Conseil du 8ème arrondissement du 28/06/2017
Mme d'HAUTESERRE : Madame LECUYER ? Vous avez une autre question, un vœu me semble-t-il ?
Mme LECUYER : Oui, un vœu qui est relatif au centre d'hébergement d'urgence qui se trouve au 25/27 rue de Constantinople. Un certain nombre d'habitants du quartier et de commerçants nous ont fait part de leur inquiétude et de leurs interrogations par rapport à ce centre d'hébergement d'urgence. Mon vœu, qui correspond finalement à une demande des habitants qui est revenue très régulièrement, est une réunion d'information.
M. BALADI : Quelle demande ? En effet cela nous intéresserait beaucoup : c'est un vœu dont on peut délibérer.
Mme LECUYER : Ce sont des rencontres avec les habitants du 8ème arrondissement, qui habitent rue de Constantinople, qui habitent rue du Rocher, la pharmacienne de la rue du Rocher, vous avez des gens qui habitent rue de Naples ... Je vais vous lire le vœu : ce sera plus clair ainsi.
"Considérant l'inquiétude et le grand mécontentement de nombreux habitants et commerçants du quartier Rocher suscitée par l'arrivée du centre d'hébergement d'urgence du 25/27 rue de Constantinople ;
Considérant la durée d'installation de ce centre, annoncée dans votre édito de février comme très provisoire puisque motivée par le plan grand froid ;
Considérant que dans le même temps vous nous évoquiez une convention signée entre la mairie de Paris et Aurore pour une durée de 2 ans ;
Considérant que lors de l'examen de cette convention, je vous ai fait remarquer à l'époque qu'aucune durée n'était précisée ;
Considérant le manque total d'information de la mairie sur le mode de fonctionnement du Centre auprès des riverains ;
Considérant la création de véritables fenêtres en remplacement de vitres opaques inamovibles à l'arrière du 25/27 rue de Constantinople ;
Considérant que ces ouvertures n'ont fait l'objet d'aucune concertation avec les habitants du 18 rue de Naples qui se trouvent donc désormais avec des vues directes dans leur copropriété et potentiellement un accès à certains appartements par le biais des terrasses, ce qui peut poser des problèmes de sécurité ;
J'émets le vœu qu'une réunion d'information soit organisée rapidement par la mairie du 8ème arrondissement, avec l'association Aurore, qui est une association remarquable par ailleurs, et les riverains afin d'expliciter le devenir de ce centre d'hébergement d'urgence et de recueillir l'avis des habitants du quartier.
Ce n'est pas polémique.
Mme d'HAUTESERRE : Je vais vous répondre, Madame la Conseillère. Dois-je vous dire que je me suis rendue sur place et rencontré les commerçants qui aident les nouveaux arrivants en leur apportant du pain et autre alimentation ? Je n'ai pour ma part reçu aucun mécontentement de riverains à l'exception de deux personnes propriétaires de biens dans l'immeuble mitoyen qui redoutaient des nuisances et m'interrogeaient sur la nature des travaux engagés dans ce bâtiment.
Sur le lien avec les habitants et le voisinage, l'association Aurore a eu des échanges avec les habitants et les syndics inquiets de l'arrivée de ces personnes dans ce CHU.
Les habitants vivant dans les immeubles jouxtant le site ont formulé des inquiétudes quant aux nuisances visuelles de voisinage. Aurore n'a, semble-t-il, pas touché à la façade et les fenêtres sont situées à plus de 3 mètres du sol et servent essentiellement d'aération.
Aurore attendait la fin de la montée en charge pour ouvrir le centre aux habitants. Une journée « porte-ouverte » est prévue en juillet afin de présenter les structures par l'association et de répondre aux questions légitimes des habitants.
Dès réception de leurs doléances, la Ville a été saisie et des inspecteurs missionnés pour se rendre sur place. J'attends le retour de cette enquête que je communiquerai aux riverains, bien entendu.
