Je veux évoquer la politique du logement de la Mairie de Paris alors que je me trouve devant le 37 avenue George V où elle prévoit de créer des logements sociaux. Cette politique du logement est un fiasco car elle est réductrice, dogmatique, ruineuse et contre-productive.
Cette politique du logement est réductrice. Elle est désormais réduite au seul logement social depuis la disparition de la politique de soutien à l'accession sociale à la propriété. La Mairie de Paris a manifestement pris le parti des locataires contre les propriétaires.
Cette politique du logement social est dogmatique. Elle poursuit l’objectif de 40 % de logements publics d’ici à 2035, dont 30 % de logements sociaux, bien au-delà de l'obligation légale de 25%. Pour cela, la Mairie de Paris réserve des emplacements de bureaux ou d'habitations sur lesquels elle impose des servitudes d'urbanisme pour la réalisation de logements sociaux. C'est le fameux "pastillage" qui porte atteinte au droit de propriété.
Cette politique du logement social est ruineuse. Elle est le 1er poste d'investissement de la Ville. Le budget d’investissement alloué au logement social s'élève à 428 millions € pour 2025, dont 250 millions pour la seule préemption. Le dossier du 37 avenue George V est emblématique de cette politique ruineuse. La Maire de Paris se félicite d'y créer des logements sociaux alors qu'elle pourrait en réaliser 2 à 3 fois plus dans des quartiers moins chers !
Cette politique du logement social est contre-productive. 260 000 ménages sont en attente d'un logement social à Paris. La Mairie a multiplié le nombre de demandeurs de logements sociaux tout en aggravant la pénurie de logements par la préemption et le reconventionnement. Elle a encadré les loyers tout en laissant Airbnb se développer à bride abattue. Elle a privé les bailleurs sociaux des moyens d'entretenir et de rénover les logements sociaux avec sa manœuvre comptable des loyers capitalisés.
Finalement, la politique du logement de la Mairie de Paris est un fiasco. Chaque année, plus de 12 000 Parisiens quittent la capitale, parmi lesquels de nombreuses familles qui peinent à s'y loger. Avec la socialisation en cours du marché de l'immobilier, seuls les plus aisés et les plus aidés parviennent à se loger dans Paris.
Heureusement, une autre politique publique du logement est possible à Paris. Voici quelques propositions : encadrer le droit de préemption, supprimer le plafonnement des loyers, relancer l'accession sociale à la propriété, donner la priorité aux métiers en tension pour le logement social, ou encore supprimer les lois SRU et DALO.
Pour mettre en œuvre cette autre politique du logement, il faut attendre 2026 et l'alternance politique que les Parisiens méritent. A la place qui est la mienne, je prendrai toute ma part à la reconquête de Paris par la droite.
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