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E-conseil d’arrondissement du lundi 30 novembre


Capture d'écran de notre e-conseil d'arrondissement du 30 novembre
Capture d'écran de notre e-conseil d'arrondissement du 30 novembre

Nous avons tenu lundi 30 novembre notre 4e conseil d’arrondissement - à distance compte tenu de la situation sanitaire. Vous trouverez ici l’ordre du jour initial (ici le compte rendu de notre précédent conseil du 3 novembre) et ci-dessous un résumé synthétique de mes principales prises de position et interventions.


Charte des conseils de quartier


Si la nouvelle charte des conseils de quartier est un progrès incontestable par rapport à la précédente mandature, elle reste toutefois insuffisante au regard des standards de la démocratie locale participative à Paris - quelle que soit la “couleur politique” des arrondissements : les critères de sélection des personnalités qualifiées sont flous, la publicité prévue auprès des habitants qui voudraient s’investir est frileuse, l’ambition financière est réduite à la portion congrue … Qui a peur des conseils de quartier ?


Je me suis donc abstenue sur cette charte.


Je serai tout particulièrement attentive à ce que les anciens membres actifs des conseils de quartier, qui sont la “mémoire” de l’histoire des projets locaux, soient remerciés et associés à la mise en place des nouveaux conseils pour réussir le “passage de relais”.


Comité de gestion de la caisse des écoles


J’ai voté “pour” la délibération DASCO 98 prévoyant 979 700 euros de subvention pour la restauration scolaire, périscolaire et extrascolaire tout en profitant de mon temps de parole pour essayer d’en savoir plus sur le contenu de la nouvelle charte de la caisse des écoles, la composition et l’activité prévisionnelles du nouveau comité de gestion de la caisse des écoles, près de 6 mois après le début de la mandature.


Je regrette la lenteur de la mise en place du comité de gestion. La Covid-19 a manifestement le dos large.


Occupation des cours d’école


Je me suis en revanche abstenue sur la délibération DASCO 137 concernant le principe de gratuité des autorisations d’occupation des cours d’école.


Bien sûr, je partage l’objectif poursuivi par cette délibération : les petits Parisiens ont besoin de lieux où s’adonner à l’exercice physique et se défouler, tout particulièrement dans notre arrondissement, où nous en manquons cruellement. Une cour d’école est parfaitement adaptée pour cela !


Mais je suis réservée sur les modalités, trop de questions restant sans réponses précises. Comment seront gérées les inévitables nuisances sonores, qui pourraient être moins bien vécues un samedi alors que les riverains sont chez eux ? Les activités seront-elles accessibles à tous les enfants ou seulement aux adhérents des associations ? Quelles seront les marges d’autonomie de la mairie du 8e dans le choix des associations gestionnaires des activités ? Etc.


Logement social : les classes moyennes toujours négligées ...


Je me suis également abstenue sur la délibération DLH 108 prévoyant la réalisation d’un logement social PLAI par la RIVP au 45 rue de Miromesnil.


Alors que nous manquons de logements sociaux destinés à la classe moyenne, je regrette en effet la création d’un nouveau logement très social financé par le Prêt Locatif Aidé d’Intégration (PLAI) qui sera attribué à des locataires en situation de grande précarité. Notre arrondissement manque surtout de logements PLS (financés par le Prêt Locatif Social) et PLI (par le Prêt Locatif Intermédiaire) attribués aux candidats locataires ne pouvant prétendre aux locations HLM mais ne disposant pas de revenus suffisants pour se loger dans le privé.


Révision du PLU ... chat échaudé craint l’eau froide !


Sur la délibération DU 104 PLU traitant à ce stade de façon superficielle de la révision du plan local d’urbanisme (PLU) de Paris, des objectifs poursuivis et des modalités de la concertation, il m'a semblé plus intéressant de dresser brièvement le bilan d’Anne HIDALGO sur le PLU en vigueur.


Le PLU de Paris a été adopté en 2006. Il a été révisé en 2016 après une concertation et une enquête publique en 2014 et 2015. Un PLU comprend un projet de ville et fixe des règles. Il définit les grandes orientations pour l’évolution du territoire et il encadre les interventions publiques et privées en matière d’urbanisme.


Or, je ne partage pas le projet d’Anne HIDALGO pour Paris !


Les Parisiens veulent de la sécurité. Anne HIDALGO a mis en danger les Parisiens, en retardant la création d’une police municipale, qu’elle transformera bientôt en cible en la privant d’armement létal, en refusant d’augmenter la vidéo-protection, en laissant prospérer la mendicité agressive et en multipliant les projets de salle de shoot en zone résidentielle (déjà dans le 10e, bientôt peut-être dans le 1er).


Les Parisiens veulent de la propreté. Anne HIDALGO a fait de Paris la capitale de la saleté, en sous-investissant dans la propreté, en démobilisant les agents faute de management ... tout en osant demander aux Parisiens de balayer eux-mêmes leur rue dans le cadre la “journée du grand nettoyage” !