Cette installation, je le rappelle, a été faite sans que je sois consultée ni associée préalablement. Toutefois, dès que j'ai eu tous les éléments en ma possession, je pense av grande transparence en informant tous les habitants du ge arrondissement via le journal « Paris Huitième ». Ce journal est diffusé dans les boîtes à lettre des habitants de l'arrondissement.
Aussi, cette situation, bien qu'elle ne soit pas de notre fait, doit être accompagnée avec pragmatisme, compréhension, vigilance et écoute.
Les petites polémiques auxquelles vous vous livrez n'ont pas leur place ici. Comme vous le savez sans doute, en période électorale, le devoir de réserve imposé aux fonctionnaires ne nous a pas permis d'organiser de réunion publique entre le 24 mars et le 18 juin 2017. En effet, pour la transparence, j'ai souhaité que le Cabinet de Madame VERSINI soit présent.
Je suis en contact permanent avec l'association Aurore qui est à l'écoute comme cela a été le cas pour l'immeuble rue Saint-Pétersbourg, sans qu'il n'y ait eu aucun incident à déplorer au cours de l'occupation de cet immeuble pendant une période de deux ans.
Il en sera de même, je l'espère, pour le 25/27 rue de Constantinople et j'y veillerai. Je demanderai à la rentrée de septembre à Madame Dominique VERSINI, Adjointe à la Maire de Paris, chargée de la Solidarité, des Familles, de la petite Enfance, de la Protection de l'Enfance, de la Lutte contre l'Exclusion et des Personnes âgées, et à l'association Aurore de nous faire un point de la situation.
Une réunion publique dans le cadre du Conseil de quartier sera organisée avec la présence des responsables de l'association Aurore, des riverains et des commerçants.
Je vous demande donc de retirer votre voeu, ayant répondu à votre souhait d'organiser une réunion publique à la rentrée prochaine.
Mme LECUYER : Alors pourquoi disiez-vous que j'ai polémiqué ? En effet, vous allez exactement dans le sens de ce que je viens de dire.
Mme d'HAUTESERRE : Donc tout va bien.
Mme LECUYER : Pourquoi dites-vous que je polémique ? Excusez-moi, je ne comprends pas bien. D'autre part, j'ai des photos, quand même, puisque vous évoquez le fait qu'il n'y a pas eu d'ouverture : les riverains m'ont envoyé des photos. Je pensais qu'ils vous les avaient envoyées en parallèle. Vous dites que vous êtes allée voir les riverains en question : voilà.
Mme d'HAUTESERRE : Je suis allée voir les riverains, l'association, le boulanger situé en face, qui était très content de donner des croissants, du pain, aux arrivants.
Mme LECUYER : Si vous n'avez que deux personnes qui ont manifesté ...
Mme d'HAUTESERRE : Nous avons eu deux personnes, dont un des propriétaires de biens.
Mme LECUYER : Nous avons eu beaucoup de retours d'inquiétudes. Voilà. Je suis ravie que vous vous organisiez.
Mme d'HAUTESERRE : Les inquiétudes sont légitimes ; Il s'est avéré qu'en période électorale, nous n'avons pas pu tenir de réunion publique ; A la rentrée, comme je vous l'ai dit, nous aurons une réunion publique à laquelle seront invités les commerçants, le CCQ Europe, et tout le monde sera informé de l'avancement du projet en toute transparence.
Mme LECUYER : J'en suis ravie, mais je maintiens mon voeu. J'espère que vous n'allez pas voter contre mon voeu, alors que vous répondez que vous allez faire ce que je demande.
Mme d'HAUTESERRE : Justement, je vous demande de retirer votre voeu...
Mme Catherine LECUYER : Non, je ne le retire pas.
Mme d'HAUTESERRE : C'est très bien, je le mets aux voix. Qui est pour ? Qui est contre ? Abstentions ? Merci beaucoup.
A LA MAJORITE (3 voix), le conseil du ge arrondissement rejette ce voeu
Suffrages exprimés POUR le voeu : 2 (Mme Catherine LECUYER, Mme Eve DESBONNETS)
Suffrages exprimés CONTRE le voeu : 3 (Mme Jeanne d'HAUTESERRE, GAUGER)
M. Vincent BALADI, M. Grégoire
ABSTENTIONS 3 : (M. Marc PACHECO et le pouvoir de Mme Sophie BOYER CHAMMARD, Mme Corine BARLIS)
Je vous donne le programme des rendez-vous.
