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  • "Le Huit Politique" : l'heure du sursaut a sonné

    Vous étiez très nombreux hier soir au "Carrefour" pour notre première réunion du "Huit Politique" . Ce succès d’affluence, qui nous a presque dépassés, envoie un message clair : le temps de la résignation est terminé . Nous avons dressé ensemble le bilan de cette mandature qui s'achève. Un bilan que vous vivez, ou plutôt que vous subissez, au quotidien . Les chiffres sont accablants. D’un milliard de dette en 2001, nous fonçons vers les 12 milliards d’euros en 2026. Les caisses sont vides, et pour quel résultat ? Une ville sale où le désordre appelle le désordre. Une insécurité grandissante qui n’épargne plus aucune rue, de la gare Saint-Lazare à la rue de Ponthieu. Une anarchie des mobilités qui a monté les Parisiens les uns contre les autres, sans aucune vision globale. Et désormais, avec le nouveau PLU et son "pastillage" massif, une attaque en règle contre la propriété privée et notre cadre de vie. Mais je refuse le fatalisme. Hier soir, je vous l’ai dit avec force : nous avons une fenêtre de tir historique pour gagner Paris en 2026 . Les planètes s’alignent enfin : La donne électorale change : grâce à la révision du mode de scrutin (Loi PLM), vous voterez directement pour votre Maire de Paris. C’est une avancée démocratique majeure. Le ras-le-bol des Parisiens est général : il traverse tous les arrondissements, toutes les couches sociales. L'exaspération face à l’insalubrité et à la gestion calamiteuse du parc social est, par exemple, palpable partout. La gauche se fracture : entre les ambitions de la France Insoumise et l'usure du pouvoir socialiste, leur socle s'effrite. Last but not least , nous avons le leadership : avec Rachida DATI, nous avons une candidate qui a du "punch", une stature nationale et le courage nécessaire pour renverser la table. Elle seule est capable de remettre de l'ordre, de "dégraisser le mammouth" administratif et de rendre aux Parisiens la qualité de service qu'ils méritent. L'enjeu est simple : ne laissons pas Paris sombrer . Alors, mobilisez-vous ! Vérifiez votre inscription sur les listes électorales à Paris , parlez-en à vos voisins, à vos commerçants (qui peuvent voter !), à vos amis, à ceux qui sont partis mais qui aiment encore Paris. Je prendrai toute ma part dans ce combat . Pour le 8e, pour notre patrimoine, pour votre sécurité et pour une écologie pragmatique, non punitive. Je compte sur vous . La bataille pour 2026 commence maintenant.

  • Conseil du 8e arrondissement du 2 décembre 2025 : je vous rends compte

    Nous avons tenu mardi 2 décembre 2025 notre 38e Conseil du 8e arrondissement de la mandature . Vous trouverez ici l'ordre du jour de la séance et ci-dessous un compte rendu synthétique de mes principales interventions. J'ai posé une question orale à la Maire du 8e arrondissement, défendu deux vœux à l'attention de la Ville de Paris, et concentré mes principales interventions sur les dossiers que je considère être prioritaires pour les habitants du 8e et pour l'arrondissement. Sommaire PLU bioclimatique et gestion du patrimoine : l’amateurisme et l’insécurité juridique continuent Logement social : distinguer la création utile de la préemption idéologique Le maintien des décharges de direction d'école acté grâce à notre mobilisation Réseau de chaleur : oui à la modernisation mais n'oublions pas les vagues de chaleur Sauver la Madeleine sans alourdir l’impôt : le choix du bon sens et du patrimoine Sécurité de nos enfants à l’école : vite, une réforme structurelle immédiate ! Grèves des éboueurs : privatisons la collecte dans le 8e ! Interpellation sur l'état critique de l'éclairage public PLU bioclimatique et gestion du patrimoine : l’amateurisme et l’insécurité juridique continuent Je suis d'abord intervenue sur la délibération 2025 DU 213 pour dénoncer les incohérences persistantes du PLU Bioclimatique (PLUb) et la gestion calamiteuse du patrimoine municipal dans notre arrondissement. Derrière des ajustements présentés comme " techniques " par la Ville de Paris, c'est en réalité une instabilité juridique et une gabegie financière que nous voyons perdurer. La délibération visait à corriger le PLUb récemment voté . L'ampleur des corrections nécessaires prouve, comme nous l'avions souligné , que le document initial a été préparé dans la précipitation. Mais le problème de fond est plus grave : il concerne le respect du droit de propriété et la confiance des Parisiens. J'ai tenu à alerter de nouveau sur le mécanisme opaque et stigmatisant des "pastillages" de tout ou partie des immeubles marqués par la Ville pour la création de logements sociaux . Les propriétaires n'ont pas été notifiés individuellement, limitant leurs possibilités de recours. La majorité du 8e arrondissement y a d'ailleurs sa part de responsabilité puisqu'elle a toujours voté contre mes vœux appelant la Ville de Paris à informer les propriétaires ... Lorsqu'un