Paris. À ce titre, j’ai siégé en tant qu'administratrice à la Régie des Eaux et à la SemPariseine, contribuant ainsi à la gestion des services essentiels de la capitale. Mon action s'est étendue à l'échelon régional : en 2016, j’ai été élue Conseillère métropolitaine à la Métropole du Grand Paris. Une candidate indépendante En 2018, j'ai choisi de me présenter à la présidence de la Fédération Les Républicains de Paris. Ma candidature visait à incarner, dans la capitale, une droite libre, militante, fière de ses valeurs et force de proposition pour la reconquête de Paris. Cette démarche a été saluée par la confiance d'un adhérent sur quatre. Lors des élections municipales de 2020, j’ai conduit la liste de rassemblement de la droite et du centre, “Une nouvelle énergie pour le 8e”. J’ai obtenu la confiance de plus de 17% des électeurs de l’arrondissement. Forte de ce résultat, je suis la seule candidate indépendante élue à Paris et je siège, pour la mandature 2020-2026 en cours, au sein de l'opposition, en veillant à rester fidèle à mon engagement de terrain. L'énergie des valeurs Je crois fermement que des valeurs fondamentales doivent guider la réussite de notre vie, tant individuelle que collective. Des piliers comme la liberté, l'éducation, l'autorité, la famille, ne sont pas de simples mots ; ils sont nos racines et nos ailes. Je leur attache une importance primordiale, et j'en suis fière. Ces valeurs orientent profondément mon action politique et, j'en suis convaincue, elles devraient façonner davantage la gestion municipale de Paris. La droite, le sens de l'action et du pragmatisme Être de droite, c'est embrasser un ensemble de principes concrets. C'est l'attachement viscéral à la responsabilité, au travail récompensé par le mérite, à l'entreprise, à l'éducation, à la famille, au patrimoine et à la transmission. C'est le civisme, le respect de l'autorité, la force des traditions, le principe de laïcité, la solidarité et l'esprit d'équipe. C'est aussi faire preuve d'un pragmatisme essentiel, qui tranche avec les idéologies de gauche et le dogmatisme sectaire affiché par la Maire de Paris. L'un des grands atouts du mandat local est précisément cette possibilité - et ce devoir - de se rassembler sur les sujets clés, au-delà des clivages partisans, pour le bien des Parisiens. Garantir la liberté à Paris Au cœur de ces valeurs se trouve la liberté. Je la conçois comme la possibilité d'action et de mouvement, régulée uniquement par des contraintes strictement nécessaires, adaptées et proportionnées aux besoins collectifs. La liberté d'aller et venir - y compris pour les familles et sans trop de difficultés -, la liberté du travail, la liberté du commerce, sont des principes fondamentaux qui ont valeur constitutionnelle. Il est urgent que la Mairie de Paris cesse d'entraver ces droits et garantisse mieux l'exercice de ces libertés essentielles au dynamisme de la capitale. J'attache de l'importance à la liberté, au sens de possibilité d'action et de mouvement, avec, le cas échéant, des contraintes strictement nécessaires, adaptées et proportionnées aux besoins collectifs qu'exige telle ou telle situation. La liberté d'aller et venir, la liberté du travail, la liberté du commerce sont des libertés fondamentales et des principes à valeur constitutionnelle. La Mairie de Paris doit mieux garantir l'exercice de ces libertés fondamentales dans la capitale. La droite que j'aime L'indépendance au service du rassemblement Comme élue, je refuse d'appartenir à toute chapelle idéologique, à tout clan partisan, ou à quelque écurie présidentielle que ce soit. Je suis convaincue que mon indépendance est une force majeure pour rassembler, unir et mobiliser au-delà des clivages traditionnels. Les priorités d'une femme de droite engagée En tant que femme de droite, mes efforts se concentrent particulièrement sur des thèmes fondamentaux. Économie et finances publiques : la réduction drastique des déficits publics, la baisse des impôts et l'amélioration de la compétitivité en allégeant les charges des entreprises. Avenir et innovation : la simplification administrative pour libérer les énergies, la réforme pérenne des retraites, et une attention particulière portée à l'éducation. Sécurité et maîtrise de l'immigration : la lutte implacable contre la délinquance et l’insécurité, ainsi que la maîtrise ferme de l'immigration. Confiance et avenir La droite que je porte est résolument confiante et tournée vers l'avenir. Elle place au cœur de son action l'esprit d'initiative et d'entreprise, l'innovation et la transition écologique, l'émancipation des individus par la responsabilité. C'est une droite qui défriche les idées, qui prépare notre avenir collectif sans tabou ni totem, et qui ose penser au-delà des conventions. Combattre le fatalisme En tant qu'élue, mon engagement auprès des habitants du 8e arrondissement est constant. J'ai toujours été mobilisée pour combattre le fatalisme, qu'il s'agisse de l'inertie de l'immobilisme idéologique ou de la résignation induite par les difficultés quotidiennes. Les seuls combats perdus sont ceux qu'on ne mène pas ! Mon rôle se déploie sur plusieurs fronts. Je suis présente sur le terrain et organise des rencontres régulières avec les habitants, attentifs à leurs besoins, leurs attentes et leurs espoirs légitimes. J'interviens sans relâche à l'occasion de chaque Conseil d'arrondissement pour défendre les intérêts locaux, soumettre des vœux, interpeller les exécutifs et contrôler l'action des Maires (celle de Paris et, regrettable, celle du 8e arrondissement). Je prends également part aux travaux des Conseils de quartier. Comme élue, j'ai toujours été mobilisée au service des habitants du 8e arrondissement pour combattre le fatalisme, celui de l'immobilisme idéologique et de la résignation quotidienne. Collaborer dès que possible, s'opposer chaque fois que nécessaire L'organisation politique et administrative de la capitale confère une structure de pouvoir asymétrique qui détermine l'action des Mairies d'arrondissement. Le déséquilibre institutionnel C'est la Mairie de Paris qui détient l'essentiel du pouvoir juridique de décision. Les Mairies d'arrondissement ne disposent, dans la majorité des domaines, que d'un simple pouvoir politique consultatif et d'influence. Les services administratifs déconcentrés au niveau des arrondissements sont placés sous l'autorité hiérarchique et fonctionnelle exclusive de la Mairie de Paris, et non sous celle des Mairies d'arrondissement. Ma ligne de conduite : collaboration et vigilance Dans ces conditions, pour faire entendre la voix et valoir les intérêts des habitants dans l'application des politiques municipales, la collaboration avec la Mairie centrale est une nécessité stratégique pour les Mairies d'arrondissement. Toutefois, cette collaboration ne saurait être inconditionnelle. Elle doit impérativement cesser là où commence la trahison des intérêts fondamentaux des citoyens et du mandat confié par les électeurs. Collaborer, oui, mais jamais au prix de la complicité ou de la compromission. Optimiser le pouvoir d'influence Les Maires d'arrondissement doivent donc mobiliser et optimiser tous les leviers politiques à leur disposition pour maximiser leur pouvoir d'avis et d'influence, en l'absence de véritable pouvoir juridique de décision. C'est précisément parce que leur pouvoir est limité qu'il est impératif de s'en emparer pleinement et de l'exercer avec la plus grande détermination. Une ambition pour ma famille politique Mon ambition est claire et sans équivoque : accompagner ma famille politique pour offrir aux Français, et plus spécifiquement aux Parisiens du 8e arrondissement, l'alternance politique – nationale et locale – qu’ils attendent depuis trop longtemps. Dans les prochains mois, je m'engage à l'aider à reconquérir les cœurs et les esprits de nos concitoyens. Ma conviction est profonde. En 2026, après un quart de siècle de socialisme municipal et deux mandats d’une Maire qui auront significativement dégradé le cadre et la qualité de vie dans la capitale, les Parisiens aspireront à une véritable rupture politique. Si notre objectif prioritaire est de gagner Paris, cette alternance ne sera possible qu’à une seule condition : que l'ensemble des oppositions réussisse à se rassembler pour former une large coalition électorale. La volonté de faire battre dans les urnes Anne Hidalgo ou son successeur devra être suffisamment puissante pour que ces formations acceptent les compromis indispensables à la reconquête de Paris.