M. GAUGER : Il reste encore des choses, Madame le Maire : le droit de réponse. En effet, Monsieur BALADI ...
M. PACHECO : Je réponds rapidement. Madame le Maire, à de nombreuses reprises, notre Conseil d'arrondissement n'a pu se tenir, faute de quorum. C'est le signe que vous avez perdu le soutien de votre propre majorité ; Or vous déclarez dans l'édito du journal Paris de ce mois : « je tiens à saluer le travail quotidien des élus, leur assiduité au Conseil d'arrondissement et leur engagement à mes côtés »,
Mme d'HAUTESERRE : Ah, ce qui n'est pas votre cas ?
M. PACHECO : Je termine. Cet aveuglement, ou cette tentative de dissimuler la réalité donne raison à ceux qui ne vous accordent plus leur confiance. L'absence de quorum la semaine dernière a été une nouvelle preuve éclatante que vous n'avez plus le soutien d'une majorité des élus. Telle était la réponse que je voulais apporter.
Mme d'HAUTESERRE : Monsieur PACHECO, il ne vous a pas échappé que vous avez monté un putsch dès le lendemain de mon élection en 2014 et que j'ai dû pendant deux ans et demi gérer avec des personnes qui me sont hostiles dès mon élection.
M. PACHECO : C'est une déclaration d'intention.
Mme d'HAUTESERRE : Non ce n'est pas une déclaration d'intention c'est une réalité. Avec l'ancien député vous aviez tenté un putsch et une personne présente ici ce soir, en est témoin. Depuis deux ans et demi, je dois gérer cette mairie avec l'opposition de certains élus de ma liste. Que Madame BARLIS soit une opposante, c'est normal parce qu'elle n'a pas la même étiquette politique que la mienne. En revanche, que j'aie des gens qui se sont battus pour être sur ma liste s'opposent parce ce que j'arrive à obtenir des résultats pour l'arrondissement. ...
Mme DESBONNETS : On n'oublie pas que l'on vous a élue comme Maire, Madame.
Mme d'HAUTESERRE : Oui. A mon avis, le 13 avril, vous m'avez élue parce que vous m'avez fait confiance, non ?
Mme DESBONNETS : Justement.
Mme d'HAUTESERRE : Le bilan de mi-mandat parle de lui-même
Mme DESBONNETS : Ah, çà ; il parle…
Mme d'H'AUTESERRE : Est-ce que oui ou non, il y a eu des avancées ? Est-ce que oui, ou non, par rapport à l'ancienne mandature, nous avons obtenu des moyens pour fonctionner ? Oui ou non ? il y a eu plus de 18 millions qui ont été accordés par la Ville pour que l'on fonctionne, par rapport aux 2 millions qui ont été accordés à la précédente équipe municipale. Je ne sais pas, je ne suis peut-être pas une grande mathématicienne mais on sait compter quand même ! Aujourd'hui, quand tout le monde se dit « Macron-compatible » et que vous me reprochez, à moi de gérer la municipalité en étant à l'écoute et en votant des délibérations qui vont dans le bon sens, dans l'intérêt commun.
M. PACHECO : Madame le Maire, si vous aviez été pro-Macron, vous n'auriez pas soutenu un candidat contre celui de Monsieur MACRON.
Mme d'HAUTESERRE : J'ai un principe dans la vie, je suis loyale et fidèle envers Monsieur Vincent BALADI et Monsieur Grégoire GAUGER car quand vous étiez en train de monter votre « putsch » contre moi et qu'ils ont subi des pressions terribles pour vous rejoindre, ils me sont restés fidèles. Moi j'ai une éthique de vie : ceux qui me sont restés fidèles, je leur reste fidèle. J'ai soutenu Vincent dès qu'il me l'a demandé suite à l'abandon du député sortant. Quand Monsieur MAILLARD a été pressenti, j'ai appelé Vincent pour lui dire qu'un candidat pour Macron serait investi. Depuis six mois, je lui avais dit que Macron serait non seulement Président, mais aurait également la majorité au parlement. Mais Vincent a quand même voulu y aller et je l'ai largement soutenu. Mais vous avez vu ce soir que Sylvain MAILLARD est venu en ami à la Mairie.