propriétaire exerce son droit de délaissement en demandant à la Ville d'acquérir son bien "pastillé" et que la Ville refuse, cette "pastille" reste inscrite au PLUb. Concrètement, même si la Ville renonce à acheter, la servitude pèse toujours sur le bien, empêchant sa bonne valorisation et freinant les projets. Ce faisant, l’exécutif parisien maintient volontairement une pression foncière permanente, produit de l’incertitude, gèle des situations et fragilise les acteurs. C'est une insécurité juridique inacceptable ! Au-delà des règles d'urbanisme, j'ai aussi pointé un cas précis d'une gestion qui interroge dans notre arrondissement : le local commercial appartenant à la Ville situé au 1 rue Treilhard . La situation est aberrante : ce local est vide depuis plus de 4 ans, ce qui représente environ 150 000 € de loyers non perçus pour la collectivité. La Mairie centrale s'obstine à maintenir un classement rigide en "protection du commerce", préférant manifestement un local vide "protégé" à un local utile et occupé... Face à ce mélange d'opacité procédurale sur le PLUb et de gestion inefficace du patrimoine municipal, j'ai choisi de m'abstenir. La Ville de Paris doit cesser de faire peser l'incertitude sur les propriétaires et doit montrer l'exemple en optimisant son propre patrimoine plutôt qu'en le laissant à l'abandon par pur dogmatisme. Logement social : distinguer la création utile de la préemption idéologique Nous avons ensuite été amenés à nous prononcer sur deux projets immobiliers distincts portés par la Ville de Paris et le bailleur social Élogie-Siemp. Les deux délibérations 2025 DLH 378 et 2025 DLH 379 illustrent parfaitement la ligne de fracture qui m'oppose à la politique du logement social menée par l'exécutif actuel . Si je soutiens avec pragmatisme la création de nouveaux logements, je refuse fermement la logique de préemption qui chasse les classes moyennes de notre arrondissement. J'ai voté pour la création de logements sociaux au 23 boulevard de Courcelles (voir la fiche technique du projet). Ce projet est l'exemple type d'une opération intelligente. Il ne s'agit pas ici de racheter des appartements existants, mais de transformer un ancien garage Art Déco de 1930 en un ensemble mixte de qualité. Transformer des bureaux et un garage en lieux d'habitation, c'est un apport réel au parc de logements, sans assécher l'offre privée disponible. La participation de la Ville s'élève à environ 260 000 €, une somme raisonnable pour un projet de cette envergure qui vise une haute performance énergétique. Enfin, le programme intègre des logements sociaux (PLAI, PLUS, PLS) mais aussi de l'accession privée et des bureaux. C'est finalement une opération équilibrée qui respecte le patrimoine tout en répondant aux besoins sociaux sans dogmatisme. Au contraire, j'ai voté contre le reconventionnement de logements sociaux au 52 rue de Londres . Ce dossier est symptomatique de la politique du chiffre menée par la Mairie de Paris, au détriment des classes moyennes et de la sociologie réelle de nos quartiers. Il s'agit ici d'une opération d'acquisition-amélioration d'un immeuble de 27 logements, avec une subvention municipale massive de plus de 5,7 M€. Je me suis opposée à ce projet pour deux raisons majeures. C'est d'abord une attaque contre les classes moyennes . En prévoyant des logements sociaux majoritairement très sociaux (14 PLAI sur 27), la Ville n'améliore pas l'offre locative accessible aux travailleurs de la classe moyenne. Où logerons-nous demain nos infirmières, nos enseignants, nos policiers ou nos jeunes actifs qui ne sont pas éligibles au logement très social mais qui ne peuvent plus se loger dans le parc privé parisien ? Cette politique de préemption aggrave la tension sur le marché au lieu de la résoudre ! C'est ensuite une incertitude inacceptable pour les locataires en place . Le sort des occupants actuels de cet immeuble est flou. Rien ne garantit leur maintien dans les lieux sur le long terme, ni leur relogement dans le quartier à conditions équivalentes. L'idéologie ne doit pas se faire au mépris des habitants actuels du 8e arrondissement ! En conclusion, ma ligne de conduite est claire : oui à la construction et à la transformation intelligente qui crée de l'offre ; non à la préemption coûteuse qui remplace une population par une autre et fragilise la diversité sociale de notre arrondissement. Je continuerai à défendre une politique du logement juste, qui n'oublie pas ceux qui font vivre Paris au quotidien. Le maintien des décharges de direction d'école acté grâce à notre mobilisation Je suis intervenue dans la discussion de la délibération 2025 DASCO 152 sur un dossier crucial pour le bon fonctionnement de nos écoles publiques et la qualité de l’encadrement de nos enfants : le financement des décharges d’enseignement des directrices et directeurs d’école. La décharge d'enseignement permet aux directeurs d'école d'être libérés de leurs obligations de classe pour se consacrer pleinement