Les Parisiens veulent des logements accessibles. Anne HIDALGO a organisé la pénurie de logements, en se contentant de re-conventionner des logements privés, en destinant 30% seulement des logements sociaux aux classes moyennes, en manquant de volonté pour favoriser l’accession sociale à la propriété, en augmentant de près de 5% les droits de mutation.


Les Parisiens veulent plus de nature et un air meilleur. Anne HIDALGO a pratiqué une écologie de façade, en déplaçant le bruit et la pollution, en hypothéquant le déploiement des véhicules propres et autonomes, en voulant faire croire qu’une “journée sans voiture” ferait oublier 364 jours de stress.


Les Parisiens veulent plus d’attractivité économique, des commerces et services de proximité. Anne HIDALGO a mis l'attractivité de Paris en berne, en paralysant la ville, en laissant la voirie à l’abandon, en augmentant massivement le coût du stationnement, y compris pour les professionnels.


Les Parisiens veulent une ville bien gérée. Anne HIDALGO s’est révélée piètre gestionnaire, en augmentant de plus de 10% la masse salariale, en doublant la dette par habitant, en tolérant un absentéisme endémique.


C’est pour toutes ces raisons que chaque année près de 15 000 Parisiens fuient la capitale. Cet exode s’accélère encore depuis les gilets jaunes, les grèves et la Covid. Paris est devenu difficile à vivre et à travailler. Difficile de s’y loger, de s’y déplacer, d’y élever ses enfants, d’y créer son activité, de s’y sentir en sécurité … Les Parisiens ont le sentiment de “subir” une ville qui consomme finalement trop de leur énergie.


C’est pour toutes ces raisons, parce que je ne partage pas le projet d’Anne HIDALGO pour Paris, qui est en fait un projet contre les Parisiens, que j’ai voté “contre” cette délibération.


Lutte contre la "précarité menstruelle"


J’ai voté “pour” le vœu proposé par notre collègue Athénaïs MICHEL visant à renforcer la lutte contre la “précarité menstruelle” par des actions locales d’information et de sensibilisation.


C’est en effet un sujet important, sur lequel la Région Île-de-France est d’ailleurs très mobilisée - et de longue date - avec la distribution de serviettes périodiques dans de nombreux lycées franciliens.


Bis repetita … placent !


Par souci d’efficacité et de transparence, j’interviens régulièrement pour connaître et suivre l’avancement des dossiers et projets que je considère prioritaires pour l’arrondissement, ou plutôt que les riverains, qui la plupart du temps m’ont initialement saisie, considèrent eux-mêmes comme prioritaires.


Bien sûr, c’est parfois un peu répétitif ... Mais c’est indispensable pour faire bouger et avancer les choses !


Je suis d’abord intervenue pour connaître l’avancement de l’amélioration de l’aménagement initial de la “coronapiste” rue d’Amsterdam. Pour faire suite aux interpellations de riverains, de professionnels et d’usagers de la “coronapiste”, j’étais déjà intervenue sur ce sujet lors de notre conseil d’arrondissement du 22 septembre, en faisant des propositions pour sécuriser le cheminement des piétons et des cyclistes, tranquilliser les voies de report de circulation et rétablir la desserte des lignes de bus. L’élu en charge de la mobilité et des transports, notre collègue Jean-Louis BARTHELEMY, m’avait répondu que des actions correctrices étaient projetées et seraient bientôt réalisées. D’où ma question ce 30 novembre pour que nous soit indiqué les actions menées et les mesures prises depuis le précédent conseil d’arrondissement pour faire améliorer l’aménagement initial de la “coronapiste” rue d’Amsterdam.


Je suis ensuite intervenue pour connaître l’avancement du dossier du bassin du collège Condorcet. Le Conseil de Paris a adopté le 6 octobre un voeu porté par la Maire du 9e arrondissement pour réouvrir le bassin d’apprentissage de la natation du collège Condorcet fermé depuis 2018, ce dont je me félicite, puisque j’étais régulièrement intervenue dans le même sens ces dernières années en Conseil de Paris et en Conseil d’arrondissement, encore le 22 septembre dernier. J’ai donc demandé à la majorité d’indiquer les initiatives et les actions qu’elle compte mener, et suivant quel calendrier, pour jouer son rôle et accompagner efficacement ce projet de réouverture au bénéfice des scolaires et du grand public.


Je suis enfin intervenue pour l’organisation d’une concertation locale en vue d’un réaménagement plus ambitieux de la place Saint-Augustin. Des travaux d’aménagement et de sécurisation des traversées piétonnes sont en cours place Saint-Augustin jusqu’en janvier 2021, avec notamment la modification des îlots centraux pour raccourcir les traversées piétonnes. Ces travaux sont indispensables, c’est donc une très bonne chose. Mais l’aménagement manque d’ambition. Je crois que nous pourrions aller plus loin en faveur des piétons et des riverains. Je remonterai au créneau une fois achevés ces premiers travaux.



Le compte rendu du conseil
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