Mme DESBONNETS : C'est un ami de tout le monde.
Mme d'HAUTESERRE : Peut-être mais, en tout cas, je pense que c'est bien qu'il soit venu pour se présenter aux administrés.
M. PACHECO : Je réponds, puisque là, vous m'accusez de putsch etc. Deux choses...
M. BALADI : C'est factuel. C'était dans Le Parisien.
M. PACHECO : Non. Si c'est dans la presse, c'est ce que ce doit être vrai...
M. BALADI : On a des preuves.
M. PACHECO : Ce ne sont que vos preuves. La réalité, c'est que notre décision est peut-être prise par l'équipe. Je vous rappelle que des pressions étaient exercées dans l'autre sens, bien évidemment, pour que vous soyez élue. Deuxième chose, concernant le budget : ce sont essentiellement des travaux de rénovation de l'église Saint-Augustin et de l'église Saint-Philippe-du-Roule. Rappelez-moi quand ces deux édifices se sont dégradés au point que les travaux sont devenus totalement urgents et impossible à reporter ? C'était au début de votre mandature. Donc en fait, vous intégrez dans ce budget des choses qui sont totalement obligatoires. La Ville devait mener ces travaux...
Mme d'HAUTESERRE : Et une école aussi, Monsieur, il ne vous a pas échappé que dans le PIM, la Ville a quand même voté plus de 6 millions pour réaliser une école.
M. PACHECO : En tout cas, sur ces deux sommes principales, vous voyez bien que c'était une nécessité. C'est aussi et surtout que la mandature précédente n'avait pas entretenu les édifices. Cela aurait d'ailleurs peut-être coûté moins cher de les entretenir que de réaliser des travaux, même monumentaux, une fois que les choses s'étaient totalement dégradées. Donc la réalité c'est qu'effectivement, les travaux sont devenus urgents et totalement obligatoires au moment où vous êtes arrivée. Donc intégrer cela comme, en fait...
Mme d'HAUTESERRE : Cher Monsieur, vous savez très bien comment cela s'est passé : vous avez été adjoint de Monsieur LEBEL et avec son adjoint, il y avait une personne qui s'appelle Martine MERIGOT DE TREIGNY qui était Conseillère de Paris. Ok ? Moi, je n'invente rien. Si vous voulez bien reprendre les voeux qui ont été déposés par François LEBEL et Martine MERIGOT : tous les voeux ont été rejetés. Et vous savez bien pourquoi ? Parce qu'à l'époque Monsieur LEBEL et ses adjoints étaient en opposition frontale avec le Maire de Paris : chaque fois qu'il y avait un voeu qui arrivait du 8ème arrondissement, une demande ou un dossier c'était « non, non et non ». Je n'ai rien inventé : j'ai été au groupe UMP entre 2002 et 2008 et j'ai vu comment les dossiers ont été traités. Et quand je suis devenue Maire, je n'ai pas voulu suivre l'exemple ni la même façon de gérer cette municipalité. J'ai eu d'ailleurs l'occasion de déjeuner avec François LEBEL qui a reconnu que j'ai bien géré la Mairie. Le but est d'obtenir des résultats et c'est ce que j'ai fait pour l'arrondissement.
M. PACHECO : Vous avez cité un exemple, je vous ai répondu.
M. GAUGER : Je demande la parole.
Mme d'HAUTESERRE : Vous avez la parole, et après, on y va, il est tard.
Mme DESBONNETS : Non, après, moi, je finis...