à la direction de l'établissement , à la gestion des équipes et au lien avec les familles. La délibération en question entérine une nouvelle convention entre la Ville de Paris et l’État. Elle prévoit : Le maintien de la décharge totale d’enseignement à Paris pour les écoles à partir de 5 classes (contre un seuil national souvent plus élevé). Une dépense annuelle de 12 M€ pour la Ville. Une application dès le 1er septembre 2026 pour une durée de 3 ans. Si je me réjouis de cette issue positive, il est important de rappeler que ce maintien n'était pas acquis d'avance. C'est le résultat direct de la pression et de la vigilance exercées par mon groupe politique, Changer Paris, depuis des mois . Cette décharge avait d’ailleurs déjà été maintenue à la rentrée 2025 grâce à un courrier de Rachida DATI à la ministre de l’Éducation nationale. Sans ces interventions décisives, ce dispositif essentiel risquait d'être raboté, au détriment direct de la communauté éducative. Je resterai attentive à la bonne application concrète de ces moyens dans nos écoles du 8e arrondissement , pour une école publique de qualité et des conditions de travail dignes pour les directeurs d'école. Réseau de chaleur : oui à la modernisation mais n'oublions pas les vagues de chaleur La délibération 2025 SG 36 portait sur un dossier majeur pour Paris : le renouvellement de la concession du chauffage urbain parisien , le plus grand réseau d'Europe, pour les 25 prochaines années et pour un montant d'environ 15 Md€. La Ville a fait le choix de confier ce service public à une nouvelle société (SEMOP), détenue à 49 % par la Ville et gérée par le groupement Dalkia–Eiffage–RATP, aux dépens de l'opérateur historique, Engie. Le réseau de chaleur parisien en chiffres : 530 km de canalisations souterraines fournissent le chauffage et l’eau chaude à 6 000 bâtiments de la capitale, chauffant plus de 450 000 logements, soit près de 1 million de Parisiens. Si j'ai salué la volonté de décarbonation et d'extension du réseau (+200 km), j'ai alerté sur trois points de fragilité : Le calendrier . L'objectif de 100 % d'énergies renouvelables en 2050 repose sur des projets complexes (géothermie, CSR) et des filières encore émergentes. Le coût pour les usagers . Les tarifs promis à la baisse dépendent d'hypothèses de subventions très optimistes. Il faudra garantir que les frais de raccordement ne deviennent pas un frein pour les copropriétés. La transition opérationnelle . Le changement de concessionnaire après un siècle de gestion historique par Engie est un défi industriel risqué pour la continuité du service. Au-delà de la technique, mon intervention a porté sur l'angle mort de la politique énergétique parisienne. En 2025, nous ne pouvons plus penser l'énergie uniquement sous le prisme du chauffage . C’est un paradoxe majeur : nous investissons massivement pour nous chauffer l'hiver, mais nous sommes aveugles au confort d'été, alors même que les canicules tuent désormais davantage que le froid. Paris étouffe chaque été, et pourtant, le réseau de froid urbain - solution écologique, 100 % renouvelable et non émettrice de chaleur dans les rues - est le grand absent de cette stratégie . C'est une faute pour la protection de nos hôpitaux, de nos EHPAD et de nos écoles. J'ai donc plaidé pour une vision coordonnée "chaud + froid" . Moderniser le chauffage est indispensable, mais cela ne suffit plus. Pour protéger les Parisiens, notamment les plus vulnérables, la Ville doit impérativement corriger le tir et déployer un véritable plan d'adaptation aux canicules. Sauver la Madeleine sans alourdir l’impôt : le choix du bon sens et du patrimoine J'ai soutenu la délibération 2025 DAC 493 portant sur le renouvellement de la convention d'occupation du domaine public permettant l'installation de bâches publicitaires sur les échafaudages de l'église de la Madeleine. Dans un contexte budgétaire parisien extrêmement tendu, ce dispositif est bien plus qu'une simple mesure technique : c'est un levier indispensable pour la survie de notre patrimoine . Certains s'opposent par principe à la publicité dans l'espace public. Je leur réponds qu'il n'y a ici aucune contradiction, mais une gestion intelligente . La loi de 2007 a été conçue précisément pour cela : mettre l'affichage commercial temporaire au service d'un intérêt culturel supérieur. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Depuis 2017, ce mécanisme a permis de financer 24 M€ de travaux sur les monuments parisiens sans solliciter le contribuable : La Madeleine : 9,8 M€ déjà financés sur la façade principale. Saint-Augustin : un tiers du budget de restauration couvert (sur 4,7 M€). Des édifices comme Saint-Eustache, la Trinité ou l’Hôtel de la Marine en ont également bénéficié. Ici, la publicité n’est pas une intrusion mais un outil, un levier, au service d’un objectif culturel majeur . Il faut aussi avoir le courage de regarder la réalité en face. La Ville de Paris est propriétaire d'un patrimoine colossal (96 édifices cultuels, 40 000 œuvres d'art) dont l'entretien est coûteux... Parallèlement, la dette de la ville atteindra les 12 Md€ en 2026 ! Dans ce contexte, refuser les recettes publicitaires issues des bâches d'échafaudage serait irresponsable . Pour l'église de la Madeleine, il reste 19 M€ à trouver pour restaurer les autres façades. Le legs d'Amélie DAOUT (5 M€), bien que précieux, ne suffira pas. En soutenant cette délibération, j'ai finalement tenu à réaffirmer trois principes qui guident mon action d'élue locale : La protection du patrimoine : garantir la transmission de nos monuments aux générations futures. Le respect du contribuable : utiliser des financements privés pour ne pas alourdir la charge fiscale des Parisiens. L'attractivité de Paris : une ville qui prend soin de son histoire est une ville qui rayonne. C'est donc le choix du patrimoine durable et de la crédibilité budgétaire ! Sécurité de nos enfants à l’école : vite, une réforme structurelle immédiate ! Mon 1er vœu avait pour objet que la Ville de Paris déploie d'urgence un plan révisant le recrutement et le statut des animateurs périscolaires à Paris . Les récentes révélations de la presse sur la gestion des écoles parisiennes sont en effet glaçantes. Les chiffres sont, eux, accablants : 88 agents suspendus depuis 2023, dont 52 pour des faits à caractère sexuel ! Ces faits ne sont pas des cas isolés ; ils sont le symptôme d'une défaillance structurelle de la Mairie de Paris. Je la dénonce d'ailleurs depuis plus de 10 ans ! L’aveu de recrutements effectués parfois sur simple CV est inacceptable. Plus grave encore, la réaction de l’Exécutif a été marquée par une forme de lâcheté politique : il a fallu attendre le scandale médiatique pour que la Ville bouge, prouvant qu'elle a trop longtemps sacrifié la sécurité des enfants sur l’autel de la gestion budgétaire. Le plan de lutte présenté in extremis par la Mairie est une réponse technocratique insuffisante, un cautère sur une jambe de bois , qui tente bon gré mal gré de pallier sa mauvaise gestion mais ignore la racine du mal : la crise de vocation et la précarité du métier d'animateur. Face à l'inquiétude légitime des parents qui exigent un service public irréprochable, j'ai donc déposé et défendu un vœu demandant des mesures drastiques et immédiates : Une formation généralisée . J'ai demandé que la formation obligatoire et éliminatoire de deux jours ne soit pas réservée aux seuls nouveaux vacataires, mais étendue sans délai à l'ensemble des 14 000 animateurs de la Ville d'ici le premier semestre 2026. La transparence totale . J'ai exigé qu'un audit externe et indépendant soit lancé pour évaluer toutes les procédures de recrutement et de contrôle, avec publication des résultats. La tolérance zéro . Toute suspension pour des faits présumés à caractère sexuel doit entraîner une interdiction définitive d’exercer au contact de mineurs au sein de la Ville. La revalorisation du métier . Pour garantir la sécurité, il faut attirer les meilleurs profils. J'ai demandé un plan ambitieux de revalorisation salariale et statutaire pour mettre fin à la pénurie de personnel qualifié. La sécurité de nos enfants n'est pas négociable ! Je continuerai à me battre pour que la Mairie de Paris prenne enfin la pleine mesure de ses responsabilités. Vous trouverez ci-après le communiqué de presse que j'avais diffusé le 14 avril en tant que Secrétaire nationale à la petite enfance de l'UMP . Grèves des éboueurs : privatisons la collecte dans le 8e ! Mon 2nd vœu visait la privatisation de la collecte des ordures ménagères dans le 8e arrondissement . Face à la nouvelle grève qui a paralysé la collecte des déchets dans notre arrondissement du 12 au 17 novembre derniers, quelques mois à peine après celle de juillet, je suis de nouveau montée au créneau. J'ai rappelé une réalité que nous ne connaissons que trop bien : Paris et le 8e arrondissement se transforment régulièrement en dépotoir à ciel ouvert . Entre les poubelles éventrées, les odeurs nauséabondes et la prolifération des rats, l'image de notre arrondissement et de notre capitale est salie, et notre cadre de vie dégradé. Plus grave encore, cette situation fait peser sur nous des risques sanitaires et d'incendies inacceptables. Les Parisiens n'en peuvent plus de cette culture de la grève et de l'inaction de la Mairie de Paris qui, par idéologie, sacrifie notre sécurité et la propreté de nos rues. Il est même déjà arrivé à l'Hôtel de Ville et à la Maire du 8e arrondissement de soutenir les grévistes ! Comme je l'avais déjà fait le 22 mai 2023 , j'ai réitéré ma demande avec fermeté : il est temps de privatiser la collecte des ordures ménagères dans le 8e arrondissement , une solution efficace qu'il faudra ensuite étendre à tout Paris. Interpellation sur l'état critique de l'éclairage public Ma question orale à la Maire du 8e arrondissement portait sur l'audit et la remise en état urgente de l'éclairage public dans l'arrondissement . J'ai