Au cours de notre Conseil d’arrondissement du 18 mai 2021, j’ai une nouvelle fois interrogé la Maire du 8e arrondissement sur la pérennisation de la coronapiste rue d’Amsterdam.
La Maire de Paris a en effet confirmé la pérennisation de toutes les “coronapistes” initialement provisoires d’ici aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Y compris, donc, la coronapiste rue d’Amsterdam.
Suite aux interpellations de riverains, de professionnels et - j’insiste - d’usagers de la coronapiste rue d’Amsterdam, j’étais intervenue lors de notre Conseil d’arrondissement du 22 septembre 2020 afin d’améliorer l’aménagement initial, en faisant des propositions pour sécuriser le cheminement des piétons et des cyclistes, tranquilliser les voies de report de circulation et rétablir la desserte des lignes de bus. Jean-Louis BARTHELEMY, élu en charge de la mobilité et des transports, m’avait alors répondu que des actions correctrices seraient bientôt réalisées.
La même réponse m’a été faite à la même question lors de ma relance six mois plus tard au cours de notre dernier Conseil d’arrondissement du 30 mars. Le temps passe mais la dangerosité reste entière…
Lors de la réunion du 5 mai dernier dans le cadre d’Embellir Paris, les services de la Ville de Paris ont de leurs côtés évoqué le fait qu’aucune décision n’avait encore été prise.
Ma question à la Maire du 8e arrondissement était donc simple : un an après la création de la coronapiste rue d’Amsterdam, sur quelles actions et sur quel calendrier précis la Mairie du 8e arrondissement peut-elle s’engager pour faire enfin améliorer l’aménagement initial ?
Le 18 mai 2021, soit près d’un an après la création de la coronapiste, Jean-Louis BARTHELEMY prévient d’emblée : rien n’a avancé. Si la décision appartient in fine à la Mairie de Paris, seule décisionnaire, je regrette vivement que la Mairie du 8e arrondissement ne prenne pas davantage d’initiative pour modifier un statu quo dont elle semble ainsi s'accommoder en dépit du danger de l’aménagement.
Pour ma part, je continuerai de remonter au créneau jusqu’à ce que l’aménagement initial soit corrigé et amélioré.