M. GAUGER : Je vais être très bref, parce que je ne veux pas que l'on prenne en otages les fonctionnaires, évidemment. Monsieur PACHECO a parlé de sa présence aléatoire au Conseil d'arrondissement. La semaine dernière, vous étiez dans cette cour, puis vous êtes reparti : c'est votre droit. J'aimerais simplement rappeler à tous les conseillers qui, comme moi, comme nous tous, sommes autour de cette table, que siéger ici, c'est un droit ou un devoir : je pense que c'est un devoir, un devoir que l'on doit aux habitants du 8ème qui nous ont élus, qu'ils aient voté pour nous ou contre nous, un devoir pour les fonctionnaires qui nous épaulent durant cette mandature. Que l'on soit d'accord ou pas d'accord, on a le droit de s'exprimer ici et de défendre ses positions, Mais je pense qu'être présent ou, lorsque l'on est absent de juste prévenir, est une question de respect, si ce n'est d'éducation envers les institutions. Et par ce type de comportements qui, par certains sont vus comme du mépris, je dis bien du mépris envers les institutions et envers les habitants, vous discréditez la classe politique, et on voit que cela entraîne des extrêmes. Donc j'espère que l'on va revenir à quelque chose de plus constructif autour de cette table. Je le souhaite vraiment et je ne pense pas être le seul à le souhaiter.
Mme d'HAUTESERRE : Je vous donne les prochains rendez-vous pour libérer les personnes qui souhaitent partir.
Le mardi 4 juillet, à 18h00, en salle des conférences : réunion publique sur la réalisation de l'immeuble INPI Saint-Pétersbourg ; cela devrait intéresser tout le monde ;
Le mercredi 12 juillet, à 18h00 : vernissage et exposition France-Colombie ;
Le samedi 22 juillet, à 14h00 : arrivée des cyclistes « Donnons des ailes aux vélos », dans la cour de la mairie, dans le cadre du Tour de France qui arrivera le dimanche sur les Champs Elysées ;
Le vendredi 25 août, à 12h00 : commémoration de la libération de Paris dans la cour de lavmairie ;
Le samedi 9 septembre 2017 : fête des associations. Nous aurons le plaisir de vous accueillir pour un prochain Conseil d'arrondissement le mardi 12 septembre, à 19h00.
Mme DEBONNETS : Donc je reprends la parole...
Mme d'HAUTESERRE : La séance est terminée.
Mme DESBONNETS : Ah, vous refusez ostensiblement que je prenne la parole ? J'en prends bonne note.
Mme d'HAUTESERRE : Cela fait deux heures que cela dure.
Mme BARLIS : Madame, je ne veux pas me mêler de vos affaires, mais alors là, je suis choquée. Vous lui avez dit qu'elle aurait la parole à la fin.
Mme d'HAUTESERRE : Si vous n'êtes pas contente, c'est la même chose. Est-ce-que vous avez vu l'heure ? Il est 21 h 00. Nous avons les uns et les autres des obligations.
Mme BARLIS : Mais Madame, il y a des conseils qui se terminent à minuit ou à lhoo du matin.
Mme d'HAUTESERRE : Madame BARLIS, vous n'avez pas à me dire ce que je dois faire, vous ne tenez pas mon agenda, j'ai des obligations prévues de longues dates, maintenant je dois partir.
Mme BARLIS : Je suis choquée.
Mme d'HAUTESERRE : Eh bien restez choquée.
Mme DESBONNETS : Et après on a des leçons de morale de son équipe.
Mme d'HAUTESERRE : Vous n'aviez qu'à être là la semaine dernière comme c'était initialement prévu.
Mme DESBONNETS : Il y a peut-être des raisons pour lesquelles je n'étais pas là, chère Madame. Si vous étiez charmante, on serait tous là.
Brouhaha....
Mme BARLIS : Vous ne répondez pas aux questions, vous empêchez les gens de parler, on est où ?
Mme d'HAUTESERRE : On est dans le 8ème arrondissement. Allez voir dans les autres arrondissements comment sont traités les élus de l'opposition.
L'ordre du jour étant épuisé, Mme Jeanne d'HAUTESERRE lève la séance du conseil du ge arrondissement, à 21h
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