interpellé Madame la Maire sur les pannes récurrentes d'éclairage public qui plongent plusieurs quartiers du 8e arrondissement dans l'obscurité. J'ai notamment cité la place de la Concorde, l'avenue Hoche, la rue de Vienne et l'espace Beaujon, où la situation perdure malgré les nombreux signalements effectués par les élus et les riverains. J'ai rappelé que ces dysfonctionnements ne sont pas seulement gênants, ils compromettent la sécurité des biens et des personnes. Face à cette inertie, j'ai demandé la mise en œuvre urgente d'un audit, éventuellement indépendant, pour établir un diagnostic précis du réseau . Enfin, j'ai exigé que la Mairie obtienne de l'opérateur Cielis un calendrier de remise en état qui soit contractuel et contraignant , afin de garantir aux habitants une solution pérenne et d'éviter que ces défaillances ne se reproduisent.

  • Point de vue | Plan baignade : un pari politique ne fait pas une politique publique !

    La promesse avait des allures de revanche historique : un siècle après son interdiction, les Parisiens allaient de nouveau se baigner dans la Seine. L’image était belle, presque trop belle. À l’approche des Jeux, la mairie de Paris avait érigé cette ambition en totem de sa politique écologique, symbole d’audace et de reconquête urbaine. Mais la publication récente du rapport définitif de la Chambre régionale des comptes d’Île-de-France vient brutalement fissurer ce récit. Intitulé "Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 : Ville de Paris, baignabilité de la Seine" , ce document dresse un tableau préoccupant, bien loin des plongeons médiatiques de l'été. Coûts dissimulés, gouvernance défaillante, efficacité sanitaire incertaine : la baignade dans la Seine n’est plus ce rêve collectif vendu aux Parisiens, mais menace de devenir l’un des plus lourds fiascos financiers de la mandature. Les Parisiens paient l'addition à leur insu Le rapport de la CRC est formel : la décision de faire nager les athlètes dans la Seine n’a été précédée d’aucune étude solide. Dès 2015, la maire de Paris annonçait la tenue du triathlon dans le fleuve sans évaluation préalable des risques ni des coûts. Tout le "Plan Baignade" s’est donc construit à l’envers : la promesse d’abord, la faisabilité ensuite. Cette inversion a transformé le projet en une course contre la montre où les exigences olympiques ont dicté les investissements au détriment d’une vision durable. Le chiffrage révélé est accablant : 134,6 M€, dont près de 85 M€ réellement à la charge de la Ville. Plus grave encore, la mairie a opté pour une stratégie financière opaque en imputant la quasi-totalité de ces dépenses au budget annexe de l’assainissement. En clair, la Ville a choisi de ne pas solliciter le budget principal, préférant faire financer ces travaux d'image directement par les usagers. Ce sont donc les familles parisiennes, via leurs factures d’eau, qui paient pour les Jeux. Cette manœuvre, pointée du doigt par la Chambre, contrevient à l'esprit du code des collectivités : les eaux pluviales, responsables de la pollution du fleuve, auraient dû être financées par le budget général. Les usagers ont payé pour un projet sur lequel ils n'ont jamais été consultés. Un héritage en trompe-l’œil La promesse la plus populaire, la "baignade pour tous", s’avère être le maillon faible du dispositif. Les trois sites permanents (Bercy, Bras Marie, Bras de Grenelle) représentent 13,5 M€ d’investissement, auxquels s’ajouteront plus de 4 M€ par an de fonctionnement. Rapporté au nombre prévisionnel de baigneurs, le coût est exorbitant : trois fois supérieur à celui d’une entrée en piscine municipale. Pourquoi ? Parce que ces sites ne seront ouverts que de manière sporadique. Aucune donnée bactériologique ne permet aujourd'hui de classer ces eaux comme « conformes » au sens strict de la directive européenne. L'ouverture reposera sur un protocole précaire, avec des fermetures préventives au moindre orage. Nous avons construit un équipement à prix d'or pour une utilisation anecdotique. Certes, les Jeux furent une réussite technique grâce à une mobilisation exceptionnelle (suivi en temps réel, brigades dédiées, etc.). Mais ce régime d'exception n'est ni durable, ni reproductible. Une fois les caméras parties, le fleuve redevient vulnérable à ses défauts structurels. Le rapport de la Cour des comptes sonne comme un avertissement : l’héritage promis n’est garanti ni sur le plan sanitaire, ni sur le plan budgétaire. En voulant transformer la Seine en bassin olympique, la municipalité a précipité des travaux nécessaires depuis les années 90, mais sans la méthode requise pour les rendre pérennes. Un pari politique ne fait pas une politique publique ! L’absence de transparence et la fragilité du projet compromettent l’héritage vanté. Pour la Seine, le vrai défi commence maintenant : sortir de la communication pour reconstruire une politique de l’eau réaliste et responsable. L’écologie exige la vérité, pas des opérations d’image.

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  • Catherine Lécuyer | Le Conseil du 8e arrondissement

    Retrouvez sur cette page la présentation des principales attributions et compétences du Conseil du 8e arrondissement. Son pouvoir étant davantage un pouvoir d'avis qu'un pouvoir de décision, il lui appartient de s'en emparer pleinement pour avoir un maximum d'influence sur la politique de la Mairie de Paris. Retrouvez sur cette page la présentation des principales attributions et compétences du Conseil du 8e arrondissement. Son pouvoir étant davantage un pouvoir d'avis qu'un pouvoir de décision, il lui appartient de s'en emparer pleinement pour avoir un maximum d'influence sur la politique de la Mairie de Paris. > Un pouvoir principalement d'avis | Un pouvoir de décision limité | Un pouvoir de relais entre la population et le conseil municipal | L'organisation territoriale de Paris et le rôle des mairies d'arrondissement | Les budgets 2024 à Paris Le Conseil du 8e arrondissement Le Conseil d'arrondissement (CA) est l'organe consultatif et décisionnel majeur de l'arrondissement. C'est un lieu d'information et de débat démocratique pour les différentes composantes politiques, ainsi qu'un relais entre la population de l'arrondissement et le Conseil de Paris. Un pouvoir principalement d'avis Consulté principalement pour avis, le conseil d'arrondissement se réunit avant chaque séance du Conseil de Paris. La loi a prévu que le Conseil d'arrondissement est obligatoirement saisi pour avis : sur les rapports de présentation et les projets de délibération concernant les affaires dont l'exécution est prévue, en tout ou partie, dans les limites de l'arrondissement ; sur le montant des subventions que le Conseil de Paris se propose d'attribuer aux associations dont l'activité s'exerce dans le seul arrondissement ou au profit des seuls habitants de l'arrondissement, quel que soit le siège de ces associations ; sur l'établissement, la révision ou la modification du plan local d'urbanisme (PLU). Le conseil d'arrondissement est consulté par le Maire de Paris avant toute délibération du Conseil de Paris portant sur l'établissement, la révision ou la modification du PLU lorsque le périmètre du projet de plan ou le projet de modification ou de révision concerne, en tout ou partie, le ressort territorial de l'arrondissement. Par ailleurs, le Conseil d'arrondissement peut également proposer au Conseil de Paris la modification de la partie du plan concernant l'arrondissement. Un pouvoir de décision limité, en matière d'implantation et d'aménagement des équipements de proximité Le Conseil d'arrondissement délibère sur l'implantation et le programme d'aménagement des équipements de proximité définis comme "les équipements à vocation éducative, sociale, culturelle, sportive et d'information de la vie locale qui ne concernent pas l'ensemble des habitants de la commune ou les habitants de plusieurs arrondissements ou qui n'ont pas une vocation nationale". Il appartient donc au Conseil d'arrondissement de décider, par délibération, la réalisation des équipements dont il aura à assurer la gestion, la réalisation en termes financier et logistique de ces derniers étant toutefois subordonnée à la décision finale du Conseil de Paris. Un pouvoir de relais entre la population et le conseil municipal Le Conseil d'arrondissement a pour mission de participer à l'administration et à l'animation de l'arrondissement. A cet effet, le Conseil d'arrondissement bénéficie d'un droit à l'information sur les affaires intéressant son arrondissement. Pour permettre l'exercice de ce droit à l'information, la loi donne au Conseil d'arrondissement la possibilité de poser au Conseil de Paris des questions écrites et des questions orales. Le conseil d'arrondissement peut également émettre des vœux. Toutes ces procédures permettent au Conseil d'arrondissement d'alerter le conseil municipal sur les préoccupations des Parisiens et d'obtenir des réponses dont ils pourront assurer la diffusion. Les questions écrites Le Conseil d'arrondissement peut adresser des questions écrites au Maire de Paris sur toute affaire intéressant l'arrondissement. Elles doivent normalement donner lieu à une réponse écrite qui doit intervenir dans un délai désormais fixé à 45 jours. Les questions orales Le Conseil d'arrondissement peut également adresser des questions orales au Maire de Paris. Pour être inscrite à l'ordre du jour du Conseil de Paris, la question doit être adressée au Maire de Paris huit jours au moins avant la séance. Les vœux Le Conseil d'arrondissement peut également émettre des vœux "sur tous les objets intéressant l'arrondissement". Les vœux peuvent faire l'objet d'une inscription à l'ordre du Conseil ou être présentés en cours de séance selon une procédure prévue par le règlement intérieur. Normalement, le droit à l'information dont dispose le Conseil d'arrondissement ne peut porter que sur des problèmes limités à l'arrondissement. La procédure des vœux consiste en l'expression d'un souhait par le Conseil d'arrondissement dont la prise de décision ne relève pas de l'exercice de ses pouvoirs propres. Les désignations Le Conseil d'arrondissement désigne en son sein des représentants de la Ville de Paris dans les organismes dont l'activité est limitée à l'arrondissement et où la Ville de Paris doit être représentée (commissions d'admission à l'aide sociale, conseils d'administration des collèges et des lycées, conseils d'administration des conservatoires municipaux, office municipal des sports, conseils postaux d'arrondissement...). Les comités consultatifs Le Conseil d'arrondissement peut, à l'instar des conseils municipaux, se doter de telles formations dont ils fixent eux-mêmes la nature et la composition. L'institution d'un comité consultatif doit faire l'objet d'une délibération du Conseil d'arrondissement. Le comité consultatif comprend des personnes qui peuvent ne pas appartenir au Conseil d'arrondissement, notamment des représentants des associations locales. Par exemple, un comité consultatif peut être composé d'enfants ou d'adolescents. Le Conseil d'arrondissement définit, par délibération, les règles de fonctionnement du comité consultatif et peut lui donner diverses dénominations : par exemple, "conseil de la jeunesse", "conseil municipal d'enfants", etc. Le comité consultatif est présidé par un membre du Conseil d'arrondissement, désigné par le Maire d'arrondissement. Les CICA Selon le principe retenu par l'article L. 2511-24 du CGCT, "les associations participent à la vie municipale". Au sein de chaque arrondissement, cette participation s'organise dans le cadre d'un comité d'initiative et de consultation d'arrondissement (C.I.C.A.). Le C.I.C.A. réunit les représentants des associations exerçant leur activité dans l'arrondissement, qu'il s'agisse d'associations locales ou d'associations membres de fédérations ou de confédérations nationales (les syndicats professionnels par exemple) qui en font la demande. Au moins une fois par trimestre, le Conseil d'arrondissement tient une réunion en présence des représentants des associations, membres du C.I.C.A. Les associations participent à cette séance avec voix consultative et peuvent exposer toutes questions intéressant leur domaine d'activité dans l'arrondissement et faire des propositions. Les CICA sont, en réalité, des Conseils d'arrondissements ouverts aux associations : ils fonctionnent selon les mêmes règles applicables aux Conseils d'arrondissement "classiques" (délais de convocation, quorum…). Des questions écrites ou orales au Maire de Paris ou des vœux peuvent être adoptés en cours de séance mais par les seuls conseillers membres du Conseil d'arrondissement. L'organisation territoriale de Paris et le rôle des mairies d'arrondissement Les budgets à Paris

  • Catherine Lécuyer | Médias

    Retrouvez sur cette page mes dernières interventions dans les médias - presse, radio et télévision. Retrouvez sur cette page mes dernières interventions dans les médias - presse, radio, télévision et ma chaîne YouTube. > Presse | Radio | Télévision | YouTube Presse Article | "Une voie parisienne pourrait bientôt prendre le nom du peintre Gustave Caillebotte" (Zig Zag, 30 novembre 2024) Article | "Bienvenue à la Hidalgo Academy… Le théâtre de la Concorde ouvre à Paris" (Valeurs Actuelles, 18 novembre 2024) Article | "Pour les propriétaires, c’est une sorte de hold-up ! : ce "pastillage" de la mairie de Paris qui suscite la colère" (Le Figaro, 18 novembre 2024) Article | "Paris : les éboueurs entament une première grève pour obtenir une prime JO" (Le Parisien, 15 mai 2024) Article | "L'opposition de droite et le diocèse de Paris vent debout contre le 'pastillage' du plan local d'urbanisme" (Le Nouvel Économiste, 10-16 mai 2024) Article | "Bien-être des chiens dans le 8e arrondissement : on ne veut plus être le parent pauvre de Paris" (Actu.fr, 30 avril 2024) Article | "Zone à trafic limité : les Parisiens consultés sur un dossier clivant" (Les Echos, 19 avril 2024) Article | "Divisions politiques autour de la Zone à trafic limité" (France 3 Paris Île-de-France, 15 avril 2024) Tribune | "Pour réduire sa dette, la mairie de Paris doit en finir avec les dépenses extravagantes" (Le Figaro, 14 mars 2024) Article | "C’est une chasse aux sorcières : l’enseignement catholique vent debout contre le nouveau plan d’urbanisme parisien" (Le Figaro, 15 février 2024) Tribune | "Plan local d’urbanisme : quand Anne Hidalgo veut mettre des HLM dans des écoles privées catholiques" (Le Figaro, 14 février 2024) Entretien | "Catherine Lécuyer n'a pas confiance en Anne Hidalgo pour le réaménagement de la Concorde" (Affiches Parisiennes, 5 février 2024) Tribune | "L'aménagement de la Concorde est trop important pour être confié à Anne Hidalgo" (Atlantico, 26 janvier 2024) Radio Télévision YouTube Toutes les vidéos Lire la vidéo Partager Chaîne entière Cette vidéo Facebook Twitter Pinterest Tumblr Copiez le lien Lien copié Search videos Rechercher une vidéo... Lecture en cours 02:02 Lire la vidéo Rénovation des logements sociaux : réduisons l'écart entre promesses et réalité ! Lecture en cours 01:29 Lire la vidéo Notes de frais : le scandale qui ébranle la Mairie de Paris Lecture en cours 01:35 Lire la vidéo Oui à la démocratie participative... sincère et efficace ! Lecture en cours 02:23 Lire la vidéo Paris a surtout besoin d'un service public fiable de la piscine municipale !

  • Catherine Lécuyer | Pétitions

    Retrouvez sur cette page la principale raison pour laquelle il s'avère parfois nécessaire d'intervenir par la voie pétitionnaire, comme un ultime recours, ainsi que mes dernières pétitions en ligne thématiques. Retrouvez sur cette page la principale raison pour laquelle il s'avère parfois nécessaire d'intervenir par la voie pétitionnaire, comme un ultime recours, ainsi que mes dernières pétitions en ligne thématiques. > Pourquoi une pétition ? | Mes dernières pétitions Pourquoi une pétition ? A Paris, un élu local dispose d'un certain nombre de leviers pour accomplir sa mission au service de l'intérêt de ses mandants . Il peut notamment émettre des avis sur les projets de délibération du Conseil de Paris et du Conseil d'arrondissement, interpeller l'Exécutif municipal et l'Exécutif d'arrondissement, saisir par écrit tel ou tel service municipal déconcentré dans son arrondissement (propreté, voirie, etc.). Mais actionner ces leviers ne permet pas toujours de faire avancer rapidement et efficacement le traitement d'un dossier . L'une des raisons réside dans la complexité de l'organisation politique et administrative parisienne, avec une mairie de Paris qui dispose du pouvoir de décision (en adoptant des délibérations) et des mairies d'arrondissement qui disposent principalement d'un simple pouvoir d'influence (en émettant des avis), et des services municipaux déconcentrés dans les arrondissements qui demeurent sous l'autorité fonctionnelle et hiérarchique de l'Hôtel de Ville. Dans ces conditions, le levier de la pétition peut être actionné comme un ultime recours , une fois épuisées les autres voies pour agir, afin de mobiliser les citoyens concernés et plus largement l'opinion publique, éventuellement les médias, pour essayer de "faire bouger" les choses. Mes dernières pétitions Pétition pour créer un espace vert sur la parcelle du 25-27 rue de Constantinople Pétition pour un 8e arrondissement plus sûr et tranquille pour les usagers des espaces verts et plus accueillant pour les propriétaires de chiens Pétition pour rééquilibrer le projet initial d'aménagement de la piste cyclable du boulevard Malesherbes . Pétition pour privatiser la collecte des ordures dans le 8e arrondissement Pétition pour sauvegarder les buis du parc Monceau Pétition pour informer les riverains des projets d'aménagement

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